(Minghui.org) Mme Xia Ning âgée de 68 ans est une habitante de la ville de Xingcheng, dans la province du Liaoning. Elle a commencé à pratiquer le Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong) le 17 janvier 1999. Six mois plus tard, le Parti communiste chinois (PCC) a lancé une campagne nationale contre le Falun Gong. Depuis lors, elle a été arrêtée et torturée à plusieurs reprises pour avoir défendu sa croyance.

À deux reprises, Mme Xia a été soumise aux travaux forcés, pour un total de plus de cinq ans. Elle a été arrêtée pour la dernière fois en juillet 2017 et condamnée à quatre ans et demi de prison en janvier 2018. Elle a été libérée le 14 janvier 2022.

Malgré la persécution brutale, Mme Xia n’a jamais vacillé dans sa croyance, étant devenue plus énergique, ouverte d’esprit et joyeuse après avoir adopté le Falun Gong. Elle attribue sa croyance inébranlable au principe du Falun Gong Authenticité-Bienveillance-Tolérance qui, selon elle, représente les valeurs universelles auxquelles les êtres humains devraient se conformer.

Arrêtée pour avoir fait appel à Pékin

Après le lancement par le PCC de la campagne de persécution du Falun Gong en juillet 1999, des journaux, des stations de radio et des chaînes de télévision ont répandu des rumeurs et incité à la haine contre Dafa. Des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong se sont donc rendus à Pékin demander justice pour le Falun Gong.

En octobre 2000, Mme Xia s’est rendue à Pékin pour défendre le Falun Gong et son fondateur, Maître Li. Elle a été détenue au centre de détention de Xingcheng pendant quinze jours. Elle est retournée à Pékin le 1er janvier 2001 et a été arrêtée sur la place Tiananmen dans la même journée. Elle a été emmenée au poste de police de Donggaodi à Pékin et y a été détenue pendant sept jours. Pendant cette période, elle a été battue et forcée de rester dehors dans le froid de l’hiver sans veste. Elle a également reçu l’ordre de marcher sur les livres de Falun Gong tout en dénigrant le Maître.

Persécution dans le camp de travail de Masanjia

En juin 2001, Mme Xia a distribué des vidéos contenant des informations sur la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen. Elle a été arrêtée et détenue au centre de détention de Xingcheng pendant huit jours, puis envoyée dans le tristement célèbre camp de travail de Masanjia pour un lavage de cerveau.

Pendant ses trois années de détention à Masanjia, Mme Xia a toujours été soumise à un contrôle strict. Elle n’était souvent pas autorisée à dormir ou à parler aux autres prisonniers. Elle était obligée de rester accroupie ou debout pendant de longues périodes. À une occasion, des gardiens lui ont enlevé sa chemise et l’ont forcée à s’agenouiller avec un tabouret sur la tête. Sur le dessus du tabouret se trouvait un seau d’eau. Au même moment, un collaborateur (ancien pratiquant ayant abandonné sa croyance sous la pression) lui a lu une déclaration de renoncement au Falun Gong et lui a ordonné de signer la déclaration. Elle a refusé.

Mme Xia a passé la plupart de ses journées dans une cellule d’isolement où elle était souvent maintenue sur une chaise en fer pendant une longue période. Elle n’était sortie de la cellule d’isolement que lorsqu’elle montrait des signes d’inconscience ou lorsque sa vie était en danger.

Elle a été libérée en juillet 2004.

Persécution au centre de détention de Xingcheng

Le 13 septembre 2004, Mme Xia a été arrêtée et envoyée au centre de détention de Xingcheng, où elle a été menottée, enchaînée et battue pendant quatre jours.

Le 11 mars 2008, Mme Xia et une autre pratiquante ont été signalées pour avoir clarifié la vérité. Elles ont été arrêtées et emmenées au centre de détention de Xingcheng. Plusieurs agents du poste de police de Chengdong ont ensuite fait irruption à son domicile. Mme Xia a entamé une grève de la faim pour protester contre son arrestation et a été gavée brutalement à deux reprises à l’hôpital 810 de Xingcheng. Dix jours plus tard, elle et l’autre pratiquante ont été libérées après que le camp de travail de Masanjia a refusé de les accepter en raison des résultats de leur examen physique.

De nouveau torturée dans le camp de travail de Masanjia

Le 13 mai 2008, deux policiers ont fait irruption au domicile de Mme Xia. Ils ont brisé un cadre qui contenait la photo du Maître. Lorsqu’ils ont traîné Mme Xia jusqu’en bas, elle a résisté et a crié haut et fort : « Falun Dafa est bon ! Les pratiquants de Falun Gong sont innocents ! »

Dès que Mme Xia a été emmenée au poste de police de Chengdong, les policiers lui ont fait de force une prise de sang et l’ont prise en photo avant de la transférer au camp de travail de Masanjia. Sur le chemin vers le camp de travail, on lui a dit qu’elle serait détenue pendant un an [alors que sa peine était de deux ans].

Dans le camp de travail, Mme Xia a reçu des décharges électriques, des coups de pied, a été battue et été menottée chaque fois qu’elle récitait le Fa, émettait la pensée droite ou refusait de porter l’uniforme du camp de travail. La persécution endurée par Mme Xia pendant sa détention est résumée ci-dessous.

Gavée et bâillonnée avec un ouvre-bouche en métal

Une fois que Mme Xia est arrivée au camp de travail, le capitaine de l’équipe no 3, Zhang Jun, et un gardien l’ont emmenée dans un entrepôt et l’ont déshabillée. Ils ont regardé son dossier et ont dit qu’elle avait été condamnée à deux ans de travaux forcés.

Ils l’ont grondée et ont menotté sa main gauche à un lit. Lorsqu’ils se sont présentés au travail le lendemain matin, ils l’ont détachée, lui ont tiré les cheveux et l’ont giflée. Ils l’ont menottée à un autre lit et ont essayé de lui ouvrir la bouche avec un ouvre-bouche en métal. Lorsque leurs efforts ont échoué, ils l’ont sauvagement battue.

Après cet épisode de torture, Mme Xia a cessé de manger pour protester contre cette cruelle persécution. Quelques jours plus tard, les deux hommes lui ont ouvert la bouche et l’ont gavée. En même temps, ils lui ont fait écouter des enregistrements calomniant le Falun Gong.

Reconstitution de torture : Ouvre-bouche en métal

Mme Xia a poursuivi sa grève de la faim pendant plus de dix jours. Elle a reçu des perfusions contenant un liquide inconnu.

Un jour après son retour d’un examen médical à l’hôpital, les gardes l’ont attachée dans la position de l’aigle déployé, les mains et les jambes liées aux quatre coins du cadre du lit. Ils lui ont ensuite ouvert la bouche avec un ouvre-bouche et l’ont gavée avec de la bouillie de maïs diluée. Après le gavage, les gardes ont délibérément laissé l’ouvre-bouche en métal dans sa bouche pendant de longues heures. Lorsqu’il a finalement été retiré, Mme Xia ne pouvait pas joindre les mâchoires supérieure et inférieure pour fermer la bouche.

La nuit, Mme Xia avait l’ordre de rester debout, les mains attachées au lit. Cette torture a duré treize jours d’affilée.

Menottée au cadre du lit et étirée

L’étirement du corps était l’un des moyens de torture les plus dangereux du camp de travail. Il était souvent utilisé conjointement avec d’autres moyens de torture. Pendant sa détention Mme Xia a souvent été soumise à la torture par étirement.

Un jour, vers midi, pour forcer Mme Xia à mettre fin à sa grève de la faim, le capitaine d’équipe Zhang Jun l’a étirée. Il lui a largement menotté les mains au cadre du lit supérieur et a attaché ses jambes serrées contre le cadre de la couchette inférieure. Mme Xia a dû plier son corps de la sorte pendant toute la première moitié de la nuit. Elle a ensuite été forcée de se lever avec les deux mains attachées à la partie haute du cadre du lit pendant la seconde moitié de la nuit.

Reconstitution de torture : Menottes et étirements

La torture a continué le lendemain. Mme Xia a ressenti des engourdissements et des douleurs dans les mains et le bas du dos lorsqu’on l’a détachée. Lorsque les gardes n’y ont pas prêté attention, elle a tranquillement fait les exercices debout du Falun Gong pour aider à soulager les douleurs.

Lorsque le gardien de service est arrivé le matin, il lui a de nouveau attaché les mains et ne lui a pas permis d’utiliser les toilettes ou de se laver.

À de nombreuses autres occasions, Mme Xia a été obligée de se tenir debout pendant la journée et se faisait gronder si elle ne se tenait pas droite. Le soir, elle ne pouvait pas s’endormir sans l’autorisation des gardiennes.

Soumise à des décharges de matraques électriques

La persécution des pratiquants de Falun Gong s’est intensifiée pendant les Jeux olympiques de 2008, et de nombreux gardes masculins ont été envoyés au camp de travail de Masanjia pour mettre en place une équipe spéciale de contrôle. Les pratiquants étaient tenus de déclarer leur numéro de détenu et de porter les uniformes et les badges des détenus. Ils devaient chanter la chanson du camp de travail et lire le règlement du camp de travail. Ils étaient contraints de faire des travaux forcés. S’ils ne coopéraient pas, ils étaient menottés, étirés et soumis à des décharges électriques.

Mme Xia a insisté sur le fait qu’elle n’était pas une criminelle et a refusé de faire des travaux forcés et de manger la nourriture fournie aux criminelles. On lui a donc souvent infligé des décharges électriques avec des matraques et on l’a étirée. Un jour, les gardes masculins l’ont emmenée au quatrième étage et lui ont brutalement administré des décharges de matraques électriques parce qu’elle refusait de manger. Ils l’ont ensuite attachée à un lit dans le bureau de contrôle strict.

Un matin, les gardiens de prison ont amené Mme Xia dans le bureau de contrôle strict et lui ont attaché les mains au lit pour étirer son corps devant un groupe de personnes des unités de gestion. Lorsqu’on lui a demandé si elle voulait manger, Mme Xia a insisté sur le fait qu’elle n’était pas une criminelle et a refusé de manger. On lui a administré brutalement des décharges électriques et on l’a gavée.

Un autre matin, les gardes ont de nouveau emmené Mme Xia au bureau du contrôle strict, où se trouvaient des personnes de différents services. Lorsque Mme Xia a refusé de répondre aux questions, ils lui ont couvert les yeux, lui ont tendu les mains jusqu’au cadres du lit du haut, lui ont attaché les jambes ensemble et lui ont infligé des décharges de matraques électriques. Elle a été relâchée dans sa cellule après 17 heures.

Lorsqu’on lui a demandé si elle acceptait de faire le travail, Mme Xia a fermement dit non. Elle a été attachée et étirée dans le bureau de contrôle strict. Les gardes lui ont administré des décharges électriques sur tout le corps pendant toute la nuit, lui causant une douleur extrême.

À la suite de cette persécution brutale, Mme Xia a eu du mal à s’asseoir sur les toilettes pendant un certain temps.

Alimentée de force avec des médicaments inconnus

Dans le camp de travail, l’infirmière Chen Bin était connue pour nourrir de force les pratiquants de Falun Gong. Elle préparait souvent des substances inconnues, de l’eau et de l’eau d’ail écrasé pour le gavage. Elle terminait l’alimentation en quelques secondes seulement, que le liquide soit chaud ou froid. Elle ne retirait jamais l’ouvre-bouche après. Elle donnait de force aux pratiquants une substance rouge et épicée qui avait un goût effroyable.

Une fois, les gardiens de prison ont attaché Mme Xia et une autre pratiquante au lit, et Chen Bin leur a administré de force la substance rouge et épicée à plusieurs reprises pendant toute la matinée. En même temps, elle a fait écouter à Mme Xia des enregistrements qui diffamaient le Falun Gong.

Dès que Mme Xia a été gavée, elle a tout vomi et a taché ses vêtements et les draps du lit. Une autre fois, plusieurs gardes l’ont gavée avec de l’eau à l’ail écrasé et ont failli l’étouffer. Plus tard, ils l’ont gavée avec une soupe de maïs de mauvaise qualité, sous la direction de Chen Bin.

En sous-vêtements dans une salle de garde masculine

La gardienne de prison Zheng Xiaofeng administrait à tout moment des décharges électriques à Mme Xia. Une fois, elle a dépouillé Mme Xia de tout, sauf de ses sous-vêtements, et l’a entraînée dans une salle de garde masculine, la laissant presque nue devant les gardiens. Lorsqu’elle a essayé de recommencer, Mme Xia s’est accrochée au cadre du lit et l’a réprimandée.

Mme Xia a dit : « Vous m’avez traînée dans la salle des gardiens. De plus, vous m’avez retiré mes vêtements depuis deux semaines et vous ne me les avez toujours pas rendus. Pouvez-vous m’expliquer pourquoi ? »

Battue et frappée à coups de pied

La persécution a empiré lorsque de nombreux gardes sont revenus au camp de travail après les Jeux olympiques de 2008. À une occasion, Mme Xia s’est assise et a émis la pensée droite pendant la sieste de midi. Le gardien de prison Yuan Guoyou lui a ordonné de se lever et l’a frappée durement dans les côtes avec un bâton en bois. Elle a résisté et a crié fort « Falun Dafa est bon ! Les pratiquants de Falun Gong sont innocents ! » Elle a ensuite été attachée au lit et étirée dans la salle de torture. Cette nuit-là, elle avait une douleur dans les côtes et ne pouvait pas se retourner en dormant.

Le lendemain matin, Mme Xia a récité le Fa en silence et a été violemment frappée à la tête, sur le nez et les lèvres, par le gardien Yuan. Ces mauvais traitements ont entraîné un gonflement du visage et un saignement de la bouche. Un autre gardien lui a ensuite donné plusieurs coups de pied au sol.

Une nuit, Mme Xia s’est rendue aux toilettes avec d’autres prisonnières. Lorsqu’elle est revenue, sa literie avait disparu. Dès qu’elle s’est couchée, les gardiens l’ont tirée du lit par les cheveux et les ont attachés au radiateur.

Un matin tôt, Mme Xia faisait la méditation au lit. Elle a été brutalement frappée par les gardes pendant un certain temps. Ils l’ont poussée sur le sol et lui ont imposé le port de l’uniforme du camp. Ils l’ont ensuite emmenée dans la salle de torture et lui ont administré des décharges avec des matraques électriques. Mme Xia a entamé une grève de la faim pour protester contre cette persécution brutale.

Une nuit, Mme Xia a été signalée pour avoir émis la pensée droite. Elle a été emmenée dans un bureau et a été sévèrement battue et frappée à coups de pied pendant une heure. Les gardes l’ont également réprimandée avec des mots calomnieux. Ils lui ont enveloppé le visage avec du ruban en plastique adhésif (pour l’empêcher de réciter le Fa), l’ont poussée à s’allonger sur le dos sur le sol et lui ont marché sur les jambes. Ensuite, après avoir retiré le ruban adhésif, ils l’ont menottée les mains derrière le dos à un tuyau de chauffage pendant un long moment. Mme Xia n’arrive pas à se souvenir combien de temps elle a été attachée.

Mme Xia a été transférée à la brigade no 3 en octobre 2009. Trois gardiens, dont le capitaine Zhang Jun, l’ont emmenée dans l’entrepôt et lui ont menotté les mains en haut du cadre de lit. Un gardien de service l’a attachée à un autre lit quelques jours plus tard. La gardienne Liu Ping a menacé de la battre et de lui donner des coups de pied si elle sortait du lit. Lorsqu’elle est retournée dans sa cellule, Mme Xia a récité le Fa. On lui a pincé la bouche, on l’a battue au sol à coups de pied et menottée au tuyau de chauffage. Les gardes ont également cousu l’uniforme du camp sur ses vêtements.

Torturée pour ne pas avoir porté l’uniforme

Les gardiens ont utilisé diverses formes de torture, telles que les décharges électriques, les menottes, la réfrigération et la limitation de l’utilisation des toilettes, pour forcer Mme Xia à porter l’uniforme du camp.

Un matin, Mme Xia a enlevé l’uniforme du camp en disant qu’elle n’était pas une criminelle et qu’elle ne devait pas le porter. Parce qu’elle a refusé de le remettre, elle a reçu en continu des décharges de matraques électriques. Elle a crié : « Falun Dafa est bon. Le Falun Dafa est un Fa profond. Les pratiquants de Falun Gong ne sont pas coupables. »

Les gardiens ont enveloppé la bouche et le visage de Mme Xia avec du ruban adhésif et l’ont emmenée dans la salle de torture. Elle a été attachée au lit et étirée. Elle a été affamée pendant quatre jours et n’a mangé de la bouillie diluée que le cinquième jour. Les gardes lui ont mis de force trois uniformes du camp.

C’était en décembre, et les gardiens laissaient les fenêtres de la salle de torture ouvertes pour geler Mme Xia. Ils ne lui ont pas permis d’utiliser les toilettes, l’obligeant à uriner sur place et à mouiller son pantalon et ses chaussures à plusieurs reprises.

Mme Xia a toujours refusé de porter les uniformes du camp. Elle a subi toutes sortes de tortures. En raison de ces graves tortures, Mme Xia était essoufflée lorsqu’elle dormait. Son corps, y compris sa poitrine, ses côtes et ses bras, était constamment en souffrance et elle ne pouvait pas se retourner.

Une nuit, Mme Xia était très faible et n’arrivait pas à changer de vêtements. Elle a donc dormi dans ses vêtements de jour. Les gardiens de service l’ont frappée avec un manche à balai pendant un long moment, ce qui a fait que ses fesses sont devenues noir et bleu. Ils ont ensuite cousu un uniforme du camp sur ses propres vêtements. Mme Xia récitait secrètement le Fa et faisait des exercices de Falun Gong tous les jours. Elle a rapidement recouvré la santé et a été capable de retirer l’uniforme du camp cousu.

Une nuit, alors que Mme Xia refusait de revêtir l’uniforme du camp pour dormir, elle a été emmenée dans la salle de torture et forcée de rester debout, les deux mains attachées au lit, pendant toute la nuit. Lorsque les gardiens ont recousu l’uniforme du camp sur ses propres vêtements, Mme Xia a récité le Fa à voix haute.

En juillet 2009, une équipe spéciale de contrôle a été créée pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. De nombreux gardiens ont été transférés dans cette nouvelle équipe. Ils ont mis les uniformes du camp à chaque pratiquant et, tous les jours, ils leurs infligaient des décharges électriques avec des matraques lorsqu’ils venaient faire des travaux forcés.

Mme Xia était attachée au lit et forcée de se tenir dans la salle des prisonnières pendant la journée et retournait dans l’équipe de contrôle spéciale pour dormir la nuit. Elle profitait toujours de chaque occasion pour jeter l’uniforme du camp lorsqu’elle nettoyait les pièces et sortait les poubelles.

À une occasion, les gardiennes n’ont pas permis à Mme Xia de dormir de peur qu’elle n’enlève l’uniforme du camp. Lorsqu’elle a retiré ses vêtements, les gardiennes ont ouvert les fenêtres pour laisser entrer les moustiques et les insectes.

Mme Xia émettait la pensée droite à douze heures tous les jours. Un jour, alors qu’elle émettait la pensée droite à minuit, les gardiennes l’ont emmenée dans le bureau et l’ont brutalement frappée sur tout le corps. Elles lui ont mis de force l’uniforme du camp et l’ont attachée à un tuyau de chauffage.

Un jour, Mme Xia s’est enveloppée d’un tissu de chanvre et de caleçons longs parce qu’elle n’avait pas de vêtements personnels. Les gardiennes de service lui ont demandé comment elle avait obtenu le pantalon et l’ont remplacé par l’uniforme du camp. Lorsque Mme Xia a résisté, on lui a brutalement administré des décharges électriques sur tout le corps.

De tels abus ont été répétés : encore et encore. Mme Xia ne pouvait pas se rappeler le nombre de jours où elle avait été torturée.

Bien que Mme Xia ait été torturée si cruellement, son engagement à pratiquer Dafa était aussi solide que le roc. Elle récitait les enseignements à voix haute. Grâce à sa persistance pendant longtemps, les gardiens ont fini par ne plus l’obliger à porter l’uniforme du camp pendant le reste de sa peine.

Persécution dans la prison pour femmes du Liaoning

Mme Xia a été arrêtée à son domicile le 15 juillet 2017 par des agents en civil du poste de police de Wenquan de la ville de Xingcheng. Elle a été détenue au centre de détention de Huludao pendant neuf mois. En janvier 2018, elle a été condamnée à quatre ans et six mois de prison par le tribunal de la ville de Xingcheng, puis emmenée à la prison pour femmes du Liaoning le 24 avril de la même année.

Interdiction d’acheter des produits de première nécessité

Les détenues de la prison pour femmes du Liaoning étaient généralement autorisées à faire leurs courses au magasin de la prison une fois par mois pour acheter de la nourriture et des produits de première nécessité. Mais les pratiquantes de Falun Gong qui refusaient de renoncer à leur croyance n’étaient pas autorisées à acheter quoi que ce soit. Sans papier toilette, dentifrice, brosse à dents, savon, détergent et autres produits de première nécessité, les pratiquantes avaient une vie extrêmement difficile. La prison avait recours à de tels abus pour tenter de forcer les pratiquantes à céder.

Mme Xia a refusé de renoncer au Falun Gong ou d’écrire les déclarations requises au cours des quatre premiers mois, alors on lui a interdit d’acheter quoi que ce soit pendant cette période.

Interdiction de se doucher

Après que Mme Xia a été emmenée dans l’équipe 4, section 3 de la prison pour femmes du Liaoning le 24 avril 2018, elle n’a pas été autorisée à se brosser les dents, à se laver les cheveux ou à prendre une douche.

Les détenues de sa cellule la méprisaient en raison de sa forte odeur (due au manque de douches), alors elles lui ont demandé de renoncer au Falun Gong pour pouvoir prendre une douche. Mme Xia a refusé d’abandonner sa croyance et a persisté à protester contre les maltraitances. Les gardiennes ont fini par l’autoriser à prendre une douche à partir d’août 2018.

Obligée de rester debout pendant une longue période

Mme Xia, alors âgée de 65 ans, devait rester immobile à côté de la fenêtre de l’atelier toute la journée. Deux criminelles se relayaient pour la surveiller jusqu’à 22 heures. Les dimanches ou les jours fériés, elle était obligée de rester debout jour et nuit.

Reconstitution de torture : Rester debout pendant de très longues périodes

Surveillance jour et nuit

Des surveillantes personnelles observaient Mme Xia jour et nuit. Ces surveillantes étaient appelées « équipes de surveillance spéciale » et se composaient généralement de deux criminelles. Elles surveillaient chaque mot et comportement d’une pratiquante donnée, puis signalaient tout ce qu’elles remarquaient aux gardiennes.

La direction de la prison considérait comme hautement prioritaire tout ce qui concernait les pratiquantes. Deux surveillantes étaient attribuées à la surveillance personnelle rapprochée d’une pratiquante et contrôlaient tout : ce que la pratiquante portait, ce qu’elle mangeait, comment elle marchait, etc.

Les gardiennes de prison donnaient aux surveillantes personnelles la possibilité de maltraiter les pratiquantes à volonté. On pouvait entendre les surveillantes personnelles crier, maudire et gronder les pratiquantes. Si les surveillantes personnelles ne rapportaient pas tout sur la pratiquante, et que les gardiennes le découvraient, elles étaient punies.

Les autres détenues étaient très fatiguées, car elles devaient travailler de 7 heures du matin à 7 heures du soir et ensuite surveiller les pratiquantes. Cela leur faisait détester les pratiquantes.

Une croyance inébranlable en Dafa

Un jour, début novembre 2018, Mme Xia a été affectée à une petite pièce et deux prisonnières, Huang Lanlan et Liu Fenglin, ont été chargées de la surveiller. Le deuxième jour, avant de se lever du lit le matin, Mme Xia a tranquillement émis la pensée droite de manière à ne pas interférer avec quiconque. Cependant, les détenues l’ont tirée du lit et l’ont poussée sur le sol. Mme Xia a crié : « Falun Dafa est bon ! Les disciples de Dafa sont innocents ! »

Plusieurs détenues, dont une chef d’équipe de prisonnières, sont venues et ont maintenu Mme Xia dans son lit. Elles lui ont couvert la bouche et le nez avec leurs mains, la rendant presque à bout de souffle. Après que l’incident a été rapporté à la gardienne de service, d’autres pratiquantes ont demandé que les détenues coupables soient punies. Mme Xia a donc été renvoyée dans la grande salle où elle avait initialement séjourné. Là encore, elle a été surveillée par deux détenues, cette fois Yu Lan et Ning Dan.

Le 14 novembre 2019, l’ensemble du quartier no 3 a été fusionné avec la prison pour femmes no 2 du Liaoning. Le matin du 18 novembre, Mme Xia a attendu avec la détenue Ning Dan dans le couloir pour aller aux toilettes. La détenue Ning a mentionné que la chef d’équipe des prisonnières ne voulait pas que Mme Xia s’asseye dans le lit. Mme Xia a dit quelque chose qui a agacé Ning. Elle a alors été poussée dans la chambre de la chef d’équipe des prisonnières et maltraitée par un groupe de personnes. Elles l’ont maintenue au sol. Certaines lui ont couvert la bouche, tandis que d’autres lui ont sauté dessus.

Le matin du 20 novembre, Mme Xia a émis la pensée droite dans son lit. La détenue Jin Yujun l’a frappée et l’a poussée sur le sol. Elle a ensuite tiré Mme Xia par les cheveux et lui a cogné la tête contre le mur.

Reconstitution de torture : Tirer les cheveux et frapper la tête contre le mur

Reconstitution de torture : Passage à tabac brutal

Tous les matins, dès que Mme Xia s’asseyait et émettait la pensée droite dans son lit, la détenue Jin Yujun venait la battre. Après chaque passage à tabac, Jin rapportait ensuite « sa réussite à maltraiter Mme Xia » à Yuan Wei, la capitaine de l’escouade no 4, pour recevoir un compliment. Elle battait Mme Xia encore plus fort le lendemain. Les sévices ont duré environ une semaine.

Pendant cette période, d’autres détenues ont également participé à la persécution. En conséquence, Mme Xia a été blessée sur tout le corps et deux de ses dents se sont déchaussées. Elle ressentait des douleurs lorsqu’elle respirait. Elle ne pouvait pas s’endormir à cause de la douleur.

À partir du 20 septembre 2020, les détenues, à raison de deux personnes par équipe, se sont relayées pour amener Mme Xia dans le couloir à 4 h 30 tous les matins. Elles l’ont giflée le premier jour et l’ont déshabillée jusqu’aux sous-vêtements le deuxième jour. Lorsque Mme Xia criait « Falun Dafa est bon », elle était brutalement giflée avec des pantoufles.

Un matin, pendant la patrouille, la détenue Lin Yuanyuan a vu Mme Xia assise sur le lit. Elle a ordonné à Mme Xia de s’allonger et a appelé une autre détenue pour venir l’aider. Elles ont violemment battu Mme Xia, l’ont traînée au sol, l’ont attrapée par les cheveux et lui ont cogné la tête contre le mur.

Les sévices ont duré plusieurs jours, provoquant le déchaussement de deux dents de sa mâchoire inférieure.

La détenue Fang Lili a frappé Mme Xia avec des cintres en plastique. Une autre détenue ne permettait pas à Mme Xia de s’asseoir normalement et la poussait dès qu’elle s’asseyait. À cause de ces mauvais traitements, Mme Xia avait du mal à tenir les bassines d’eau. Elle ne pouvait pas lever la tête. Le bas de son dos n’était pas complètement rétabli même lorsqu’elle a quitté la prison le 14 janvier 2022. Sa santé ne s’est améliorée qu’après une longue période.

Cependant, quelles que soient les tribulations ou les persécutions cruelles que Mme Xia a endurées, elle reste fermement attachée au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

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Traduit de l’anglais