(Minghui.org) Une ancienne enseignante condamnée à trois ans et demi de prison pour sa pratique du Falun Gong a été soumise à une torture intensive pour avoir maintenu sa croyance. Son avocat a demandé à lui rendre visite et tente d’obtenir justice pour elle.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Liu Lijie
Avant sa dernière condamnation, Mme Liu Lijie avait déjà été arrêtée six fois et avait purgé deux peines de camp de travail. Elle a été contrainte de vivre loin de chez elle en 2015 pour se cacher de la police et son salaire a été suspendu.
La dernière arrestation de Mme Liu a eu lieu le 14 octobre 2020, alors qu’elle étudiait des livres de Falun Gong au domicile d’un autre pratiquant. Elle a comparu devant le tribunal du district de Xiangyang le 12 octobre et à nouveau le 16 novembre 2021, sans représentation légale. Le juge l’a condamnée à trois ans et demi de prison et à une amende de 15 000 yuans le 17 novembre. Elle a fait appel devant la cour intermédiaire de la ville de Jiamusi, mais le juge a décidé de confirmer le verdict initial le 12 janvier 2022.
Mme Liu a été emmenée à la prison pour femmes de la province du Heilongjiang le 18 février 2022. Elle a d’abord été placée en quarantaine, puis transférée dans la troisième équipe du service de gestion stricte le 5 mars.
Depuis le début de la persécution en 1999, les responsables de la prison pour femmes de la province du Heilongjiang sont en première ligne pour torturer les pratiquantes. Plus de 100 méthodes de torture ont été recensées.
La troisième équipe du service de gestion stricte a été spécifiquement désignée pour torturer les pratiquants de Falun Gong et les forcer à renoncer à leur croyance. Dès que Mme Liu y a été amenée, elle a été privée de sommeil pendant trois jours et forcée de s’asseoir sur un petit tabouret. La détenue Zhu Yimin l’a frappée à la tête et giflée au visage. Son visage était meurtri et ses yeux étaient blessés.
Reconstitution de la torture : Obligée de s’asseoir sur un petit tabouret
Il y a trois tabourets, chacun d’une hauteur différente, utilisés pour la torture. Les gardes ont choisi le tabouret le plus bas pour que Mme Liu s’y assoie de 4 heures du matin jusqu’à 22 heures, sans aucune pause. Lorsqu’elle est assise sur le tabouret, elle doit garder ses jambes jointes et ses mains sur ses jambes. Après ces longues heures passées assise, elle avait les fesses très douloureuses, qui ont fini par suppurer. Cela lui a également causé une énorme détresse mentale.
On l’a également forcée à regarder des vidéos diffamant le Falun Gong. Comme elle refusait de céder, les gardiens ont forcé les 21 autres détenues de la même cellule à s’asseoir avec elle et à regarder les vidéos pour qu’elles la détestent.
Chaque nuit, les gardiens obligeaient les pratiquantes de Falun Gong à faire l’appel dans le couloir. Comme Mme Liu refusait d’obtempérer, ils incitaient les détenues à l’agresser verbalement ou à la faire s’accroupir.
La détenue Wang Fengchun a écrit le nom du fondateur du Falun Gong sur les vêtements de Mme Liu, son pantalon, l’intérieur de ses chaussures et même sur ses sous-vêtements. Mme Liu a développé de l’hypertension à force de s’accroupir. Lorsqu’elle n’a plus pu rester accroupie et qu’elle s’est effondrée sur le sol, les détenues se sont moquées d’elle et lui ont dit qu’elle ne pouvait pas s’allonger, car elle s’allongerait alors sur le nom de son Maître et ce serait un manque de respect.
Les gardes ont également ordonné à Mme Liu de rédiger régulièrement des rapports sur ses pensées, sous peine de subir des tortures encore plus graves. Après trois mois de ce régime, elle avait perdu beaucoup de poids.
D’autres pratiquantes persécutées
D’autres pratiquantes de Falun Gong sont actuellement emprisonnées dans la prison pour femmes de la province du Heilongjiang : Wen Yufei, Jing Yuhua, Tang Zhuyin, Zhao Lihua, Ding Yan, Jiao Qihua, Wang Jingli, Wu Lihua, Li Yuzhen, Zhang Xiuying, Li Shuchun, Yang Haixia, Wang Shubo, Chen Xitao et Gao Yongli.
Les gardiens ont fait en sorte que les détenues surveillent strictement les pratiquantes et les empêchent de se parler ou même de se regarder. Ils les menaçaient de ne pas les affecter à des quartiers ordinaires avant un an, aussi longtemps que les pratiquantes continuaient à refuser de renoncer au Falun Gong. Pendant ce temps, elles n’étaient pas autorisées à appeler ou à rencontrer leurs familles. Les gardiens ont également limité leurs dépenses mensuelles en produits de première nécessité à 100 yuans.
Un jour, alors que Mme Wen Yufei se brossait les dents, la détenue Wang Fengchun l’a battue dans un coin sans caméra de surveillance. Mme Wen Yufei l’a signalée aux gardiens, mais elle a été torturée encore plus.
La même détenue Wang a également ordonné à d’autres détenues de battre une autre pratiquante, Mme Jing Yuhua.
Voir aussi :
Une femme du Heilongjiang condamnée à purger une peine injustifiée malgré son hypertension
Une femme du Heilongjiang condamnée à la prison pour sa croyance
Une femme du Heilongjiang passe en jugement sans représentation juridique
Mme Liu Lijie est arrêtée après avoir dénoncé la brutalité de la police de Jiansanjiang
La persécution du Falun Gong et de ses avocats à Jiansanjiang s’est étendue à la ville de Jiamusi
Sept pratiquants transférés en secret après que quatre avocats aient été battus à Jiansanjiang
Dix pratiquants de la ville de Jiamusi arrêtés et envoyés dans des camps de travaux forcés
(Un autre article connexe est disponible dans la version anglaise.)
Traduit de l’anglais
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