(Minghui.org) Un natif de Tianjin travaillant dans la province du Fujian a récemment été condamné à cinq ans pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Le 23 juillet 2019, M. Huang Min a été arrêté dans la ville de Xiamen, dans la province du Fujian, dans le logement temporaire fourni par son lieu de travail. Deux téléphones portables qu'il utilisait pour envoyer des informations sur le Falun Gong au public ont été confisqués et utilisés comme preuves à charge contre lui.
Le 15 avril 2020, M. Huang a été inculpé par le parquet du district de Jimei et jugé par vidéoconférence par le tribunal du district de Jimei le 10 décembre 2020. Son avocat a plaidé non coupable en sa faveur. Le juge a annoncé son verdict en août.
M. Huang, 52 ans, a commencé à pratiquer le Falun Gong au cours de l'été 1997. Pour avoir défendu sa croyance après que le régime communiste a ordonné la persécution, il a été détenu et torturé pendant cinq ans au total.
Torturé dans les centres de détention
Deux mois après le début de la persécution, M. Huang s'est rendu à Pékin pour lancer un appel en faveur du Falun Gong, mais il a été arrêté le 7 septembre 1999 et détenu pendant près de deux mois.
Au centre de détention de Changping à Pékin, M. Huang et plus de 30 autres pratiquants ont été détenus dans une grande cellule. Lorsqu'un garde les a trouvés en train de lire ensemble des livres sur le Falun Gong, il a fait venir plus d'une vingtaine de gardes. Ils ont frappé tous les pratiquants en vue. Les corps des pratiquants étaient couverts de blessures et leurs cheveux ont été en partie arrachés par poignées.
M. Huang a été transféré au centre de détention de Dagang à Tianjin quatre jours plus tard, le 11 septembre. Tous les pratiquants qui ont refusé de renoncer au Falun Gong ont été placés dans la cellule des criminels du centre de détention, et les détenus ont été incités à torturer les pratiquants.
Chaque matin, les pratiquants étaient forcés de nettoyer les cellules. Ensuite, les détenus commençaient à les torturer.
Il y avait de nombreux types de mauvais traitements. Lors d'une torture, M. Huang a été pris en sandwich par deux détenus qui se faisaient face. Ils le frappaient chacun leur tour en alternant comme un ballon de volley. Une autre torture consistait à frapper l'extérieur de ses cuisses avec leurs genoux jusqu'à ce que l'intérieur de ses cuisses soit gravement contusionné. Il était incapable de se tenir debout ou de marcher par la suite.
Les détenus ont également forcé M. Huang à se tenir debout, le dos contre le mur. Ils ont ensuite placé un oreiller sur son ventre et lui ont donné des coups de poing répétés sur l'estomac.
D'autres types de torture comprenaient de le forcer à se pencher en avant à 90 degrés pendant que les détenus lui frappaient le bas du dos avec leurs coudes ; de lui lancer des coups de poing au visage ; de tordre des brosses à dents placées entre ses doigts maintenus fermement par les détenus.
Torturé dans le camp de travaux forcés de Shuangkou
Après deux mois de torture, M. Huang a été condamné à deux ans de travaux forcés et emmené au camp de travaux forcés de Shuangkou, à Tianjin, le 2 novembre 1999. Douze autres pratiquants y ont été envoyés avec lui. L'un d'entre eux, M. Jia Zhiming, âgé de 20 ans, a été condamné à deux ans de travaux forcés pour avoir envoyé une lettre au Premier ministre de l'époque afin de faire un recours contre la persécution. Le premier jour où il a été emmené au camp de travail, M. Jia a été battu et a reçu des décharges électriques pendant des heures.
Quelques jours plus tard, les gardes du camp de travail ont emmené les treize pratiquants nouvellement admis dans la salle de bains, leur ont enlevé leur pantalon et ont administré à chacun une dizaine de fessées avec une grande planche de bois.
En plus d'être constamment battu, M. Huang a également été soumis à une privation de sommeil de longue durée et à des décharges électriques.
De plus en plus de pratiquants étant emmenés au camp de travaux forcés de Shuangkou, celui-ci a atteint sa capacité maximale de détention. Par conséquent, M. Huang a été transféré au camp de travaux forcés du district de Ji le 13 septembre 2001.
Un mois plus tard, les gardes ont commencé à le torturer pour le faire renoncer au Falun Gong. Quatre détenus le battaient en moyenne six fois par jour. Comme M. Huang ne voulait toujours pas renoncer au Falun Gong, ils ont frappé ses poignets et les articulations de ses doigts avec une paire de pinces utilisées pour ramasser le coton dans la salle de travail jusqu'à ce que tous ses tissus mous et ses tendons soient gravement enflés. Puis ils l'ont frappé dans d'autres zones sensibles à la douleur, notamment les chevilles et les orteils.
Les détenus ont fabriqué un marteau avec des fils de cuivre et l'ont utilisé pour frapper la tête de M. Huang, ce qui a provoqué l'apparition de bosses sur toute la tête.
Enfin, ils lui ont enfoncé dans le bout des doigts de grosses aiguilles à coudre jusqu'à ce que ses doigts saignent abondamment. Ils n'ont également pas arrêté de lui donner des coups rapides avec le tranchant de la main au niveau de la nuque et de la pomme d'Adam. Après cette torture, il a été incapable d'émettre le moindre son pendant longtemps. Comme son visage était très enflé, les gardes se sont moqués de lui en lui disant qu'il avait l'air plus gros.
Reconstitution de torture : Piquer des aiguilles dans les doigts
M. Huang a fait une grève de la faim pour protester contre la persécution. Finalement, il n'avait plus que la peau sur les os et pesait moins de 40 kg. Ce n'est qu'à ce moment-là que les gardes ont cessé de le frapper.
En même temps, ils ont commencé à le gaver. Les gardes lui ont inséré de force dans le nez un tube non médical aussi épais que l'index d'un homme adulte, ce qui lui a causé des saignements de nez abondants. Comme le tube était trop épais pour descendre jusqu'à son estomac, les gardes ont utilisé des baguettes, un bâton en bois et une cuillère en métal pour lui ouvrir la bouche. La cuillère en acier inoxydable raclait toujours un morceau de peau et de chair de sa mâchoire supérieure, ce qui provoquait de nombreux saignements et des douleurs.
Ils l'ont gavé deux fois par jour. Au début, ils l'ont gavé d'aliments nutritifs, mais ils l'ont ensuite remplacé par de l'eau épicée mélangée à du saindoux, du sel et de la farine de maïs. Cette soupe extrêmement épicée lui infligeait beaucoup de douleur.
Comme M. Huang ne voulait toujours pas céder sous la torture, le médecin du camp de travail lui a injecté des substances inconnues. Le gardien Liu Julong a déclaré qu'après avoir appris que M. Huang serait admis dans ce camp de travail, ils ont commencé à travailler sur la façon de le « transformer » deux mois avant son arrivée. Ils ont élaboré plusieurs plans, dont l'un consistait à traiter M. Huang comme un patient atteint d'une maladie mentale.
Une autre peine de trois ans dans un camp de travail
Un mois après sa libération seulement, M. Huang a été de nouveau arrêté en octobre 2002, et condamné à trois ans de plus au camp de travaux forcés de Dasuzhuang.
En raison des tortures qu'il avait subies lors de sa précédente détention et de sa grève de la faim, il était presque invalide. Il avait des douleurs dans le bas du dos, les jambes et le cou, et devait marcher très lentement.
Fin 2003, il a de nouveau été transféré au camp de travaux forcés de Shuangkou. Les gardes l'ont maintenu en isolement et ont ordonné à deux détenus de le surveiller 24 heures sur 24. Il était obligé de rester assis sur un petit tabouret de 6 h à minuit, sauf lorsqu'il devait aller aux toilettes. Il était au seuil de la mort lorsqu'il a été libéré le 6 avril 2005.
Coordonnées des responsables de la persécution :
Tu (涂), juge du tribunal du district de Jimei : +86-592-6208335
Chen Qingshan (陈清山), procureur du parquet du district de Jimei : +86-592-6068110
Yu (于), directeur de M. Huang qui a témoigné contre lui : +86-18559136353
(Un article connexe est disponible dans la version anglaise.)
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