(Minghui.org) Il y a plus de dix ans, mes divers attachements ont créé une faille dans ma cultivation et j’ai été arrêté pour ma croyance dans le Falun Dafa. Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) m’avait en fait donné des indications et des rappels subtils à de nombreuses reprises, mais je les ai ignorés.

Un jour, un ami m’a dit qu’il ne voulait pas me voir finir dans un centre de lavage de cerveau. Mais mon ego m’empêchait de regarder à l’intérieur. Je pensais que parce que j’avais un certain prestige parmi les gens ordinaires, les forces anciennes n’oseraient rien me faire. Ma pensée et mon raisonnement n’étaient pas alignés avec le Fa. Par conséquent, j’ai été condamné à trois ans de prison et j’ai perdu mon emploi.

Clarifier la vérité au téléphone à la police

Après ma libération, une grande occasion s’est présentée, une école privée m’a invité à rejoindre son personnel enseignant et m’a offert un salaire compétitif. J’ai eu l’impression que tout cela avait été arrangé par le Maître.

L’agent de police du canton, Lin, m’a appelé un après-midi en 2019. Il m’a bombardé de questions, essayant d’en savoir plus sur ma situation actuelle.

Ce passage du Fa du Maître m’est venu à l’esprit :

« [...], vous devez aller vers lui et lui clarifier la vérité. C’est la clé à dix mille pouvoirs, la clé qui peut dévoiler cette chose qui a été scellée pour tous les êtres vivants pendant longtemps et qu’ils attendent depuis plus d’une éternité. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Loi à Atlanta 2003 », Enseignement du Fa dans les conférences IV)

J’ai demandé à Lin quel était le but de cet appel téléphonique. Il a répondu qu’il suivait simplement le protocole pour appeler et vérifier les prisonniers récemment libérés. Je lui ai dit : « Eh bien, puisque vous l’avez mentionné, je vais vous dire la vérité. Mais d’abord, je dois préciser que c’est entre vous et moi. Rien de tout cela ne doit être utilisé pour persécuter les pratiquants. » Je voulais le sauver en l’empêchant de commettre d’autres crimes contre le Falun Dafa.

J’ai dit à Lin que le Falun Dafa enseigne aux gens à être bons. Il enseigne aux gens à devenir meilleurs en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. La pratique du Falun Dafa aide les gens à se débarrasser des maladies et à rester en bonne santé.

Je lui ai parlé de l’enquête menée en 1998 à Guangzhou et dans les environs, où 20 000 pratiquants ont été interrogés ; 90 % d’entre eux ont dit être complètement guéris de leurs maladies grâce à la pratique du Falun Dafa. Ils ont dit que leurs relations familiales étaient devenues harmonieuses et qu’ils étaient considérés comme des employés exemplaires au travail. Ils travaillaient dur et ne rivalisaient pas pour obtenir de meilleurs postes. Sur la base de cette enquête, Qiao Shi, l’un des principaux dirigeants du Parti communiste chinois (PCC) de l’époque, a conclu que le Falun Dafa était bénéfique pour le pays à bien des égards et ne faisait aucun mal.

Cependant, Jiang Zemin, alors chef du PCC, a ignoré l’opposition au sein du Parti et a commencé une persécution impitoyable. Les médias d’État ont fabriqué des histoires pour salir et calomnier Dafa et les ont diffusées en continu. Après avoir examiné attentivement la séquence vidéo de la mise en scène des auto-immolations de la place Tiananmen, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture a conclu qu’il s’agissait d’un coup monté destiné à piéger le Falun Dafa. Son but était d’aliéner et d’inciter à la haine envers les pratiquants et de justifier la persécution et le génocide de ce groupe spirituel.

Pendant notre appel téléphonique, Lin a écouté silencieusement. Il posait de temps en temps une question, essayant de savoir où je travaillais, mais j’ai ignoré ses questions et continué à clarifier la vérité. Je lui ai dit : « Lorsque j’étais emprisonné, j’ai été témoin des mauvais traitements et des tortures horribles que subissent les pratiquants. J’espère que vous traiterez les pratiquants avec bonté. » Lin a simplement dit : « Bien. » J’ai ensuite raccroché.

J’ai vérifié l’heure et j’avais juste dix minutes pour me rendre à mon prochain cours. Merci, Maître, pour cet arrangement parfait. J’ai découvert plus tard que Lin avait été transféré dans un autre département.

Clarifier la vérité à un agent qui m’a harcelé à la maison

Je me suis rendu dans une ville voisine fin septembre 2019 pour acheter une voiture pour mon fils. Un jeune agent de police du canton a appelé mon fils et a dit qu’il voulait me voir. J’ai dit à mon fils de dire non à l’agent. Mon fils ne pratique pas le Falun Dafa, mais il soutient beaucoup Dafa. Il a dit : « L’agent est très poli. Pourquoi ne pas le rencontrer ? » Pour éviter que l’agent ne dérange mon fils et sa fiancée, j’ai accepté de le rencontrer à la maison.

L’agent est arrivé et a amené un enfant. Ma femme ne voulait pas le laisser entrer. J’ai dit à l’agent : « Il y a un vieux dicton qui dit : “Celui qui vient à ma porte est mon invité.” Je devrais vous inviter à entrer. Mais je connais le but de votre visite, je ne peux donc vous parler que dehors. »

Je lui ai clarifié la vérité et lui ai dit : « Les États-Unis vont condamner les fonctionnaires responsables de la persécution du Falun Dafa. Vous avez un petit enfant. Même si vous ne pensez pas à l’avenir pour vous-même, pensez à celui de votre enfant. Ne rendez pas impossible pour vous ou votre famille de partir un jour à l’étranger. »

Notre conversation s’est bien déroulée et j’ai, par erreur, baissé ma garde. J’ai répondu à ses questions telles que l’endroit où je travaillais et ce que je faisais. Sans m’en rendre compte, j’ai coopéré avec la perversité et mis ma sécurité en danger. J’ai été trompé par la bonté superficielle et j’ai voulu montrer mon éloquence. Je n’ai pas agi en accord avec le Fa.

Clarifier la vérité à la police au travail

Les policiers du canton, Zhou, Deng et Chen, sont venus plus tard à l’école où je travaillais. Ils ont dit au directeur adjoint qu’ils me recherchaient à cause d’une propriété que je possédais. Le directeur adjoint m’a convoqué dans son bureau. J’ai demandé aux agents : « Est-ce une affaire personnelle ou professionnelle ? » Ils ont répondu qu’ils étaient là pour affaires. « Alors, s’il vous plaît, montrez-moi vos accréditations. » Les agents m’ont montré leurs badges et une lettre du Département de police. J’ai noté leurs noms.

Ils m’ont mis en garde et m’ont dit de ne pas clarifier la vérité à mes étudiants, mais ont dit que je pouvais distribuer quelques dépliants. Ils semblaient en savoir un peu plus sur Dafa. Ils m’ont dit qu’ils ne faisaient que suivre les directives de leur supérieur. Je n’ai répondu à aucune question, mais j’ai continué à clarifier la vérité.

Je leur ai dit que le Falun Dafa enseigne aux gens à être de bonnes personnes et à se conduire selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je leur ai dit que Dafa est pratiqué dans plus de 100 pays et régions du monde. De nombreux intellectuels et des personnes très instruites, des responsables de gouvernements et des élites dans différents domaines pratiquent le Falun Dafa. Je leur ai dit que Dafa est bien accueilli par les gens du monde entier, qu’il a reçu des milliers de prix et qu’il est acclamé par les gouvernements.

« Si le Falun Dafa était aussi mauvais que le prétend la machine de propagande du PCC, qui l’accueillerait ? Pourquoi le Falun Dafa est-il persécuté uniquement en Chine ? J’espère que vous y réfléchirez. Pourquoi les pratiquants sont-ils indifférents à la persécution du PCC et restent-ils fermes dans leur croyance ? » Ils voulaient me photographier, mais j’ai refusé. Puis ils m’ont expliqué qu’il s’agissait d’une simple procédure et j’ai accepté d’être photographié.

Je leur ai raconté l’histoire liée au mur de Berlin. En 1992, l’ancien garde de l’Allemagne de l’Est Ingo Heinrich a été condamné pour avoir tiré sur Chris Gueffroy en 1989 alors que la jeunesse tentait de s’enfuir en traversant le mur. Lorsque Heinrich a déclaré qu’il ne faisait que suivre les ordres en tant que soldat, le juge Theodor Seidel a rejeté sa défense et a dit qu’il n’y avait aucun problème à suivre l’ordre, mais qu’il aurait pu relever le canon d’un centimètre pour épargner l’innocent.

Un agent a dit : « Nous avons déjà levé haut notre canon. Nous n’avons pas fouillé votre bureau et nous sommes seulement ici pour recueillir quelques informations. » Je leur ai conseillé de traiter les pratiquants avec bonté. L’un d’eux a répondu : « S’ils sont en dehors de notre juridiction, nous ne les dérangerons pas. Mais s’ils le sont, nous devons faire ce qu’on nous dit. »

Je n’ai pas eu peur pendant la visite, mais j’étais légèrement inquiet de perdre mon emploi. Je n’ai pas clarifié la vérité de manière proactive auprès de mes administrateurs après la visite. Comme je n’ai pas réussi à dénoncer la perversité en temps voulu, cela m’a coûté mon emploi.

Regarder à l’intérieur et me cultiver

L’année dernière, après la fin des cours d’été, mon directeur m’a demandé de démissionner. Il a dit que c’était parce que je pratique le Falun Dafa. Je lui ai clarifié la vérité et il a été très réceptif. Cependant, la police locale était à ma recherche. Elle avait exercé une forte pression sur l’école pour qu’elle me renvoie.

J’étais le professeur principal d’une classe de terminale pour la troisième année consécutive. La plupart de mes élèves des deux années précédentes ont été acceptés dans les écoles les plus prestigieuses de Chine. L’un de mes élèves s’est même classé premier parmi tous les élèves de terminale de la ville aux examens d’entrée à l’université. Le directeur avait fait de son mieux pour faire patienter la police afin de me garder.

Mais le Bureau de l’éducation de la ville et du district et le Département de police ont continué à faire pression sur lui, et le directeur a estimé qu’il n’avait pas d’autre choix que de me laisser partir. Il a promis de me dédommager pour l’année entière, y compris pour la totalité de la prime de professeur principal. Ne voulant pas rendre la situation difficile pour mon directeur et mes collègues qui se souciaient de moi, j’ai démissionné. J’ai perdu cet excellent emploi parce que j’avais peur de le perdre. J’ai décidé que je devais laisser tomber ma peur et clarifier la vérité de manière proactive.

J’ai quitté mon poste d’enseignant à l’école privée vers la fin de l’été. De nombreuses écoles avaient déjà recruté et signé des contrats avec leurs enseignants pour la prochaine année scolaire. Mais je n’ai pas perdu espoir. Lorsque je suis sorti de prison, j’ai rapidement trouvé un emploi avec l’aide du Maître. Je suis passé de 20 000 yuans par an à plus de 200 000 yuans par an. Je savais qu’il devait y avoir un moyen pour moi de gagner ma vie, étant donné que je pratique le Falun Dafa. J’avais également des années d’expérience dans l’enseignement.

Un ami m’a rapidement orienté vers un emploi dans une école de la ville voisine. Il s’agissait d’une école nouvellement créée et les notes et le comportement des élèves étaient mauvais. Le directeur m’a demandé de prendre le poste de professeur principal d’une classe dont le comportement était particulièrement difficile.

La plupart des élèves de ma classe se préparaient à entrer dans la filière STEM (science, technologie, ingénierie, mathématiques) à l’université, mais la littérature et l’histoire étaient mes points forts. Les parents n’étaient pas contents de moi et du fait que le professeur principal avait été remplacé sans leur permission. J’ai expliqué que c’était la décision de l’école et j’ai mentionné certaines choses sur les élèves, ce qui a offensé certains des parents. Ils n’avaient pas confiance en moi et s’inquiétaient de l’avenir de leurs enfants. La discussion avec les parents est devenue houleuse. J’avais l’habitude d’être la voix dominante dans mes classes et d’avoir des parents qui me soutenaient. Comment osaient-ils me parler de la sorte ? J’étais blessé et amer. Comme je n’ai pas maintenu mon xinxing et que je me suis disputé avec eux, les parents se sont mis en colère.

Au moment où les choses s’intensifiaient, je me suis souvenu de ce que le Maître avait dit :

« Pour qui cultive et pratique

On cherche toujours ses propres fautes

On enlève ainsi de nombreux cœurs humains de toutes sortes

[...] »

(« Qui a raison, qui a tort », Hong Yin III)

Je me suis calmé et je me suis examiné en profondeur. J’ai découvert que j’étais attaché à maintenir mon ego et que je n’avais aucune considération pour les autres. Je devais éliminer ces attachements. J’ai arrêté de me disputer avec les parents et je me suis concentré sur le fait de bien enseigner aux enfants. J’ai traité chacun d’entre eux avec bonté. Vers la fin de l’année scolaire, le parent qui était le plus en colère contre moi s’est sincèrement excusé après avoir vu à quel point son enfant s’était amélioré.

Contrer les efforts du PCC pour laver le cerveau des étudiants

Depuis des décennies, le PCC vise les enfants. Il utilise le système scolaire et les manuels pour leur laver le cerveau. Cela se reflète dans de nombreuses activités scolaires. Le « tableau noir » de la classe le démontre. Le Département d’éducation morale de l’école a assigné un thème pour le mois d’octobre afin de chanter les louanges du régime communiste. Le département allait inspecter le tableau noir de chaque classe et organiser un concours dans chaque niveau.

J’ai décidé que la classe d’un pratiquant de Dafa ne ferait pas une telle chose, je ne permettrais pas que mes étudiants subissent un lavage de cerveau. J’ai dit à la classe : « L’automne est une saison où de nombreuses maladies se propagent, nous devons donc porter une attention particulière à notre santé. Notre thème pour octobre sera “Santé et bien-être” ». Nous avons rempli notre tableau noir d’informations sur la façon de rester en bonne santé, et le Département d’éducation morale n’est jamais venu inspecter notre classe.

L’école impose également que le contenu des tableaux soit lié au PCC chaque fois qu’elle reçoit des documents à « caractère rouge » du Bureau de l’éducation. J’ai dit à mon supérieur : « La nature trompeuse, perverse et violente du PCC a causé la mort de plus de 80 millions de Chinois à travers ses différents mouvements politiques. Ils ont fabriqué l’histoire pour tromper les gens. Je n’aime pas cela. Je n’essaie pas de ne pas soutenir notre école, mais je m’oppose à ce que l’on chante les louanges de ce parti pervers. J’apprécie tous nos événements culturels, comme l’exposition de calligraphie. » Les supérieurs ont hoché la tête en silence.

Le Bureau des affaires culturelles de la ville a publié un document décrivant les plans d’une activité visant à empêcher les « sectes » d’entrer dans les écoles. Tous les étudiants et le personnel devaient y participer. Je savais que le PCC utiliserait cette activité pour calomnier Dafa. Mes étudiants et moi ne voulions pas y participer. J’ai demandé au Maître de me renforcer et j’ai émis la pensée droite pour éliminer l’impact négatif que cela allait avoir sur les étudiants. L’activité a été annulée.

Pour promouvoir notre école, les administrateurs ont eu l’idée d’organiser un concours de chant de propagande du PCC au centre commercial local. Tous les élèves et les enseignants devaient participer et les communautés locales étaient également invitées. On attendait 3000 personnes à cette activité.

J’ai dit à un collègue : « Bo Xilai (un ancien membre du Politburo du PCC qui a été condamné pour corruption et détournement de fonds) a chanté les louanges du PCC et a fini en prison. Ce concours de chant ne va pas porter chance à l’école. Une épidémie du virus du PCC (COVID-19) est imminente. Pourquoi le principal veut-il organiser une telle activité ? » J’ai émis la pensée droite et demandé de l’aide au Maître. Environ deux semaines avant l’activité, le Bureau de l’éducation a demandé à l’école de l’annuler.

Traduit de l’anglais