(Minghui.org) Pour avoir maintenu sa croyance dans le Falun Gong, une habitante de la ville de Kunming, province du Yunnan, a été arrêtée et battue à plusieurs reprises par la police. Mme Tang Yu a été condamnée à quatre ans de prison en 2015, et ses deux parents sont décédés peu après. Mme Tang reste sous surveillance policière après avoir été libérée en 2019.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale qui a été persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
Mme Tang a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996 et elle attribue à la pratique l'amélioration de sa santé et d’avoir fait d’elle une personne plus attentionnée. Depuis le début de la persécution, elle a été arrêtée plusieurs fois alors qu’elle parlait du Falun Gong aux gens et a été sauvagement battue par les policiers.
Suite à une arrestation le 30 septembre 2011, les agents l'ont sévèrement battue alors que ses mains étaient menottées dans son dos. Tout son corps est devenu noir et bleu, ses genoux étaient enflés et elle ne pouvait ni s'asseoir ni se lever.
Blessures de Mme Tang après son arrestation en 2011
Elle a de nouveau été battue à la suite d'une autre arrestation le 1er septembre 2013. Elle s'est tellement débattue qu'il a fallu une heure aux neuf policiers pour la pousser dans une voiture de police. L'un d'eux poussait sa tête vers le bas et un autre marchait sur ses pieds dans la voiture.
Ecchymoses sur les bras de Mme Tang après son arrestation en 2013
L’arrestation suivante de Mme Tang a eu lieu le 18 août 2015, après avoir été signalée pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. La police lui a menotté les mains dans le dos et l'a sévèrement battue. Elle a été libérée à 18 heures le même jour.
La tête, les cuisses et les bras de Mme Tang ont été blessés après son arrestation en août 2015.
Mme Tang a de nouveau été arrêtée le 27 octobre 2015. Une de ses côtes droites a été cassée suite au passage à tabac de la police. Beaucoup de ses affaires personnelles ont été confisquées par la police. Elle a été libérée le 29 octobre.
À peine un mois plus tard, le 26 novembre, la police l'a arrêtée une fois de plus et l'a emmenée au poste de police de Yongchang. Pendant la détention de 12 heures là-bas, la police l'a battue, lui a recouvert la bouche de ruban adhésif pour l'empêcher de crier « Falun Dafa est bon » et a menotté ses mains à une chaise. Elle n'a reçu aucune nourriture et n'a pas été autorisée à dormir.
Le même jour de son arrestation, la cour intermédiaire de la ville de Kunming l'a condamnée à quatre ans et a ordonné de l'envoyer au centre de détention du district de Xishan.
Mme Tang a fait appel du verdict, mais en vain. Un an plus tard, elle a été transférée à la prison pour femmes no 2 de la province du Yunnan. Les gardiens ont confisqué tous les objets de première nécessité qu'elle avait apportés avec elle du centre de détention. Ils ont tenté de la forcer à écrire des déclarations pour renoncer au Falun Gong. Lorsqu'elle a refusé d'écrire, les gardiens ont ordonné à d'autres détenues de l'écrire pour elle et l'ont forcée à la signer. Elle était obligée de faire du travail non rémunéré tous les jours et si elle ne pouvait pas terminer le quota requis, elle était obligée de rester debout pendant de longues heures.
Mme Tang était la seule enfant de ses parents. Après avoir été témoins des nombreux pillages du domicile de leur fille et de la peine de son emprisonnement, son père est décédé pendant l'hiver 2015. La police a continué à harceler sa mère et l'a forcée à écrire une lettre pour que Mme Tang démissionne de son travail. La terreur et la pression ont également eu raison de la santé de cette femme âgée qui est décédée peu après.
Avant que Mme Tang ne soit contrainte de démissionner de son emploi, elle avait travaillé un total de trente-deux ans et cotisé à la sécurité sociale pendant vingt-sept de ces années. Elle devait avoir droit à une pension de 900 yuans chaque mois si elle prenait sa retraite à 50 ans. Mais avec sa démission forcée, elle a dû payer une assurance sociale supplémentaire pendant cinq ans pour recevoir sa pension.
Après sa libération le 26 mai 2019, la police a continué de surveiller sa vie. Non seulement ils lui ont ordonné de se présenter fréquemment au poste de police, mais ils sont également venus souvent chez elle pour vérifier ses enregistrements d'appels téléphoniques et voir si elle avait toujours des contacts avec d'autres pratiquants de Falun Gong.
Voir aussi :
Mme Tang Yu de la ville de Kunming a été brutalement battue par des agents du commissariat de police de Donglu
(Un article connexe est disponible dans la version anglaise.)
Traduit de l'anglais
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