(Minghui.org) Une des tactiques majeures de persécution de la répression du Falun Gong depuis vingt-six ans par le Parti communiste chinois (PCC) consiste à incarcérer des pratiquants de Falun Gong en bonne santé mentale dans des hôpitaux psychiatriques, des prisons et des centres de lavage de cerveau, afin de les soumettre à des tortures cruelles et à l’administration forcée de substances psychotropes.
L’administration forcée de substances psychotropes se fait principalement par injection ou gavage, souvent accompagnée de décharges électriques ou d’immobilisation des membres de la victime dans des positions atrocement douloureuses. Les conséquences sont dévastatrices : des pratiquants ont perdu la vue ou l’ouïe, d’autres ont souffert de maux de tête intenses et persistants, d’autres encore sont tombés dans un état délirant, certains sont devenus complètement invalides et d’autres ont perdu la vie.
Dans ce rapport, nous présentons 18 cas dans la province du Shandong où des pratiquants de Falun Gong sont décédés à la suite d’administrations forcées de substances inconnues ou de tortures physiques. La persécution du Falun Gong est particulièrement sévère dans la province du Shandong.
1er cas : Un ingénieur informatique meurt après avoir reçu des injections toxiques
M. Su Gang était ingénieur informatique chez Sinopec Qilu, dans la ville de Zibo, province du Shandong. Le 25 avril 2000, il s’est rendu à Pékin pour faire appel en faveur du droit de pratiquer le Falun Gong et a été arrêté. Le 23 mai 2000, il a été emmené à l’hôpital psychiatrique de Changle, dans la ville de Weifang, où on lui a injecté des substances toxiques deux fois par jour.
Après avoir été drogué pendant neuf jours, M. Su a été remis le 31 mai à son père. Ses yeux étaient alors devenus ternes et inexpressifs, ses réactions étaient lentes, ses membres étaient raides, son visage était pâle et il était extrêmement faible. M. Su est décédé huit jours plus tard, le 10 juin, des suites d’une insuffisance cardiaque. Il avait 32 ans.
2e cas : Une femme de 33 ans décède dans un hôpital psychiatrique
M me Ma Yanfang
En avril 2000, M me Ma Yanfang, employée de l’usine de céramique de la ville de Zhucheng, province du Shandong, s’est rendue à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong. Le 9 juin 2000, elle a été arrêtée puis détenue par son employeur. Après avoir entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention illégale, elle a été emmenée à l’hôpital psychiatrique de Zhucheng. Là-bas, Mme Ma a été forcée à prendre des substances psychotropes et à recevoir des injections. Deux mois plus tard, en août 2000, elle est décédée à l’hôpital. Elle avait 33 ans.
3e cas : Décès après des injections létales
M me Zhang Fuzhen
M me Zhang Fuzhen était employée au parc Xianhe, dans la ville de Pingdu, province du Shandong. En novembre 2000, elle s’est rendue à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong et a été arrêtée. Alors qu’on la ramenait à Pingdu, elle a sauté de la voiture dans une tentative désespérée de s’échapper. Mme Zhang a été gravement blessée aux hanches et a été hospitalisée. La police l’a ensuite emmenée dans un centre de lavage de cerveau, où elle a été attachée à un lit dans une position écartée pendant une longue période, forcée d’uriner et de déféquer dans ce lit. Selon un témoin, les gardes l’ont humiliée en lui retirant tous ses vêtements et en lui rasant les cheveux. Ils ont injecté des substances inconnues à Mme Zhang, lui causant d’atroces douleurs. Elle s’est débattue dans la douleur jusqu’à sa mort. Les responsables du Bureau 610 de la ville de Pingdu ont assisté à tout le processus. Elle avait 38 ans.
4e cas : Une femme de 44 ans décède peu après être sortie de l’hôpital
En 2001, M me Li Li, originaire de la ville de Laiyang, province du Shandong, a été arrêtée et incarcérée à l’hôpital psychiatrique de la ville de Yantai. Peu après sa libération, elle a souffert d’un œdème systémique et d’ulcères sur tout le corps. Elle est décédée le 9 décembre 2001. Elle avait 44 ans.
5e cas : Une femme de 58 ans souffre d’un effondrement mental et décède
En 1999, M me Zheng Shuqin, originaire de la ville de Longkou, province du Shandong, a été arrêtée alors qu’elle se rendait à Pékin pour faire appel en faveur du droit de pratiquer le Falun Gong. Elle a été ramenée dans la province du Shandong et détenue à l’hôpital psychiatrique de la ville de Yantai. Elle a souffert d’un effondrement mental et est décédée en juin 2002.
6e cas : « Encore une de moins », a murmuré un policier
M me Zhang Dezhen
M me Zhang Dezhen était professeur de biologie au collège du district de Mengyin, province du Shandong. Après le début de la persécution en 1999, elle s’est rendue trois fois à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong. Elle a été arrêtée à deux reprises, puis placée en détention.
Le 19 septembre 2002, M me Zhang a été à nouveau arrêtée par des agents du Bureau de la sécurité intérieure du district de Mengyin. Elle a été frappée à coups de pied et battue à coups de matraque en caoutchouc par les agents Bao Xitong et Tian Liegang au centre de détention de Mengyin. Lorsque Mme Zhang a entamé une grève de la faim pour protester, ils l’ont emmenée à l’hôpital de médecine chinoise du district de Mengyin pour la nourrir de force.
Lei Yancheng, directeur du Bureau 610 local, Sun Kehai, directeur du centre de détention, et Guo Xingbao, président de l’hôpital, ont ordonné à Wang Chunxiao, médecin du centre de détention, d’administrer des injections toxiques à M me Zhang. Le 31 janvier 2003, veille du Nouvel An chinois, elle est décédée après avoir reçu la dernière injection.
« Encore une de moins », a murmuré un policier
7e cas : Une femme de 58 ans décède dans d’atroces souffrances
En septembre 2003, M me Yu Guizhen, de la ville de Pingdu, province du Shandong, a été arrêtée pour avoir parlé du Falun Gong à des habitants de la région. En raison de son état de santé précaire, elle n’a pas été admise au camp de travaux forcés de Wangcun. Dai Yugang, du Bureau 610, a emmené Mme Yu à l’hôpital psychiatrique de Tonghe. Le personnel l’a attachée dans la position d’un aigle déployé, l’a forcée à prendre une poignée de substances inconnues et lui a injecté des substances toxiques pour le système nerveux central. Peu de temps après, elle a commencé à baver et a perdu le contrôle de son corps. Son regard est devenu terne. Elle était somnolente à longueur de journée et perdait souvent connaissance.
Reconstitution de torture : attachée dans la position d’un aigle déployé
Après que sa famille a versé un pot-de-vin de 10 000 yuans, Mme Yu a ensuite été libérée. Chez elle, elle souffrait de douleurs aiguës dans tout le corps. Une de ses jambes était paralysée et elle pouvait à peine bouger. La police venait fréquemment chez elle pour la harceler et la menacer. Mme Yu est décédée le 13 novembre 2003. Elle avait 55 ans.
8e cas : Un villageois décède après une injection toxique
Le 20 juin 2010, alors que M. Wang Xingguo, un villageois de la ville de Weifang, province du Shandong, rentrait chez lui après avoir travaillé de nuit, il a été arrêté. La police lui a administré une injection toxique et l’a libéré le 28 juin 2010. Sa famille a été choquée de voir à quel point, en seulement huit jours, il avait changé : il était émacié, ses yeux étaient ternes, il souffrait de graves pertes de mémoire et il ne pouvait plus prendre soin de lui-même. Un jour, il s’est tout à coup souvenu que pendant sa détention, la police lui avait bandé les yeux et lui avait fait une injection.
Le 15 septembre 2011, M. Wang a de nouveau été arrêté avec son épouse, M me Yu Suzhi. Il a été détenu au centre de lavage de cerveau de Nansun pendant une semaine, puis libéré après que sa famille a payé une rançon de 600 yuans.
M me Yu a été emmenée au premier camp de travaux forcés pour femmes du Shandong pour y purger une peine d’un an. Pendant la détention de sa femme, M. Wang avait du mal à subvenir à ses besoins et a souffert de malnutrition sévère. Il est décédé un an plus tard.
9e cas : Le directeur d’une usine décède après un an d’internement dans un hôpital psychiatrique
En 2001, M. Wang Shaoqing, directeur de la deuxième filature de coton de la ville de Dezhou, province du Shandong, a été arrêté et condamné à deux ans de détention dans le deuxième camp de travaux forcés de la province du Shandong. Il a souvent été détenu en cellule d’isolement et suspendu par les poignets, qui étaient menottés dans son dos.
Illustration de torture : suspendu par les poignets menottés dans le dos
Peu après sa libération en 2003, M. Wang a été de nouveau arrêté pour avoir sensibilisé l’opinion publique à la persécution. Il a été détenu à l’hôpital psychiatrique de Dezhou pendant plus d’un an et a souffert d’un effondrement mental. Il est décédé en juillet 2005, à l’âge de 42 ans.
10e cas : Une femme décède dans un service de soins intensifs
Le 27 avril 2002, M me Xu Decun, originaire de la ville de Zaozhuang, province du Shandong, a été arrêtée par des agents du poste de police de la route du nord de Jiefang. Le lendemain, elle a réussi à s’échapper et pendant les huit années suivantes, elle a été contrainte de vivre loin de chez elle afin d’échapper à la police.
Après être finalement rentrée chez elle le 30 avril 2010 pour s’occuper de son fils et de sa belle-mère âgée, elle a été à nouveau arrêtée le 2 mai, et condamnée à deux ans de camp de travail. En 2012, lorsqu’elle a été libérée, Mme Xu était inexplicablement épuisée. Elle soupçonnait les gardes d’avoir ajouté des substances toxiques à sa nourriture.
La santé de M me Xu a continué de se détériorer et le 1er septembre 2013, elle a été transportée à l’hôpital municipal de Zaozhuang. Les médecins ont d’abord refusé de la soigner, mais lorsqu’ils ont appris qu’elle pratiquait le Falun Gong, un médecin a dit : « Nous allons la soigner avec les médicaments pour le Falun Gong. »
Le 6 septembre 2013, M me Xu a été transportée au service de soins intensifs à 5 h du matin. En chemin, elle s’est écriée : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » Une minute plus tard, un médecin a annoncé qu’elle était décédée d’une « mort cérébrale ». Elle avait 52 ans.
11e cas : Une ouvrière d’une filature de coton meurt à la suite d’injections toxiques
M me Xu Guiqin
Au mois de janvier 2002, M me Xu Guiqin, qui travaillait à l’usine de coton de la Grande Rivière à Taian, dans la province du Shandong, a été condamnée à un an de camp de travail pour avoir distribué des documents clarifiant la vérité sur le Falun Gong. Pendant qu’elle purgeait sa peine au premier camp de travaux forcés pour femmes de la province du Shandong, elle a été battue, privée de sommeil et forcée à rester debout ou penchée pendant de longues heures. Même deux jours avant sa libération, le garde a tenté de la forcer à signer une déclaration de renoncement au Falun Gong.
Quelques jours avant sa libération, M me Xu s’est également vu injecter quatre flacons de substances neurotoxiques. Son visage a enflé et elle a souffert d’une raideur de la langue. Son corps était tout ankylosé et elle a souffert de graves pertes de mémoire. Après son retour chez elle, son état physique et mental s’est aggravé de jour en jour. Elle est décédée neuf jours plus tard, le 10 décembre 2002. Elle avait 38 ans.
12e cas : Une ouvrière d’une filature de coton décède deux jours après une injection toxique
En décembre 1999, M me Xu Guanglan, une villageoise de la ville de Linyi, province du Shandong, s’est rendue à Pékin avec sa famille pour faire appel en faveur du droit de pratiquer le Falun Gong. Elle a été battue et ramenée dans le Shandong.
Lorsque la voiture est arrivée à Taian, M me Xu a commencé à vomir du sang, probablement à cause des coups reçus à Pékin. À leur arrivée dans le district de Yinan, les policiers l’ont emmenée à l’hôpital local et lui ont injecté des substances inconnues. Elle est décédée deux jours après avoir été libérée. Elle avait 68 ans.
13e cas : Un employé d’une entreprise de tabac décède après avoir reçu trois injections de substances toxiques
M. Wang Xinbo
M. Wang Xinbo travaillait pour la compagnie de tabac du district de Zhangdian, dans la ville de Zibo, province du Shandong. Il a été arrêté le 15 octobre 2000 et condamné en 2001 à trois ans de camp de travail pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong. Après avoir été libéré pour raisons médicales, il a vécu loin de chez lui afin de se cacher de la police.
En 2003, M. Wang a été de nouveau arrêté pour avoir imprimé des documents sur le Falun Gong. Il a été condamné à treize ans de prison par le tribunal du district de Zhangjiadian. En octobre 2005, les gardiens de la prison de la province du Shandong l’ont privé de sommeil pendant quatre jours consécutifs. Pendant cette période, ils l’ont également battu à tour de rôle et l’ont privé de nourriture. Il a développé un œdème systémique et s’est évanoui.
Les gardes ont ensuite emmené M. Wang à l’hôpital. Alors qu’il commençait à se remettre, le médecin lui a administré trois injections de substances inconnues. Il a été libéré le 29 janvier 2006, à l’article de la mort. Il est décédé deux semaines plus tard, le 10 février 2006. Il avait 48 ans.
14e cas : Une entraîneuse de volley-ball décède après avoir reçu des injections suspectes des années auparavant
M me Wang Jinxiang
M me Wang Jinxiang était entraîneuse de volley-ball à Weifang, dans la province du Shandong. En octobre 2005, elle a été arrêtée pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong à Pékin et condamnée à deux ans au camp de travaux forcés pour femmes à Tangshan, dans la province du Hebei. Pendant sa détention, on lui a injecté à plusieurs reprises des substances inconnues, ce qui a détérioré son état de santé. Elle a ensuite été libérée sous caution.
En 2010, M me Wang a réussi à émigrer au Canada. Lors d’un examen médical, le médecin lui a dit que son état était précaire et qu’elle pouvait mourir à tout moment. C’est seulement à ce moment-là qu’elle a compris que sa fièvre chronique et ses ulcères profonds aux pieds et aux jambes pouvaient être des signes de toxicité due aux injections qu’elle avait reçues dans le camp de travail. Elle est décédée en septembre 2011, à l’âge de 59 ans.
15e cas : Un employé d’une société de concession automobile décède dans des circonstances suspectes
M. Tian Shichen
M. Tian Shichen était employé de la société Beijing Futian Automobile Trading Company. Lors d’une affectation professionnelle au Nigeria, il a régulièrement parlé aux gens de la persécution du Falun Gong et a été surveillé par l’ambassade chinoise au Nigeria. À son retour à Pékin, le 29 décembre 2011, M. Tian a été arrêté à l’aéroport et interrogé pendant quatre heures. La police l’a contraint à démissionner de son poste. Le 30 décembre 2011, il est retourné dans sa ville natale, dans la province du Shandong.
Durant l’après-midi du 1 er janvier 2012, M. Tian a commencé à se sentir faible. Le soir du 2 janvier, il avait de la fièvre et souffrait de diarrhée. Au début, il pensait que c’était peut-être le décalage horaire et qu’il n’était tout simplement pas encore acclimaté. Il pensait qu’il se sentirait mieux après quelques jours de repos. Mais le 5 janvier, son état s’était aggravé. Le 7 janvier, sa peau, ses yeux et son urine étaient foncés, il souffrait de diarrhée, vomissait et n’avait plus d’appétit. Il est décédé le matin du 16 janvier. Il avait 31 ans.
La famille de M. Tian ne soupçonnait pas d’acte criminel jusqu’à ce que des proches venus leur rendre visite suggèrent qu’il avait probablement été empoisonné. Après la crémation du corps, ils ont remarqué que ses os présentaient une teinte rougeâtre, en particulier ceux du haut du corps.
16e cas : La torture et l’administration forcée de substances coûtent la vie à un décorateur d’art
M. Qian Fajun
À la fin de l’année 2000, M. Qian Fajun, décorateur d’art à Linyi, dans la province du Shandong, s’est rendu à Pékin pour faire valoir son droit de pratiquer le Falun Gong. Il a été arrêté à la gare de Junan. Emmené au poste de police, il a été frappé à coups de gourdins hérissés de pointes, giflé et jeté contre les murs.
M. Qian a réussi à s’échapper, mais le 17 février 2003, il a de nouveau été arrêté. Le lendemain, il a été emmené au deuxième camp de travaux forcés de la province du Shandong pour y purger une peine de deux ans. Là-bas, il a été constamment battu, suspendu par les bras, nourri de force, privé de sommeil, contraint de rester assis sur un petit tabouret pendant de longues heures sans bouger, sujet à des décharges de matraques électriques, détenu en isolement et on lui a injecté des substances inconnues.
La dernière arrestation de M. Qian a eu lieu le 23 septembre 2011. Il a été emmené au centre de lavage de cerveau de la ville de Linyi. Les gardes l’ont attaché et lui ont fait ingérer de force des substances toxiques, ce qui l’a laissé dans un état de faiblesse extrême. Ils ont laissé la sonde d’alimentation en place afin de ne pas avoir à la réinsérer à chaque fois qu’ils le torturaient. Ils ont également battu M. Qian, lui causant de graves blessures. Il était incapable de marcher et devait être porté.
Le cinquième jour, avant de le gaver, les membres du centre de lavage de cerveau lui ont montré des photos d’autres pratiquants de Falun Gong attachés à un « lit de mort » et nourris de force. Il est resté inébranlable. Ils ont ensuite attaché ses membres aux quatre coins d’un lit si fermement qu’il ne pouvait plus bouger et qu’il hurlait de douleur.
Le 28 octobre 2011, M. Qian a été transféré au deuxième camp de travaux forcés de la province du Shandong. Pour protester, il a entamé une grève de la faim et a été nourri de force. Pendant le gavage, afin de lui causer davantage de souffrances, le médecin du camp, Zhang, a retiré et réinséré à plusieurs reprises la sonde d’alimentation.
Après chaque gavage, M. Qian vomissait. Il essayait également d’arracher le tube, mais n’y parvenait pas. Il était souvent pris de convulsions et tombait des fois de son lit. Il lui arrivait parfois de perdre le contrôle de sa vessie.
Les prisonniers de la même cellule ont réalisé que M. Qian était mourant et ont signalé sa situation à un capitaine. Le capitaine a répondu : « Pourquoi vous inquiétez-vous ? S’il meurt, on le jettera dehors, c’est tout. » Les gardiens ont continué à le nourrir de force.
Les responsables du camp de travaux forcés ont fini par envoyer M. Qian à l’hôpital Basan pour qu’il y reçoive des soins d’urgence. On lui a injecté une substance inconnue dans le pied droit. Par la suite, son état s’est rapidement détérioré et il a été libéré en février 2012.
De retour chez lui, M. Qian ne s’est pas rétabli. Il était incapable de marcher et souffrait énormément. Son pied droit était gravement infecté et suintait du pus à l’endroit où il avait reçu l’injection. Vers la fin de sa vie, il pouvait à peine bouger ses membres. Il avait besoin d’aide pour manger, boire ou se soulager. Il ne pouvait même pas sortir de son lit. M. Qian est décédé quatorze mois plus tard, le 17 avril 2013, à l’âge de 44 ans.
17e cas : Un homme du Shandong décède plusieurs années après avoir reçu sept injections de substances toxiques
M. Wang Weihe, originaire de la ville de Jiaozhou, dans la province du Shandong, est décédé plusieurs années après avoir reçu sept injections de substances toxiques dans un hôpital psychiatrique.
M. Wang, son épouse M me Fa Xiufang, leur fille Wang Ping et leur fils Wang Mingjian ont tous bénéficié de la pratique du Falun Gong. Après le début de la persécution le 20 juillet 1999, ils se sont rendus deux jours plus tard à Pékin pour demander justice. Tous les quatre ont été arrêtés et détenus pendant plus de trois mois.
Le 6 janvier 2000, la famille s’est encore rendue à Pékin et a été de nouveau arrêtée. Après avoir été ramenés dans le Shandong, ils ont été brutalement battus. Suite aux blessures subies lors du passage à tabac, M. Wang Weihe n’a pas pu manger pendant six jours. Il avait du mal à respirer et souffrait de douleurs dans tout le corps. Environ trois mois plus tard, lui et sa femme ont été transférés dans un hôpital psychiatrique. À son arrivée, M. Wang a reçu une injection. Quelques jours plus tard, il a pratiqué les exercices du Falun Gong et a été examiné par le docteur Yang Chengchao. Yang l’a roué de coups de pied et l’a traîné par la jambe entre la chambre et le couloir. Il a ensuite attaché M. Wang en position de l’aigle déployé et en une nuit, il lui a administré sept injections de substances toxiques.
Après avoir reçu ces injections, M. Wang a perdu connaissance. Le troisième jour, lorsqu’il a repris connaissance, il ne pouvait plus bouger. Il avait de la mousse aux lèvres et avait du mal à parler. Il souffrait également d’incontinence et ne savait plus comment se couvrir avec une couverture. Il a ensuite développé un trouble mental et est décédé quelques années plus tard (date exacte inconnue).
18e cas : Une femme en bonne santé mentale droguée dans deux hôpitaux psychiatriques décède neuf mois plus tard.
Pendant deux jours, une femme en bonne santé mentale a été détenue dans deux hôpitaux psychiatriques différents, où on lui a injecté des sédatifs et des substances inconnues. Après sa libération, son état de santé s’est progressivement détérioré, sa mémoire était parfois floue et elle a fini par ne plus pouvoir prendre soin d’elle-même. Elle est décédée aux premières heures du 28 juillet 2025. Cette femme avait 38 ans. Elle venait juste de se marier.
M me Liu Binghuan, originaire de la ville de Jinan, dans la province du Shandong, a à plusieurs reprises été victime de la persécution en raison de sa croyance. Entre 2008 et 2009, elle a purgé une peine d’un an de travaux forcés. Après une nouvelle arrestation le 30 décembre 2021, elle a été détenue pendant une journée. Afin d’échapper à d’autres persécutions, Mme Liu a déménagé dans le district de Yangshan, dans la ville de Qingyuan, province du Guangdong.
Au matin du 14 juin 2022, des agents du Bureau de la sécurité intérieure du district de Yangshan et du poste de police de Chengbei ont fait irruption dans la maison louée par M me Liu et l’ont arrêtée, ainsi qu’un autre pratiquant, M. Zhong Yongxing. Ils ont tous les deux été détenus au poste de police pendant deux jours avant d’être condamnés à cinq jours de détention administrative. Le centre de détention ne l’a pas admis en raison de son hypertension artérielle. Mme Liu a été libérée sous caution après s'être vu refuser l'incarcération au centre de détention en raison d'hypertension artérielle.
La police a surveillé de près M me Liu et l’a de nouveau arrêtée dans la nuit du 29 septembre 2024. La police l’a emmenée à l’hôpital psychiatrique de Cihang, dans le district de Yangshan, où elle a été ligotée et on lui a administré à plusieurs reprises des sédatifs par injection.
Le lendemain, la police a emmené M me Liu au centre de détention de Qingxin, qui a refusé de l’admettre après qu’un examen médical obligatoire a révélé qu’elle avait une pression artérielle systolique supérieure à 200 mmHg (la normale étant de 120 ou moins). Au lieu de la libérer, la police a emmené Mme Liu au troisième hôpital populaire de Qingyuan (un autre hôpital psychiatrique), où on lui a de nouveau injecté des sédatifs, ainsi que d’autres substances inconnues. Elle a alors souffert d’une perte de mémoire temporaire et est restée dans un état de confusion et d’étourdissement.
Le 1 er octobre 2024, son jeune frère, M. Liu Binglei, qui était dans la province du Shandong, s’est précipité dans le district de Yangshan. Il a fait le tour de tous les centres de détention locaux, mais n’a pas réussi à retrouver Mme Liu. À 23 h, le 3 octobre, sa sœur et un agent de la ville de Jinan l’ont appelé. Ils lui ont demandé de se rendre au troisième hôpital populaire de la ville de Qingyuan pour régler les formalités de sortie de Mme Liu.
M. Liu a remarqué que sa sœur semblait hagarde et affaiblie. Elle a dit qu’elle faisait une grève de la faim depuis son arrestation. L’agent de Jinan a rappelé et a insisté pour que M. Liu se porte garant de sa sœur afin qu’elle soit libérée sous caution ou assignée à résidence. Lui et M me Liu ont tous deux refusé, mais l’agent de Jinan et ses collègues de Yangshan ont quand même assigné Mme Liu à résidence et ont menacé de s’en prendre à elle plus tard.
M me Liu ne s’est jamais remise et est décédée le 28 juillet 2025.
Voir aussi :
Nouveaux cas de pratiquants décédés après avoir été drogués en détention (Photos explicites)
Traduit de l’anglais
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