(Minghui.org) Récemment, un habitant de la ville de Shenmu dans la province du Shaanxi a été à nouveau harcelé pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Comme il a refusé d'abandonner sa croyance, M. Hu Zhonghou a été arrêté et détenu à de multiples reprises pendant ces deux dernières décennies. Il a purgé deux peines de travaux forcés pour un total de plus de deux ans et a été condamné à trois ans de prison en 2014.
En juillet 2020, les agents du poste de police de Yingbinlu ont harcelé M. Hu à deux reprises chez lui.
Première arrestation et détention au camp de travaux forcés
Autrefois, M. Hu souffrait de bronchite et d'une maladie rénale et se sentait faible et essoufflé lorsqu'il devait faire quelque chose de pénible. Il était très stressé, car il se sentait inutile et devait compter sur sa femme pour subvenir aux besoins de la famille. En 1998, M. Hu a commencé à pratiquer le Falun Gong et s'est rétabli en trois mois.
Après avoir recouvré une bonne santé, il s'est consacré au travail et a aussi aidé à réparer les ponts de son village à d'innombrables reprises. Tout le monde dans le village a vu à quel point il avait changé et savait que le Falun Gong est bon. M. Hu parlait souvent aux gens des bienfaits de la pratique du Falun Gong.
Après le 20 juillet 1999, quand le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution du Falun Gong, M. Hu n'a jamais hésité à parler aux gens du Falun Gong et à leur expliquer de ne pas croire aux mensonges répandus par le PCC.
Début octobre 2001, M. Hu est allé au domicile d'un habitant du village pour une fête et a parlé aux autres invités du Falun Gong. Quelques jours plus tard, le 8 octobre, un homme qui avait entendu M. Hu parler du Falun Gong a emmené un inconnu au village et tous deux ont demandé de la littérature sur le Falun Gong. Ensuite, l'inconnu est parti.
Le secrétaire du village et deux agents de police sont arrivés peu de temps après et ont demandé à M. Hu où il avait obtenu les brochures. Il a refusé de répondre. Deux véhicules de police sont bientôt arrivés et plusieurs agents sont entrés au domicile de M. Hu. L'un d'eux a attrapé M. Hu par les cheveux, et plusieurs touffes ont été arrachées. D'autres policiers ont saisi les bras de M. Hu et l'ont poussé par la porte métallique, griffant son front sur la charnière. Il a commencé à saigner, mais ils l'ont porté dans leur voiture et l'ont conduit au Département de police de la localité.
M. Hu avait été attaché à une chaise avec des menottes et a été interrogé par le chef de la police, mais il a refusé de révéler où il avait obtenu les documents de Falun Gong.
Reconstitution de torture : les mains attachées derrière la chaise
Incapable d'obtenir quoi que ce soit de M. Hu, la police a fabriqué une déclaration et l'a maintenu afin d'obtenir son empreinte de pouce. Cette nuit-là, M. Hu a été emmené au centre de détention de Mengjiagou, a été mis aux fers et a eu les mains menottées dans le dos. Les menottes étaient faites de plaques de métal épaisses et fixées par des vis et des boulons. Une clé était nécessaire pour fixer ou libérer les menottes.
Les menottes étaient si serrées que M. Hu a transpiré à cause de la douleur. Deux détenus l'ont cloué au sol et ont refusé de le laisser s'asseoir ou se mettre au lit. M. Hu a alors entamé une grève de la faim pour protester contre ce traitement. Le lendemain matin, les bras de M. Hu étaient enflés et les menottes lui avaient entamé la chair.
Illustration de torture : les mains menottées derrière le dos
Le chef des détenus a eu pitié de M. Hu et, le lendemain matin, a demandé au centre de détention de lui enlever les menottes. Les autorités ont dû utiliser une clé à molette pour les retirer, tant elles étaient vissées.
Trois jours après le début de la grève de la faim commencée par M. Hu, le personnel du centre de détention a demandé des instructions supplémentaires au Département de la police. Le chef de la police leur a dit de frapper M. Hu. Trois détenus ont enlevé le pantalon de M. Hu et l'ont mis face à un mur. Ensuite, deux prisonniers ont tenu les bras de M. Hu pendant qu'un autre le poussait dans le dos et utilisait une semelle en caoutchouc pour lui frapper le dos, les fesses et les cuisses. Les coups ont été portés le matin et de nouveau le soir pour tenter de faire manger M. Hu. Lorsqu'il a refusé de manger, il a été battu.
M. Hu a poursuivi sa grève de la faim pour s'opposer à la persécution. Il a ensuite été admis au centre de détention de la ville de Yulin. Le policier qui a escorté M. Hu au nouveau centre de détention a insisté pour que M. Hu soit admis et placé dans la division qui persécutait spécifiquement les pratiquants de Falun Gong.
M. Hu a été détenu au centre de détention de Yulin jusqu'en janvier 2002, date à laquelle il a été transféré au camp de travaux forcés de Zaozihe, dans la ville de Xianyang. Il a été torturé dans ce camp de travail pendant plus d'un an avant d'être remis en liberté en mai 2003.
Envoyé dans un centre de lavage de cerveau
Le 23 juin 2006, M. Hu travaillait dans les champs lorsque la police est venue l'arrêter. M. Hu portait encore ses bottes de pluie et ses vêtements de travail. Il a été enchaîné et emmené au centre de lavage de cerveau de la zone touristique de Taohuashanzhuang, dans la ville de Yulin.
Le centre de lavage de cerveau n'a pas pu « transformer » M. Hu. Il a été remis en liberté dix-sept jours plus tard.
À nouveau envoyé dans un camp de travaux forcés
En mars 2007, M. Hu et un autre pratiquant, M. Zhang Guangtian, apposaient des autocollants « Falun Dafa est bon » sur les poteaux téléphoniques à proximité du Département de police lorsque des patrouilleurs les ont découverts. M. Zhang a été arrêté, mais M. Hu s'est échappé.
Quelques jours plus tard, Zhang Ying, le chef d'équipe de la Division de la sécurité intérieure du canton de Shenmu, s'est rendu au domicile de M. Hu et l'a arrêté. Zhang a interrogé M. Hu au poste de police et lui a demandé où il avait obtenu les autocollants. M. Hu a refusé de répondre.
M. Zhang et M. Hu ont ensuite été soumis à un an de travaux forcés et envoyés au camp de travaux forcés de Zaozihe.
Le camp de travail a d'abord essayé de tromper les hommes avec des mensonges, puis a commencé à les torturer lorsque leurs tromperies ont échoué.
M. Zhang a été suspendu et battu, et toutes ses dents sont tombées après qu'un policier l'a frappé deux fois à la bouche. M. Hu a été brutalement battu à plusieurs reprises et sa santé s'est détériorée. Il ne s'est remis que lorsqu'il a recommencé à faire les exercices de Falun Gong, en mai 2008, après sa remise en liberté.
À nouveau arrêté et torturé
M. Hu et plusieurs autres pratiquants ont été signalés à la police lorsqu'ils se sont rendus dans le canton de Shanxilin le 13 mai 2011 pour distribuer des documents sur le Falun Gong. M. Hu a été arrêté, emmené dans un poste de police de proximité, et menotté à une chaise en métal. Les policiers ont braqué des lumières brillantes sur les yeux de M. Hu. Ils l'ont également averti qu'il devait dénoncer les pratiquants qui étaient avec lui. Lorsque M. Hu a refusé, les policiers lui ont infligé des décharges électriques aux jambes, aux bras, à la tête et aux oreilles.
Reconstitution de torture : décharges avec des matraques électriques
La police voulait que M. Hu identifie les photos des pratiquants sur l'ordinateur de la police, mais il a refusé de répondre. Lorsqu'ils lui ont de nouveau ordonné de répondre, M. Hu leur a dit qu'ils violaient la loi constitutionnelle, qui protège le droit d'un citoyen chinois à la liberté de religion et d'expression.
M. Hu a ensuite été envoyé dans un centre de détention, où il a expliqué les faits concernant la persécution du Falun Gong auprès de sa direction. Après cela, ils l'ont laissé seul.
M. Hu a été ramené chez lui par des membres de sa famille le 26 juillet 2011.
Condamné à trois ans de prison
M. Hu distribuait des documents de Falun Gong le 9 juillet 2014, lorsqu'il a été signalé auprès de la police et arrêté. Il a été emmené au poste de police de Zhonglou et interrogé. Lorsqu'il a refusé de répondre à des questions, les policiers ont fabriqué une déclaration. Cependant, M. Hu a refusé de lire la déclaration ou de signer son nom. Le chef de la police a alors demandé à un policier de tenir M. Hu, tandis qu'un autre agent a utilisé une aiguille pour percer le doigt de M. Hu pour obtenir l'empreinte de son pouce.
Lorsque M. Hu était sur le point d'être envoyé au centre de détention, le chef de son village a appelé la police et a expliqué que M. Hu était un homme bon et a demandé sa libération.
En décembre 2014, M. Hu a été condamné à trois ans de prison par le tribunal de la ville de Shenmu. Il a fait appel du verdict et a engagé l'avocat Yu Wensheng pour le représenter.
Au cours du procès, l'avocat Yu a fait valoir qu'aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong et que son client n'aurait jamais dû être poursuivi pour sa croyance. L'avocat a également souligné les violations des procédures légales commises par la police et les autorités judiciaires et a demandé que M. Hu soit acquitté. Le juge l'a tout de même condamné.
M. Hu a été emmené à la prison de Weinan. Malgré les tortures subies, M. Hu est resté fidèle à sa croyance. Il a été libéré le 9 juillet 2017.
Bien que la santé de M. Hu ait décliné après chaque détention et emprisonnement, une fois rentré chez lui, lorsqu'il a recommencé à faire les exercices de Falun Gong, il a pu se rétablir.
À nouveau harcelé
Le 10 juillet 2020, M. Hu était chez lui lorsque des agents du poste de police de Yingbinlu se sont présentés et lui ont demandé de jeter un œil aux livres qu'il était en train de lire. Lorsqu'il a refusé de coopérer, ils ont fait appel à quatre policiers supplémentaires.
M. Hu a continué à résister. Sa mère de 90 ans et sa petite-fille étaient terrifiées par la police.
Les agents du poste de police de Yingbinlu ont de nouveau harcelé M. Hu le 24 juillet.
Traduit de l'anglais
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