(Minghui.org) Une femme de 56 ans risque d’être expulsée, car les autorités ont menacé son propriétaire de lui infliger une amende s’il la gardait en tant que locataire.
Mme Lin Fuhua, qui vivait depuis des années dans le district de Xiqing, à Tianjin, est retournée dans sa ville natale de Gaobeidian, dans la province du Hebei, en 2019. Elle a ouvert un centre de soutien scolaire pour gagner sa vie.
En juin et août 2025, le poste de police de Zhenxi et le gouvernement de la ville de Yangliuqing, tous deux situés à Tianjin, ont envoyé à deux reprises des policiers harceler Mme Lin au domicile de sa mère, dans la ville de Gaobeidian. Ils lui ont ordonné de renoncer au Falun Gong, une pratique du corps et de l’esprit qui est persécutée par le Parti communiste chinois depuis juillet 1999. Elle a refusé d’obtempérer.
À la mi-novembre 2025, le personnel du poste de police de Zhenxi à Tianjin et du poste de police du bourg de Xinqiao à Gaobeidian ont tenté ensemble de faire renoncer Mme Lin à sa croyance spirituelle. Elle a de nouveau refusé. Le personnel du poste de police du bourg de Xinqiao, en collaboration avec les responsables locaux du village, ont alors contacté son propriétaire, le menaçant d’une amende s’il continuait à louer son logement à Mme Lin.
Au moment où nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas si le propriétaire a cédé à la pression.
Ce n’est pas la première fois que Mme Lin est prise pour cible en raison de sa croyance dans le Falun Gong.
Mme Lin a été détenue pendant 17 jours en mars 2000 et, après sa libération, elle a été démise de ses fonctions d’enseignante à la troisième école secondaire de la ville de Yangliuqing, à Tianjin. On ignore à quel poste elle a été réaffectée plus tard dans cet établissement.
Après avoir été arrêtée le 7 mai 2002, Mme Lin a été condamnée à quatre ans de prison à la prison pour femmes de Tianjin. Elle a été libérée en mai 2006, et a été aussitôt licenciée de son travail.
Mme Lin a été arrêtée à Pékin le 30 juin 2009 et condamnée à deux ans de travaux forcés. Elle a purgé sa peine au camp de travail pour femmes de Pékin et au camp de travail pour femmes de Hohhot, en Mongolie intérieure.
L’arrestation suivante de Mme Lin a eu lieu le 16 mai 2013, dans le district de Changping, à Pékin. Le 13 novembre 2014, elle a été condamnée à quatre ans et demi de prison. Elle a été incarcérée à la prison pour femmes de Tianjin en avril 2015.
Pendant qu’elle purgeait sa peine, le mari de Mme Lin a demandé et obtenu le divorce. Après sa libération, elle a déménagé plusieurs fois. Alors qu’elle travaillait sur son ordinateur le matin du 8 août 2019, plusieurs policiers ont fait irruption et ont perquisitionné son logement sans mandat de perquisition. Ils ont confisqué ses livres de Falun Gong. La police a ensuite délivré un mandat de perquisition.
Mme Lin n’a été libérée que le 6 septembre 2019, après que sa famille ait versé une caution de 2000 yuans. Elle est retournée dans sa ville natale de Gaobeidian, où elle a été victime de la dernière persécution mentionnée ci-dessus.
Voir aussi :
Pékin : Huit pratiquants sont condamnés à des peines de 3 à 5 ans de prison
Quatre pratiquants de Falun Gong arrêtés à Pékin
La persécution brutale et atroce des pratiquantes dans la prison des femmes de la ville de Tianjin
Traduit de l’anglais
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