(Minghui.org) Une femme de la ville de Zhanjiang, dans la province du Guangdong, a été condamnée à une peine de prison de sept ans et demi début février 2021 pour sa croyance dans le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
M me Luo Jiangying, dans la quarantaine, a été arrêtée le 30 mars 2020 pour avoir parlé à des gens sur un marché. Dans la soirée, la police a saccagé son domicile et a confisqué son ordinateur, de l’argent liquide et les cartes de dépôt bancaire pour la pension de ses parents. Mme Luo est la seule personne à s’occuper de ses parents, qui sont octogénaires. Son incarcération au centre de détention de Suixi a laissé le couple âgé en difficulté pour prendre soin d’eux-mêmes.
Après sept mois de détention, Mme Luo a été jugée par le tribunal du district de Chikan en octobre 2020. Elle n’a pas accepté l’avocat commis d’office, qui avait pour instruction de plaider coupable en son nom. Au lieu de cela, elle s’est défendue elle-même et a plaidé son innocence. Le procureur avait initialement proposé de la condamner à quatre ans et demi de prison, mais le juge a finalement porté cette peine à sept ans et demi.
Persécution passée
M me Luo travaillait auparavant comme infirmière au troisième hôpital affilié de l’université Sun Yat-sen. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en février 1999 et son asthme et d’autres maladies ont rapidement disparu.
Après que le régime communiste a ordonné la persécution du Falun Gong en juillet 1999, M me Luo a été arrêtée trois fois entre 2000 et 2008. Elle a passé deux ans dans un camp de travaux forcés, un an dans un centre de lavage de cerveau et trois ans de prison.
Deux ans de travaux forcés
M me Luo a été arrêtée pour la première fois autour de 2000 et condamnée à deux ans dans le camp de travaux forcés pour femmes de Chatou, à Guangzhou, sans procédure régulière.
Le camp de travaux forcés de Chatou était connu pour la persécution brutale des pratiquants de Falun Gong. Les personnes qui y purgeaient une peine étaient obligées de travailler au moins 16 heures par jour sans être payées. Elles étaient parfois obligées de travailler 24 heures sur 24. Le record le plus long a été de 14 jours de travail sans une nuit complète de sommeil.
De nombreuses pratiquantes de Falun Gong ont été privées de l'accès aux toilettes, suspendues par leurs poignets menottés, battues, privées de sommeil et ont eu les jambes attachées. M me Luo a été soumise à la torture par ligotage. Parce qu'elle a refusé de renoncer au Falun Gong à la fin de sa peine de deux ans, les autorités ont prolongé sa peine.
Reconstitution de torture : les jambes attachées
Un an dans le centre de lavage de cerveau
M me Luo a été de nouveau arrêtée le 23 février 2004 pour s’être rendue à Pékin afin de faire appel pour le Falun Gong. Elle a été détenue dans un centre de lavage de cerveau et soumise à des méthodes de torture, notamment l’intimidation, la privation de sommeil, la station debout pendant de longues heures et la torture par ligotage.
Après sa libération, la police l’a obligée à remettre tous ses enseignements du Falun Gong et a relevé ses empreintes digitales. Elle a également été licenciée par l’hôpital où elle travaillait.
Sans revenu, elle s'est installée chez son frère et a fait des petits boulots pour subvenir à ses besoins. La police a continué à la harceler et lui a ordonné de signer une déclaration de repentir du Falun Gong.
Condamnée à trois ans
M me Luo a été arrêtée une nouvelle fois au cours de l'été 2008, après avoir été signalée par la propriétaire d'un magasin de vêtements pour lui avoir parlé du Falun Gong.
M me Luo a été condamnée à trois ans de détention dans la prison pour femmes de la province du Guangdong. Elle a été privée de sommeil, obligée de rester debout pendant de longues heures et soumise à un nouveau lavage de cerveau intensif.
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Traduit de l'anglais
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