Aider à la coordination locale pour dénoncer la persécution

(Minghui.org) Pendant des années, tout le monde m'appelait « Skinny Zhang » et les médecins des hôpitaux locaux me connaissaient bien. Je leur rendais visite assez souvent - j'avais diverses maladies, telles qu'une gastrite atrophique, une maladie du foie, une maladie cardiaque, la tuberculose, de l'arthrite rhumatoïde, une épaule gelée et une neurasthénie cérébrale. Le traitement de mes maladies coûtait beaucoup d'argent à mon entreprise et à ma famille. Au lieu d'être reconnaissante, j'étais toujours de mauvaise humeur en raison de ma mauvaise santé. Je m'en prenais à tout le monde et mon ménage était un champ de bataille. J'ai aussi dépensé beaucoup d'argent pour des appareils d'entraînement physique, mais rien n'y faisait.

Le Falun Dafa m'a donné une nouvelle vie en 1997. Je suis devenue saine et heureuse. Ma famille est également devenue harmonieuse.

Défendre le Falun Dafa

Après le 20 juillet 1999, le PCC (Parti communiste chinois) a mandaté une campagne nationale de diffamation du Falun Dafa en utilisant tous les médias. Je ne comprenais pas pourquoi le Parti - qui était favorable à la pratique jusque là - calomniait soudain le Falun Dafa et commençait à arrêter les pratiquants.

J'ai pensé que les fonctionnaires devaient avoir une incompréhension au sujet du Falun Dafa. Je voulais leur faire savoir que le Falun Dafa est bon. Je ne savais pas quoi faire à ce moment-là, alors je suis allée sur la place Tiananmen et j'ai crié : « Falun Dafa est bon ! Restaurez la réputation de Dafa ! » J'ai été arrêtée et détenue pendant plus d'un mois.

Après ma libération, je suis allée à Pékin pour faire de nouveau appel en faveur du Falun Dafa. J'ai été arrêtée et envoyée à la prison pour femmes de la province du Heilongjiang en novembre 2004, où j'ai été brutalement torturée.

Après ma libération, je suis sortie de prison pour clarifier la vérité. Lorsque je me suis rendue pour la première fois dans des zones rurales la nuit pour distribuer des documents sur le Falun Dafa, j'ai eu un peu peur. J'ai demandé au Maître de me protéger et de me renforcer, puis je n'avais plus peur.

Plus tard, des compagnons de cultivation m'ont demandé d'installer un site de production de documents chez moi. Au début, j'ai hésité, car je n'étais pas très instruite. Grâce à leurs encouragements, j'ai progressivement appris à utiliser les ordinateurs, à imprimer et à copier des CD.

Nier la persécution

Un matin de novembre 2018, l'électricité de ma maison a soudain été coupée. Dès que mon mari a ouvert la porte pour vérifier le compteur, cinq policiers en civil sont entrés de force. J'ai demandé des papiers d'identité, mais ils ont refusé de les montrer.

Ils m'ont dit que leur chef arriverait bientôt. Il m'est venu à l'esprit que je devais leur dire la vérité. Je leur ai dit que le PCC avait tué plus de 80 millions de Chinois. Si le PCC décide de faire disparaître quelqu'un, il peut le faire en trois jours. J'ai également souligné que la persécution dure depuis une vingtaine d'années, mais que le Falun Dafa n'a pas disparu. Au contraire, il est pratiqué dans le monde entier et a reçu de nombreuses récompenses de la part de différents gouvernements. J'ai suggéré qu'ils démissionnent du Parti pour ne pas être impliqués dans ses crimes.

Les policiers ont écouté, mais n'ont rien dit. Leur chef est venu au bout d'un moment et m'a dit de venir avec eux pour vérifier quelque chose. Ils m'ont promis de ne pas me mettre en détention. Je ne voulais pas provoquer une scène devant mon mari, parce qu'il avait déjà eu un accident vasculaire cérébral. J'ai demandé à deux policiers de rester pour surveiller mon mari, et je suis allée avec les autres.

Lorsque je suis montée dans leur voiture, j'ai continué à leur conseiller de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Puis, j'ai eu des vertiges et les symptômes d'une crise cardiaque. J'ai compris que c'était une illusion que le Maître avait arrangée pour me protéger. Les policiers m'ont conduite à l'hôpital. Ils ont dit aux médecins de venir m'examiner, mais personne ne l'a fait. Ils ont donc dû me ramener à la maison.

Aider à la coordination locale

Après avoir installé le site de production de documents chez moi, certains pratiquants locaux m'ont demandé d'assurer le travail de coordination. J'ai hésité. Je pensais que je ne cultivais pas bien, et que je n'étais pas une bonne oratrice. J'ai pensé qu'il suffisait que je fasse tranquillement ma part du travail et que je coopère avec les autres.

Mais nous n'organisons pas nos propres chemins de cultivation. Chaque fois qu'un pratiquant local était arrêté, on me demandait de coordonner le sauvetage.

Je me suis aussi rappelé ce que le Maître a dit :

« ... ses affaires sont vos affaires, vos affaires sont ses affaires. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Washington DC », Enseignement de Fa dans les conférences II)

J'ai réalisé que nous sommes un seul corps, alors j'ai commencé à faire de la coordination et à aider à contacter d'autres pratiquants.

Le PCC a commencé à arrêter des pratiquants à grande échelle après que certains d'entre nous avons poursuivi en justice Jiang Zemin (l'ancien chef du PCC à l'origine de la persécution). J'ai averti tous les pratiquants locaux et leur ai demandé d'émettre la pensée droite pendant une demi-heure chaque heure de 8 h à 16 h. En trois jours, la police a cessé de nous arrêter.

Plus tard, le Bureau 610 local a demandé à la compagnie d'une pratiquante de l'envoyer à un cours de lavage de cerveau. Sa société prévoyait de l'envoyer à l'hôpital pour un examen médical et de l'emmener ensuite au cours de lavage de cerveau si elle réussissait l'examen médical.

J'ai préparé des documents expliquant les faits et je les ai livrés à l'entreprise de la pratiquante. J'ai également demandé aux pratiquants d'émettre la pensée droite pendant trois heures. Cette pratiquante a été libérée cet après-midi-là. Nous avons continué à émettre la pensée droite pendant deux jours supplémentaires. Ensuite, la compagne de cultivation n'a eu aucun problème.

Il y a plusieurs groupes d'étude du Fa dans ma région et la plupart des pratiquants locaux sont très diligents.

La plupart des pratiquants peuvent télécharger et imprimer eux-mêmes des documents sur le Falun Dafa. Nous sommes dans une zone rurale, et la plupart des pratiquants locaux ont acheté du matériel eux-mêmes et n'ont pas demandé d'aide. Certains sites de documents approvisionnent même d'autres régions. Dans l'ensemble, la plupart de nos pratiquants locaux font tout ce qu'ils peuvent. Par exemple, quand il a fallu faire les calendriers sur le Falun Dafa, j'ai livré les documents à chaque pratiquant. Chacun imprime les calendriers lui-même et les distribue.

Nous faisons également tout ce que nous pouvons pour expliquer les faits sur Dafa. Certains le font en personne, d'autres font des appels téléphoniques, d'autres encore distribuent des documents. La plupart des pratiquants locaux saisissent le temps et font bien les trois choses.

Je coordonne l'étude collective ou l'émission de la pensée droite. Je veille à ce que notre communication reste ouverte et fluide.

Le Maître a dit :

« C’est juste comme ce poing qui part – c’est puissant quand tout le monde est serré ensemble. (Le Maître serre le poing.) » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de la grande région de New York 2009 », Enseignement de Fa dans les conférences IX)

Merci Maître pour vos soins et merci compagnons de cultivation pour votre gentillesse et votre aide.

Traduit de l'anglais