(Minghui.org) Après avoir purgé six ans de prison et un an de travaux forcés pour sa pratique du Falun Gong, une habitante âgée de 58 ans de la ville de Panzhihua, province du Sichuan, a récemment été de nouveau visée pour sa croyance.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Tan Haiyan a été arrêtée le 17 mars 2020. Ses livres et documents de Falun Gong ont été confisqués. Elle a été placée en détention criminelle et transférée au centre de détention de Wanyaoshu le lendemain.

Lorsque la fille de Mme Tan s'est rendue au poste de police local pour demander sa libération, le chef adjoint lui a dit qu'ils ne faisaient que suivre la procédure légale.

« Savez-vous ce qu'est le Falun Gong ? Il apprend aux gens à être bons... », a dit la fille de Mme Tan.

Avant qu'elle ne puisse finir, le chef adjoint l'a arrêtée et a crié : « Ne faites pas la promotion du Falun Gong ici ! »

« Je n'en fais pas la promotion. Je parle juste des faits. »

« Je me suis bien fait comprendre. Je n'ai pas besoin que vous me disiez ce qu'est le Falun Gong. »

La fille de Mme Tan a dit qu'elle porterait plainte pour l'arrestation arbitraire de sa mère. Le chef adjoint a répondu : « Allez-y ! » Avant de la chasser de son bureau.

D'irritable à aimable

Mme Tan travaillait dans un laboratoire de minerai en tant que technicienne. Elle avait un très mauvais caractère et se battait souvent avec son mari. Ses relations avec ses voisins étaient également très tendues.

Après avoir appris le Falun Gong en 1997, elle a vécu selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et est devenue plus prévenante et plus calme. La paix régnait dans sa famille et elle est devenue une bonne amie de ses voisins.

Mme Tan à l'extérieur de son laboratoire

Après que la belle-mère de Mme Tan est tombée malade, aucun des quatre enfants de la femme âgée n'a voulu prendre soin d'elle. Chaque jour après le travail, Mme Tan faisait un trajet d'une heure en bus jusqu'à l'hôpital pour prendre soin de sa belle-mère.

Son beau-père était incontinent et se soulageait souvent dans son pantalon ou sur son balcon. Mme Tan faisait aussi le ménage pour lui et sa lessive.

Il y a deux ans, une des proches de Mme Tan a reçu un diagnostic de leucémie. Même si elle ne perçoit qu'une pension de retraite de 1400 yuans par mois, elle a fait don de 3000 yuans à sa parente.

Un an de travaux forcés

Parce qu'elle distribuait des informations sur le Falun Gong, Mme Tan a été arrêtée le 25 août 2000. Elle a été interrogée pendant la nuit. La police l'a suspendue par les poignets, l'a battue et ne l'a pas laissée dormir.

Elle a été détenue au centre de détention de Wanshuyao pendant quarante-cinq jours, puis transférée au camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi pour y purger une peine d'un an.

Les gardes l'ont choquée avec des matraques électriques sur tout le corps et l'ont forcée à rester debout pendant de longues heures. Ils lui ont également refusé de nombreux droits fondamentaux, notamment l'eau potable, l'utilisation des toilettes et des douches. En hiver, ils ne lui ont pas permis de porter des vêtements chauds, tandis qu'ils l'ont forcée à se tenir debout sous le soleil en été. Une fois, ils l'ont attachée et lui ont injecté des substances inconnues.

Après son retour du camp de travail, l'employeur de Mme Tan l'a transférée au service d'entretien des chemins de fer, où elle a souvent dû effectuer des travaux pénibles, comme porter des poutres.

Six ans de prison

Mme Tan a été arrêtée à nouveau le 4 avril 2006 et condamnée à une peine de six ans dans la prison pour femmes de Chengdu, également connue sous le nom de prison pour femmes de Longquanyi.

Pour essayer de la forcer à renoncer au Falun Gong, les gardiens lui ont infligé des chocs au visage et au cou avec des matraques électriques. Comme elle est restée ferme dans sa croyance, ils l'ont battue, ne l'ont pas laissée dormir pendant des jours et l'ont gavée de force.

Un jour, Mme Tan a souffert de maux de dos aigus et n'a pas pu se lever. Au lieu de fournir des soins médicaux, les gardiens ont ordonné aux détenues de l'emmener à l'usine de la prison pour effectuer des travaux non rémunérés. Avec une foi solide, elle a récupéré en un mois.

Pendant que Mme Tan purgeait sa peine, les autorités n'ont cessé de harceler son mari. Incapable de supporter la pression, il a divorcé en 2010. Cela a frappé Mme Tan de plein fouet et elle n'a pas pu dormir pendant plusieurs jours.

(Des articles connexes sont disponibles dans les versions anglaise et chinoise.)

Traduit de l'anglais