(Minghui.org) Sanctionner les responsables de violations des droits de l’homme est devenu courant parmi les pays démocratiques. Après l’adoption par les États-Unis de la loi Magnitsky en 2016, le Canada, le Royaume-Uni et l’Union européenne qui compte 27 pays membres ont promulgué des lois similaires. L’Australie et le Japon travaillent sur le sujet.
Conformément à ces lois, les pratiquants de Falun Gong ont dressé des listes de responsables impliqués dans la persécution du Falun Gong ces dernières années. Chaque année, ils présentent plusieurs listes aux gouvernements démocratiques, les exhortant à sanctionner les responsables cités.
Ce rapport résume les persécutions perpétrées par Liu Ziwei, une ancienne gardienne de camp de travail de la province du Hebei, contre des pratiquantes de Falun Gong.
Informations sur la responsable de la persécution
Nom complet de la responsable : Liu Ziwei (chinois : 刘紫薇)
Sexe : Féminin
Pays : Chine
Titre ou fonction :
Liu a été gardienne au camp de travaux forcés de Baoding de 2001 à 2007, avant d’être transférée au camp de travaux forcés pour femmes de Shijiazhuang (également connu sous le nom de camp de travail pour femmes de la province du Hebei) en juillet 2007 et d’être promue capitaine. Le système chinois des camps de travail a été aboli en 2013.
Principaux crimes
Liu Ziwei était directement impliquée dans la persécution des pratiquants de Falun Gong. Parmi les méthodes de persécution qu’elle a utilisées figurent les châtiments corporels, les coups, les agressions sexuelles, le menottage, les piqûres d’aiguilles, les décharges avec des matraques électriques, la privation de sommeil et le tirage des cheveux. Ces tortures ont entraîné des blessures, des handicaps ou même la mort de pratiquantes.
Quelques cas de décès
1. Mme Li Ruiying
Mme Li Ruiying, âgée de 54 ans, vivait dans le district de Dingxing, dans la province du Hebei. Elle a été arrêtée en 2003 pour avoir posé des affiches d’information sur le Falun Gong. Elle a ensuite été condamnée à deux ans de travaux forcés dans le camp de travaux forcés de la ville de Baoding, où elle a été attachée une fois pendant quatre jours entiers, puis menottée à un lit pendant un autre quatre jours en 2004. On lui a injecté de force des substances inconnues, on l’a gavée et on lui a fait des injections intraveineuses.
Illustration de torture : Attaché à une planche
Tout en la forçant à recevoir des perfusions, les gardes l’ont battue et lui ont administré des décharges électriques. Mme Li a été torturée jusqu’à ce qu’elle soit au seuil de la mort dans le camp de travail, et elle a été libérée pour raisons médicales en septembre 2004. Gravement blessée mentalement et physiquement, elle a subi une attaque et est décédée le 19 décembre 2005.
Reconstitution de tortures : Décharges électriques avec des matraques électriques
Le 8 mai 2011, Mme Zhao Ye, âgée de 42 ans, a été transférée du camp de travaux forcés de Kaiping au camp de travaux forcés pour femmes de Shijiazhuang. Mme Zhao a refusé d’effectuer des travaux forcés. Plusieurs gardes de la troisième brigade l’ont alors torturée. Ils l’ont obligée à rester debout dans l’atelier toute la journée jusqu’à ce que tout le monde ait fini de travailler, puis elle a dû s’asseoir sur un petit tabouret dans le hall pendant une semaine.
Du 15 au 17 août 2011, les gardes Lyu (prénom inconnu) et Liu Ziwei ont mobilisé plusieurs gardes masculins pour emmener à tour de rôle les pratiquantes dans des pièces sombres séparées, pour leur infliger des décharges avec des matraques électriques et les battre pendant deux jours. Ils ont lacéré le bras droit de Mme Zhao avec une lame métallique, provoquant de graves blessures et une atrophie musculaire de son bras droit. Les lésions ont causé des dommages permanents. En raison de la diarrhée et de la malnutrition, Mme Zhao s’est déshydratée et s’est évanouie. Une fois, elle a perdu connaissance dans les toilettes.
Liu et d’autres gardes ont commencé à administrer des décharges à Mme Zhao avec des matraques électriques pendant un long moment, avant de passer à des matraques courtes à haute tension. Mme Zhao a également été battue en même temps, ce qui lui a causé des contusions sur tout le corps. Mme Zhao a été gravement blessée deux fois par Liu. Son bras et son épaule sont devenus très enflés et elle ne pouvait plus bouger sa main droite ni plier les doigts. Elle n’a pas pu se laver correctement pendant une longue période. Pour dissimuler le crime, les gardes ont enfermé Mme Zhao dans une pièce séparée et l’ont forcée à rester debout dans le hall jusqu’en septembre, date à laquelle elle a devait commencer à faire un travail non rémunéré.
Le 1er mars 2012, Mme Zhao était dans un état critique et le camp de travail l’a autorisée à recevoir des perfusions intraveineuses dans l’infirmerie. Le 14 mars, les membres de la famille de Mme Zhao ont été informés qu’ils devaient venir la voir et ils se sont précipités au camp de travail. À ce moment-là, Mme Zhao était à moitié consciente et ne pouvait pas s’occuper d’elle-même. Elle avait une fièvre persistante de plus de 40 degrés Celsius et ne pesait plus qu’environ 20 kg. Le camp de travail a finalement permis à sa famille de la faire sortir pour un traitement médical, transférant ainsi le fardeau aux membres de la famille de Mme Zhao. Mme Zhao est décédée peu après son retour chez elle.
Cas de torture
Les cas suivants ont tous eu lieu dans le camp de travail pour femmes de Shijiangzhuang.
1. Mme Shi Zhenlou
En 2002, plusieurs gardes (incluant Liu) et des détenues ont traîné Mme Shi dans une petite pièce et l’ont giflée à tour de rôle. Les gifles ont cessé après que Mme Shi est tombée au sol. Ensuite, ils ont attaché Mme Shi à une chaise métallique et ont continué à la gifler et à la frapper. Ils lui ont également administré des décharges électriques. Ensuite, ils lui ont scotché les yeux et la bouche avant de continuer à la battre. À cause de la douleur, Mme Shi s’est débattue et a renversé la chaise. La torture a duré de l’après-midi à 2 heures du matin, et le visage de Mme Shi a été déformé, enflé et meurtri.
2. Mme Gao Chunlian
Le 25 juillet 2002, Mme Gao Chunlian a refusé de regarder des vidéos calomniant le Falun Gong. Liu l’a donc traînée dans un petit bureau et lui a menotté les mains sur une chaise. Le gardien Bai Jie a également ordonné à quelqu’un de lui menotter les deux jambes sur la chaise. Pendant la nuit, des moustiques ont recouvert le corps de Mme Gao. Liu a ordonné à plusieurs criminelles détenues de la frapper à tour de rôle. Les détenues ont attrapé Mme Gao par les cheveux et lui ont cogné la tête contre le mur plus de 40 fois. Elles lui ont également donné plus de 100 gifles au visage et l’ont frappée à la bouche et à la mâchoire. Elles se sont relayées pour lui donner des coups de pied dans les jambes. Liu lui a donné un coup de pied dans l’estomac. En conséquence, des cheveux de Mme Gao jonchaient le sol, et sa bouche et son nez saignaient. Sa mâchoire était fracturée et son visage était gonflé et déformé. Après le passage à tabac, la tête de Mme Gao était enflée et elle souffrait d’un grave mal de tête, et il lui était difficile de poser sa tête sur l’oreiller.
3. Mme Chen Xiumei
Mme Chen a été soumise trois fois aux travaux forcés pour avoir défendu sa croyance dans le Falun Gong. Elle a été envoyée au camp de travaux forcés de Baoding les deux premières fois, et au camp de travaux forcés de Shijiazhuang la troisième fois.
Le 1er octobre 2002, les gardes du camp de travaux forcés de Baoding ont fouillé les affaires des détenus et ont trouvé un livre de Falun Gong à Mme Chen Xiumei. Mme Chen a essayé de récupérer le livre lorsqu’un garde le lui a pris. Le garde et les détenues ont alors frappé Mme Chen à coups de poing et à coups de pied, et Liu a frappé la tête de Mme Chen avec une chaussure, ce qui l’a fait s’évanouir. Ensuite, Mme Chen a été transportée dans une autre pièce et attachée sur un lit. On lui a injecté des substances inconnues. Les gardes, qui n’avaient aucune formation médicale, lui ont piqué des aiguilles au hasard dans les bras et les jambes et l’ont meurtrie. Lorsqu’elle se débattait, elles la battaient. Vers la fin de son séjour dans l’établissement, elle était couverte de blessures et elle était émaciée.
Mme Chen a été libérée le 19 février 2004, avant la fin de sa peine, alors qu’elle était à l’article de la mort. Elle a été arrêtée de nouveau en 2007 et envoyée au camp de travaux forcés de Baoding. En mars 2007, les gardes l’ont allongée sur un lit et lui ont menotté les mains et les jambes au cadre du lit, de sorte que ses membres étaient tendus au maximum. Ses poignets étaient couverts d’ampoules et infectés, car les menottes entamaient sa chair. Ses mains étaient gonflées comme des petits ballons. Son rythme cardiaque s’est accéléré, elle avait des vertiges et ne pouvait pas se concentrer. La torture a duré dix-huit jours.
Mme Chen a été de nouveau arrêtée en janvier 2009 et emmenée au camp de travaux forcés pour femmes du Hebei. La gardienne Liu a incité les détenues à lui enlever ses vêtements, y compris ses sous-vêtements, et à les déchirer. Mme Chen n’a pu porter que des vêtements fins pendant près d’un mois en hiver. Comme elle refusait de porter l’uniforme du camp de travail, Liu a incité les autres à battre Mme Chen, à la gifler, à lui tirer les cheveux et à lui donner des coups de pied. Après une demi-heure de coups, elles ont ouvert la fenêtre, menotté Mme Chen à un radiateur et l’ont obligée à rester debout. On lui a interdit d’aller aux toilettes. La torture a pris fin à midi.
Une fois, Mme Chen était assise sur le lit et Liu lui a tiré les cheveux très fort. Mme Chen a résisté en se tenant au lit. Liu a tiré de force Mme Chen du lit. Elle lui a arraché des cheveux et l’a jetée au sol. Puis elle l’a traînée dehors et l’a battue pendant plus d’une heure jusqu’à ce que son visage soit enflé et que Liu soit épuisée. Mme Chen a ensuite été menottée à un radiateur.
En février 2009, Liu a menotté Mme Chen à une rampe métallique pendant plus d’un mois. Pendant cette période, Mme Chen ne pouvait pas se tenir debout ni s’asseoir, et n’était libérée que lorsqu’elle avait besoin d’aller aux toilettes ou de manger. Un jour, elle n’a été autorisée à aller aux toilettes que deux fois, ce qui lui a fait mouiller son pantalon. Liu a également incité d’autres détenues à battre Mme Chen à volonté. Cette torture lui a causé des bosses dans les jambes et elle n’a pas pu redresser son épaule droite. Une détenue a griffé le visage de Mme Chen avec dix doigts, laissant des cicatrices sur son visage. La détenue a également giflé Mme Chen jusqu’à ce que son visage soit déformé.
Le 23 mars 2009, Mme Chen a entamé une grève de la faim pour protester contre cette persécution. Liu a ordonné aux détenues de lui administrer des décharges électriques à la poitrine, dans la région vaginale et sur les fesses. Elle a été giflée et frappée à coups de pied. Elle avait des bleus sur tout le corps. Elle a enduré cette torture tous les jours. Le 23 avril 2009, son mari est venu au camp de travail. Liu est sortie et a dit à son mari que Mme Chen avait un problème mental et a nié avoir battu Mme Chen.
En septembre 2004, Mme Li Yunxia a refusé d’abandonner sa pratique du Falun Gong lorsqu’on le lui a demandé. Elle a subi toutes sortes de tortures imposées par les gardes du camp de travail. Pour protester contre les tortures et la persécution, elle a fait plusieurs fois des grèves de la faim. Lorsque les gardes la gavaient, elles lui tendaient les bras et lui menottaient les mains vers le haut, de chaque côté du cadre du lit. Une fois, elle a demandé à aller aux toilettes, et Liu a refusé d’enlever les menottes et lui a administré une décharge électrique avec une matraque électrique à la place. Comme Mme Li refusait de faire les exercices de la prison, elle était obligée de courir dans le champ et n’avait pas le droit de dormir. Elle a été battue, menottée, et a reçu des décharges avec des matraques électriques, ce qui a provoqué des troubles de l’élocution et une lenteur dans ses réactions.
5. Mme Gao Yuzhen
En juillet 2001, Mme Gao Yuzhen était en train de lire un livre sur le Falun Gong quand elle a été découverte par les détenues en service. Les détenues l’ont traînée dans le bureau et l’ont interrogée. Liu et une autre gardienne ont incité deux détenues à gifler Mme Gao au visage. L’interrogatoire a continué après que les gifles ont cessé.
En juillet 2008, Mme Lu Suhua a été menottée entre un radiateur et une fenêtre par cinq ou six gardes, dont Liu et un prisonnier du camp de travail, Liu Juan, parce qu’on l’avait vue faire des exercices de Falun Gong. Le bras de Mme Lu était tendu à l’extrême. La gardienne Liu a dit : « Ne la laissez pas devenir trop confortable. Faites en sorte qu’elle ne puisse ni se lever ni s’accroupir. » Mme Lu a protesté contre les mauvais traitements, s’exclamant : « Le Falun Dafa est bon. » Puis ils ont scellé sa bouche avec une serviette et du ruban adhésif. Ensuite, la gardienne Liu et le prisonnier Liu ont frappé le visage de Mme Lu si fort qu’elle n’a pas été capable de voir clairement pendant les six ou sept jours suivants.
À la mi-septembre, la gardienne Liu a de nouveau obligé Mme Lu à porter un uniforme de prison. Si elle refusait, elle n’avait pas le droit d’aller aux toilettes. Mme Lu n’a eu d’autre choix que d’entamer une grève de la faim pour réduire son besoin d’aller aux toilettes. Après six jours, Liu a battu Mme Lu si sévèrement qu’elle a eu d’innombrables contusions et que son bras gauche a été fracturé. Elle n’a pas pu le bouger pendant un long moment.
Mme Zhang Yanchun est une pratiquante célibataire. Le 19 septembre 2008, Liu a forcé Mme Zhang à se faire couper les cheveux. Lorsqu’elle a résisté, Liu et d’autres gardes ont enlevé les vêtements de Mme Zhang et lui ont administré des décharges avec des matraques électriques pendant 40 minutes jusqu’à ce que son visage devienne pâle et que son corps tremble. Pour dissimuler leurs actes criminels, ils ont enfermé Mme Zhang dans une cellule séparée et l’ont menottée au radiateur, la forçant à rester assise dans la même position pendant 48 heures. Elle devait manger et faire ses besoins dans cette petite cellule.
Le deuxième jour, Liu a obligé Mme Zhang à porter l’uniforme du camp. Comme Mme Zhang a ignoré son ordre, Liu a commencé à la frapper au visage, qui était déjà sérieusement enflé, jusqu’à ce qu’elle soit épuisée. Le visage de Mme Zhang a été déformé par les mauvais traitements. De plus, Liu a donné l’ordre à deux détenues de déshabiller entièrement Mme Zhang pour la battre et l’agresser sexuellement. Ils lui ont non seulement arraché des cheveux de la tête, mais aussi des poils pubiens. À une occasion, Liu a utilisé un objet métallique pointu muni de dents pour perforer les bras de Mme Zhang, ce qui a entraîné la formation de nombreux petits trous sur son corps, en plus des cicatrices qu’elle portait déjà à cause des décharges de la matraque électrique. Les plaies ont suinté plus de sang que ce qu’un rouleau de papier hygiénique pouvait absorber.
8. Mme Wang Lixia
Mme Wang Lixia a été condamnée le 25 septembre 2008 à un an de travaux forcés dans le camp de travaux forcés pour femmes de Shijiazhuang. Lorsque les gardiennes lui ont ordonné de porter l’uniforme de la prison, elle a résisté. Deux détenues l’ont déshabillée, lui ont mis l’uniforme et l’ont enfermée dans une pièce surveillée.
Un jour, on a découvert que Mme Wang faisait des exercices de Falun Gong. Liu et une autre gardienne l’ont immédiatement emmenée dans une pièce secrète, ont fermé les rideaux et l’ont brutalement battue. Après que Mme Wang soit tombée par terre, Liu l’a tirée par les cheveux d’une main et lui a giflé la tête et le visage avec une chaussure de l’autre main. L’autre garde a administré des décharges électriques sur les parties génitales, les seins et le corps de Mme Wang avec une matraque électrique. Elles ont continué jusqu’à ce qu’elles soient épuisées de la battre.
Le visage de Mme Wang était couvert de sang, et ses vêtements étaient trempés de sang. Craignant que les autres ne le voient, Liu a changé les vêtements de Mme Wang pour dissimuler ce qu’elles lui avaient fait. Mme Wang a ensuite été enfermée dans une pièce surveillée. Sa main droite a été menottée à la barre supérieure du lit, et elle n’a pas pu dormir pendant deux jours et deux nuits. Elle gardait la menotte même lorsqu’elle devait aller aux toilettes. Plus tard, on a déverrouillé la menotte la nuit quand elle dormait. Elle est restée attachée de cette façon pendant environ un mois.
Chaque fois qu’elle faisait les exercices de Falun Gong, Liu lui frappait et giflait la tête et le visage avec une chaussure. Mme Wang a été fréquemment battue jusqu’à ce que son visage soit tellement enflé qu’elle ne pouvait plus ouvrir les yeux, et on lui arraché des touffes de cheveux.
Une fois, alors que Mme Wang refusait de faire des travaux forcés, Liu et la détenue Zhu Liying lui ont enlevé sa veste en coton et lui ont fouetté le dos avec une chaussure. Le dos de Mme Wang est devenu noir et violet, et elle a ensuite été enfermée dans une petite cellule pendant toute une nuit. Liu a ordonné à deux détenues de la surveiller. Elle ne recevait pas assez de nourriture, seulement un petit pain et deux tasses d’eau par jour. Elle n’était autorisée à utiliser les toilettes que deux fois par jour. Pour résister à cette persécution, Mme Wang a entamé une grève de la faim, mais on l’a ensuite gavée. Elle pesait auparavant plus de 70 kg, mais son poids est descendu à moins de 35 kg. Elle a été libérée après avoir frôlé la mort.
9. Mme Liu Binglan et Mme Liu Li
En novembre 2008, Mme Liu Binglan et Mme Liu Li ont été détenues dans des cellules d’isolement pendant de longues périodes, car elles refusaient d’effectuer des travaux forcés. Elles ont été menottées à un lit et battues par la gardienne Liu et des détenues. Elles n’ont pas été autorisées à utiliser les toilettes et ont mouillé leur pantalon. La torture a duré deux semaines. Elles ne pouvaient plus bouger leurs bras lorsqu’elles ont été libérées des cellules.
Du 3 au 12 novembre 2008, la gardienne Liu a menotté Mme Liu Li à une fenêtre et à un radiateur. Ensuite, elle lui a infligé des décharges électriques sur les mamelons et la tête jusqu’à ce que son visage et son nez soient blessés que du sang coule sur son estomac et sur le sol. Les coups et la torture ont fait perdre l’ouïe à Mme Liu Li, sans compter les yeux larmoyants, une mauvaise vue, des maux de tête, le visage, les mains et les jambes enflées, le côté gauche du corps froid, des crampes dans les mains et des difficultés à respirer. Comme elle n’a pas reçu de soins médicaux, les blessures ont laissé une cicatrice permanente sur le côté gauche de son visage.
Quinze jours plus tard, les deux pratiquantes ont reçu des coups de poing, des coups de pied et des décharges électriques lorsqu’elles ont refusé de laver les draps de lit de Liu.
10. Mme Feng Xiaomei
À partir de mai 2009, Liu a ordonné aux détenues de priver Mme Feng Xiaomei de sommeil et de la forcer à rester debout toute la nuit. Les détenues l’ont obligée à rester assise, les jambes superposées, pendant des heures, puis elles lui ont piétiné les jambes, les genoux et les chevilles. Mme Feng pleurait à cause de la douleur. Elle ne pouvait pas marcher, car ses jambes étaient très enflées à cause de cette torture. Liu l’a forcée à rester debout toute la nuit sans dormir et sans pouvoir aller aux toilettes. Elle a développé du sang dans les selles après avoir été maltraitée pendant longtemps.
Liu lui a dit : « Je ne veux pas que tu meures. Je veux juste que tu souffres. » Liu l’a privée de toute visite familiale ou de la possibilité de prendre des douches. À la suite des violences physiques, elle a eu du sang dans ses selles pendant plus d’un an et elle est devenue extrêmement faible. Cependant, elle était obligée de fabriquer 500 enveloppes à fermoir par jour. Si elle ne finissait pas, elle et tout son groupe étaient obligés de se tenir debout.
11. Mme Wang Haixu
Mme Wang Haixu est une pratiquante célibataire. Liu a dépouillé Mme Wang de ses vêtements et a incité d’autres détenues à la battre et à lui tordre les bras et les jambes. Liu a incité d’autres personnes à agresser sexuellement Mme Wang, et a également fait venir un collègue masculin et a enfermé Mme Wang et le gardien dans une petite pièce.
12. Mme Chen Jianhua
Mme Chen Jianhua, de la ville de Shijiazhuang, a souvent été battue par les instructeurs du camp de travail. Deux instructeurs l’ont emmenée dans la salle de bain et ont utilisé une brosse à dents pour lui frotter la zone vaginale. Cela s’est produit entre juillet 2008 et juillet 2009.
13. Mme Xie Cuixia et Mme Luo Meiling
Liu a appelé Mme Xie Cuixia et Mme Luo Meiling dans son bureau lorsque les deux pratiquantes ont refusé de participer aux exercices de la prison. Liu a attrapé les cheveux de Mme Xie et lui a fracassé la tête contre le mur. Ensuite, elle a giflé Mme Luo, lui a administré des décharges avec des matraques électriques et lui a donné des coups de pied au ventre, ce qui a provoqué une incontinence urinaire sur le champ.
14. Mme Feng Ruixue
Le 15 août 2011, Liu et plusieurs gardes ont appelé Mme Feng Ruixue et quatre autres pratiquantes, et les ont emmenées dans une pièce. Elles ont reçu des décharges avec des matraques électriques pendant plus de 40 minutes, pendant qu’on leur demandait si elles acceptaient de faire des travaux forcés et de chanter des chansons à la gloire du Parti communiste chinois. Les pratiquantes ont refusé. Mme Feng, professeur d’université, a reçu des décharges électriques et a été battue, ce qui a rendu son visage, ses jambes, ses bras et ses pieds couverts de cloques sombres. Liu lui a infligé des décharges électriques et l’a battue à nouveau cet après-midi-là.
15. Amende pour possession de livres de Falun Gong
Le 16 novembre 2008, Liu a demandé à toutes les pratiquantes de Falun Gong de se rassembler dans le hall après le déjeuner et a chargé quelqu’un de fouiller le lit de chaque pratiquante à la recherche de livres de Falun Gong. Ne trouvant aucun livre, elles ont demandé aux pratiquantes d’enlever leurs vêtements pour une fouille corporelle. Après la découverte de livres de Falun Gong dans une pièce, dix pratiquantes ont reçu une amende de 50 yuans chacune, tandis que neuf autres pratiquantes ont reçu une amende de 250 yuans chacune. Les pratiquantes d’une autre pièce ont été condamnées à une amende de 190 yuans chacune.
16. Mme Zhang Junmei, Mme Meng Shufang, et Mme Liu Yuekun
Le 21 août, Liu a arraché les vêtements de Mme Zhang Junmei, Mme Meng Shufang et Mme Liu Yuekun. Leurs sous-vêtements ont également été coupés et elles ont été forcées de rester nues pendant un long moment. Le jour suivant, Liu a de nouveau battu ces pratiquantes, une par une, et une grande partie de leurs cheveux a été arrachée. Les pratiquantes ont été battues si violemment qu’elles avaient des bleus sur tout le visage et que leurs yeux pouvaient à peine s’ouvrir.
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Traduit de l’anglais
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