(Minghui.org) En février 2024, on dénombre dix cas de pratiquants de Falun Gong persécutés à mort pour avoir maintenu leur croyance.
Parmi les nouveaux cas de décès confirmés, on en compte un en 2014, un en 2017, trois en 2023 et cinq en 2024. En raison de la stricte censure de l’information imposée par le régime communiste, la persécution ne peut pas toujours être signalée en temps utile et le nombre réel de décès est probablement beaucoup plus élevé.
Les pratiquants décédés, âgés de 53 à 86 ans, étaient originaires de six provinces. La province du Jilin a signalé le plus grand nombre de cas (quatre), suivie de deux cas dans la province du Gansu et d’un cas dans chacune des provinces du Hebei, Heilongjiang, Jiangsu et Liaoning.
Quatre pratiquants sont décédés alors qu’ils étaient encore en détention, dont un homme de 86 ans qui purgeait une peine de onze ans et demi, une femme de 74 ans qui purgeait une peine de quatre ans, une autre femme, d’âge inconnu, qui purgeait une peine de neuf ans, et un homme de 62 ans qui est décédé dans le centre de détention sept mois après son arrestation. La plupart des autres pratiquants sont décédés après avoir lutté pendant des semaines ou des années contre une mauvaise santé causée par la torture subie pendant leur peine de prison.
Vous trouverez ci-dessous une sélection de cas de décès signalés en février 2024. La liste des pratiquants peut être téléchargée ici (PDF).
Décès en détention
Nouvelles tardives : Sept mois après son arrestation en février 2023, un homme du Jiangsu meurt en détention
M. Xia Zhenglun, agent d’assurance à Lianyungang, province du Jiangsu, a été arrêté à la mi-février 2023. Alors qu’il se trouvait au centre de détention du district de Guanyun, il a développé un œdème du corps entier et a été transporté au premier hôpital du peuple de Lianyungang. Tous les traitements ont échoué et il est décédé en septembre 2023. Il était âgé de 62 ans.
M. Xia était en bonne santé depuis qu’il avait commencé à pratiquer le Falun Gong au début de l’année 2012, et l’on ne sait pas exactement quels mauvais traitements subis en détention ont entraîné le déclin soudain de sa santé et son décès prématuré.
Avant de devenir un pratiquant de Falun Gong, M. Xia avait de profondes incompréhensions sur la pratique en raison de la propagande diffamatoire persistante du régime communiste. Après avoir découvert par hasard, en 2012, le Zhuan Falun, le livre contenant les principaux enseignements du Falun Gong, il a trouvé des réponses aux nombreuses questions qu’il se posait sur la vie. Après avoir essayé les exercices de Falun Gong pour la première fois, il a déclaré que son corps se sentait léger et « merveilleux au-delà des mots ».
Lors des précédentes vagues de persécution, des agents du poste de police de Dongxin ont arrêté M. Xia dans la nuit du 26 juin 2014 et l’ont gardé toute la nuit, les mains menottées dans le dos. Ils l’ont emmené au centre de détention le lendemain matin et l’ont maintenu en détention pendant quinze jours. Ils ont également perquisitionné son domicile et confisqué une grande quantité de livres et de documents d’information de Falun Gong, ainsi que son ordinateur, son lecteur de musique et ses clés USB.
Des agents du même poste de police ont de nouveau arrêté M. Xia le 2 février 2015 et l’ont maintenu en détention pendant quinze jours supplémentaires.
Une femme de 74 ans décède alors qu’elle purgeait une peine de quatre ans pour sa croyance
Mme Li Yuzhen, de la ville de Harbin, dans la province du Heilongjiang, a été arrêtée le 10 juin 2021 lors d’une rafle collective, puis condamnée à quatre ans d’emprisonnement et à une amende de 10 000 yuans (1390 $ US). Elle a été transférée à la prison pour femmes de la province du Heilongjiang le 7 janvier 2022, après le rejet de son appel.
Dans le huitième quartier de la prison, deux lits superposés ont été poussés l’un contre l’autre sur toute la longueur des murs et la plupart des pratiquantes nouvellement admises ont été amenées à dormir entre deux autres personnes, qui ont chacune occupé un lit superposé. Celles qui n’avaient pas de lit devaient dormir dans le couloir. Mme Li, qui avait des problèmes de jambes, a été placée dans l’un des lits supérieurs. Cependant, les détenues ont affirmé qu’elles la traitaient bien.
La détenue Yuan Jingfang, condamnée à perpétuité, a été désignée chef d’équipe par les gardiennes en raison de sa participation active à la persécution des pratiquantes de Falun Gong.
Mme Li a été transportée à l’hôpital au début du mois de janvier 2024, où elle est décédée une semaine plus tard. On ne sait pas si elle a développé une maladie en phase terminale ou si elle est morte en raison de la torture subie en prison. Elle était âgée de 74 ans.
M. Liu Dianyuan, un habitant de la ville de Chaoyang, dans la province du Liaoning, a été condamné à onze ans et demi en 2016, à l’âge de 78 ans, pour sa pratique du Falun Gong. Malgré son état de santé extrêmement précaire, la prison l’a tout de même accepté. Son état a continué à se dégrader au fil des ans. Il est décédé le 10 février 2024, jour du Nouvel An chinois. Il était âgé de 86 ans.
M. Liu Dianyuan
M. Liu a été arrêté le 9 novembre 2015 au domicile de sa sœur, après avoir passé cinq ans à errer pour échapper à la police. Afin de le piéger, la police a fabriqué des preuves prétendant que la maison où M. Liu a été arrêté était pleine de livres et de documents de Falun Gong.
Lorsque M. Liu a comparu devant le tribunal du district de Jianping cinq mois plus tard, le 7 avril 2016, l’homme autrefois en bonne santé et doté d’une grande vivacité d’esprit était émacié et souffrait de troubles de la mémoire. Le président du tribunal, Li Yan, a prononcé une lourde peine de onze ans et demi d’emprisonnement. M. Liu aurait eu 90 ans à la fin de sa peine.
Même si M. Liu n’était pas qualifié pour être admis en prison en raison de son mauvais état de santé, la première prison de la ville de Shenyang l’a tout de même accepté lorsque l’huissier l’y a emmené le 14 juin 2016.
On ignore si la famille de M. Liu a été autorisée à lui rendre visite après son admission en prison. En septembre 2022, les gardiens ont appelé sa famille pour lui demander de lui acheter des couches. Sa famille a découvert, par la suite, que M. Liu alors âgé de 84 ans, était déjà frappé d’incapacité. Mais la prison a refusé de le libérer pour qu’il reçoive un traitement médical.
La famille de M. Liu a reçu un appel de la prison le 11 février 2024, le deuxième jour du Nouvel An chinois 2024, et a appris qu’il était décédé la veille.
Décès après libération
Nouvelles tardives : Un couple marié décède à trois ans d’intervalle
M. Liu Yuhai, ancien ouvrier d’une usine automobile de la ville de Jilin, dans la province du Jilin, est décédé en 2017, un peu plus d’un an après avoir été libéré après avoir purgé une peine de quatre ans à la prison de la province du Jilin. Son épouse, Mme Zheng Cuifen, également pratiquante de Falun Gong, est décédée en 2014, alors qu’il purgeait encore une peine.
Le 29 mai 2012, après 22 heures, quelqu’un a frappé à la porte de M. Liu et lui a demandé si la voiture garée à l’extérieur était la sienne. M. Liu a répondu qu’il s’agissait de la voiture de sa fille. Dès qu’il a ouvert la porte, trois policiers sont entrés, ont couru jusqu’à la chambre de sa fille et ont cherché son mari. La fille de M. Liu, Mme Liu Li, a dit à la police que son mari travaillait en dehors de la ville. Les policiers lui ont demandé son numéro de téléphone, mais elle a refusé de le leur donner.
Les policiers ont fouillé et emporté le sac de Mme Liu. Lorsqu’elle a essayé de le récupérer, ils l’ont menottée et l’ont emmenée en bas. La police a également fouillé sa voiture et est retournée au domicile de M. Liu pour confisquer son ordinateur et d’autres biens. M. Liu a également été arrêté et emmené au poste de police avec sa fille.
Bien que Mme Liu ait été libérée plus tard dans la soirée, M. Liu a été transféré au centre de détention de la ville de Jilin le lendemain. L’arrestation et la détention de M. Liu ont porté un rude coup à ses deux parents, âgés de plus de 80 ans, qui dépendaient de lui pour leurs soins. Sa mère est décédée deux mois plus tard, le 2 août, mais la police a refusé de le libérer pour qu’il assiste à ses funérailles.
La famille de M. Liu a confirmé par la suite que la police avait soumis son cas au parquet du district de Gaoxin. Lorsqu’ils s’y sont rendus le 14 septembre pour demander sa libération, ils ont été surpris d’apprendre que M. Liu avait été jugé il y a plus de dix jours par le tribunal du district de Gaoxin. La famille a demandé au juge Wang responsable de l’affaire de M. Liu pourquoi il ne l’avait pas informée de l’audience, mais il n’a pas répondu.
La famille a rappelé le juge Wang le 27 novembre 2012 pour s’enquérir de l’affaire. Cette fois, M. Wang a déclaré qu’il avait déjà condamné M. Liu à quatre ans de prison le 24 novembre. La famille a dit qu’elle venait de le contacter les 22 et 23 novembre, alors pourquoi n’a-t-il pas dit un mot sur sa prochaine condamnation le 24 novembre ? Wang a affirmé qu’il n’avait pas l’obligation d’informer la famille de l’audience ou du procès.
Lorsque la famille de M. Liu lui a rendu visite à la prison du Jilin le 28 mars 2013, elle a attendu près d’une heure avant que M. Liu ne soit emmené par un gardien, qui est resté pour surveiller leur conversation. M. Liu avait l’air hagard. Il a révélé à la famille qu’il avait été contraint de rédiger des déclarations pour renoncer au Falun Gong, faute de quoi il n’aurait pas pu recevoir de visites de sa famille. Lorsque la famille a fait remarquer qu’il était dommage qu’il ait écrit une telle déclaration, le gardien a immédiatement raccroché, mettant fin à la visite qui a duré moins d’une minute. La famille a remarqué que M. Liu avait les larmes aux yeux lorsqu’il a été emmené. Elle soupçonne qu’il a dû être torturé pour le contraindre à rédiger la déclaration contre son gré.
La famille de M. Liu lui a rendu visite à nouveau à la mi-avril 2013. Cette fois, des gardiens se tenaient derrière lui et sa famille pour surveiller la conversation. Sa femme n’a pas été autorisée à lui parler, car les gardiens lui ont demandé de fournir une lettre de la police locale attestant qu’elle ne pratiquait pas le Falun Gong. M. Liu a seulement dit à sa fille qu’il allait subir une opération du pancréas et n’a pas osé dire autre chose.
Plus tard, M. Liu a développé une hyperglycémie et a été victime d’un accident vasculaire cérébral en raison des mauvais traitements subis à la prison. Il est tombé dans un état critique et a été transporté à l’hôpital pour y être réanimé. Lorsque sa fille lui a rendu visite à l’hôpital, il était toujours menotté et entravé. Il n’a pas été autorisé à utiliser les toilettes la nuit et a été contraint de déféquer dans son pantalon.
La persécution de M. Liu a porté un coup dur à sa femme. Sa santé n’a cessé de décliner et elle est décédée en février 2014. Elle n’avait que 62 ans.
Après sa libération en 2016, M. Liu s’est retrouvé en très mauvaise santé. Il est décédé un an plus tard.
Un homme du Gansu meurt six ans après avoir purgé une peine de trois ans d’emprisonnement
M. Lu Yunfei, de la ville de Lanzhou, dans la province du Gansu, est décédé le 8 décembre 2023, six ans après avoir été libéré d’une peine de trois ans pour sa pratique du Falun Gong. Il était âgé de 53 ans.
M. Lu a été arrêté le 9 mars 2014, après avoir été signalé par un agent de sécurité dans un immeuble de bureaux pour y avoir distribué des documents de Falun Gong. Le lendemain, la police a fait une descente dans la maison qu’il partageait avec ses parents.
Suite à la torture subie au troisième centre de détention de la ville de Lanzhou, M. Lu est tombé dans un état critique en raison d’une accumulation excessive de liquide abdominal et de kystes gastriques le 18 avril 2014. Après avoir été emmené à l’hôpital pour y être soigné, le médecin a d’abord refusé que sa famille le voie, mais il a cédé après que celle-ci a insisté pour le poursuivre en justice. La famille a été dévastée de voir que l’homme, autrefois en bonne santé, était devenu extrêmement émacié en un peu plus d’un mois. Ses lèvres étaient très sèches et il avait perdu la capacité de parler. Il était incontinent, et pourtant il était toujours enchaîné au lit. Ne voulant pas porter la responsabilité de l’état de M. Lu, la police l’a relâché le 8 mai.
Avant que M. Lu ne soit complètement rétabli, la police l’a de nouveau arrêté le 20 janvier 2015 et l’a maintenu dans le même centre de détention. Après son inculpation, sa mère, âgée de 78 ans, a écrit au juge Liu Dongyu du tribunal du district de Chengguan, lui demandant d’acquitter son fils, mais en vain.
M. Lu a été jugé le 20 octobre 2015 et condamné à une peine de trois ans de prison le 25 décembre 2015. Sa mère a fait appel du verdict en son nom, mais le juge Fu Jue de la juridiction supérieure l’a persuadée d’abandonner l’affaire, sous prétexte qu’il n’avait pas le pouvoir d’annuler la condamnation de M. Lu.
M. Lu a été brutalement torturé à la prison de Lanzhou. Il a continué à lutter contre une santé déclinante après avoir été libéré le 20 novembre 2017. Il est décédé le 8 décembre 2023.
Outre sa dernière condamnation, M. Lu a été détenu pendant quinze jours en 2001 pour s’être rendu à Pékin afin de lancer un appel en faveur du Falun Gong. Il a été arrêté à nouveau en 2003 et détenu au deuxième centre de détention de la ville de Lanzhou. Il a été contraint d’effectuer des travaux forcés sans rémunération. Comme il refusait de renoncer au Falun Gong, la police l’a transféré au centre de lavage de cerveau de Gongjiawan, où il était étroitement surveillé par les détenus et n’était pas autorisé à parler aux autres pratiquants détenus.
Une femme de 69 ans de la province du Gansu décède des semaines après avoir été libérée de prison au seuil de la mort
Mme Li Fenglan, habitante de la ville de Baiyin, dans la province du Gansu, s’est vu refuser à maintes reprises une libération conditionnelle pour raisons médicales, malgré un cancer du sein métastatique, alors qu’elle purgeait une peine pour sa croyance dans le Falun Gong. Lorsqu’elle a finalement été libérée en décembre 2023, il était trop tard pour traiter sa maladie. Elle est décédée quelques semaines plus tard, le 10 janvier 2024, à l’âge de 69 ans.
Mme Li était déjà atteinte d’un cancer lorsqu’elle a été admise à la prison pour femmes de la province du Gansu, le 27 février 2023, pour y purger une peine d’un an et huit mois. Les gardiennes de la prison l’ont emmenée à l’hôpital pour une chimiothérapie, mais son cancer a continué à se métastaser.
Le mari de Mme Li et la prison ont tous deux demandé qu’elle bénéficie d’une libération conditionnelle pour raisons médicales, mais la police responsable de son dossier a rejeté ces demandes au motif qu’elle avait déjà bénéficié d’une libération conditionnelle une fois en 2019. Ils ont insisté sur le fait qu’aucune autre libération conditionnelle ne serait autorisée pour elle.
En décembre 2023, dix mois après l’admission de Mme Li en prison, sa famille a engagé un avocat pour lutter contre le refus de sa libération conditionnelle. L’avocat a réussi à convaincre la section locale du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) de faire pression sur la police pour qu’elle approuve la demande de libération conditionnelle. Le représentant de la CCPPC est allé chercher Mme Li à la prison, mais il a dû l’emmener directement à l’hôpital, car elle était au bord de la mort et ne pouvait plus ni manger ni boire. L’hôpital a déclaré qu’il était trop tard pour la soigner et qu’il ne pouvait que lui administrer des perfusions pour la maintenir en vie. Son mari a alors décidé de la ramener chez elle. Elle est décédée peu après, le matin du 10 janvier 2024.
La condamnation de Mme Li découle d’une arrestation antérieure, le 7 août 2016. Elle a été libérée sous caution le lendemain, après qu’on a constaté qu’elle souffrait d’hypertension artérielle et qu’on lui a refusé l’admission au centre de détention local. Au cours des années suivantes, la police locale et le tribunal ont tenté à maintes reprises de la placer en détention, sans succès, car sa tension artérielle restait élevée. Elle a été jugée en avril 2018, mais aucune information n’a été communiquée sur la peine d’emprisonnement qui lui a été infligée. Bien qu’elle ait été libérée sous caution après l’audience, elle a été de nouveau placée en détention le 19 février 2019, après avoir été trompée pour se rendre au tribunal local. Elle a été admise à la prison pour femmes de Jiuzhou le 15 avril 2019.
Mme Li a développé un cancer du sein en prison et a bénéficié d’une libération conditionnelle pour raisons médicales. Elle a été de nouveau arrêtée le 14 mars 2022 et rapidement libérée sous caution en raison de son état de santé. Elle a été de nouveau placée en détention le 6 septembre 2022 après avoir été trompée pour se rendre au tribunal. Elle a ensuite été admise à la prison pour femmes de la province du Gansu le 17 février 2023 pour y purger une peine d’un an et huit mois.
Il n’y a eu aucun rapport sur une quelconque audience au tribunal ou une peine de prison suite à l’arrestation de Mme Li en 2022. En raison de la censure de l’information du régime communiste, les correspondants de Minghui.org ont été confrontés à d’énormes difficultés pour recueillir des informations précises en temps opportun. Sur la base des informations disponibles à ce jour, le scénario le plus probable est que Mme Li n’a été condamnée qu’une seule fois, en 2019, et qu’elle a reçu l’ordre de purger le reste de sa peine d’emprisonnement, soit un an et huit mois,lorsqu’elle a été à nouveau arrêtée en 2022.
M. Yu Hailong, un habitant de la ville de Chengde, dans la province du Hebei, a vu sa santé décliner après sa libération en 2020. Il est décédé le 26 janvier 2024, à l’âge de 53 ans.
M. Yu a été arrêté le 8 juillet 2016 avec trois autres pratiquants, alors qu’ils se rendaient dans une petite ville voisine pour distribuer des documents de Falun Gong. Il a comparu deux fois devant le tribunal, le 20 décembre 2016 et le 5 janvier 2017, avant d’être condamné à une peine de quatre ans d’emprisonnement et à une amende de 10 000 yuans le 15 février 2017. Son appel a été rejeté par une juridiction supérieure.
M. Yu a développé des plaies sur tout le corps après quatre années de torture à la prison de Jidong. Il a continué à perdre du poids après avoir été libéré en 2020. Il n’a pas pu se rétablir et est décédé le 26 janvier 2024.
La prison de Jidong, qui compte neuf branches, est placée sous l’administration du Bureau de l’administration pénitentiaire de la province du Hebei. La plupart des pratiquants masculins de Falun Gong condamnés dans la province du Hebei y sont détenus. Les gardiens de prison utilisent toutes sortes de méthodes cruelles pour tenter de contraindre les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur croyance. Au moins 36 pratiquants sont morts après avoir été torturés.
Voir aussi :
Rapporté en janvier 2024 : Décès de 13 pratiquants de Falun Gong en raison de la persécution
Traduit de l’anglais
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