(Minghui.org) Mme Yu Jianli, une habitante âgée de 30 ans de la ville de Changchun, dans la province du Jilin, a été condamnée à sept ans de prison parce qu'elle défend sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le Parti communiste chinois (PCC) persécute depuis 1999. Elle a été transférée à la prison pour femmes de la province du Jilin le 25 mai 2021 et on lui a refusé les visites de sa famille. Les membres de sa famille s'inquiètent de sa situation.

Condamnée avec six membres de sa famille

Mme Yu et son mari, M. Wang Dongji, ont été arrêtés alors qu'ils rendaient visite aux parents de M. Wang le 15 août 2019. Les parents de M. Wang, la mère de Mme Yu, le beau-frère de Mme Yu et son père ont également été arrêtés le même jour. Les sept membres de la famille élargie ont été condamnés à des peines de sept à sept ans et demi de prison.

Les éléments de preuve utilisés pour condamner Mme Yu comprenaient plusieurs articles qu'elle a publiés sur Minghui.org, notamment une déclaration solennelle affirmant son intention de reprendre la pratique du Falun Gong après avoir été contrainte de l'abandonner sous la pression, ainsi que quelques articles dénonçant la persécution dont sa mère a été victime.

Maltraitance en prison

Mme Yu est incarcérée au premier étage de la division 8 de la prison pour femmes de la province du Jilin. Elle doit se lever à 4 h tous les matins et est obligée de rester assise sur un petit tabouret pendant de longues heures. Les détenues ont reçu l'ordre de surveiller chacun de ses mouvements et de l'inciter à abandonner le Falun Gong. Elle n'est pas non plus autorisée à acheter des produits de première nécessité.

Reconstitution de torture : Assise sur un petit tabouret

Lorsqu'un membre de sa famille a demandé à lui rendre visite, un gardien, qui a refusé de révéler son nom, a répondu : « Comment osez-vous penser à faire appel du verdict ? Avec une telle attitude de sa part (ne pas renoncer au Falun Gong), vous voulez encore la voir ? Pas question ! »

Le 27 juillet 2021, un membre de la famille de Mme Yu a déposé une plainte contre ce gardien. Deux heures plus tard, le membre de la famille a reçu un appel téléphonique de Mme Yu. Elle pleurait au téléphone : « Pourquoi ne viens-tu jamais me voir ? J'ai le mal du pays maintenant. » Elle a dit qu'elle n'avait pas d'argent. Le membre de la famille lui a dit qu'ils lui avaient envoyé de l'argent un mois et demi plus tôt et qu'ils étaient venus à la prison plusieurs fois, mais qu'ils étaient bloqués chaque fois.

Le membre de sa famille lui a demandé si elle était obligée de s'asseoir sur un petit tabouret. Mme Yu n'a pas osé répondre, mais a continué à pleurer. Elle a dit qu'elle devait se lever à 4 h du matin, mais n'a pas répondu à la question de savoir quand elle se couchait le soir. Elle a continué à dire au gardien à côté d'elle : « Je n'ai rien dit. Je n'ai rien dit. »

Le lendemain, le membre de la famille a appelé la division 8 et a demandé pourquoi ils avaient forcé Mme Yu à se lever à 4 h du matin. Le gardien qui a répondu au téléphone a nié et a dit : « J'étais à côté de Yu Jianli quand vous avez appelé. Elle n'a pas dit ça. » Lorsque sa famille a demandé à vérifier la vidéo de surveillance de la prison, le gardien a refusé et a déclaré que les membres de la famille n'étaient pas autorisés à vérifier les enregistrements vidéo.

Le membre de la famille n'a pas abandonné et continue à demander justice pour elle auprès du bureau des appels de la prison et du département de la justice. Il n'a toujours pas reçu de réponse de leur part.

Condamnées en même temps que Mme Yu, sa mère, Mme Fu Guihua, sa belle-mère, Mme Wang Fengzhi, ainsi que des pratiquants, Mme Liu Dongying et Mme Cui Guixian, sont toutes détenues à la division 8. Leur situation est inconnue au moment de la rédaction de ce rapport.

Des détenues incitées à persécuter les pratiquantes

Il a été signalé que la division 8 de la prison pour femmes de la province du Jilin est principalement utilisée pour emprisonner les pratiquantes de Falun Gong. Diverses méthodes de torture sont utilisées pour forcer les pratiquantes à renoncer à leur croyance.

L'une des tortures consiste à obliger les pratiquantes à s'asseoir sur un petit tabouret de 18 cm de haut, 20 cm de long et 15 cm de large, ce qui provoque l'ulcération des fesses des pratiquantes. Une fois assise sur le tabouret, la pratiquante n'est pas autorisée à bouger du tout.

Outre les mauvais traitements physiques, les pratiquantes n'ont pas le droit d'acheter des produits de première nécessité comme du papier toilette ou des serviettes hygiéniques. Les gardiens vont jusqu'à utiliser le papier toilette comme moyen de pression pour tenter de les forcer à renoncer au Falun Gong.

La chef de la division 8 est Qian Wei, une femme âgée d'environ 52 ans. Elle a personnellement donné l'ordre aux détenues de transformer toutes les pratiquantes par tous les moyens possibles. Ainsi, les meurtriers, les trafiquants de drogue et les fraudeurs ont maltraité les pratiquantes à volonté avec des méthodes de torture scandaleuses.

Par exemple, Mme Dang Yanhua, une septuagénaire de la ville de Jilin, dans la province du Jilin, a été torturée par les détenues Gao Yunxia et Chai Baihui en juillet 2020. Elle n'a pas été autorisée à manger, à dormir ou à utiliser les toilettes. Les détenues lui ont également interdit de se laver pendant neuf mois. Elle a été torturée en étant forcée de s'asseoir sur un petit tabouret avec un morceau de papier entre les jambes. Lorsque le papier tombait, les détenues lui donnaient des coups de poing et des coups de pied. Lorsqu'elle a crié « Falun Dafa est bon ! » en signe de protestation, les détenues lui ont enfoncé la tête dans une cuvette de toilettes et lui ont enfoncé des chiffons dans la bouche. Elle a également été privée de sommeil pendant trois jours.

Voir aussi :

La politique au-dessus de la loi : Le tribunal du Jilin refuse de fournir les exemplaires des verdicts concernant les pratiquants de Falun Gong

Ville de Changchun, province du Jilin : quatorze pratiquants de Falun Gong, dont sept d'une famille élargie, condamnés à des peines de sept à neuf ans de prison

Sept membres d'une famille élargie détenus pendant un an et demi pour leur croyance attendent toujours leur verdict

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Traduit de l'anglais