(Minghui.org) Mme Wang Lianshuang a été arrêtée le 22 août 2016 pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.

Le 14 octobre, l'avocat de la résidente de la ville de Sanhe a déposé une requête pour rejeter l'accusation, car aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong. Elle n'aurait jamais dû être poursuivie pour avoir exercé son droit constitutionnel à la liberté de croyance.

Le parquet a répondu que les demandes d'annulation sont interdites dans les cas du Falun Gong, mais aucun document juridique n'a été produit à cet effet.

Arrestation au milieu de la nuit

Mme Wang était profondément endormie lorsque la police est entrée chez elle vers 2 h de la nuit. Ils l'ont tirée hors du lit et l'ont traînée par terre sur plus de 100 mètres avant de la fourrer dans la voiture de police.

Cette femme âgée de 66 ans a subi des blessures graves pendant cette action. Ses pieds se sont engourdis et ses épaules et sa clavicule ont été blessées. Sa tension artérielle a atteint des niveaux dangereusement élevés.

Mme Wang a été mise dans une cage dès son arrivée au poste de police. La police ne lui a pas offert de nourriture durant le premier jour de sa détention. Suite à ses demandes répétées, ils lui ont donné une petite bouteille d'eau.

La police l'a interrogée trois fois au cours des jours suivants, puis l'a transférée au centre de détention de Sanhe. Elle a dit à son avocat qu'elle était obligée de fabriquer des fleurs en plastique sans être être payé jusqu'à quatre heures par jour.

Ce n'est pas la première fois que Mme Wang est poursuivie pour sa croyance. Elle a été arrêtée à plusieurs reprises dans le passé et une fois retenue pendant un an dans un camp de travail.

Elle n'est pas non plus la seule de sa famille à souffrir de la persécution. Son fils aîné, M. Wang Zhanqing, pratique le Falun Gong également. Il a été condamné à six ans de prison quelques mois seulement avant la dernière arrestation de sa mère.

Requête de l'avocat refusée

Le fils cadet de Mme Wang, M. Wang Dongqing, et son avocat, M. Cheng Hai, se sont rendus à la section des plaintes du Parquet populaire de la ville de Sanhe le 14 octobre.

M. Wang (à gauche) et M. Cheng en face du Parquet populaire de la ville de Sanhe

Le chef de la section M.Su Haiyan les a reçus.

M. Cheng a souligné que sa cliente avait tout à fait le droit de pratiquer et de diffuser des informations sur le Falun Gong. Il a demandé que l'accusation contre elle soit rejetée, puisqu'elle n'avait pas enfreint la loi.

Il a également dit à M.Su que la police et les procureurs devraient être tenus responsables, car ils n'avaient aucune base légale pour l'arrêter et l'inculper sur des accusations inventées.

M. Su a refusé d'enregistrer l'avis légal écrit de M. Cheng, citant un règlement interne qui interdit le traitement des demandes de rejet dans les affaires du Falun Gong. Toutefois, il n'a rien eu besoin de montrer lorsqu'il a été mis au défi de produire des documents à cet effet.

M. Cheng a soutenu qu'il était illégal pour le parquet de refuser de traiter sa demande. M. Su est ensuite allé consulter un procureur en chef. Il est revenu avec la même réponse de « non »

Ensuite M. Cheng et M. Wang sont allés au Département de police de la ville de Sanhe pour soumettre son avis légal, mais ils ont été de nouveau renvoyés.

Traduit de l’anglais en Suisse