(Minghui.org) J'ai eu la chance qu'on me présente le Falun Dafa dans la préfecture de Kumamoto, au Japon, le 16 juin 2004.
Avant de commencer à cultiver, chaque fois que j'avais affaire à d'autres personnes ou je devais prononcer un discours, je paniquais. Je transpirais terriblement, j'étais extrêmement nerveuse et je m'évanouissais presque.
Quand j'étais très jeune, je suis tombée d'une très grande hauteur et j'ai failli mourir. Bien que j'aie survécu, j'ai eu par la suite de graves maux de tête et je devais prendre des analgésiques. J'avais aussi des maux d'estomac après avoir mangé, alors je prenais des médicaments pour cela également.
Peu après avoir commencé la pratique de Dafa, j'ai entendu dire que les pratiquants en Chine étaient persécutés, ce qui m'a bouleversée. Environ six mois plus tard, j'ai appris que des pratiquants locaux organisaient des activités pour demander la fin des persécutions en Chine. J'ai trouvé les faits concernant la persécution déchirants. Pensant que « nous devions aider nos pratiquants dès que possible », j'ai également participé aux activités.
Que je distribue des documents clarifiant la vérité avec d'autres pratiquants ou que je me tienne debout devant le consulat chinois, même si je tremblais de nervosité, j'utilisais toujours le micro pour lire notre déclaration appelant à la fin des persécutions.
J'ai participé à des défilés commémorant « l'Appel pacifique du 25 avril », le début de la persécution en Chine, et à des veillées aux chandelles à la veille du Nouvel An chinois pour pleurer les pratiquants morts des suites de la persécution, et pour émettre la pensée droite avec d'autres pratiquants. Je savais que je devais dire aux gens que Dafa était persécuté. Si je suis venue en ce monde avec la mission de sauver des êtres, alors je devrais laisser de côté mes sentiments personnels et mettre la clarification de la vérité au premier plan.
Participer à la promotion de Shen Yun
Quelques années après avoir commencé à pratiquer, nous avons commencé à promouvoir Shen Yun. Je n'étais pas douée pour interagir avec les gens, mais les compétences interpersonnelles étaient la clé de ce travail, donc j'étais très déprimée. Mais on m'a quand même demandé d'appeler des artistes, des musiciens et des ateliers de ballet. Lorsque je n'ai pas eu le courage de passer ces appels, une pratiquante m'a dit : « N'êtes-vous pas une pratiquante de Dafa ? »
Sur le moment, je n'étais pas contente de ce qu'elle m'avait dit. Je me suis dit : « Pourquoi ne le faites-vous pas ? » Néanmoins, j'ai passé le premier appel. En tremblant, la gorge nouée, j'ai dit : « Je suis vraiment désolée, je n'ai pas l'expérience de ce genre d'appels téléphoniques. J'ai ensuite rapidement énuméré quelques points clés que je voulais communiquer avant de raccrocher.
Le lendemain, j'ai réussi à me calmer et j'ai passé quelques dizaines d'appels, couvrant tous ceux que j'étais censé contacter. Le lendemain, j'ai commencé à cracher du sang. Cela m'a inquiétée. Je me suis demandé : « Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Est-ce que j'ai un cancer de l'estomac ? » Mais j'ai immédiatement corrigé ma pensée : « Ça n'a rien à voir avec le cancer de l'estomac, c'est plutôt une purification du corps. »
Faire face à une tribulation
Pendant les Jeux olympiques de Pékin en 2008, de mars à août, je suis allée dans un centre commercial et j'ai aidé à recueillir des signatures pour une pétition demandant la fin de la persécution. Parce que j'étais tellement concentrée sur ce que je faisais, on m'a volé mon sac à main. J'avais 50 000 yens japonais dans mon sac à main, j'étais donc très inquiète.
J'ai entendu mon nom via le haut-parleur et l'on m'a dit de me rendre au bureau d'information. Ils avaient mon sac à main ! L'argent avait disparu, mais ma carte bancaire et d'autres effets personnels étaient toujours à l'intérieur.
Le lendemain, j'ai encore craché du sang. Le Maître a dit : « Sans perte, pas de gain. » (Première Leçon, Zhuan Falun)
J'ai encore craché du sang deux fois de plus. Mais depuis, je n'ai plus de maux de ventre ni de tête. Même si j'ai perdu un peu d'argent, je me suis remise de certaines maladies.
Nouvel environnement de cultivation à Tokyo
Quelques années plus tard (il y a dix ans maintenant), j'ai déménagé à Tokyo. Je savais combien j'avais changé en pratiquant Dafa et, même si j'avais 67 ans, je voulais trouver un emploi. J'en ai trouvé un et je suis retournée travailler.
C'était difficile de trouver un emploi en raison de mon âge, et on m'a refusé plus d'une fois. Mais quand j'ai commencé à me sentir déçue, une entreprise m'a embauchée et j'ai commencé à travailler le lendemain.
Je devais me lever à 4 heures du matin pour faire les exercices debout pendant une heure et demie et me préparer au travail. Le travail n'était pas facile - c'était différent de ce que j'avais prévu.
Quand j'ai commencé, je devais mettre du riz dans des conteneurs pour les écoles. On m'a dit qu'avec le temps, je n'aurais plus à peser le riz, que je saurais par expérience quelle quantité mettre dans le récipient. Cette perspective - et tous ceux qui me regardaient - me rendait nerveuse.
Mon premier jour ne s'est pas très bien passé, mais je suis quand même allée à l'étude collective du Fa. J'étais tellement fatiguée par le travail que je me suis endormie et j'ai manqué une partie de la lecture du Zhuan Falun et les partages des autres pratiquants. De plus, je me suis appuyée contre une autre pratiquante pendant que je faisais la sieste. Quand je me suis réveillée, je lui ai dit : « Je suis vraiment désolée de m'être endormie comme ça. » Elle m'a répondu : « Vous n'avez pas travaillé depuis un bon moment, pas étonnant que vous vous sentiez fatiguée. Vous devez vous reposer. » Ses paroles m'ont réconfortée.
Même si je n'aimais pas aller travailler, je me suis dit : « Je suis une pratiquante de Dafa. Si je démissionnais, je ne me serais pas comportée comme une pratiquante. Je dois continuer. » Plus de sept mois se sont écoulés et je travaille toujours là-bas.
Un jour, dès que je suis arrivée au travail, j'ai eu tout à coup une douleur si terrible dans le bas de la jambe que je ne pouvais plus marcher. Je suis entrée dans le bâtiment et j'ai demandé au responsable ce qu'il fallait faire. Il m'a dit : « N'aurait-il pas été plus facile de nous appeler et de ne pas faire tout ce chemin ? » Quand je lui ai expliqué que la douleur n'avait commencé qu'après mon arrivée, il m'a dit : « Puisque vous ne pouvez pas travailler comme ça, rentrez chez vous et reposez-vous. »
Un collègue m'a suggéré d'aller à l'hôpital, et j'ai suivi son conseil. Le médecin qui m'a examinée a dit : « Vos os semblent bien, mais vous vous êtes froissé un muscle. Vous n'êtes plus jeune. Ce ne serait pas suffisant si vous deviez uniquement le supporter. » Il m'a mis un plâtre.
Une fois rentrée chez moi, j'ai arraché le plâtre et je l'ai jeté. Puis j'ai commencé à avoir de la fièvre. J'ai réalisé que c'était pour m'aider à éliminer mon karma. Ça m'a tellement fait mal que j'ai eu du mal à marcher pendant quelques jours. Mais une semaine plus tard, j'allais bien et je suis retournée au travail.
Même si parfois je sentais que mes pensées n'étaient pas assez droites, elles surgissaient quand même. Par exemple, si l'on me réprimandait, je me disais : « Je vais partir. Et je le ferai le mois prochain. »
Puis je suis tombée sur ce que le Maître a dit :
« Il y a une partie des élèves ayant suivi mes cours et disposant d’une bonne racine de base, qui ne pratiquent pas à cause de leur lourde charge dans le travail, c’est bien dommage ! S’ils étaient des gens ordinaires communs, je ne dirais plus rien, les laissant agir à leur guise. Mais ces personnes sont prometteuses. La moralité des êtres humains est en train de se dépraver à une allure prodigieuse, et les gens ordinaires se laissent tous porter par le courant. Et plus ils s’écartent du Dao, plus il leur est difficile de se cultiver pour leur retour. En fait, le Xiulian consiste à cultiver le cœur de l’homme, particulièrement dans l’environnement complexe d'une unité de travail, on a justement une bonne occasion d’élever le Xinxing. Une fois à la retraite, n’a-t-on pas perdu le meilleur environnement pour le Xiulian ? » (« Pratiquer après la retraite », Points essentiels pour avancer avec diligence)
« Le Xiulian n’est surtout pas un jeu d’enfant, il est plus sérieux que toutes les affaires parmi les gens ordinaires, et il ne peut être considéré comme naturel, une fois l’occasion perdue, quand aura-t-on de nouveau un corps humain lors de la transmigration dans les six voies ? L’occasion prédestinée est unique, c’est seulement quand l’illusion à laquelle vous vous cramponnez aura disparu que vous saurez ce que vous avez perdu. » (« Pratiquer après la retraite », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Après avoir relu cet article à plusieurs reprises, je me suis rendu compte que, lorsque je rencontre des difficultés et des douleurs, mes pensées restent toujours celles d'une personne ordinaire. Puis je me suis dit : « Mon lieu de travail est un excellent environnement de cultivation pour élever mon xinxing, je dois donc continuer à y travailler et à pratiquer la tolérance. »
Le Maître nous a également dit d'étudier le Fa plus souvent. Tant que j'ai les principes du Fa pour me guider, quand je me retrouve dans un mauvais état, je peux ajuster mon état d'esprit. J'ai souvent eu l'impression que lorsque j'essayais de trop y penser comme une personne ordinaire, peu importe le temps que j'y passais, je ne pouvais pas me défaire de cet état d'esprit. Mais grâce à l'étude quotidienne du Fa, mes mauvaises pensées disparaissent maintenant et mon piètre état de cultivation change en un instant. C'est tellement incroyable !
Depuis ce jour, j'essaie d'atteindre l'état où, quel que soit le mal qu'on dit de moi, je peux l'ignorer. Je sens souvent à quel point je suis devenue plus forte et combien je me suis élevée. Je me sens très chanceuse d'avoir rencontré Dafa.
Traduit de l'anglais
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Catégorie: Élever le xinxing