(Minghui.org) Le décès de 67 pratiquants de Falun Gong a été confirmé au cours du premier semestre 2021.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis sa présentation au public en 1992, d'innombrables personnes ont été attirées par ses principes profonds et ses bienfaits pour la santé. Craignant sa popularité croissante, la Chine communiste a lancé une campagne nationale en juillet 1999 pour tenter d'éradiquer cette pratique.

Depuis, des centaines de milliers de pratiquants ont été harcelés, arrêtés, détenus, emprisonnés et torturés. Au total, 4660 décès ont été documentés par le site Minghui.org au 30 juin 2021. Mais en raison de la stricte censure des informations en Chine, le nombre réel est très probablement beaucoup plus élevé.

Les nouveaux décès confirmés au cours du premier semestre de 2021 comprennent 1 décès survenu en 2017, 2 en 2018, 2 en 2019, 20 en 2020 et 42 en 2021. Les 20 nouveaux cas confirmés en 2020 ont également porté le nombre total de décès pour l'année dernière de 83 à 103.

Les 67 pratiquants, dont 36 femmes, étaient originaires de 22 provinces et municipalités. Les quatre provinces ayant enregistré le plus grand nombre de nouveaux décès sont le Liaoning (11), le Jilin (9), le Heilongjiang (8) et le Henan (4). Ces provinces figuraient également parmi les cinq premières régions ayant enregistré le plus grand nombre de décès confirmés en 2020.

En particulier, trois des quatre pratiquants décédés dans la province du Henan sont morts en détention, dont un homme de 54 ans qui est mort deux mois après avoir été emprisonné, un autre homme d'une cinquantaine d'années qui est mort dans un centre de détention un mois après son arrestation, et un homme de 63 ans qui est mort après un an et demi de détention et dont la famille n'a pas été autorisée à voir le corps avant qu'il ne soit incinéré.

Dix autres pratiquants du Shandong (3), de Mongolie intérieure (1), du Jiangsu (1), du Liaoning (1), du Sichuan (1), du Yunnan (1), du Zhejiang (1) et du Heilongjiang (1), dont quatre femmes, sont également morts en détention.

Un enseignant de 55 ans est mort en prison en novembre 2020, dix jours avant qu'il ne soit libéré. Une femme de 76 ans est morte en prison en janvier 2021. En février, mars et avril 2021, on a enregistré respectivement deux, un et trois décès en détention, ainsi que quatre des six cas confirmés en juin jusqu'à présent. Le nombre de décès en détention en mai 2021 n'est pas précisé en raison de la stricte censure des informations.

A noter que dans les cas des décès en juin 2021, un homme de Mongolie intérieure est mort le lendemain de son audience et un habitant du Shandong est mort le lendemain de son arrestation.

Si certains pratiquants ont survécu aux tortures subies en prison, ils sont morts peu après leur libération, notamment un homme de 83 ans qui est mort quelques heures après avoir été renvoyé chez lui sous oxygène. Son corps entier était noir et bleu. Une femme de 54 ans est morte deux mois après avoir été libérée.

La plupart des autres pratiquants sont décédés après avoir subi des décennies de déplacement, de harcèlement, d'incarcération et de torture.

Les personnes qui sont décédées venaient de tous les horizons, y compris un officier de l'armée à la retraite, un enseignant, un ingénieur et un comptable. À l'exception de 14 pratiquants dont on ne connaît pas l'âge, les 53 autres pratiquants avaient entre 46 et 85 ans, avec un âge moyen de 64 ans.

Les pratiquants de Falun Gong persécutés à mort au cours du premier semestre 2021

Rangée supérieure (de gauche à droite) : Gong Piqi, Liu Xiufang, Ding Guiying, Mao Kun, Lu Guanru

Rangée inférieure (de gauche à droite) : Lu Songming, Li Hongwei, Xie Dewen, Li Caie, Zhang Cuicui

Vous trouverez ci-dessous des illustrations de quelques décès. La liste complète des 67 décès peut être téléchargée ici. D'autres cas ont été traités dans des articles précédents :

Les décès de 13 pratiquants de Falun Gong ont été signalés en avril 2021

Décès de vingt-sept pratiquants de Falun Gong entre janvier et mars 2021

Mort en détention de 13 personnes

Un enseignant meurt dix jours avant la fin de sa peine d’emprisonnement, la famille soupçonne un prélèvement d’organes

M. Pan Xujun, de la ville de Xuzhou, dans la province du Jiangsu, a été arrêté le 19 mai 2015 et condamné en 2016 à cinq ans et demi à purger à la prison de Hongzehu. Le 8 novembre 2020, dix jours avant la date programmée de la libération de M. Pan, sa famille a été convoquée à la prison de Hongzehu pour lui « rendre visite ». Une fois sur place, ils ont vu son corps à la morgue. Un médecin de la prison a montré un de ses organes à sa famille (détails inconnus), disant qu'ils avaient fait une autopsie et déterminé qu'il était mort d'une attaque.

M. Pan Xujun

La famille de M. Pan n'a pas accepté l'explication et soupçonne qu'il a été tué pour ses organes, car il avait été soumis à des examens et des tests intensifs pendant sa première peine de prison entre 2002 et 2010. Ils pensent que ses informations étaient stockées dans une sorte de base de données pour le prélèvement d'organes et qu'il a été sélectionné après avoir été condamné à cinq ans et demi dans la même prison en 2016.

Au cours des vingt-deux dernières années de persécution du Falun Gong, des déclarations de témoins et de médecins chinois révèlent qu'un grand nombre de pratiquants de Falun Gong détenus ont été tués pour leurs organes, qui sont vendus et transplantés à des fins lucratives dans les hôpitaux d'État et militaires.

La famille de M. Pan a d'abord refusé d'accepter l'indemnisation offerte par la prison et a insisté pour déposer une plainte afin d'obtenir justice pour lui. Après avoir subi des pressions de la part des responsables du bourg et du village, elle a fini par cédé.

Le corps de M. Pan a été incinéré trois mois plus tard et il a été inhumé dans le cimetière de son village. Sa famille a refusé de révéler au correspondant de Minghui le montant de l'indemnisation reçue de la prison.

Mort soudaine d'une femme de 76 ans qui purgeait une peine pour sa croyance

La famille de Mme Ding Guiying a été durement touchée lorsque la prison pour femmes no 2 de la province du Yunnan les a soudain informés, à la mi-janvier 2021, que leur proche venait de décéder. Avant cela, la famille de Mme Ding ne savait même pas qu'elle avait été condamnée pour avoir maintenu sa croyance dans le Falun Gong. La prison a fait incinérer son corps quelques jours plus tard. Elle était âgée de 76 ans.

Mme Ding Guiying

Mme Ding, une habitante de la ville de Kunming, dans la province du Yunnan, a été arrêtée chez elle le 28 août 2019. Étant donné que le centre de détention de la ville de Kunming avait interdit à la famille de Mme Ding de lui rendre visite, et que les autorités ne les ont jamais informés de son statut, ils pensaient toujours qu'elle se trouvait au centre de détention et se rendaient souvent à la Division de la sécurité intérieure pour demander sa libération.

Un gardien de la prison pour femmes no 2 de la province du Yunnan les a informés que Mme Ding avait souffert d'une « maladie aiguë » le 14 janvier et était décédée à 8 h 53 le 15 janvier. La prison a incinéré son corps le 19 janvier sans trop d'explications sur son état de santé. Comme Mme Ding était en parfaite santé avant son arrestation, sa famille soupçonne qu'elle est peut-être morte des suites des mauvais traitements subis en détention, et non de maladie, comme l'ont affirmé les responsables de la prison.

Ce n'est qu'après le décès de Mme Ding que sa famille a reçu son verdict. Elle avait été condamnée à quatre ans de prison par le tribunal du district de Wuhua le 10 juillet 2020.

Un homme de 54 ans à qui l'on a refusé une libération conditionnelle pour raisons médicales meurt deux mois après avoir été emprisonné

M. Yue Caiyun, natif du district de Yucheng, dans la province du Henan, est mort deux mois après avoir été emprisonné pour sa croyance dans le Falun Gong. Il avait 54 ans.

M. Yue a été arrêté le 21 août 2020 dans la ville de Hangzhou, dans la province du Zhejiang, où il vivait depuis quelques années. La police de Hangzhou l'a accusé de poster des documents d'information sur le Falun Gong.

M. Yue a fait une grève de la faim pendant quatre mois et a souvent été gavé. Le médecin du centre de détention lui a également injecté en intraveineuse des substances inconnues tous les jours qu'il a passé dans le centre.

Fin décembre 2020, il a été condamné à un an et quatre mois à purger à la prison no 2 de Hangzhou. Il a poursuivi sa grève de la faim après avoir été conduit à la prison.

Malgré son état critique, les autorités pénitentiaires ont interdit à sa famille de lui rendre visite et ont rejeté leur demande de libération conditionnelle pour raisons médicales.

Le 24 février 2021, la prison a informé la famille de M. Yue qu'il venait de décéder. Selon son fils, qui a vu son corps à l'hôpital, il était émacié. La prison a nié toute responsabilité dans la mort de M. Yue. Elle a averti les membres de la famille de ne pas divulguer la nouvelle de sa mort, sous peine de perdre leur emploi. La prison a versé 30 000 yuans à la famille de M. Yue à titre de solde de tout compte.

Un homme du Shandong tombe dans le coma au centre de détention et meurt après que la police lui a enlevé son respirateur artificiel

Alors que M. Yao Xinren était toujours dans le coma après avoir été victime d'un accident vasculaire cérébral, les autorités lui ont enlevé son respirateur artificiel et l'ont transféré de l'unité de soins intensifs de l'hôpital à un centre pour personnes âgées sans équipement médical approprié pour les soins. L'homme de 51 ans est décédé une semaine plus tard, laissant derrière lui sa femme et un enfant.

M. Yao, de la ville de Longkou, dans la province du Shandong, a été victime d'un accident vasculaire cérébral vers 21 heures le 22 avril 2020, près de dix mois après son arrestation le 3 juillet 2019. Une craniotomie a été pratiquée sur lui tôt le matin du 23 avril à l'hôpital populaire de la ville de Longkou. Le médecin lui a également fait une trachéotomie deux jours plus tard et l'a placé sous respirateur.

Lorsque la femme de M. Yao s'est rendue à l'hôpital pour s'enquérir de son état, la police a refusé que le médecin ou l'infirmière lui donne des informations sur lui. Ils ont également refusé de montrer les images de surveillance de M. Yao, concernant ce qui lui était arrivé au centre de détention.

M. Yao après la craniotomie

Bien que M. Yao soit resté dans le coma après l'opération, la police est resté devant l'unité de soins intensifs pour le surveiller pendant les neuf mois suivants et a empêché les gens de s'approcher de lui.

La police surveillant M. Yao à l'hôpital

Le 4 février 2021, la police et le personnel de l'hôpital ont sorti M. Yao de l'unité de soins intensifs et l'ont emmené au centre pour personnes âgées de Dongjiang, qui ne disposait pas de l'équipement nécessaire pour le soigner correctement. Il est décédé vers 1 h 40 le matin du 11 février.

Un homme du Henan meurt en garde à vue après près d'un an et demi de détention

Après que M. Guo Baojun, de la ville de Zhengzhou, dans la province du Henan, est décédé en détention le 14 mars 2021, les gardiens du centre de détention no 3 de la ville de Zhengzhou n'ont pas voulu laisser sa famille voir son corps ni leur donner un rapport d'autopsie.

M. Guo a été arrêté le 10 novembre 2019, après avoir été signalé pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. Il a été jugé par vidéoconférence dans le centre de détention le 13 juin 2020. À ce moment-là, il était en grève de la faim depuis sept mois. Les gardes ont laissé le tube d'alimentation dans son nez pendant l'audience.

Le 29 juin, M. Guo a été condamné à deux ans et à une amende de 20 000 yuans. Il a fait appel du verdict, mais, le 28 août, la cour intermédiaire a décidé de confirmer la peine initiale.

Comme M. Guo poursuivait sa grève de la faim, son état a continué de se détériorer. Début décembre, il était dans un état critique et a été hospitalisé.

Le 3 décembre, pour la première fois depuis son arrestation il y a plus d'un an, le fils et la belle-fille de M. Guo ont enfin été autorisés à lui rendre visite à l'hôpital. Le fils de M. Guo a déclaré que son père était émacié. Ses lèvres étaient très sèches, sa peau était craquelée et ses yeux étaient gonflés.

On ne sait pas si M. Guo a été ramené au centre de détention avant sa mort. Il avait 63 ans.

Un homme de 69 ans meurt subitement en prison alors qu'il purgeait une peine pour sa croyance

M. Lu Guanru, de la ville de Daqing, dans la province du Heilongjiang, est décédé le 4 avril 2021, alors qu'il purgeait une peine de sept ans pour avoir pratiqué le Falun Gong. Alors que les responsables de la prison de Tailai ont affirmé que l'homme de 69 ans était mort d'un accident vasculaire cérébral, sa famille soupçonne qu'il a pu être torturé à mort.

M. Lu Guanru

M. Lu a été arrêté le 9 novembre 2018, lors d'une opération de ratissage visant plus de 60 pratiquants de Falun Gong à la fois dans la ville de Daqing et dans celle de Harbin, capitale de la province du Heilongjiang. Pendant sa détention au centre de détention de la ville de Daqing, la police l'a interrogé, l'a forcé à rester debout pendant de longues heures et lui a mis des menottes.

Lorsque M. Lu a entamé une grève de la faim pour protester contre le traitement qu'il subissait, les policiers l'ont gavé, ce qui a provoqué des vomissements de sang et une insuffisance cardiaque. Il était à l'article de la mort et a été réanimé à l'hôpital à plusieurs reprises.

M. Lu a comparu devant le tribunal du district de Ranghulu le 6 juin 2019. Ses deux avocats ont plaidé non coupable pour lui, et il a témoigné pour sa propre défense. Le juge l'a condamné à sept ans avec une amende de 40 000 yuans le 1er juillet 2019. Il a fait appel du verdict, mais la cour intermédiaire de la ville de Daqing a confirmé sa peine sans audience le 23 juillet.

Malgré la gravité de son état de santé, le centre de détention l'a emmené à la prison de Hulan le 30 juillet 2019 pour purger sa peine, sans en avertir sa famille. Les gardiens de la prison ont déclaré qu'ils l'accepteraient même s'il était frappé d'incapacité.

Une femme du Sichuan meurt alors qu'elle purgeait une peine de onze ans et demi

Alors qu'elle se trouvait dans un centre de détention dans l'attente des résultats de son appel d'une condamnation à onze ans et demi de prison, Mme Mao Kun, une comptable de la ville de Chengdu, dans la province du Sichuan, a été emmenée aux urgences d'un hôpital vers le 9 avril 2021. On a demandé à sa famille de faire une demande de libération conditionnelle pour raisons médicales en son nom. Mais avant même qu'ils aient eu l'occasion de soumettre la demande, Mme Mao est décédée à l'hôpital dans la soirée du 11 avril. Elle avait 57 ans.

Comme dans le cas de M. Lu, la famille de Mme Mao soupçonne la torture d'être à l'origine de sa mort soudaine.

Mme Mao Kun

Mme Mao a été arrêtée à son domicile le 10 juillet 2019. Son bras a été cassé et son visage a été meurtri au cours de cette arrestation violente. Des dizaines de policiers ont saccagé le domicile de Mme Mao de 16 heures le jour de l'arrestation jusqu'à 2 heures du matin le lendemain. De nombreux biens personnels et documents d'information sur le Falun Gong ont été confisqués. Les parents de Mme Mao, des octogénaires qui vivaient avec elle, ont été terrifiés par la descente de police. Ils pleuraient dans le couloir pendant que la police saccageait leur domicile.

Mme Mao a été jugée le 28 décembre 2020 et a ensuite été condamnée à onze ans et demi de prison et à une amende de 20 000 yuans.

Un colonel à la retraite meurt en prison, la famille soupçonne un acte criminel

La famille de M. Gong Piqi a reçu un appel d'un gardien de prison dans la soirée du 12 avril 2021, et a été informée que le colonel à la retraite de 66 ans de la ville de Qingdao, dans la province du Shandong, venait d'être emmené à l'hôpital pour être réanimé. Quelques instants plus tard, le gardien a rappelé et a dit que M. Gong était mort d'une attaque cérébrale.

M. Gong Piqi

Lorsque la famille de M. Gong s'est rendue à l'hôpital le lendemain matin, le médecin et les autorités pénitentiaires ont refusé de les laisser voir son corps. Lorsque la famille a protesté, le frère aîné et le neveu de M. Gong ont finalement été autorisés à voir son corps, mais pas à prendre de photos ni de vidéos.

D'après son frère, la tête de M. Gong était blessée et enflée et il y avait du sang dans ses oreilles.

Selon la vidéo de surveillance fournie ultérieurement à la famille de M. Gong, celui-ci était alité la veille de sa mort. Un médecin de la prison a pris sa tension artérielle mais ne l'a pas soigné. Vers 20 h 32, M. Gong est tombé du lit sur le sol et était incapable de bouger. L'ambulance n'est pas arrivée avant 21 heures. Sa famille a demandé pourquoi il avait fallu une demi-heure pour que l'ambulance arrive.

Alors que le gardien qui a appelé sa famille a affirmé que l'accident vasculaire cérébral mortel de M. Gong avait été causé par son non-respect du traitement pour son hypertension artérielle, sa famille a demandé pourquoi la prison ne les avait pas informés plus tôt de son état de santé ou ne l'avait pas libéré pour raison médicale.

M. Gong a été arrêté lors d'une arrestation collective en octobre 2017. Il a ensuite été condamné à sept ans et demi avec une amende de 20 000 yuans le 20 juillet 2018.

Depuis 2020, citant la pandémie comme excuse, les autorités pénitentiaires de la province du Shandong ont coupé tous les contacts entre M. Gong et sa famille. Sa famille a dit qu'elle n'avait aucune idée de la façon dont il se débrouillait dans la prison.

Il a ensuite été confirmé par le site Minghui.org que, depuis le second semestre 2020, les gardiens obligeaient les détenus à travailler de 5 heures du matin à 19 ou 21 heures, pratiquement sans aucune pause. Lorsque M. Gong et d'autres pratiquants ont refusé de faire ce travail non rémunéré, ils ont été retenus dans une pièce pour regarder un film calomniant le Falun Gong.

À ce moment-là, M. Gong avait déjà commencé à souffrir d'hypertension artérielle et se sentait constamment étourdi. Voyant que M. Gong était appuyé contre le mur à cause de ses étourdissements, le détenu Li Feng lui a dit : « Qu'est-ce qui se passe ? Tu ne te sens pas bien ? Ne fais pas semblant. Tu ne vas pas mourir. »

Li disait souvent aux détenus : « Gong Piqi fait juste semblant (qu'il est mourant). Ce serait merveilleux si c'était le cas. »

Un homme du Liaoning meurt plusieurs mois après avoir été arrêté pour avoir pratiqué le Falun Gong, les autorités dissimulent les détails de son décès.

M. Cheng Weixing, un travailleur minier à la retraite de la ville de Xingcheng, dans la province du Liaoning, est mort quelques mois après avoir été arrêté pour sa pratique du Falun Gong. Il avait 54 ans.

M. Cheng a été arrêté vers 22 heures, le 12 mai 2020, alors qu'il distribuait des documents d'information sur le Falun Gong. Le lendemain matin, des policiers du poste de police de Wenquan se sont rendus à son domicile dans trois voitures et ont confisqué ses livres de Falun Gong.

M. Cheng est ensuite décédé alors qu'il était détenu au centre de détention de la ville de Huludao. En raison d'un contrôle strict de l'information, les détails de sa mort restent flous. Certaines sources affirment qu'il est mort en janvier 2021, tandis que d'autres disent qu'il est mort en mai 2021.

Une femme du Zhejiang meurt en détention après avoir été opérée sans son consentement pour une prétendue tumeur cérébrale

Mme Shi Mengqiao, de la ville de Yongkang, dans la province du Zhejiang, est décédée le 6 juin 2021, après avoir été dans le coma pendant plus de deux mois à la suite d'une opération involontaire au cerveau.

Mme Shi a été arrêtée le 12 février 2020 pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong. Le centre de détention de la ville de Yongkang a rejeté à plusieurs reprises la demande de sa famille de lui rendre visite, prétextant la pandémie.

Mme Shi a été condamnée à dix-huit mois de prison et à une amende de 20 000 yuans le 27 septembre. Alors qu'elle attendait toujours que la cour intermédiaire de la ville de Jinhua se prononce sur son appel, le centre de détention a informé sa famille, fin mars 2021, qu'on lui avait diagnostiqué une tumeur au cerveau et qu'elle devait être opérée immédiatement. Soupçonnant qu'elle avait été torturée jusqu'à ce qu'elle soit dans un état critique au lieu d'être réellement malade, sa famille a refusé de signer le consentement pour l'opération et a préféré demander une libération pour raison médicale pour elle.

Le centre de détention a refusé de libérer Mme Shi et a ordonné à l'hôpital de l'opérer au milieu de la nuit. Elle est restée dans une unité de soins intensifs après l'opération.

La famille de Mme Shi a déposé plusieurs plaintes contre le centre de détention pour la torture présumée de leur proche. Les autorités ont répondu que le centre de détention n'avait violé aucune loi et que les lésions cérébrales de Mme Shi étaient dues à une tumeur, bien qu'il ne soit pas précisé si une enquête a été menée.

Mme Shi n'a jamais repris connaissance après l'opération. L'hôpital a informé sa famille le soir du 6 juin qu'elle était décédée. Le centre de détention a refusé de fournir toute information à son sujet et a emmené son corps de l'hôpital directement au funérarium. On ne sait pas si sa famille a été autorisée à voir son corps au funérarium.

Un homme de Mongolie intérieure meurt le lendemain de son procès pour sa croyance

M. Guo Zhenfang, de la ville de Chifeng, en Mongolie intérieure, est mort un jour après avoir été jugé avec sa femme pour sa croyance dans le Falun Gong.

La famille de M. Guo a reçu un appel de la police dans la soirée du 9 juin 2021, et a appris qu'il était mort. Ils se sont précipités à l'hôpital et ont vu des dizaines de policiers en civil qui gardaient son corps. Ils ont remarqué que le bas de son dos était violet, qu'il y avait des blessures du côté intérieur de l'un de ses genoux et que son nez était couvert de sang. Ils ont essayé de regarder plus attentivement, mais la police les a empêchés de s'approcher davantage du corps.

Un médecin de l'hôpital a révélé que M. Guo ne présentait aucun signe vital lorsque la police l'a amené.

Peu de temps après, sans le consentement de sa famille, la police a fait transporter le corps de M. Guo au funérarium du district de Songshan.

Un jour seulement avant sa mort, M. Guo et sa femme, Mme Feng Yuhua, ont été jugés par le tribunal du district de Songshan. Selon les membres de sa famille qui ont assisté à l'audience, ils l'ont vu sortir d'un bond de la voiture de police et entrer dans la salle d'audience. Il semblait être en très bonne santé.

Bien que les autorités n'aient fourni aucune explication à sa mort, sa famille soupçonne fortement qu'il a été torturé à mort dans le centre de détention du district de Songshan.

M. Guo et son épouse ont été arrêtés le matin du 25 novembre 2020. C'était la deuxième fois qu'ils comparaissaient devant le tribunal, après une première audience le 8 avril 2021.

Un homme du Henan meurt en détention un mois après avoir été arrêté pour sa pratique du Falun Gong

M. Li Xianxi, de la ville d'Anyang, dans la province du Henan, est sorti acheter des brioches à la vapeur pour le dîner vers 17 heures, le 11 mai 2021, et n'est jamais revenu. On rapporte que le propriétaire d'une petite boutique, âgé d'une cinquantaine d'années, a été arrêté lorsque la police l'a vu parler du Falun Gong à des gens.

Quatre policiers du poste de police de Beiguan ont mis à sac les deux résidences de M. Li sans montrer de mandat de perquisition ni de carte d'identité. Un avis de détention criminelle a été émis le jour suivant et M. Li a été détenu au centre de détention de la ville d'Anyang.

Parce que M. Li faisait les exercices de Falun Gong au centre de détention, les gardes l'ont menotté et enchaîné. Il a fait une grève de la faim pour protester.

Le matin du 13 juin, la famille de M. Li a été informée qu'il était mort la veille. Selon sa famille qui a vu son corps, il était émacié. Sa tête était enflée et il avait des blessures au dos et aux genoux. Les autorités ont refusé de fournir la moindre explication sur sa mort.

Après avoir perdu sa femme à cause de la persécution pour leur croyance, un homme du Shandong meurt un jour après son arrestation

Le 17 juin 2021, un homme du district de Mengyin, dans la province du Shandong, est décédé le lendemain après avoir été arrêté alors qu'il travaillait dans sa ferme familiale.

Des policiers du poste de police du district de Mengyin ont informé la famille de M. Sun Pijin de son décès le 18 juin. Ils ont déclaré que M. Sun avait refusé de subir le test de dépistage du coronavirus à l'hôpital de médecine chinoise du district de Mengyin, et qu'il avait sauté du bâtiment et était mort sur le coup. La police a bouclé la scène et n'a permis à personne de s'approcher.

Lorsque la famille de M. Sun a vu son corps au funérarium du district de Mengyin, elle a constaté qu'il perdait du liquide cérébral, qu'il lui manquait un globe oculaire et que son abdomen était enfoncé.

Avant l'arrestation de M. Sun, sa fille (surnommée Jiaojiao) a également été arrêtée à son domicile et est actuellement détenue au centre de détention de Linyi.

Avec la mort de M. Sun, Jiaojiao est désormais orpheline de père et de mère, puisque sa mère, Mme Yu Zaihua, est décédée il y a six ans après s'être constamment déplacée pendant onze ans pour éviter d'être persécutée en raison de la croyance partagée de la famille dans le Falun Gong.

Pendant la campagne « Plan zéro » (un effort concerté pour forcer tous les pratiquants de Falun Gong sur la liste noire du gouvernement à renoncer au Falun Gong) l'année dernière, des policiers se sont rendus au domicile de M. Sun le 25 octobre 2020 et ont tenté de l'emmener à une séance de lavage de cerveau à l'hôtel Wenhe.

Parce qu'il n'était pas chez lui, les policiers l'ont menacé de l'obliger à y aller. Lorsque la fille de M. Sun a essayé d'empêcher la police de prendre des photos de la plaque d'immatriculation de son père, puis a pris elle-même des photos des policiers, un policier l'a attrapée par le cou et lui a dit : « Je te défie de recommencer ! »

Décès après un harcèlement et une torture à long terme

Une femme du Liaoning décède après des années de déplacement pour éviter un harcèlement constant

Après avoir vécu dans le désespoir au cours des deux dernières décennies, Mme Jiang Yanling est décédée le 12 février 2021, à l'âge de 63 ans.

Mme Jiang Yanling sur une photo non datée

La mort de Mme Jiang du district de Yi, dans la province du Liaoning, a marqué la fin tragique du harcèlement continu qu'elle a subi aux mains des autorités pour avoir défendu sa croyance dans le Falun Gong.

Alors qu'elle rendait visite à un ami le 20 mars 2001, Mme Jiang a été arrêtée par des policiers qui ont soudainement fait irruption. Elle a été emmenée au Département de police du district de Yi et interrogée pendant de nombreuses heures. Elle a été libérée sous caution le lendemain après qu'on lui a extorqué 3000 yuans. La police n'a jamais cessé de la harceler.

Après avoir échappé à une nouvelle arrestation en juillet 2004, Mme Jiang a été contrainte de vivre loin de chez elle. Pendant cette période, la police a harcelé sa famille encore plus fréquemment et l'a menacée pour qu'elle la transforme. La police l'a également inscrite sur une liste de personnes recherchées et l'a cherchée partout, la forçant encore plus à se déplacer.

Après avoir déménagé pendant cinq ans et cinq mois, Mme Jiang a été arrêtée dans une habitation temporaire le 22 décembre 2009. Elle a été jugée secrètement par le tribunal du district de Yi le 23 mars 2010 et condamnée à treize ans de prison en mai 2010, une peine prédéterminée par le Bureau 610 de la ville de Jinzhou et la cour intermédiaire de la ville de Jinzhou. Elle a fait appel du verdict, mais l'instance supérieure a décidé de confirmer sa condamnation.

Mme Jiang a développé des symptômes de maladie grave pendant les dix mois qu'elle a passés au centre de détention de la ville de Jinzhou, mais elle a quand même été emmenée à la prison pour femmes de la province du Liaoning vers le 11 septembre 2020. Le centre de détention a extorqué 2000 yuans à sa famille.

Sa santé s'est encore détériorée après avoir été torturée en prison. Elle a développé un problème cardiaque, des fibromes utérins et un hémangiome. Elle a été hospitalisée après avoir commencé à vomir du sang et avoir eu une fièvre persistante. Alors qu'elle était proche de la mort, la prison l'a libérée quelques jours plus tard, le 30 avril 2011.

Au moment où elle commençait à se rétablir, les autorités l'ont ramenée en prison le 3 novembre 2011, et elle a été torturée à nouveau pour ne pas avoir renoncé au Falun Gong. La santé de Mme Jiang a rapidement décliné à cause de la torture, et elle a été libérée pour raison médicale une deuxième fois, le 10 juillet 2013.

N'ayant pas eu un moment de paix pour se rétablir en raison du harcèlement continu de la police, Mme Jiang a vendu sa maison et a été contrainte de mener à nouveau une vie instable. Elle est décédée huit ans plus tard, après avoir enduré des épreuves et des souffrances inimaginables.

Un homme de 83 ans condamné pour sa croyance meurt quelques heures après avoir été ramené chez lui sous oxygène

M. Huang Qingdeng, qui habite la ville de Leqing dans la province du Zhejiang, a été arrêté à son domicile le 17 avril 2019 pour avoir envoyé des textos à des gens au sujet de la persécution du Falun Gong.

Après près d’un an de détention, M. Huang a été condamné à sept ans par le tribunal de la ville de Leqing le 12 mars 2020. Il a été admis à la deuxième prison de Hangzhou à une date inconnue.

Un gardien de prison a téléphoné à la famille de M. Huang à la mi-novembre 2020 et a dit que M. Huang avait six affections et qu'il avait été envoyé à l’hôpital pour être réanimé. Malgré son état critique, la prison a refusé de le libérer pour raison médicale.

La famille de M. Huang a reçu un autre appel de la prison en mars 2021 et on leur a dit qu’il avait de nouveau été envoyé à l’hôpital pour être réanimé.

Quelques jours plus tard, vers 14 h 00, le 26 mars 2021, M. Huang a été renvoyé chez lui sous oxygène. Tout son corps était noir et bleu. Sa famille soupçonne qu’on lui a administré des substances toxiques avant sa libération. Il est décédé dans la soirée.

Une femme meurt dans la peur tandis que son mari purge une peine pour leur croyance commune

Bien que Mme Ma Ying ait été libérée sous caution et n'a pas été condamnée après son arrestation il y a près de deux ans, elle n'a pas échappé au harcèlement constant de la police et à ses tentatives incessantes de persécution. Dans une détresse et une peur profondes, cette habitante de 54 ans de la ville de Jilin, dans la province du Jilin, est décédée le 26 avril 2021, alors que son mari était toujours en prison.

Le calvaire du couple remonte au 19 juillet 2019, lorsqu'ils ont été arrêtés pour leur croyance commune dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Menés par Wang Chaoyue, le chef adjoint du poste de police du faubourg de Huapochang, sept policiers ont frappé à la porte du couple à 6 h 20. En entrant, un policier a agité rapidement sa carte d'identité de policier et l'a rangée sans leur permettre de voir son nom. Lorsque le mari de Mme Ma, M. Zhang Yong, a refusé de coopérer avec les policiers, ils lui ont passé les menottes dans le dos et l'ont enchaîné.

Pendant qu'ils étaient emmenés au Département de police du district de Changyi pour y être interrogés, les policiers leur ont recouvert la tête de sacs en plastique noirs, ce qui les empêchait de respirer. Mme Ma n'a rien dit non plus et a également été menottée. Les menottes étaient si serrées que ses mains et celles de son mari sont devenues violettes.

Mme Ma a ensuite été libérée sous caution en raison de son état de santé. M.  Zhang a été emmené au centre de détention de la ville de Jilin et il a été condamné à trois ans de prison en décembre 2020.

Après la libération de Mme Ma, la police l'a constamment harcelée et intimidée. Le 17 juillet 2020, un an après son arrestation, le chef adjoint de la police, Wang, est revenu avec un groupe de policiers dans deux voitures de police. Certains d'entre eux sont montés à l'étage et ont frappé à la porte de Mme Ma, tandis que d'autres sont restés en bas et ont crié son nom. Les policiers ont essayé d'utiliser un passe-partout pour entrer et ont également brisé le judas de la porte. N'ayant pas réussi à ouvrir la porte, ils ont menacé de la défoncer ou de faire appel à un serrurier. La police a aussi révélé qu'elle essayait de présenter le cas de Mme Ma au parquet du district de Changyi.

Vivant dans une peur immense et s'inquiétant également pour son mari, la santé de Mme Ma s'est rapidement déclinée. Elle est décédée le 26 avril 2021, sans avoir pu revoir une dernière fois son mari.

Un ingénieur meurt d'épuisement physique et mental après douze ans d'emprisonnement

Un ingénieur de la ville de Qiqihar, province du Heilongjiang, est décédé le 20 mai 2021, un an après avoir été libéré après avoir purgé une deuxième peine de prison pour sa pratique du Falun Gong. Comme sa mort était très soudaine, ses parents et ses sœurs ne l'ont pas vu avant sa mort.

M. Li a été arrêté en mars 20217 et ensuite été condamné à trois ans de prison. Après avoir été emmené à la prison de Fengtun en novembre 2018, il a été contraint d'effectuer un travail intensif sans compensation. Lorsqu'il a protesté contre les mauvais traitements, il a été menotté dans une position tordue qui a causé une douleur atroce. Il n’était pas non plus autorisé à utiliser les toilettes. À la suite de la torture, il a contracté un épanchement pleural et a été hospitalisé.

Lorsque la famille de M. Li lui a rendu visite en septembre 2019, il était en sous-poids et trop faible pour marcher. Un garde l'a emmené et a déclaré qu'il venait de se faire retirer du liquide de ses poumons et de sa cavité thoracique à l'hôpital de la prison.

Les tortures et les traitements inhumains ont eu de lourdes conséquences sur sa santé. Son poids est passé de 77 kg à moins de 40 kg (il mesurait 178 cm). Il ne pouvait pas marcher seul, n’avait pas d’appétit et souffrait d’essoufflement. La peau de ses pieds a été écorchée par le port de chaînes 24 heures sur 24. Pendant la journée, ses mains étaient menottées à une porte et il n’était pas autorisé à utiliser les toilettes. La nuit, il était allongé à terre, les mains menottées au cadre du lit et privé de sommeil.

Au moment de sa libération en mars 2020, il était émacié au point d'être méconnaissable et toussait constamment. Mais, malgré sa propre condition physique, il a dû prendre soin de sa femme, Mme Chen Li et sa mère, qui étaient toutes deux dans une situation désastreuse après avoir été persécutées pour leur croyance commune.

Après avoir purgé trois ans dans la prison pour femmes de Harbin, Mme Chen est tombée malade mentalement et essayait souvent d'allumer des feux. Son état a empêché M. Li de bien dormir la nuit, ce qui a eu un impact encore plus lourd sur sa propre santé. Pour aggraver les choses, la police locale l'a trouvé à plusieurs reprises et lui a demandé de déménager. Ils ont une fois frappé à sa porte pendant plus d'une heure en avril 2021. Étant épuisé physiquement, mentalement et financièrement, M. Li est décédé en mai 2021. Il était quinquagénaire.

Suite à la torture subie en prison, un homme du Liaoning décède trois ans et demi après avoir été libéré pour raison médicale

Lorsqu'il était détenu pour sa croyance dans le Falun Gong, M. Li Hongwei a subi une cruelle torture, il a été gavé de force avec du lait hautement salé pendant vingt-neuf jours d'affilée. Sa santé en a été gravement affectée. Après avoir lutté contre un diabète grave et d'autres problèmes de santé pendant trois ans et demi après sa libération pour raison médicale, M. Li est décédé le 8 juin 2021. Il avait 58 ans.

M. Li Hongwei avant la persécution

Photo de M. Li Hongwei prise le 30 décembre 2017, trois jours après sa libération pour raison médicale

M. Li, un ancien employé du Bureau des affaires immobilières de la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998, et a rapidement vu son diabète grave et sa stéatose hépatique guérir sans intervention médicale. Il n'a jamais vacillé dans sa croyance après que le régime communiste chinois a ordonné la persécution du Falun Gong un an plus tard. En conséquence, il a été condamné à un an de travaux forcés après son arrestation en 2006 et à quatre ans et demi de prison après son arrestation en 2016.

Les gardes l'ont constamment battu et choqué avec des matraques électriques. Sa vision s'est détériorée et il a eu une oppression dans la poitrine en conséquence.

Lorsque sa famille lui a rendu visite le 21 septembre 2017, il a été transporté par deux personnes. Sa jambe de pantalon droite était retroussée, et il y avait une grande pustule sur son mollet droit, qui était violette et noire. Sa vue était si faible que même avec son visage contre la cloison vitrée, il était incapable de voir clairement le membre de sa famille qui lui faisait face de l'autre côté.

En raison de son diabète grave, il était très étourdi, émacié et faible. Il a développé une paralysie du côté droit de son corps et ressentait constamment la soif.

Le 27 décembre 2017, M. Li a été libéré pour raison médicale. Sa santé a continué à se détériorer et il est décédé trois ans et demi plus tard, le 8 juin 2021.

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Traduit de l'anglais