Me cultiver en travaillant dans un supermarché

(Minghui.org) J’ai été illégalement incarcéré en prison pour ma pratique du Falun Dafa et j’ai perdu mon emploi. À ma libération, une amie m’a aidé à trouver un emploi dans un supermarché. Pendant les dix mois où j’y ai travaillé, j’ai connu les difficultés et l’amertume, ainsi que la joie de m’élever dans le Fa.

Cultivation authentique

Le Maître a dit :

« Pour ceux qui cultivent et pratiquent parmi les gens ordinaires, peu importe votre richesse ou votre position hiérarchique, peu importe que vous soyez à votre compte, que vous ayez une entreprise, ou que vous meniez n’importe quelle affaire, tout cela est sans importance : ayez toujours des échanges équitables et gardez un esprit droit. Chaque métier dans la société humaine a sa raison d’être ; le problème est que l’esprit des gens est sans droiture, cela n’a rien à voir avec le métier qu’on fait. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

En tant que pratiquant de Dafa, je traite bien mes clients et je ne leur mens pas. Il est normal de mettre les restes de nourriture, comme les côtes, la viande et le tofu de la veille avec les produits frais. Si un client demande s’il s’agit de la nourriture du jour, les vendeurs sont censés répondre par l’affirmative afin de réaliser une vente rapide. Un jour, un vieux client est venu acheter de la viande et m’a demandé quels morceaux avaient été sortis ce jour-là. Les vendeurs n’ont pas l’habitude de dire aux clients ce qu’il en est, mais je le lui ai dit. Il a acheté la viande du jour et était très content. Il a levé le pouce et m’a dit : « J’aime venir chez vous pour acheter de la nourriture parce que vous osez me dire la vérité. »

Une fois, lors du passage en caisse, j’ai glissé la carte d’un client pour payer les marchandises d’un autre client. Ainsi, un client a payé sans le savoir 130 yuans de plus, tandis que l’autre n’a rien payé. Lorsque le directeur du magasin s’en est aperçu, il a appelé la cliente qui n’avait rien payé. Elle a prétendu que c’était la perte du magasin. Le gérant n’a pas appelé l’autre client qui avait payé un supplément. J’étais très contrarié et je voulais dédommager le client qui avait trop payé.

Je suis un pratiquant de Dafa. D’innombrables êtres divins observent chacune de nos pensées. Je dois bien faire et être digne d’être le disciple du Maître. Un peu plus tard, la cliente qui avait trop payé est revenue faire ses courses dans notre magasin. Je l’ai reconnue et lui ai raconté ce qui s’était passé. Je lui ai rendu son argent de ma propre poche. Elle était très émue. J’ai également ressenti la joie de m’être élevé dans la cultivation.

Cultiver la bonté

Un pratiquant doit être compatissant, gentil et attentionné, mais il n’est pas facile d’être gentil dans le secteur dans lequel je travaille, car il y a beaucoup de conflits internes. C’est une chaîne de supermarchés. L’hôtel voisin est géré par la même entreprise. Les employés de l’hôtel viennent souvent « prendre » des légumes et des fruits frais. Comme il y avait des conflits entre l’hôtel et notre supermarché, le directeur du magasin a exigé que le personnel de l’hôtel « n’emprunte » que des légumes et des fruits plus vieux, sinon nous ne leur « prêterions » rien. Mais cela donnait des problèmes au personnel de l’hôtel lorsqu’il rapportait des produits moins frais.

Le conflit entre l’hôtel et notre supermarché s’est aggravé. Un jour, un jeune employé est venu « prendre » un pamplemousse. Il ne voulait pas en rapporter un qui n’était pas frais, alors je ne lui en ai pas donné. Son chef de cuisine est arrivé plus tard et m’a réprimandé. Je me suis senti lésé.

Une fois de retour à la maison, j’ai étudié le Fa et je suis tombé sur les passages suivants.

Le Maître a dit :

« En tant que pratiquant, on ne peut pas s’imposer des exigences fondées sur les critères des gens ordinaires. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

« En tant que pratiquant, vous devez tout mesurer en fonction de la nature de l’univers, et c’est alors seulement que vous pourrez discerner ce qui est vraiment bien et ce qui est vraiment mal. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Je comprenais les principes maintenant. Ce que notre directeur de magasin nous a dit de faire n’était pas juste. En tant que pratiquant de Dafa, je dois faire ce que le Maître nous dit de faire. Je dois être gentil avec les employés qui viennent chercher de la marchandise et les aider. Quand ils viennent emprunter de la marchandise, je dois le faire d’une manière aimable : « Voulez-vous des légumes à prix réduit ? Sinon, pas de souci. La prochaine fois. » Je ne les mettais pas dans l’embarras. Avec le temps, nous avions de moins en moins de conflits. Le jeune employé avait le sourire aux lèvres. Je me suis aussi éveillé sur des principes dont je n’avais pas conscience auparavant.

Pratiquer la tolérance

J’étais très faible juste après ma sortie de prison. Je devais m’arrêter et me reposer après avoir marché 200 mètres. Je n’étais pas capable de me lever après être resté assis en méditation pendant un certain temps. Mon amie m’a dit que ce n’était pas difficile de travailler au supermarché, que je ne faisais que mettre les marchandises sur les étagères. Ce qu’elle a dit était faux. Chaque matin, je devais placer 20 à 30 paniers de légumes et une grande quantité de fruits. Je devais travailler 8 ou 9 heures par jour sans repos. Il n’y avait pas de pause pour moi. Au début, je me sentais épuisé, et j’avais l’impression que tous mes os allaient se briser. Je devais aussi marcher jusqu’à l’arrêt de bus. Chaque pas me faisait mal. Le soir, j’étudiais le Fa assis en position du lotus. Je me sentais bien et je n’avais pas de douleur.

Plus tard, j’ai mémorisé le Zhuan Falun, le livre principal du Falun Dafa, pendant le déjeuner et lorsque je marchais du supermarché à l’arrêt de bus. Au fur et à mesure que je mémorisais le Fa, je comprenais mieux les principes du Fa. De plus, je ne me sentais plus mal à l’aise.

Dans mon supermarché, c’était souvent les nouveaux employés qui étaient blâmés s’il y avait une erreur, même si ce n’était pas de leur faute. Après le travail, j’achetais des légumes pour les ramener à la maison. Une caissière faisait souvent des erreurs lorsque je réglais mes achats. Elle me rendait responsable de ses erreurs. Un jour, elle m’en a fait voir de toutes les couleurs. J’étais très contrarié. Je voulais déposer une plainte contre elle. Mais après réflexion, le Maître nous a dit de regarder à l’intérieur lorsque nous sommes confrontés à des conflits. J’ai commencé à chercher mon propre problème et j’ai réalisé que ma pensée n’était pas correcte – je me voyais comme un client. En fait, je suis un pratiquant de Falun Dafa et je dois pratiquer la tolérance. Je m’étais senti contrarié lorsqu’elle m’a insulté. Mais n’était-elle pas en train de m’aider à me débarrasser des mauvaises substances ? Je devrais la remercier. Dès que j’ai réalisé cela, je me suis senti soulagé. Par la suite, j’ai rencontré des situations similaires à plusieurs reprises. Parfois, je réussissais le test, mais parfois non. Je savais que je n’étais pas solide dans ma cultivation à cet égard. Je devais m’améliorer.

Avec mon travail au supermarché, j’ai compris que ce n’est pas en travaillant dur qu’on gagne de l’argent, mais parce que les dieux l’arrangent. Si vous êtes bon et juste, les choses s’arrangeront de façon à ce que vous ayez de l’argent. Aujourd’hui, les critères moraux se sont détériorés. Ce n’est pas vrai en réalité. Nous faisons des affaires pour les autres et non pour des raisons égoïstes. Les disciples de Dafa valident le Fa dans tous les domaines. Nous sommes attentifs aux autres. Par notre travail, nous enrichissons la vie des gens et leur apportons des bienfaits. Au cours de ce processus, nous nous cultivons et nous nous élevons tout en marchant sur la voie du retour à notre moi originel et véritable.

Voilà ce que je comprends à mon niveau. Par bienveillance, veuillez me signaler tout élément inapproprié.

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Traduit de l’anglais