(Minghui.org)

Nom : Wang Haiqian

Nom chinois : 王海乾

Sexe : Masculin

Âge : 60 ans

Ville : District de Dazhu

Province : Sichuan

Profession : Professeur d’école secondaire

Date du décès : 20 novembre 2023

Date de la dernière arrestation : 27 juillet 2019

Dernier lieu de détention : Prison de Jiazhou

Un homme de 60 ans habitant le district de Dazhu, dans la province du Sichuan, s’est vu refuser la liberté conditionnelle pour raisons médicales alors qu’il luttait contre un cancer métastatique dans un hôpital de prison. M. Wang Haiqian a cependant été renvoyé quelques heures plus tard lorsque l’hôpital de la prison a constaté qu’il était sur le point de mourir. Il est décédé quelques semaines plus tard, le 20 novembre 2023.

M. Wang, ancien professeur d’école secondaire, a été arrêté le 27 juillet 2019 en raison de sa foi dans le Falun Gong, une discipline pour l’esprit et le corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. Il a été condamné à une peine de sept ans et demi et à une amende de 50 000 yuans le 29 décembre 2020 et admis à la prison de Jiazhou le 5 août 2021 après le rejet de son appel. Il a été brutalement torturé en prison, et sa santé s’est rapidement dégradée. Il a reçu un diagnostic de cancer du côlon en 2022 et il a été conduit dans un hôpital de la prison le 8 mars 2023.

La famille de M. Wang devait obtenir l’approbation de nombreuses agences gouvernementales avant de pouvoir bénéficier d’une libération conditionnelle pour raisons médicales. Ils ont passé les mois suivants à faire des allers-retours entre quatre endroits différents, à savoir la ville de Leshan (où se trouve la prison), la ville de Chengdu (où se trouvent le Bureau de l’administration des prisons de la province du Sichuan et l’hôpital de la prison), le district de Dazhu (où se trouve son domicile) et la ville de Dazhou (qui supervise le district de Dazhu).

Les agences gouvernementales concernées dans ces quatre endroits se sont envoyé la balle et ont utilisé diverses excuses pour ne pas traiter la demande de la famille de M. Wang pour sa libération conditionnelle. Le 10 octobre 2023, le Bureau de l’administration des prisons de la province du Sichuan a finalement donné une réponse ferme, déclarant qu’aucun pratiquant de Falun Gong ne serait autorisé à bénéficier d’une libération conditionnelle pour raisons médicales et que leur corps serait renvoyé chez eux s’ils décédaient en détention.

Cependant, quelques heures plus tard, le 11 octobre 2023 à 1 heure du matin, M. Wang a été transporté en ambulance au Bureau judiciaire du district de Dazhu. Sa famille a ensuite été convoquée pour venir le chercher. Ils ont été contraints de signer un formulaire de consentement pour couvrir tous ses frais médicaux pendant son séjour de sept mois à l’hôpital de la prison, ainsi que de dispenser l’hôpital de toute responsabilité s’il venait à décéder. Il n’y avait cependant pas de formulaire de libération conditionnelle pour raisons médicales à signer, car sa sortie de l’hôpital n’était pas considérée comme une « libération conditionnelle », le Bureau de l’administration des prisons de la province du Sichuan ayant rejeté la demande de libération conditionnelle.

M. Wang était extrêmement faible et incapable de marcher. Son fils l’a porté sur son dos et l’a ramené chez lui. Au cours des dernières semaines de sa vie, M. Wang a reçu l’ordre de se présenter tous les jours au Bureau judiciaire du district de Dazhu et devait demander l’autorisation du bureau chaque fois qu’il avait besoin de sortir pour se rendre à des rendez-vous médicaux. Il est décédé à l’hôpital de médecine chinoise du district de Dazhu le 20 novembre 2023.

L’après-midi précédant les funérailles de M. Wang, la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ) du district de Dazhu (une agence extrajudiciaire chargée de superviser la persécution du Falun Gong) et le vice-capitaine Liao Zhibo du Bureau de la sécurité intérieure du district de Dazhu ont passé plus d’une heure à menacer la famille de M. Wang de ne pas révéler au monde extérieur la persécution dont il a été victime. Ils ont forcé son fils à signer un accord par lequel il s’engageait à ne pas inviter d’autres pratiquants de Falun Gong locaux à assister aux funérailles et à ne partager avec eux d’information à son sujet.

Le jour des funérailles, de nombreux agents ont été vus gardant les lieux et prêts à arrêter tout pratiquant qui oserait s’approcher.

Malgré la tentative des autorités de bloquer la nouvelle du décès de M. Wang, certains pratiquants ont réussi à rassembler des informations sur son épreuve et à soumettre les faits de sa persécution à Minghui.org.

Le cancer frappe après avoir été brutalement torturé

La Prison de Jiazhou, dans la province du Sichuan, est née de la fusion de l’ancien camp de travaux forcés de Wumaping et de la Prison de Shawan. La prison est connue pour persécuter les pratiquants de Falun Gong incarcérés pour avoir défendu leur foi.

Après avoir été admis à la prison le 5 août 2021, M. Wang a été contraint de s’accroupir tous les jours pendant un demi-mois, au cours duquel il n’a pas été autorisé à dormir ni à utiliser les toilettes. On lui donnait très peu de nourriture à manger et il devait terminer le repas en quelques secondes, ce qui signifie qu’il était souvent incapable de finir la petite quantité de nourriture qu’on lui donnait. Cette torture est courante dans les prisons de la province du Sichuan.

Quatre détenus étaient chargés de le surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre. L’objectif était de briser sa volonté et de lui faire signer diverses déclarations de renoncement et de dénonciation du Falun Gong.

À un moment donné, M. Wang a été détenu dans le dixième quartier, qui était utilisé pour détenir les pratiquants inébranlables. Surnommés « une prison dans la prison », les pratiquants y sont soumis à des tortures encore plus cruelles : port de la camisole de force, gavage avec de l’eau pimentée, port d’un chapeau en coton ou d’un casque en métal sur la tête des pratiquants pendant l’été, obligation de rester debout sous un soleil brûlant et être placé en cellule d’isolement.

Selon des personnes bien informées, c’est dans le dixième quartier que l’on trouve le pourcentage le plus élevé de détenus décédés des suites de la torture subie en prison.

M. Wang a commencé à avoir du sang dans ses selles en 2022 et on lui a diagnostiqué un cancer du côlon. Le 8 mars 2023, il a été transporté à l’hôpital de la Prison de Jintang, dans la ville de Chengdu. L’hôpital a contacté sa famille pour l’exhorter à demander une libération conditionnelle pour raisons médicales, car il ne disposait pas des installations nécessaires pour l’opérer.

Une demande de libération conditionnelle non traitée pendant sept mois

Son épouse, également pratiquante de Falun Gong, a contacté le Bureau de la sécurité intérieure du district de Dazhu. Le vice-capitaine Liao susmentionné l’a dirigée vers le Bureau 610 du district de Dazhu et la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ) du district de Dazhu, qui l’ont renvoyée au Bureau de la sécurité intérieure. Liao a alors déclaré qu’il ne pouvait accorder la libération conditionnelle pour raisons médicales qu’à la condition que le nom de M. Wang n’apparaisse nulle part sur Minghui.org, même après sa mort. Il était évident que Liao ne s’attendait pas à ce que M. Wang survive.

L’épouse de M. Wang a déclaré qu’elle pouvait seulement promettre de ne pas soumettre elle-même les faits de persécution de son mari à Minghui.org, mais qu’elle ne pouvait pas empêcher d’autres pratiquants de Falun Gong locaux de le faire. Liao a alors exigé qu’elle dissuade d’autres pratiquants d’essayer de révéler la persécution de son mari et qu’elle s’efforce de persuader deux pratiquants spécifiques (prénommés Wang et Ma) de renoncer au Falun Gong.

Liao a multiplié les demandes et a fini par dire qu’il fallait obtenir l’approbation du Bureau judiciaire du district de Dazhu. L’épouse de M. Wang a contacté Leng Wenli, responsable de la libération conditionnelle au sein de ce bureau. Leng a d’abord rejeté sa demande de libération conditionnelle, puis a indiqué qu’elle devait demander l’approbation de la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ) du district de Dazhu, du Bureau de la sécurité intérieure du district de Dazhu, de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Dazhou, du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Dazhou, du Bureau judiciaire de la ville de Dazhou, du Bureau de l’administration des prisons de la province du Sichuan (situé dans la ville de Chengdu), de la Prison de Jiazhou (située dans la ville de Leshan) et de quelques autres agences.

Ces agences gouvernementales se sont envoyé la balle et ont utilisé diverses excuses pour ne pas traiter sa demande de libération conditionnelle.

Alors que l’épouse de M. Wang faisait des allers-retours entre différentes villes pour obtenir sa libération conditionnelle pour raisons médicales, l’hôpital de la prison l’a appelée pour lui dire que le cancer de M. Wang s’était métastasé. L’hôpital l’a appelée à plusieurs reprises et lui a demandé de se préparer mentalement au pire, car il avait été dans un état critique à plusieurs reprises.

Selon des personnes bien informées, la Prison de Jiazhou a refusé de traiter la demande de libération conditionnelle de M. Wang parce qu’elle craignait qu’il ne dénonce, après sa libération, la torture subie en prison. Le Bureau de l’administration des prisons de la province du Sichuan a continué à retarder le traitement de sa demande de libération conditionnelle parce qu’il craignait qu’il ne se remette rapidement avec le Falun Gong et ne démontre l’extraordinaire pouvoir de guérison du Falun Gong. La Commission des affaires politiques et juridiques du district de Dazhu et le Bureau de la sécurité intérieure du district de Dazhu avaient les mêmes préoccupations et craignaient également que M. Wang organise à nouveau des activités du Falun Gong s’il se rétablissait (il était organisateur bénévole avant le début de la persécution). La Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Dazhou et le Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Dazhou n’ont pas voulu donner leur feu vert à la demande de libération conditionnelle parce qu’ils craignaient que M. Wang ne s’installe avec son fils, qui travaille à Dazhou, s’il était libéré.

Afin d’apaiser les inquiétudes de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Dazhou et du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Dazhou, le fils de M. Wang a transféré son livret d’enregistrement de ménage de la ville de Dazhou au district de Dazhu. Le jeune homme pensait que de cette manière, même si son père emménageait avec lui, seul le district de Dazhu serait responsable de la surveillance de son père. Cependant, les autorités ont toujours refusé d’approuver la libération conditionnelle pour raisons médicales de M. Wang.

Libération conditionnelle refusée et congé de l’hôpital de la prison quelques heures plus tard

Le Bureau de l’administration des prisons de la province du Sichuan a finalement notifié à la famille de M. Wang, le 10 octobre 2023, qu’il avait décidé de rejeter la demande de libération conditionnelle au motif qu’aucun pratiquant de Falun Gong n’obtiendrait de libération conditionnelle. Le Bureau a également déclaré que si M. Wang mourait en détention, son corps serait simplement renvoyé chez lui.

La famille a promis de porter plainte contre le Bureau et toutes les autres agences. La Prison de Jiazhou a alors promis de reprendre contact avec le Bureau. Cependant, les choses ont pris une tournure drastique quelques heures plus tard, avec l’hôpital de la prison qui a renvoyé M. Wang dans le district de Dazhu à 1 heure du matin le 11 octobre 2023. Sa famille a reçu l’ordre de couvrir tous ses frais médicaux encourus pendant son séjour de sept mois à l’hôpital de la prison. M. Wang a perdu son emploi depuis longtemps pour avoir défendu sa foi. Sa famille a dû emprunter de l’argent pour payer son amende de 5000 yuans et ses traitements médicaux continus. Ils ont eu le cœur brisé de le perdre le 20 novembre 2023. Le Falun Gong a rétabli la santé de M. Wang, mais la persécution incessante lui a coûté la vie.

Commencer à pratiquer le Falun Gong

M. Wang est devenu professeur de chinois à l’école secondaire Zhubei, dans la ville de Dazhou, après avoir obtenu son diplôme à l’université normale de Dazhu en 1983. C’était un enseignant très talentueux et travailleur, ses élèves obtenaient toujours des résultats supérieurs à ceux de leur niveau scolaire. Dans la trentaine, M. Wang a été promu à un rang académique que la plupart des autres enseignants n’auraient pu atteindre qu’à un âge beaucoup plus avancé.

Le travail acharné et de longue haleine a toutefois eu des répercussions sur la santé de M. Wang. Il souffrait de sinusite, de gastrite superficielle, de douleurs à l’estomac, de vertiges et de maux de tête. Il a contracté l’hépatite B en 1994 et son état n’a cessé de s’aggraver. Il souffrait de gonflements et de douleurs dans la région du foie. Il ne pouvait pas dormir sur le côté droit et se sentait faible de partout. Un expert médical lui a dit que l’hépatite était presque impossible à guérir.

La femme de M. Wang a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996 et s’est sentie très bien. Elle l’a exhorté à essayer lui aussi. M. Wang l’a rejointe en août de la même année. En peu de temps, les symptômes de son hépatite ont disparu. Il s’est également progressivement remis de ses autres maladies. Entre-temps, il est devenu une meilleure personne en suivant le principe du Falun Gong : Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il s’est par la suite porté volontaire pour servir en tant que coordinateur pour les pratiquants de Falun Gong locaux.

Après le début de la persécution en 1999, M. Wang a été soumis à deux ans de travaux forcés et a été détenu à trois reprises dans des centres de lavage de cerveau avant d’être condamné à sept ans et demi de prison. Il a également été licencié de son emploi pour avoir défendu sa foi.

Deux ans de travaux forcés

Le soir du 20 juillet 1999, jour où la persécution a commencé, M. Wang a été arrêté à son domicile par les agents Zhao Jiansheng et Qiutao du Bureau de la sécurité intérieure du district de Dazhu. Ils l’ont détenu au deuxième centre de détention du district de Dazhu pendant deux jours. Après sa libération, la police lui a encore ordonné de rédiger une déclaration de renoncement au Falun Gong et de la remettre à son bureau. La police a également arrêté des centaines de pratiquants locaux, les a détenus dans le gouvernement du village et a ordonné à chacun d’eux de rédiger une déclaration de renoncement au Falun Gong. S’ils ne le faisaient pas, ils seraient placés en détention.

En novembre 1999, M. Wang s’est rendu à Pékin pour faire appel en faveur du droit de pratiquer le Falun Gong, il a été arrêté et ramené dans le district de Dazhu par Liu Dewan (un agent de sécurité du Bureau de l’éducation du district de Dazhu) et Lu Yuexue du Bureau de la sécurité intérieure du district de Dazhu. Ils l’ont emmené à la Prison de Chuandong, où il a été placé en isolement et contraint de s’asseoir sur un tabouret de pierre froide et de « réfléchir à son erreur » toute la journée. Il n’a reçu que très peu de nourriture pendant cette période.

M. Wang a été transféré au Centre de détention du district de Dazhu en janvier 2000. Le deuxième jour, les gardiens l’ont ligoté ainsi que d’autres pratiquants, ont accroché un grand panneau d’affichage à leur cou, les ont poussés dans un camion et les ont ensuite emmenés dans la ville pour un défilé d’humiliation.

M. Wang a été condamné à une peine de deux ans au camp de travaux forcés de Dayan, dans la ville de Ziyang, en avril 2000. Il a été contraint d’effectuer divers travaux non rémunérés, notamment la cueillette du coton, la fabrication de cordes en paille, de pétards et d’ampoules électriques, la culture de légumes et l’élevage de poissons. Même pendant l’hiver glacial, il a été contraint de rester debout dans l’aquarium, en short, pour retirer les poissons morts. Lorsqu’il a été libéré en septembre 2001, il souffrait d’un œdème systématique et était dans un état délirant.

Harcèlement, surveillance et détention continus dans les centres de lavage de cerveau

La police a continué à surveiller la vie quotidienne de M. Wang et l’a constamment harcelé après sa libération. Une fois, les agents Chen Guixiang, Zhao Jiansheng, Wen Li et Qiu Tao ont fait irruption chez lui à minuit et ont fouillé son domicile.

M. Wang a été enregistré par une caméra de surveillance alors qu’il parlait à un pratiquant de Falun Gong dans un parc. Le lendemain, la police l’a arrêté et interrogé. Un incident similaire s’est produit une autre fois lorsqu’il a rencontré dans un parc un pratiquant qui avait purgé une peine dans le même camp de travail que lui. Alors qu’ils discutaient, la police est arrivée. Ils l’ont fouillé et interrogé.

M. Wang rendait visite à un pratiquant qui venait d’être libéré de prison le 22 août 2004, lorsque le chef Li Congzheng du poste de police de Beicheng, à la tête d’un groupe de policiers, a fait irruption. Ils ont maintenu M. Wang en détention pendant un mois, au cours duquel le policier Chen Yilong l’a interrogé une fois.

Trois fois détenu dans des centres de lavage de cerveau

Vers novembre 2004, M. Wang a été emmené dans un centre de lavage de cerveau et détenu jusqu’en janvier 2005, date à laquelle le centre de lavage de cerveau a été démantelé. Le Bureau local de l’éducation et son école ont été impliqués dans son arrestation.

Il a été arrêté à nouveau vers septembre 2007 et détenu dans un autre centre de lavage de cerveau jusqu’en janvier 2008.

Alors qu’il marchait dans la rue le 24 novembre 2010, un policier l’a attrapé par les cheveux, l’a traîné sur quelques marches et l’a emmené dans un troisième centre de lavage de cerveau. Il n’a été libéré qu’au début des vacances d’hiver de l’école.

Voir aussi :

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Traduit de l’anglais