(Minghui.org) Quand le régime communiste a lancé la campagne de harcèlement « Plan zéro » l’année dernière, la police locale et les deux comités résidentiels responsables de mon immeuble et de ma boutique familiale sont souvent venus pour nous harceler mon mari, mon fils et moi. Ils passaient souvent chez nous et à la boutique, particulièrement depuis le mois d’octobre, et essayaient de nous faire signer des documents de renoncement au Falun Gong.

Au début, cinq ou six policiers sont venus à notre boutique. Ils ont pris une photo et sont partis sans rien dire. Puis des gens de l’entreprise où je travaille sont venus avec des déclarations de renoncement. Les membres du personnel du comité résidentiel sont aussi venus, mais ils n’avaient pas de déclarations. Ils ont simplement dit qu’ils étaient venus pour recueillir nos signatures et nous prendre en photo. Il était clair qu’ils participaient à la campagne qui vise à faire renoncer à leur croyance tous les pratiquants qui sont sur la liste noire du gouvernement.

Nous avons traité avec compassion tous ceux qui venaient et leur avons clarifié les faits sur le Falun Dafa. Nous leur avons rappelé que ce qu’ils faisaient était illégal et leur avons recommandé de se souvenir que le « Falun Dafa est bon et Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Nous avons aussi imprimé et plastifié un article Minghui qui explique pourquoi la persécution du Falun Dafa n’a pas de base légale et les conséquences auxquelles les persécuteurs sont exposés. Nous avons mis l’article Minghui sur le comptoir de notre boutique. Un membre du personnel du comité résidentiel a même pris une photo de l’article. Nous parlons aussi du Falun Dafa à nos clients pour les aider à comprendre les faits.

Même si les harceleurs semblaient réceptifs à notre clarification de la vérité, ils revenaient toujours et insistaient pour que nous signions les déclarations de renoncement, car on leur avait assigné la tâche de nous faire renoncer à notre croyance.

Début novembre, six personnes du comité résidentiel chargé de notre boutique sont venues dans notre magasin et ont demandé à ma belle-fille, Yan, de signer un document. Ils ont dit que son nom était aussi sur la liste des pratiquants de Falun Dafa. Elle a refusé et a demandé qui avait mis son nom sur leur liste. Ils n’ont pas pu répondre et sont partis.

En fait, dans notre famille, Yan est la seule personne qui ne pratique pas le Falun Dafa. Au cours de la dernière décennie, comme mon mari, mon fils et moi avons été la cible de la persécution pour notre croyance, Yan a enduré de nombreuses difficultés. Pourtant, elle n’était pas intimidée face aux harcèlements et aux pressions venant de tous bords. Elle défendait souvent Dafa et nous protégeait. Parfois, elle nous aidait à clarifier la vérité aux gens, exactement comme un pratiquant de Dafa.

Quelques jours plus tard, deux membres du personnel du comité résidentiel responsable de notre immeuble sont venus et ont demandé à Yan de se rendre dans leur bureau, car le directeur de la communauté voulait lui parler.

Elle n’avait pas peur et elle les a suivis.

Le directeur a dit : « Tu dois savoir pourquoi je voulais te parler. Tes beaux-parents sont têtus, mais vous les jeunes vous êtes raisonnables, il est facile de communiquer avec vous. »

Il a commencé à parler de la propagande qu’il avait entendue sur le Falun Dafa. Lorsqu’il a eu fini, Yan a réfuté la propagande point par point. Elle a aussi décrit comment elle avait changé après avoir marié un membre de notre famille et combien elle avait aussi tiré des bienfaits de Dafa même si elle ne pratiquait pas.

« Vous devez croire en la science », a dit le directeur de la communauté, laissant entendre que les pratiquants sont superstitieux.

« Nous ne sommes pas contre la science », a répondu Yan, « Mais il y a toujours des choses que la science n’arrive pas à expliquer. » Elle lui a dit qu’au dos de la première édition du Zhuan Falun (le texte principal du Falun Dafa) il y avait un bourgeon de fleur de lotus. Ces dernières années, des pratiquants se sont rendu compte que le bourgeon avait fleuri et était devenu une belle fleur.

Elle a demandé : « Est-ce que la science peut l’expliquer ? »

Le directeur et les deux membres du personnel étaient abasourdis et sans voix. Le directeur a admis qu’en réalité il croit à l’existence des bouddhas et qu’il a un exemplaire du Zhuan Falun chez lui. Il a dit qu’il jetterait un coup d’œil au livre.

Yan a demandé pourquoi l’autre comité résidentiel avait mis son nom sur la liste des pratiquants ciblés par la campagne de harcèlement « Plan zéro ». Le directeur a dit que mon mari disait toujours : « Toute notre famille pratique le Falun Dafa. » Comme Yan s’était toujours comportée comme une pratiquante, mon mari et moi la considérions comme une quasi-pratiquante.

La conversation a duré une heure. Yan a clarifié les faits de base sur le Falun Dafa. Le directeur n’a pas insisté pour qu’elle signe le moindre document. Quand elle est partie, le directeur a commenté que Yan était comme une pratiquante chevronnée. Elle l’a pris comme un compliment.

Traduit de l’anglais