(Minghui.org) Mon mari a engagé une avocate pour moi après que j'ai été arrêtée et détenue en 2016. J'ai senti que l'avocate était très gentille quand je l'ai rencontrée et j'étais heureuse que mon mari l'ait engagée. Cependant, après que j'ai su qu'elle allait plaider « coupable » pour moi, je me suis sentie mal à l'aise à ce sujet.

Bénéficier de la pratique

Depuis que j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong, aussi appelé Falun Dafa, je me suis remise de multiples maladies, dont certaines n'étaient pas traitables à l'hôpital. Ayant souffert de ces maladies pendant plusieurs années, j'avais l'air triste jusqu'à ce que je commence à pratiquer le Falun Gong, après quoi j'ai recommencé à sourire.

J'ai suivi les enseignements de Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Gong, pour être une meilleure personne. Toute ma famille m'a soutenue, et ils ont aussi bénéficié de ma pratique du Falun Gong.

Le Maître a dit :

« Comme vous pratiquez une Loi juste, votre pratique de gong va être bénéfique aux autres. » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)

Tout cela étant dit, je ne comprenais pas pourquoi mon mari continuait de maintenir quelqu'un qui allait plaider coupable pour moi. J'ai seulement accepté d'engager cette avocate afin de ne pas causer de friction avec ma famille.

Clarifier la vérité à l'avocate de la défense

Quand j'ai demandé à l'avocate si elle pouvait défendre mon innocence, elle a dit qu'elle ne pouvait pas faire cela.

« Mais je n'ai pas commis de crime », ai-je répondu. « Pratiquer le Falun Gong ne viole aucune loi. Être une bonne personne n'est pas un crime. Maintenant, ma famille vous engage pour me défendre. N'est-ce pas une blague de payer quelqu'un pour dire que je suis coupable ? »

J'ai continué en lui racontant comment j'avais été arrêtée.

La police est venue chez moi et a demandé si j'avais poursuivi l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC) Jiang Zemin pour avoir persécuté le Falun Gong. Je leur ai dit que oui. Ils ont ensuite fouillé ma maison et trouvé des documents et des livres de Falun Gong. J'ai été arrêtée et détenue.

J'ai dit à l'avocate : « Un citoyen a le droit constitutionnel de porter plainte. J'exerçais mon droit, lequel ne viole pas la loi. »

L'avocate a dit que pratiquer le Falun Gong était prohibé en Chine. À cela j'ai répliqué : « Vous êtes une avocate. Vous devez vérifier s'il existe une loi en Chine qui dit que pratiquer le Falun Gong est illégal. C'est Jiang Zemin qui a abusé de son pouvoir pour persécuter le Falun Gong. Ses mots ne sont pas la loi ! Il est illégal de persécuter le Falun Gong. Alors, j'ai déposé une plainte pour sa persécution des pratiquants de Falun Gong. »

L'avocate a compris ma situation, mais elle a dit qu'elle était impuissante.

Je lui ai dit que beaucoup d'avocats en Chine avaient défendu l'innocence des pratiquants de Falun Gong. Ils ont fait valoir la base légale de la pratique du Falun Gong et les actions illégales menées par la police, telle que fouiller les maisons sans présenter de pièces d'identité ou sans avoir de mandat.

J'ai suggéré qu'elle devrait en apprendre davantage sur le Falun Gong, ce que c'est, et pourquoi tant de gens persistent dans leur croyance même après avoir été arrêtés, détenus et torturés. Je lui ai aussi dit de se pencher sur la mise en scène des auto-immolations de la place Tiananmen qui a été réalisée dans le but spécifique d'inciter à la haine contre le Falun Gong.

Elle a dit qu'elle la regarderait.

J'ai découvert qu'engager une avocate m'a donné une bonne occasion de lui clarifier la vérité.

Au centre de détention

L'avocate m'a souvent rendu visite au centre de détention. Elle a dit que j'étais différente des autres clients qu'elle avait défendus dans le passé, parce que j'étais toujours agréable en la voyant. Les gens en détention sont habituellement mécontents privés de leur liberté, et inquiets au sujet de leur famille et de leur affaire.

Quand je disais aux autres détenues que j'étais innocente, elles me demandaient souvent pourquoi j'étais là. Cela me donnait l'occasion de leur parler de Dafa et de la façon dont la police a violé la loi.

Quand j'ai été emmenée au centre de détention pour la première fois, il était tellement bondé que je pouvais difficilement respirer. Il n'y avait que de l'eau froide pour se laver. Tout notre corps devenait engourdi l'hiver, et nos mains gelaient et enflaient quand nous lavions nos vêtements. Nous étions aussi mal nourries et l'on ne recevait qu'un demi-bol de soupe aqueuse aux repas.

Plus tard, j'ai été transférée dans une autre cellule où les personnes étaient assez violentes. Elles se disputaient souvent et se battaient entre elles. Même le responsable du centre de détention prétendait ne pas savoir ce qui s'y passait.

Mais je n'avais pas peur. Le Maître nous a enseigné à être gentils et tolérants, et à aider les autres. Sous mon influence, l'environnement a peu à peu commencé à changer en mieux, et de moins en moins de détenues se comportaient mal. Elles m'écoutaient souvent chanter des chansons de Dafa. Une détenue m'a dit : « Ces chansons sonnent vraiment bien. Il y a des gens talentueux dans le Falun Gong pour créer de si belles chansons. »

Elles pouvaient voir que j'étais toujours optimiste. Une détenue en a compris la raison : parce que j'avais Dafa dans mon esprit. Elle a commencé à réciter sincèrement les deux phrases : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Elle m'a dit qu'elle réciterait les mots quand elle se sentirait mal. Son humeur a vite changé pour le mieux, et elle ne s'est plus sentie malheureuse. Elle m'a discrètement dit qu'elle pratiquerait le Falun Gong après sa libération.

L'avocate a aussi demandé comment je pouvais garder ma bonne humeur dans un si mauvais environnement. Je lui ai dit que je maintenais le Maître et Dafa dans mon cœur, et que le pouvoir majestueux de Dafa me rendait courageuse.

Le Maître a dit :

« Les grands Éveillés ne craignent pas les épreuves

La volonté taillée dans le diamant

Aucun attachement à la vie ou à la mort

Franc et sans obstacle, le chemin de la rectification de la Loi

(« Pensée droite, comportement droit », Hong Yin II)

J'ai souvent senti un courant chaud descendant de ma tête. J'étais très reconnaissante dans mon cœur, car je savais que le Maître était à mes côtés.

Maintenir mon innocence

Alors que le Nouvel An chinois approchait, l'avocate est venue me voir et a dit : « Si vous écrivez une déclaration de garantie d'arrêter de pratiquer le Falun Gong, vous aurez la permission d'aller à la maison pour le Nouvel An chinois. »

« Cela vous montre seulement qu'ils savent que je suis innocente », ai-je répondu. « Si j'avais commis un crime, pensez-vous que j'aurais la permission d'aller à la maison après avoir écrit une telle déclaration ? Il y a des meurtriers, des fraudeurs, des trafiquants de drogue ici. Peuvent-ils écrire une déclaration de garantie et avoir la permission d'aller chez eux ? Cela vous montre seulement que pratiquer le Falun Gong n'est pas illégal. Je devrais avoir la permission d'aller à la maison sans écrire aucune sorte de déclaration. »

L'avocate n'a rien dit.

La police a affirmé que j'avais 300 brochures de Falun Gong chez moi. Je savais que ce n'était pas vrai et je leur ai dit que je le reconnaîtrais si mes empreintes digitales étaient trouvées sur elles. Ils n'ont plus jamais évoqué cela.

Je me sentais désolée pour l'avocate, car elle devait subir une grande pression afin de ne pas me défendre devant le tribunal.

Elle a dit que je ne devais pas mentionner ma plainte contre Jiang Zemin durant le procès. Je l'ai questionnée : « Pourquoi pas ? C'est la vérité. J'ai été arrêtée et détenue parce que j'ai déposé une action en justice contre Jiang Zemin. Je dois le mentionner, et cela doit être inclus dans mon acte d'accusation au tribunal également. Ils doivent prouver où j'ai enfreint la loi. »

Une autre partie du raisonnement de l'avocate était que si je plaidais non coupable, je pourrais alors être condamnée à trois ans et demi de prison. Cependant, si je plaidais coupable, la peine serait de seulement deux ans.

Je lui ai calmement dit : « Je serais morte depuis longtemps si je n'avais pas pratiqué le Falun Gong. Je suis tellement reconnaissante envers mon Maître. Comment puis-je reconnaître que c'est un crime de pratiquer le Falun Gong ? »

L'avocate était visiblement émue et a dit : « Si j'étais le juge, je vous acquitterais. Mais mes mots ne comptent pas. »

« Merci », ai-je répondu. « C'est si merveilleux que vous pensiez ainsi. Vous serez bénie. Je suis vraiment contente pour vous. »

La situation change

La conversation ci-dessus a été la plus sérieuse des conversations que j'ai eues avec l'avocate. Elle avait initialement prévu que je suivrais sa façon de faire et a été ennuyée quand j'ai refusé. J'étais calme et paisible en parlant et je lui ai fait ressentir la bonté d'une pratiquante de Dafa.

Quand nous sommes calmes et n'avons aucune distraction à l'esprit, nous pouvons nous assimiler aux caractéristiques de l'univers.

Je me préparais à me défendre moi-même au tribunal. Je savais que je devais parler du Falun Gong au tribunal, car je pratiquais depuis plus de vingt ans et personne au tribunal ne serait plus qualifié pour en parler.

Je pensais à la façon de présenter mes arguments afin que les gens puissent le comprendre mieux et sachent que Dafa est bon. Cette fois, j'ai très bien compris que je ne pouvais plus être détenue. J'étais déterminée à ne plus laisser les gens de ce monde ou les forces anciennes dans d'autres dimensions me persécuter. Le Maître était responsable de moi, pas d'eux. Cette forme de persécution, ma détention, n'avait plus d'effet sur moi.

À la fin, il n'y a pas eu de procès et j'ai été acquittée.

Traduit de l'anglais