(Minghui.org) Une mère de 71 ans et sa fille handicapée font face à une poursuite pour leur croyance commune dans le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Tuo Wenxia et sa fille Mme Niu Xiaona, de la ville de Mudanjiang, dans la province du Heilongjiang, ont été arrêtées le 19 avril 2021. Bien que Mme Tuo ait été libérée peu après, elle a été remise en détention le 10 juin 2021 et son arrestation a été approuvée depuis. Mme Niu est détenue au centre de détention de Harbin depuis son arrestation en avril. Elle a lutté pour faire face à la pression des interrogatoires constants de la police et a eu une rechute d'un ancien problème de santé qui avait été guéri par la pratique du Falun Gong.
Lorsque l'avocat de Mme Niu lui a rendu visite début juin, elle était incapable de marcher seule et devait être portée par des détenues. Incapable de monter les quelques marches des toilettes, elle a été obligée de se soulager dans son pantalon à plusieurs reprises, et elle n'osait ni manger ni boire. En même temps, elle souffre d'une oppression thoracique et de douleurs extrêmes sur tout le corps, y compris dans la tête et aux yeux. Ses mains sont déformées et elle est émaciée.
L'adoption du Falun Gong
Lorsqu'elle était encore étudiante à l'université dans les années 1990, Mme Niu a développé une polyarthrite rhumatoïde progressive, la même maladie qui a tué son grand-père. Tourmentée par la maladie, elle est devenue émaciée et a perdu presque tous ses cheveux. Ses genoux étaient extrêmement enflés et restaient pliés à près de 90 degrés. Ses bras étaient également enflés et croisés devant sa poitrine. Les articulations de ses doigts étaient également déformées par l'enflure. Confinée au lit, elle souffrait constamment de douleurs atroces sur tout le corps.
Après avoir essayé divers médicaments, sa maladie n'a pas été guérie, mais les effets secondaires ont endommagé plusieurs de ses organes internes. Après avoir passé de nombreuses nuits sans sommeil, elle a commencé à penser au suicide.
À cette époque, Mme Tuo, une enseignante, a entendu parler de la guérison d'une ancienne élève grâce à la pratique du Falun Gong et elle a recommandé à Mme Niu d'essayer. La mère et la fille ont commencé à pratiquer le Falun Gong.
Incapable de se lever, Mme Niu s'est assise dans son lit et a suivi les mouvements des mains des exercices du Falun Gong. Bientôt, la douleur a disparu et les gonflements ont diminué. Mais comme son périoste articulaire, la membrane qui recouvre la surface externe des os et assure la fixation des muscles et des tendons, était déjà endommagé, elle ne pouvait plus se tenir debout et restait à la maison la plupart du temps.
Persécutées pour être restés fermes dans leur croyance
Après le début de la persécution en juillet 1999, Mme Tuo a été arrêtée sept fois et son domicile a été saccagé à plusieurs reprises.
Mme Tuo a été arrêtée une première fois le 19 janvier 2000 et détenue pendant quinze jours. Elle a été arrêtée à nouveau quelques semaines plus tard, le 3 mars, et détenue pendant quarante jours. Alors qu'elle était toujours détenue, Mme Niu a demandé l'aide d'un autre pratiquant, M. Wang Jiguo, pour se rendre à Pékin afin de faire appel en faveur du Falun Gong le 5 mars, mais elle a été arrêtée et ramenée à Mudanjiang le 9 mars. Le mari de Mme Tuo a payé une amende de 200 yuans.
Mme Tuo a été arrêtée une nouvelle fois le 6 octobre 2000 et détenue pendant 60 jours. La police lui a extorqué 5 000 yuans.
Le 17 janvier 2001, Hu Xiaosong, Gao Huazhi et un autre fonctionnaire du comité résidentiel local ont saccagé le domicile de Mme Tuo. À la même période, les autorités appelaient souvent le numéro de téléphone de son domicile pour vérifier si Mme Niu était chez elle. Dès que Mme Niu répondait à l'appel, la personne raccrochait sans dire un mot.
Au début du mois de mars 2001, l'agent Hu a harcelé Mme Niu et lui a demandé d'écrire ce qu'elle pensait de la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen, un coup de propagande monté par le régime communiste pour diaboliser le Falun Gong. Mme Niu a préféré écrire sur la façon dont sa santé s'est rétablie après avoir pratiqué le Falun Gong.
Mme Tuo a été arrêtée le 17 octobre 2001 et son domicile a de nouveau été saccagé. Elle a fait une grève de la faim et a été libérée douze jours plus tard. Pour éviter de nouvelles persécutions, elle a été contrainte de vivre loin de chez elle le 23 avril 2002. Pendant son absence, la police a arrêté deux fois son mari, Niu Guoxue, qui ne pratique pas le Falun Gong.
Mme Tuo, M. Ning Jun, Mme Ye Lianping et M. Wang Yongqiang ont été placés sur la liste des personnes recherchées par la police avec une récompense de 50 000 yuans si l'un d'entre eux était arrêté. Les trois autres pratiquants ont ensuite été persécutés à mort après leur arrestation.
Afin d'arrêter Mme Tuo, la police a forcé son voisin à quitter l'appartement qu'il louait et s'y est installée elle-même pour surveiller les activités quotidiennes de Mme Niu et de son père. Tout pratiquant local de Falun Gong qui leur rendait visite était également surveillé.
À la fin de l'année 2003, la police a trompé le père de M. Niu pour qu'il se rende au poste de police alors qu'elle était simplement sortie. Comme il n'y avait personne à la maison, la police s'est faufilée et a installé un dispositif d'écoute. En surveillant leurs appels téléphoniques, la police a localisé Mme Tuo à Pékin et a également découvert qu'elle avait acheté des lecteurs électroniques pour des pratiquants à Mudanjiang.
Sur ordre de Li Changqing, chef du Bureau 610 de Mudanjiang, et de Li Fu, chef du Bureau de la sécurité intérieure, la police a orchestré une arrestation massive de plus de 100 pratiquants en octobre 2003. Environ deux dizaines de pratiquants ont été condamnés à des peines de prison, dont cinq d'entre eux, M. Wang Xinmin, Mme Jiang Chunmei, M. Liu Zhiyuan, Mme Wang Shue et Mme Niu, ont été condamnés à quatorze ans. Deux autres pratiquants, M. Kang Yuncheng et M. Jin Youfeng, qui ont été arrêtés et condamnés, sont morts plus tard des suites de tortures subies en détention.
Mme Tuo a été arrêtée à Pékin en même temps que les pratiquants susmentionnés. Mme Niu ayant été autorisée à purger sa peine en dehors de la prison, la mère et la fille ont ensuite vécu loin de chez elles pour se cacher de la police.
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