(Minghui.org) Depuis mai 2020, les employés du comité résidentiel et la police de la ville de Xuchang, province du Henan, ont harcelé les pratiquants de Falun Gong et ont fait pression sur eux pour qu'ils renoncent à leur croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Le harcèlement fait partie d'une nouvelle « campagne Plan zéro » nationale qui vise les pratiquants, et qui a été ordonnée par la Commission des affaires politiques et juridiques ainsi que le Bureau 610, deux agences qui ont pour mandat d'exécuter la persécution du Falun Gong.

Comme la « campagne Frapper aux portes » de 2017, la police harcèle les pratiquants qui sont sur des listes gouvernementales, rassemblant leurs informations et leur demandant de signer des déclarations préparées de renoncement au Falun Gong.

Certains agents ont répété les choses qu'ils ont dites en 2017 : si les pratiquants signent une déclaration de renonciation, les agents enlèveront leurs noms d'une liste noire et ne les harcèleront plus dans le futur.

De nombreux pratiquants ont eu leur domicile saccagé et certains ont eu leurs téléphones portables confisqués. Plusieurs membres de leurs familles ont aussi été visés et ont reçu l'ordre de persuader leurs proches d'abandonner leur croyance.

Voici des cas de harcèlement.

Le 18 mai, la police est entrée chez Jiao (nom de famille inconnu), dans la cinquantaine, et a saccagé son domicile. Les agents ont aussi saccagé le domicile de la fille de Jiao, qui a environ 30 ans et ne pratique pas le Falun Gong. L'ordinateur de la jeune femme a été confisqué. La mère et la fille ont été détenues au centre de détention de la ville de Xuchang pendant douze et dix jours respectivement.

Le 11 juin, la police est allée au domicile de Mme Gao Huishao aux alentours de 17 h. Ils ont photographié sa résidence et ont demandé si elle pratiquait encore le Falun Gong.

Le 28 juin, la police a harcelé Mme Cao Fengyue à son magasin et l'a ramenée chez elle pour une mise à sac. Les agents ont aussi appelé la fille de Mme Cao qui ne pratique pas le Falun Gong et lui ont dit de revenir pour un interrogatoire.

Le 28 juin, la police a également harcelé Mme Zhang Ronghuan. Ils ont tenté de prendre des photos du domicile de Mme Zhang, mais elle les a empêchés. La fille de Mme Zhang qui ne pratique pas le Falun Gong a aussi été appelée à son travail et a reçu l'ordre de la police de persuader sa mère d'abandonner le Falun Gong. La fille a répondu : « Ma mère n'a pas abandonné sa croyance même après avoir été emprisonnée pendant huit ans. Je ne peux pas la “transformer”. »

Aux alentours du 9 juillet, la police a harcelé M. Liao Jianjun après l'avoir trompé pour qu'il ouvre la porte en se faisant passer pour des travailleurs du recensement. M. Liao a été emmené au poste de police et ensuite à l'hôpital pour un examen. Il s'est plus tard échappé et se cache depuis.

Le 15 juillet, M. Zhang Shujiao et Mme Wei Shuyan ont été harcelées chez elles et leur domicile a été saccagé.

Le 16 juillet, le domicile de Mme Zhang Sumei a été saccagé et ses biens liés au Falun Gong ont été confisqués.

Le 17 juillet, de nombreux agents et des employés du comité résidentiel ont harcelé M. Wang Haidong. Ils ont pillé son domicile et ont confisqué ses livres du Falun Gong et ses documents liés. Son épouse, Mme Chen Zhizhong, a été arrêtée et interrogée au poste de police pendant une journée. Ils ont menacé d'arrêter M. Wang s'il n'abandonnait pas le Falun Gong.

(Un article connexe en chinois est disponible dans la version anglaise.)

Traduit de l'anglais