(Minghui.org) Dans de nombreuses régions de Chine, la police est récemment allée aux domiciles des pratiquants de Falun Gong en amont du 19e Congrès national du Parti communiste chinois 2017. Ils disaient exécuter la directive de « Frapper aux portes ».

Différents rangs de fonctionnaires ont questionné les pratiquants pour savoir s’ils continuaient à pratiquer le Falun Gong. Beaucoup se sont également enquis de leur travail et des différents aspects de leurs vies. Certains ont dit qu’ils n’avaient pas de mauvaises intentions et avaient besoin de certaines informations pour faire un rapport à leurs superviseurs.

Dans certaines régions, la police a essayé de faire signer une « déclaration de garantie » de ne plus pratiquer désormais, et de ne pas participer aux activités liées au Falun Gong et de ne pas faire appel à des cours de justice supérieures. D’autres ont contrôlé les ordinateurs ou les imprimantes dans les maisons et voulaient voir si les pratiquants utilisaient Internet. Certains ont confisqué leurs livres de Falun Gong.

Ils avaient souvent une liste de pratiquants de Falun Gong qu’ils connaissaient avant que ne commence la persécution du Parti communiste en 1999, ainsi que des pratiquants ayant déposé des plaintes au pénal contre l’ancien dictateur Jiang Zemin, qui a dirigé la persécution.

Une campagne à l’échelle nationale

Ces deux dernières semaines, la police à Lechang, dans la province du Guangdong, a harcelé les pratiquants qui avaient été enregistrés par la police en 1999 ou qui avaient participé au mouvement pour poursuivre Jiang Zemin en justice. Des agents ont même interrogé les familles à propos de pratiquants qui étaient décédés.

La police et les agents de la sûreté intérieure du district de Kuiwen, agglomération de Weifang, dans la province du Shandong, ont harcelé les pratiquants qui avaient déposé des plaintes au pénal contre Jiang. Ils ont apporté un équipement d’enregistrement audio et vidéo pour contrôler ces pratiquants, qui leur ont alors parlé du Falun Gong et de la persécution.

Une centaine de pratiquants du district de Fushun, dans la province du Liaoning, ont été harcelés depuis fin mars. La police locale et le personnel communautaire se sont rendus aux domiciles des pratiquants et les ont appelés par téléphone, déclarant qu'ils enquêtaient sur les ordres de leurs superviseurs.

Certains ont pris des pratiquants en photo, ont confisqué leurs livres de Falun Gong et des documents écrits, ils ont vérifié s’ils utilisaient ou non Internet.

Des policiers de la ville de Guanshan, dans la province du Shanxi, ont interrogé les pratiquants sur les personnes qu'ils avaient récemment contactées et s’ils pratiquaient encore le Falun Gong. Ils ont essayé d’obtenir qu’ils signent un document dénonçant le Falun Gong, mais sans y parvenir.

Des pratiquants dans le Henan, Jiangsu, Jiangxi et Ningxia ont été menacés lors de tentatives de leur faire signer des lettres déclarant qu’ils renonçaient à pratiquer le Falun Gong. Dans certaines régions, des pratiquants ont cependant signé de leur nom, dont beaucoup qui avaient abandonné la pratique au début de la persécution.

Traduit de l'anglais en Europe