(Minghui.org) Les décès de 102 pratiquants de Falun Gong résultants de la persécution de leur croyance ont été confirmés entre janvier et octobre 2021.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis sa présentation au public en 1992, d’innombrables personnes ont été attirées par ce principe profond et ses bienfaits pour la santé. Craignant sa popularité grandissante, le régime communiste chinois a lancé une campagne nationale en juillet 1999, pour tenter d’éradiquer cette pratique.
Depuis, des centaines de milliers de pratiquants ont été harcelés, arrêtés, détenus, emprisonnés et torturés. Au total, 4706 décès ont été recensés par le site Minghui.org en date du 13 novembre 2021. Cependant, en raison de la stricte censure des informations en Chine, le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé.
Les décès nouvellement confirmés au cours des dix premiers mois de 2021 comprennent : 1 décès survenu en 2017, 3 en 2018, 2 en 2019, 23 en 2020 et 73 en 2021.
Les 102 pratiquants, dont 60 femmes (58,8 %), étaient originaires de 54 villes de 24 provinces et municipalités. Le Liaoning (19), le Heilongjiang (14), le Jilin (11), le Shandong (7) et le Sichuan (7) sont les cinq provinces comptant le plus de cas. Les 19 autres régions comptaient entre 1 et 5 cas.
À l’exception de 19 pratiquants dont l’âge était inconnu, les 83 autres pratiquants avaient entre 46 et 85 ans. Ils venaient de tous les horizons, y compris des enseignants, des médecins, des ingénieurs et des ouvriers.
Soixante-quinze (73,5 %) des pratiquants décédés avaient été détenus dans des hôpitaux psychiatriques, des centres de lavage de cerveau, des camps de travail ou des prisons pour leur croyance, où ils ont été soumis à la torture, aux travaux forcés et à l’administration de médicaments. Parmi eux, Mme Lu Xiuli, de Shanghai, a été détenue 20 fois dans un hôpital psychiatrique. M. Lu Songming, de la province du Hunan, a été emprisonné pendant quatorze ans et Mme Zhong Junfang, de la province du Sichuan, a purgé une peine dans un camp de travail et trois peines de prison, soit un total de dix-sept ans.
Vingt et un (20,8 %) des pratiquants sont morts en détention : deux dans des postes de police, neuf dans des centres de détention et dix en prison.
La plupart des cas de décès survenus entre janvier et août ont été couverts par de précédents rapports. Vous trouverez ci-dessous une sélection de cas signalés en septembre et octobre 2021.
La liste complète des 102 pratiquants décédés peut être téléchargée ici (PDF).
Décès en détention
Le propriétaire d’une pharmacie meurt en prison alors qu’il purge sa peine pour sa croyance
En juillet 2021, la famille de M. Pan Yingshun a reçu un appel de la prison et a appris qu’il avait été envoyé dans une unité de soins intensifs. Ses trois enfants se sont précipités à l’hôpital, mais ont été bloqués à l’extérieur par le médecin, qui a invoqué la réglementation relative à la pandémie. Après des requêtes répétées, ils ont été autorisés à jeter un coup d’œil rapide à M. Pan, qui était inconscient et ne les a pas reconnus.
Les enfants de M. Pan ont demandé au gardien de prison qui le surveillait ce qui s’était passé. Le gardien a répondu qu’un détenu avait versé de l’eau bouillante sur lui le 6 juillet. Il a été transféré à l’hôpital de la prison cinq jours plus tard, puis transféré dans un hôpital civil le 19 juillet.
Les enfants de M. Pan ont demandé à voir l’enregistrement de la caméra de surveillance pour vérifier le récit du gardien, mais leur demande a été rejetée. M. Pan est décédé le 30 juillet. Il était âgé de 70 ans.
M. Pan Yingshun
M. Pan et sa femme, Mme Zhai Suping, de la ville de Qinhuangdao, dans la province du Shandong, ont été arrêtés dans leur pharmacie familiale le 19 janvier 2018, après que la police a prétendu les avoir vus poser un autocollant grâce aux caméras de surveillance. La police a conduit M. Pan à un endroit où un autocollant était affiché et elle a pris des photos de lui avec l’autocollant, qui contenait des informations sur la façon dont le chef du bureau local de la sécurité intérieure persécutait le Falun Gong.
Le 30 janvier 2019, le tribunal du district de Changli a condamné M. Pan à quatre ans et six mois à purger à la prison de Jidong, et Mme Zhai à quatre ans et neuf mois à purger à la prison pour femmes de Shijiazhuang. Ces deux prisons se trouvent dans la province voisine du Hebei. On ne sait pas si les enfants du couple ont informé Mme Zhai, qui purge toujours sa peine, du décès de M. Pan.
Décès après une longue persécution
Nouvelle tardive : La propriétaire d’une boulangerie meurt après deux peines de prison
Mme Guo Hongyan, propriétaire d’une boulangerie dans la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning, est décédée le 30 avril 2020, des années après avoir purgé deux peines de prison pour sa pratique du Falun Gong.
Mme Guo Hongyan
Mme Guo a été arrêtée pour la première fois le 9 septembre 2009. Au centre de lavage de cerveau de Zhangshi, les gardes ont essayé diverses méthodes pour la forcer à renoncer au Falun Gong, mais en vain. Trois jours après son transfert au centre de détention no 1 de la ville de Shenyang, le 16 octobre, elle a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution.
Le 21 avril 2010, le tribunal du district de Shenhe a tenu une audience. Seules sa mère et sa tante ont été autorisées à y assister. Elle a été condamnée à un an de prison le 31 mai et libérée le 15 octobre 2010.
Mme Guo s’apprêtait à entrer dans sa boulangerie le 24 avril 2014, lorsque trois hommes sont sortis d’une voiture sans plaque d’immatriculation et lui ont ordonné de les suivre. Comme elle a refusé d’obtempérer, les agents l’ont traînée dans la voiture et l’ont emmenée au poste de police.
Incapables de gérer le magasin après l’arrestation de Mme Guo, ses parents l’ont vendu à un prix très bas.
Le 19 mars 2015, Mme Guo a été condamnée à une peine de trois ans de prison par le tribunal du district de Shenhe.
Si Mme Guo n’a jamais raconté les tortures qu’elle a subies à la prison pour femmes de la province du Liaoning, certaines personnes bien informées ont fourni des informations limitées à son sujet. Elles ont déclaré que les gardiennes incitaient les détenues à la battre, à l’agresser verbalement et à l’humilier. Elle était souvent obligée de s’accroupir sous une table, généralement pendant une demi-journée, ce qui lui causait des blessures aux jambes si graves qu’elle boitait encore longtemps après.
Comme Mme Guo a refusé de renoncer au Falun Gong, elle a été contrainte de dormir à même une planche, sans literie. En hiver, lorsque la température était en dessous de zéro et que les détenues avaient encore froid avec des couettes épaisses et des bouteilles remplies d’eau chaude pour se réchauffer, Mme Guo était quand même laissée sans rien sur son lit.
Les détenues l’empêchaient également de prendre des douches ou de se laver les cheveux. Ses cheveux étaient tous emmêlés, couverts d’une épaisse couche de saleté et de gras. Lorsqu’elle était parfois autorisée à prendre une douche, les détenues lui interdisaient d’utiliser de l’eau chaude, même en hiver. Une fois, alors qu’elle prenait une douche, les détenues lui ont versé de l’eau glacée dessus, bassine après bassine, tout en se moquant d’elle : « Tu es aussi sale qu’une mendiante. Tu ferais mieux de te laver à fond. Tu es vraiment folle. »
Peu après la libération de Mme Guo en avril 2017, elle a subi un nouveau coup dur lorsque son mari a divorcé. Sa santé a ensuite commencé à se détériorer. Elle est décédée le 30 avril 2020 à l’âge de 51 ans.
Une femme du Sichuan meurt après de multiples arrestations et détentions
Mme Yan Lijun, une habitante de la ville de Chengdu, dans la province du Sichuan, est décédée le 17 juin 2021, après avoir enduré deux décennies de persécution pour sa croyance dans le Falun Gong.
Fin 1999, quelques mois après le lancement par le Parti communiste chinois d’une campagne nationale contre le Falun Gong, l’usine d’engrenages du Sichuan où travaillait Mme Yan a organisé une séance de lavage de cerveau à l’intention de ses centaines d’employés qui pratiquaient le Falun Gong. Mme Yan y a été détenue pendant trois mois.
En mars et en juillet 2000, Mme Yan s’est rendue deux fois à Pékin, pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong. Les deux fois, elle a été ramenée et détenue au centre de détention de Huayang pendant quinze jours. L’usine d’engrenages lui a infligé une amende de 13 000 yuans.
Mme Yan a été de nouveau arrêtée en 2004 et détenue au centre de lavage de cerveau de Zhengxing pendant sept mois.
Elle a été arrêtée une nouvelle fois le 11 novembre 2007 pour avoir parlé à des gens du Falun Gong. Son domicile a été saccagé. Pendant sa détention, elle a été torturée et on lui a administré des substances toxiques. Le tribunal du district de Shuangliu a tenu un procès secret le 8 octobre 2008. Sa famille n’a pas été informée de l’audience. L’avocat désigné par le tribunal n’a pas été autorisé à plaider non coupable pour Mme Yan. Le juge l’a condamnée à quatre ans d’emprisonnement dans la prison pour femmes de Longquan.
Après la libération anticipée de Mme Yan, l’usine d’engrenages a retenu son salaire de près de 40 000 yuans. Elle a été arrêtée une nouvelle fois le 26 juillet 2011 et détenue brièvement.
Mme Yan et son mari ont ensuite déménagé dans sa ville natale à Chongqing. Des membres du personnel du comité résidentiel se sont rendus à plusieurs reprises de Chengdu à Chongqing pour les harceler et lui ont ordonné de renoncer au Falun Gong.
Fin 2016, Mme Yan a été arrêtée alors qu’elle étudiait les enseignements du Falun Gong chez un pratiquant à Chongqing. Elle a été placée en détention pendant un mois. Lors de sa libération, la police a confisqué tous ses effets personnels, y compris ses chaussures. Elle est rentrée chez elle pieds nus.
Mme Yan est retournée à Chengdu pour une visite en 2017. Elle a de nouveau été arrêtée alors qu’elle étudiait les enseignements du Falun Gong chez une pratiquante locale, puis a été détenue pendant un mois. La pratiquante qui a accueilli la séance d’étude, Mme Fan Ying, a ensuite été condamnée à cinq ans de prison.
Le harcèlement de longue durée et la détention constante ont eu des répercussions sur la santé de Mme Yan. Elle a développé un problème cardiaque et est décédée le 17 juin 2021.
Un septuagénaire est frappé d’incapacité après un an de déplacements et meurt peu de temps après être rentré chez lui
M. Wang Lianzhong était déjà frappé d’incapacité lorsqu’il est rentré chez lui en mars 2021, après un an de déplacements pour éviter d’être persécuté pour sa pratique du Falun Gong. La police le harcelait encore de temps en temps. Après avoir lutté contre une mauvaise santé pendant trois mois, cet habitant de la ville de Dongying, dans la province du Shandong, est décédé en juin 2021. Il était âgé de 70 ans.
M. Wang a été visé par une opération de police le 24 novembre 2018. Lui et quatre autres pratiquants ont comparu devant le tribunal du district de Dongying le 15 novembre 2019. Le juge a menacé leurs avocats lorsqu’ils ont plaidé non coupables pour les pratiquants. Lorsque M. Wang a dit que ses nombreux maux avaient disparu après avoir pratiqué le Falun Gong, le juge l’a arrêté et a dit : « Vous n’êtes autorisé qu’à dire si vous pratiquez toujours le Falun Gong. »
Bien que M. Wang n’ait pas été condamné comme les quatre autres pratiquants (qui ont écopé de peines allant jusqu’à sept ans et demi), les autorités ont continué à le harceler. Le tribunal a également suspendu sa pension et gelé son compte de retraite.
Fin 2019, pour éviter les persécutions, M. Wang a vécu loin de chez lui. Après avoir passé plus d’un an en déplacements, il est devenu invalide et est rentré chez lui début mars 2021. Malgré la détérioration de son état de santé, la police a continué à le harceler fréquemment et lui a ordonné d’écrire des déclarations pour renoncer au Falun Gong. M. Wang était terrifié et vivait dans la peur. Il est décédé au milieu du mois de juin 2021.
En avril 2020, quelques heures après avoir été arrêtée pour sa croyance dans le Falun Gong, Mme Liu Fengyun, une habitante du district de Tangyuan, dans la province du Heilongjiang, a ressenti une douleur soudaine à la poitrine. Elle a ensuite été condamnée à deux ans de prison et a reçu l’ordre de purger sa peine à domicile. Son état de santé a continué de s’aggraver et elle est décédée le 22 juillet 2021.
Mme Liu a été suivie par la police et arrêtée alors qu’elle collait des affiches sur le Falun Gong, tôt le matin du 25 avril 2020. La police l’a gardée dans une petite pièce du poste de police, où elle a commencé à ressentir une oppression dans la poitrine. La douleur était atroce et elle ne pouvait pas s’arrêter de pleurer. Elle a été emmenée à l’hôpital où l’on a constaté qu’elle souffrait d’un infarctus du myocarde. Au lieu de chercher à la soigner, les policiers l’ont ramenée au poste de police, où ils ont repris leur interrogatoire. Ils ont également pris des photos d’elle et ont relevé ses empreintes digitales avant de la relâcher le soir même vers 23 heures.
Quelques jours plus tard, la police est retournée au domicile de Mme Liu pour un nouvel interrogatoire. Ils ont également réalisé un enregistrement vidéo d’elle. Pendant ce temps, un membre du personnel du comité résidentiel est venu et a ordonné à Mme Liu de rédiger une déclaration de renoncement au Falun Gong. Elle a refusé d’obtempérer.
Après que la police a présenté le dossier de Mme Liu au parquet, le procureur a continué à lui ordonner de rédiger une déclaration de renoncement au Falun Gong, avant de l’inculper.
Mme Liu a ensuite été condamnée à deux ans de prison et à une amende de 5000 yuans par le tribunal du district de Xiangyang. Le juge a indiqué à Mme Liu qu’il avait soumis son dossier au Bureau provincial d’administration pénitentiaire. Elle a été autorisée à purger sa peine à domicile, mais pendant six mois seulement, au maximum. Il a indiqué que c’était au bureau de décider quand et où elle devait passer un examen physique pour déterminer si elle était en assez bonne santé pour être admise en prison.
Mme Liu souffrait constamment de douleurs thoraciques à son retour chez elle. Elle était très faible et ne pouvait même pas soulever une bassine d’eau. Elle souffrait également d’une fièvre persistante. Elle a été admise à l’hôpital le 21 juillet 2021, et y est morte le lendemain. Elle était âgée de 56 ans.
M. Song Laiping, un habitant de la ville de Wuzhong dans la région autonome hui du Ningxia, est mort le 31 juillet 2021, un an et demi après avoir été libéré après avoir purgé une peine de dix-huit mois de prison pour pratiquer le Falun Gong.
M. Song a été arrêté pour la première fois en avril 2018 et a rapidement été libéré sous caution. Après avoir été remis en détention quatre mois plus tard, sa famille n’a été autorisée à le voir qu’une seule fois, en mars 2019, avant qu’il ne soit transféré du centre de détention local à la prison, jusqu’à sa libération.
Avant son arrestation, M. Song était énergique et fort. Il était prompt à l’action et avait un esprit vif. Lorsqu’il a été libéré le 10 février 2020, il était émacié et lent dans ses pensées et ses actions. Il titubait souvent et était très irritable. Lorsqu’il avait une crise de colère, il cassait des objets et était incontinent. Au début, les crises de fureur survenaient une fois tous les dix jours, mais à mesure que son état s’aggravait, il lui arrivait de subir un épisode tous les deux jours, voire tous les jours.
D’après le peu de souvenirs dont disposait M. Song lorsqu’il était lucide, les autorités l’avaient soumis à un traitement médicamenteux non consenti tout au long de sa détention. Lorsqu’il a découvert que les gardiens du centre de détention avaient mis une substance inconnue dans son repas, il a jeté la nourriture au lieu de la manger. Lorsque les gardiens l’ont découvert, ils l’ont injurié et l’ont affamé. Bien que le centre de détention l’a autorisé à commencer à manger normalement après que sa famille a eu déposé une plainte, M. Song a remarqué qu’il souffrait de graves pertes de mémoire lorsqu’il a été transféré à la prison. Quant aux exercices de Falun Gong qu’il faisait depuis des années, il en avait complètement oublié les mouvements.
Peu de temps après avoir été emmené au centre des nouvelles admissions de la prison de Yinchuan, un garde l’a battu, car il refusait de prendre certains médicaments. Les gardes l’ont ensuite ligoté et lui ont administré de force la substance.
À la prison de Shizuishan, M. Song a d’abord été détenu dans une cellule d’isolement du 16e quartier. Il a été forcé de s’asseoir sur un petit tabouret toute la journée et d’écouter de la propagande à fort volume calomniant le Falun Gong. Même après avoir été emmené dans le quartier pour détenus âgés, M. Song était encore torturé par les détenus et on lui ordonnait de renoncer au Falun Gong.
Un initié a révélé que M. Song avait été emmené à l’hôpital de la police pour un traitement d’urgence au moins deux fois pendant son emprisonnement. Peu après son admission à la prison de Shizuishan, les détenus ont entendu des bruits forts dans la chambre de M. Song, suivis de vomissements très violents. Il a alors été emmené à l’hôpital pour être réanimé. Mais après avoir été libéré, il n’arrivait plus du tout à se souvenir de l’incident.
M. Song a finalement succombé aux blessures infligées à son corps. Il est décédé le 31 juillet 2021 à l’âge de 69 ans.
Une femme du Liaoning meurt après onze ans d’emprisonnement et de harcèlement ininterrompu
Après avoir enduré onze ans d’emprisonnement et de harcèlement ininterrompu en raison de sa pratique du Falun Gong, Mme Song Xiulian, une habitante de la ville de Dalian, province du Liaoning, est décédée le 13 août 2021. Elle avait 60 ans.
Mme Song Xiulian
Mme Song, employée retraitée de l’usine pharmaceutique de Lushun, a commencé à pratiquer le Falun Gong avant le début de la persécution en 1999. Pendant son temps libre, elle enseignait bénévolement les exercices de Falun Gong sur son lieu de pratique local.
Pour sensibiliser les gens à la persécution, elle et d’autres pratiquants locaux ont installé des haut-parleurs à l’extérieur du camp de travaux forcés de Dalian et du camp de travaux forcés de Masanjia, afin de diffuser des informations audio dénonçant la propagande calomnieuse du régime communiste envers la pratique.
Mme Song a été arrêtée chez elle en mars 2001 et condamnée à une peine de onze ans de prison le 21 février 2002. Pendant qu’elle purgeait sa peine à la prison pour femmes de la province du Liaoning, Mme Song a souvent protesté contre la persécution en refusant d’effectuer les travaux forcés. Malgré les tentatives incessantes des gardiennes pour la forcer à renoncer au Falun Gong, elle n’a jamais cédé. Elle a été libérée le 17 avril 2012.
Mme Song a été de nouveau arrêtée chez elle le 10 juillet 2020 par des agents du poste de police de Xigang. Son domicile a été mis à sac. Après l’avoir emmenée au poste de police, les policiers l’ont emmenée dans les toilettes (qui n’avaient pas de caméra de surveillance) et l’ont forcée à répéter des réponses d’interrogatoire qu’ils avaient préparées. Elle a été libérée un jour plus tard.
La police a harcelé Mme Song à deux autres reprises, d’abord le 3 janvier 2021, puis en mars 2021. Ils ont tenté de la prendre en photo et de la forcer à renoncer au Falun Gong. Elle a refusé d’obtempérer.
Mme Song a été arrêtée de nouveau après le mois de mars 2021 (le moment exact est inconnu). En raison de la pandémie, le centre de détention local a refusé de l’admettre. La police a tenté de la forcer à signer une déclaration de renoncement au Falun Gong. Elle n’a pas obtempéré.
La pression mentale exercée par l’incessante persécution a eu des répercussions sur la santé de Mme Song. Elle est décédée quelques mois plus tard, en août 2021.
Une femme du Heilongjiang meurt deux ans et demi après sa libération de prison
Mme Fan Shuying, une habitante de la ville de Shangzhi, dans la province du Heilongjiang, est décédée en septembre 2021, environ deux ans et demi après avoir purgé une peine de trois ans de prison pour sa pratique du Falun Gong. Elle était âgée de 53 ans.
Après le début de la persécution en juillet 1999, Mme Fan a été arrêtée à de multiples reprises et a purgé deux peines de camp de travail et une peine de prison. Elle a été incarcérée pendant sept ans au total.
Mme Fan a été arrêtée pour la première fois le 28 décembre 2000 pour s’être rendue à Pékin pour faire appel du droit de pratiquer le Falun Gong. Elle a passé un an dans le camp de travaux forcés de Wanjia, où elle a été torturée et a développé de la gale sur tout le corps. Son mari, qui souffre d’un handicap à la jambe, et leur petite fille se sont retrouvés seuls à la maison et ont eu du mal à s’en sortir pendant son incarcération.
Mme Fan a été de nouveau arrêtée le 26 avril 2003, alors qu’elle marchait dans la rue. La police a prétendu qu’elle avait été signalée par un habitant du quartier pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong. « L’habitant de la localité » était en fait un policier en civil.
Mme Fan a fait une grève de la faim pour protester contre la persécution. Pendant ce temps, des pratiquants de Falun Gong hors de Chine ont téléphoné à la police pour demander sa libération. Craignant qu’elle ne meure dans le centre de détention, la police l’a libérée le 8 mai, après avoir fait payer à sa famille une caution de 2000 yuans.
Mme Fan a retrouvé son énergie après s’être rétablie chez elle pendant deux semaines. Voyant que sa vie n’était plus en danger, la police lui a imposé trois ans de travaux forcés et l’a emmenée au camp de travail de Wanjia le 29 mai.
L’arrestation suivante de Mme Fan a eu lieu vers 6 heures du matin le 24 septembre 2015, après quoi elle a été détenue pendant quinze jours.
Sa dernière arrestation a eu lieu le 18 février 2016 pour avoir parlé aux gens du Falun Gong dans un village, avec trois autres pratiquants. Le secrétaire du village et plusieurs villageois ont témoigné contre eux lors de leur comparution au tribunal en juillet. Les quatre pratiquants ont été condamnés à trois ans de prison.
Mme Fan était à l’article de la mort lorsqu’elle a été libérée de la prison pour femmes de la province du Heilongjiang en janvier 2019. Incapable de se rétablir, elle est décédée en septembre 2021.
Une femme meurt après avoir purgé trois ans de prison pour sa croyance
Mme Ji Delian, une habitante de la ville de Taiyuan, dans la province du Shanxi, est décédée mi-octobre 2021, un an après avoir été libérée d’une peine de prison de trois ans pour sa pratique du Falun Gong. Elle était âgée de 79 ans.
Mme Ji a été arrêtée le 21 mai 2014, alors qu’elle distribuait des documents d’information sur le Falun Gong. Bien qu’elle ait été rapidement libérée sous caution, elle a été de nouveau arrêtée le 18 mai 2015 pour avoir assisté au procès d’un autre pratiquant local de Falun Gong. La police l’a libérée vers minuit et l’a assignée à résidence dès le lendemain.
La police a recommencé à harceler Mme Ji et sa famille le 10 septembre 2015, après qu’elle a déposé une plainte pénale contre l’ancien dictateur chinois Jiang Zemin pour avoir ordonné la persécution du Falun Gong.
Mme Ji a été jugée par le tribunal de Wanbailin le 13 novembre 2015. Le juge Li Zhiqiang a dit à sa fille la veille du procès : « Dites à votre mère de coopérer avec nous. Ne pensez pas qu’elle ne sera pas condamnée parce qu’elle est septuagénaire. La limite d’âge a été portée à 75 ans ! »
Mme Ji a ensuite été condamnée à trois ans de prison, mais a été autorisée à purger sa peine chez elle, après que le centre de détention local a refusé de l’admettre en raison de son état de santé.
Mme Ji a fait appel de sa condamnation devant la cour intermédiaire de Taiyuan, qui a décidé de confirmer sa peine initiale le 18 mai 2016. À l’âge de 73 ans, Mme Ji a dû vivre loin de chez elle pour éviter d’être emprisonnée.
Mme Ji est rentrée chez elle un an plus tard, pour être arrêtée le 22 juin 2017, alors qu’elle se rendait au poste de police de Ximing pour renouveler sa carte d’identité. Elle a d’abord été détenue au centre de détention de Geliao, puis emmenée à la prison pour femmes de Yuci.
Pendant ses trois ans de détention, ses enfants ont fait des dépôts mensuels de 1000 yuans pour elle et lui ont souvent envoyé de la nourriture. Parfois, les détenues leur disaient que Mme Ji voulait du bœuf et ils lui en envoyaient aussitôt. Lorsque Mme Ji a été libérée, sa famille a été surprise d’apprendre qu’elle n’avait jamais reçu la nourriture qu’elle lui avait envoyée.
Mme Ji est devenue invalide en 2019 à cause de la torture. Pourtant, les deux détenues chargées de la surveiller continuaient à la battre et à l’agresser verbalement en permanence.
Lorsqu’elle a été libérée en 2020, elle pesait moins de 30 kg. Son ventre était enfoncé et meurtri. Comme elle était trop faible pour se souvenir de ce qui lui était arrivé dans la prison, sa famille ne savait pas à quelles tortures elle avait été soumise. Après avoir lutté contre une mauvaise santé pendant un an, elle est décédée en octobre 2021.
Une femme du Shaanxi meurt après avoir été harcelée à répétition pour sa croyance
Après que le mari de Mme Zhao Xiulan soit mort de peur il y a quelques années après avoir été témoin des arrestations et du harcèlement répétés qu’elle avait subis pour sa pratique du Falun Gong, Mme Zhao est elle-même décédée le 22 octobre 2021, des suites de la persécution de sa croyance qui dure depuis vingt-deux ans. Elle était âgée de 75 ans.
Mme Zhao, du district de Mian, dans la province du Shaanxi, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997, après qu’un médecin lui a prédit qu’il ne lui restait qu’un an à vivre en raison d’une tumeur au cerveau et d’un cancer de la vessie. Ses symptômes ont disparu une semaine seulement après avoir appris le Falun Gong.
Après le lancement de la persécution par le Parti communiste chinois deux ans plus tard, Mme Zhao a été prise pour cible parce qu’elle ne renonçait pas à sa croyance. Elle a été arrêtée le 8 mars 2012, pour avoir exhorté le chef de la police à ne pas persécuter le Falun Gong. La police l’a interrogée pendant sept heures et a menacé de lui imposer deux ans de travaux forcés lorsqu’elle l’a libérée dans la soirée.
La police a tenté de remettre Mme Zhao en détention le 17 mars, mais elle n’était pas chez elle lorsqu’ils sont venus. Elle a été contrainte de vivre loin de chez elle pour éviter les persécutions.
Mme Zhao a été de nouveau arrêtée le 29 avril 2013 et interrogée au poste de police de Chengxi. Elle a été libérée deux heures plus tard.
Alors qu’elle dînait à l’extérieur le 16 mars 2017, Mme Zhao a parlé du Falun Gong à un autre client, qui s’est avéré être un agent de police. La police l’a arrêtée dans l’après-midi et l’a interrogée pendant plus de neuf heures, tout en la maintenant sur une chaise métallique dans une pièce sans chauffage. Elle a été libérée vers 22 heures.
Mme Zhao a été arrêtée deux autres fois, le 3 mai et le 20 juin 2018, et libérée quelques heures plus tard les deux fois.
Deux agents en civil du poste de police de Chengdong ont tenté de l’arrêter le 10 juillet 2018, mais ont cédé en raison de la résistance de sa famille.
La police est revenue le 13 juillet et le 17 juillet 2018. Comme Mme Zhao a refusé d’ouvrir la porte, ils ont harcelé son voisin.
L’arrestation suivante de Mme Zhao a eu lieu le 26 avril 2021. Dès qu’elle a quitté son domicile, elle a été traînée dans une voiture de police par des agents à sa recherche. Les policiers l’ont obligée à se soumettre à une série d’examens physiques, dont une prise de sang. Ils l’ont ensuite emmenée au parquet du district de Mian et ont tenté de la poursuivre pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes deux ans auparavant.
La police a libéré Mme Zhao en début de soirée après avoir forcé deux membres du personnel de son comité résidentiel à signer certains documents pour elle.
Le 29 avril à 7 heures du matin, la famille de Mme Zhao a remarqué que trois voitures étaient garées devant leur domicile. Deux heures plus tard, un agent a frappé à la porte, mais sa famille a fait comme s’il n’y avait personne à la maison. Vers 10 heures du matin, la famille de Mme Zhao a regardé dehors pour voir si la police était partie. Au lieu de cela, ils ont été remarqués par la police, qui est revenue frapper à leur porte. Ils ont encore refusé d’ouvrir la porte. La police est partie et est revenue à 15 heures, puis à nouveau le lendemain.
La police a harcelé Mme Zhao à plusieurs reprises, les 9, 10 et 16 juin. Comme elle refusait d’ouvrir la porte, la police a essayé de recueillir des informations sur elle auprès de son voisin.
Le harcèlement répété a eu raison de sa santé et elle est décédée le 22 octobre 2021.
Voir aussi :
Persécution : Décès de 24 pratiquants de Falun Gong rapportés en juillet et août 2021
Signalement du décès de 67 pratiquants de Falun Gong au cours du premier semestre 2021
Les décès de 13 pratiquants de Falun Gong ont été signalés en avril 2021
Décès de vingt-sept pratiquants de Falun Gong entre janvier et mars 2021
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Traduit de l’anglais