(Minghui.org) Les pratiquantes de Falun Gong illégalement condamnées à des peines de prison pour leur croyance dans la province du Gansu sont généralement illégalement détenues dans la septième division de la prison provinciale pour femmes du Gansu, située dans la ville de Lanzhou.
On estime que plus de 500 pratiquantes ont été détenues dans cette prison entre 2001 et 2024. Pendant leur détention, elles ont souvent été victimes d’insultes, de tortures physiques et de lavage de cerveau. La plupart d’entre elles étaient amaigries et confuses lors de leur libération. Elles tremblent souvent d’effroi rien qu’à la simple mention de la prison et il leur faut souvent beaucoup de temps pour se remettre de leur traumatisme.
Violence physique et psychologique
Surveillance
Les gardiennes de la septième division ont sélectionné plus de 20 des pires détenues pour persécuter les pratiquantes de Falun Gong. On leur a inculqué la haine du Falun Gong et on les a incitées à utiliser les méthodes les plus brutales possibles pour torturer les pratiquantes.
Parmi ces détenues figurent notamment :
- Zhou Xiufen, une quadragénaire, condamnée pour meurtre, purgeant une peine de dix ans
- Yan Fen, une quadragénaire, condamnée pour détournement de fonds, purgeant une peine de quinze ans
- Feng Chunling, près de 50 ans, condamnée pour irrégularités financières, purgeant une peine de douze ans
- Ma Yaqin, près de 60 ans, condamnée pour fraude, purgeant une peine de quinze ans
- Bi Wanli, une quinquagénaire, condamnée pour malversations financières, purgeant une peine de quinze ans
- Yang Jing, une trentenaire, condamnée pour trafic de drogue
- Huang Yaqin, une quinquagénaire, condamnée pour trafic de drogue, purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité
- Li Yan, une trentenaire, complice d’un meurtre, purgeant une peine de cinq ans
- Wang Li, une trentenaire, condamnée pour fraude et vol, purgeant une peine de quatre ans
- Jiang Xueying, une quadragénaire, purgeant une lourde peine
- Meng Haihong, une quinquagénaire, condamnée pour exploitation d’une maison close, purgeant une peine de quinze ans
- Xie Daiying, une quadragénaire, condamnée pour détournement de fonds, purgeant une peine de mort avec sursis
- Peng Wei, une quadragénaire, condamnée pour trafic de drogue, purgeant une peine de mort avec sursis
- Yang Aiping, une quadragénaire, condamnée pour trafic de drogue
- Yang Huiling, une quadragénaire, condamnée pour trafic de drogue, purgeant une peine de onze ans
- Yu Weiwei, condamnée pour fraude, purgeant une peine de plus de dix ans
Dès leur premier jour en prison, les pratiquantes sont soumises à un lavage de cerveau incessant. Les détenues qui ne veulent pas travailler peuvent payer 20 000 yuans à la prison pour être transférées à la septième division afin de torturer les pratiquantes de Falun Gong. Elles peuvent gagner 18 points pour chaque pratiquante qu’elles « transforment ». Pour celles qui purgent une peine de trois ans, 100 points signifient une réduction de six mois de leur peine. Pour celles qui purgent une peine de quatre ans, 120 points signifient une réduction de six mois de leur peine. Les détenues font tout leur possible pour gagner ces points.
Les détenues responsables de surveiller les pratiquantes ont pour ordre d’enregistrer tout ce qu’elles font et disent, y compris quand elles se lèvent et ce qu’elles mangent. Les gardiennes examinent régulièrement ces enregistrements.
Quoi que fassent les pratiquantes, elles doivent d’abord obtenir la permission des détenues qui les surveillent, que ce soit pour prendre leurs repas, s’asseoir, se coucher, se lever, se laver ou aller aux toilettes. Si les pratiquantes se rendent aux toilettes sans permission, les détenues les battent et les insultent.
Intimidée après leur admission
Lorsque les pratiquantes sont envoyées à la septième division, plusieurs gardiennes et détenues se tiennent à la porte et leur ordonnent de s’accroupir et de répondre aux questions des gardiennes. Si elles refusent de s’accroupir ou de reconnaître qu’elles sont des « criminelles », les détenues les immobilisent et les forcent à s’accroupir et à admettre leur « culpabilité ». Si les pratiquantes refusent toujours d’obtempérer, elles sont conduites au bureau des gardiennes et soumises à des décharges électriques avec des matraques électriques.
Le jour de son arrivée, Mme Wang Anlin a été entièrement dévêtue. Elle a été fouillée et tous ses effets personnels, y compris le papier toilette et la lessive en poudre, ont été ouverts.
Lorsque Mme Wang Yuxia, âgée de 57 ans, est arrivée à la prison le 24 juillet 2017, un gardien lui a ordonné de répéter après lui : « La criminelle Wang Yuxia se présente. » Comme elle refusait d’obtempérer, trois gardiens ont pris chacun une matraque électrique et lui ont administré des décharges au niveau des yeux, du nez et de la bouche, tandis qu’une détenue s’asseyait sur elle pour l’empêcher de bouger. Elle a été gravement brûlée et saignait abondamment. Du pus a continué de suinter des plaies pendant près de six semaines.
Droit de visite refusé
Mme Jin Yijun s’est vu refuser les visites familiales après son incarcération le 4 décembre 2023. Bien que sa famille se soit présentée chaque mois à la prison, elle n’a jamais été autorisée à la voir, sous prétexte qu’elle refusait de renoncer au Falun Gong.
Conséquence
On a souvent recours à la conséquence. Lorsque les pratiquantes entrent pour la première fois dans la septième division, on leur ordonne de signer les déclarations de garantie. Si elles refusent, toutes les occupantes de la cellule doivent sortir dans le couloir. Cela se poursuit jusqu’à ce que les pratiquantes rédigent les déclarations. Si une pratiquante ne répond pas aux attentes du capitaine, personne dans la cellule n’aura le droit de faire la sieste après le déjeuner et tout le monde sera obligé de rester debout.
Mme Yan Ping a été menacée et insultée par ses codétenues lorsqu’elles ont été forcées de se lever parce qu’elle refusait de coopérer avec les gardiennes.
Chaque pratiquante doit toujours être accompagnée de deux détenues. Si une pratiquante se promène seule, la prison lui retirera des points et lui interdira d’acheter de la nourriture supplémentaire, et les détenues qui étaient censées la surveiller verront leur allocation mensuelle de 100 yuans suspendue et ne seront pas autorisées à acheter de la nourriture.
Incitation à la haine
Mme Duan Xiaoyan, originaire de la ville de Qingyang, a été condamnée à dix ans de prison en juillet 2015 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Les gardiens lui ont cassé les dents et lui ont brisé le dos. Ils ont même appelé son fils et ont tenté de lui faire détester sa mère en lui disant qu’elle avait ruiné son avenir.
Administration forcée de substances inconnues
Mme Li Dongmei était professeure agrégée à l’École du Parti du comité provincial du Gansu. Elle a été illégalement arrêtée le 13 avril 2021 pour avoir parlé du Falun Gong et illégalement condamnée à une peine de quatre ans de prison, elle a été contrainte de prendre de fortes doses de psychotropes pendant une longue période. Un jour, une détenue a affirmé que la chef de division avait approuvé les injections. On lui a menti en lui disant qu’on lui administrait des injections nutritionnelles en raison de sa faiblesse. Quatre jours plus tard, elle a développé une hypotension artérielle, un pouls lent, des étourdissements et une perte de poids soudaine. Elle avait du mal à s’asseoir et était confuse. Elle a mouillé son lit sans s’en rendre compte. Elle a été libérée en 2023.
Les méthodes de torture
Interdiction d’utiliser les toilettes
Mme Liu Wanqiu a été incarcérée le 11 mai 2017. Il lui était interdit d’utiliser les toilettes et devait faire ses besoins dans son pantalon. Les gardiennes l’ont attachée à un lit dans la position de l’aigle déployé, la laissant couverte d'excréments et d’urine. Après un certain temps, le bas de son corps et ses fesses ont commencé à enfler et à s'infecter.
Suralimentation forcée
À l’heure des repas, les pratiquantes recevaient de grandes quantités de nourriture et étaient forcés de tout manger. Mme Zhang Xuelian, Mme Qiang Weixiu et Mme Duan Xiaoyan ont été soumises à cette torture. Mme Duan vomit désormais lorsqu’elle mange du porridge.
S’accroupir
Si les pratiquantes refusent de reconnaître leur « crime » ou d’obtempérer aux instructions des gardiennes ou des détenues, elles doivent rester accroupies toute la journée, y compris lorsqu’elles regardent la télévision, rédigent leurs rapports de réflexion, mangent et étudient. Les détenues qui les surveillent veillent à ce qu’elles restent dans la bonne posture. Mme Jiao Lili a été contrainte de rester accroupie tous les jours pendant plus d’un an.
Si une personne est légèrement en surpoids ou en mauvaise santé, il lui est difficile de maintenir cette posture, même pour une journée.
Isolement cellulaire
La seule pièce de « mobilier » dans la cellule d’isolement est un banc du tigre, fabriqué à partir d’une planche de bois de 10 centimètres de large et de 1,5 mètre de long, fixée au centre de la pièce à l’aide d’un anneau métallique conçu pour recevoir des menottes. La fenêtre est toujours couverte pour empêcher quiconque de regarder ce qui se passe à l’intérieur.
Les personnes détenues dans la salle d’isolement n’ont droit qu’à deux repas par jour composés de pain cuit à la vapeur à base de farine de son et d’eau. La télévision diffuse 24 heures sur 24 des vidéos diffamant le Falun Gong.
Mme Ma Jun, âgée d’une soixantaine d’années et originaire de la ville de Lanzhou, a été condamnée à dix ans de prison. Comme elle refusait d’obéir aux ordres des gardiennes, elle a été placée à l’isolement pendant cinquante-six jours. Pendant la journée, elle était menottée à un banc du tigre. La nuit, elle était menottée au lit de mort et incapable de bouger. Elle n’a reçu aucune couverture en hiver. Elle avait le nez qui coulait à cause du froid, mais elle ne pouvait pas l’essuyer car elle était attachée. Lorsque les détenues sont entrées pour voir comment elle allait, elles ont vu que le mucus avait gelé sur sa bouche et son cou.
Menottée
Mme Zhang Ping, originaire de la ville de Lanzhou, a été placée en isolement cellulaire en janvier 2007. Pendant le Nouvel An chinois, d’autres personnes ont remarqué que son visage et ses mains étaient très enflées et déformées à cause du froid. Comme elle refusait d’être « transformée », les gardiennes lui ont menotté les mains dans le dos. Pour la faire souffrir davantage, une détenue lui a appuyé la tête contre les genoux.
Reconstitution de la torture : Menotté derrière le dos
Se tenir debout face au mur
Mme Han Zhongcui a été privée de sommeil et contrainte de rester debout toute la nuit pendant trois mois. Ses jambes ont tellement enflé qu’elles sont devenues aussi larges que ses pieds. Elle s'évanouissait souvent lorsqu'elle était debout.
Arrosée avec de l’eau froide
Mme Jin Jumei, qui est handicapée, était souvent traînée jusqu’aux toilettes par les détenues et arrosée d’eau froide.
Illustration de la torture : Arrosé d’eau froide
Travaux forcés
Avant 2007, les détenues étaient contraintes de travailler 14 heures par jour, sans pause après le déjeuner et sans week-end. Après 2007, afin de gagner plus d’argent, la prison s’est lancée dans la production de vêtements bon marché. Les détenues et les pratiquantes doivent travailler en moyenne 20 heures par jour. En raison du surmenage, certaines s’endorment pendant qu’elles utilisent la machine à coudre, et l’aiguille leur transperce un os du doigt. Malgré leur blessure, les détenues n’osent pas en parler et continuent à travailler pour éviter toute sanction.
Une autre tâche consiste à plier du papier d'offrandes en lingots d’argent, parfois jusqu’à 6000 à 8000 lingots par jour et par personne. L’inhalation de cette matière peut causer des dommages importants aux poumons. Certaines détenues ont développé des réactions allergiques et des éruptions cutanées rouges, et d’autres ont souffert d’ulcères sur leurs mains. Celles qui ne parviennent pas à atteindre le quota, qui ne cesse d’augmenter, sont contraintes de nettoyer les cellules, voient leurs points déduits ou ne sont pas autorisées à acheter des produits de première nécessité. Certaines sont battues ou reçoivent des décharges avec des matraques électriques. La prison interdit également aux détenues de parler de leur travail à leur famille.
Les autres tâches consistent à laver des algues, tisser des filets et des couvertures, fabriquer des chapeaux et éplucher de l’ail.
Bouche frottée avec une brosse de toilettes, visage aspergé d’urine et d’excréments
Une détenue chargée de surveiller les pratiquantes utilisait une brosse de toilettes pour leur frotter la bouche. Mme Lyu Yinxia a été battue à plusieurs reprises avec une brosse de toilettes jusqu’à ce que sa bouche saigne et enfle, et que la brosse se casse.
En 2015, deux détenues ont traîné Mme Yang Wenxiu jusqu’aux toilettes. Elles ont inséré la brosse des toilettes dans les excréments, puis elles l’ont utilisée pour frotter la bouche de Mme Yang.
Une autre détenue a rempli des ballons d’excréments et d’urine. Elle les a ensuite percés et a aspergé le cou, la bouche, le nez, les yeux et le visage des pratiquantes.
Nourriture et eau administrées sous contrainte
Lorsque Mme Qiang Weixiu a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution, elle a été nourrie de force deux fois par jour. Les détenues lui pinçaient le nez et les joues, maintenaient sa tête, ses jambes et ses bras, ouvraient grand sa bouche avec une cuillère et y déversaient la nourriture. Étant donné qu’elle ne pouvait pas respirer, elle se débattait et la nourriture se répandait partout.
Reconstitution de torture : Alimentation forcée
L’intérieur des joues de Mme Qiang était blessé et elle a développé des ulcères dans la bouche. La peau de son nez était déchirée. Une fois, elles ont ajouté beaucoup de sel à la nourriture avant de la nourrir de force. Ses dents se sont également déchaussées à cause des coups.
Mme Zhang Ping a été déshabillée jusqu’à ses sous-vêtements, immobilisée et gavée avec au moins 10 grandes bouteilles d’eau en trois heures. Elle a frôlé l’asphyxie. Sa bouche était déchirée et son visage est resté enflé pendant plus de dix jours.
Affamée
La qualité de la nourriture dans la prison est très mauvaise, et il est difficile d’en manger beaucoup. Bien que les détenues soient autorisées à acheter de la nourriture supplémentaire une fois par mois, les pratiquantes qui refusent de « se transformer » ne sont pas autorisées à acheter quoi que ce soit et elles souffrent souvent de faim.
Interdiction de prendre une douche, d’acheter des produits de première nécessité ou de laver ses vêtements
Pendant une longue période, Mme Li Maowa n’a pas été autorisée à se laver ni à utiliser du papier hygiénique, elle dégageait donc une odeur désagréable. Cette tactique est couramment employée à l’encontre des pratiquantes.
Tabassages violents
Mme Yang Jun a été frappée parce qu’elle refusait de signer des déclarations de garantie. Les détenues lui ont pincé les cuisses et donné des coups de pied dans les jambes. De plus, elles ont écrit le nom du fondateur du Falun Gong sur son visage et sur le tabouret, puis l’ont forcée à s’asseoir dessus. Si elle refusait, les détenues l’insultaient. Quelques détenues ont saisi son pouce et l’ont appuyé sur les déclarations de garantie. Une gardienne a également menacé Mme Yang de lui administrer des décharges avec une matraque électrique si elle refusait d’obéir. Après avoir apposé son empreinte digitale sur le document, elles lui ont dit : « C’est toi qui as écrit ça. »
Mme Li Qiaolian a également été battue pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong. Les détenues l’ont attrapée et lui ont cogné la tête contre le mur. Son visage était tuméfié et enflé, et son nez saignait. Elle souffrait également d’un violent mal de tête.
Privée de sommeil
Mme Li Fang a déjà été privée de sommeil pendant six jours.
Presque noyée
Quatre détenues ont emmené Mme Mao Xiulan aux toilettes et l’ont battue. Lorsqu’elle a crié à l’aide, elles lui ont enfoncé dans la bouche un chiffon utilisé pour nettoyer le sol, puis l’ont attrapée par les cheveux et lui ont plongé la tête dans un seau d’eau jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse. Les détenues lui ont ensuite donné des coups de pied dans le haut du corps, les jambes et le dos, et l’ont giflée. Son visage était enflé, tout son corps tremblait et elle présentait des saignements vaginaux anormaux.
Reconstitution de torture : Presque noyé
Torture mentale
Contrainte de se reconnaître comme une « criminelle »
Si le capitaine s’adresse à une détenue, celle-ci doit s’accroupir pour l’écouter. Si le directeur de la prison passe par là, les détenues doivent s’accroupir et dire : « Je suis la criminelle X. » Celles qui refusent de se conformer à cette règle ne sont pas autorisées à utiliser les toilettes. Tous les rapports que la prison imposent aux détenues doivent également se terminer avec « par la criminelle X ».
Diffamation du fondateur du Falun Gong
Toutes les pratiquantes expriment leur gratitude envers le fondateur du Falun Gong, alors les gardiennes et les détenues écrivent son nom partout pour tenter de forcer les pratiquantes à « se transformer ». Elles veulent que les pratiquantes développent une dépression nerveuse à cause des mauvais traitements.
Mme Sheng Chunmei était contrainte d’écrire quotidiennement des textes diffamant le Falun Gong. Si elle refusait d’obtempérer, elle recevait des gifles. Si ces écrits ne répondaient pas aux attentes des gardiennes, elle était battue. Elle ne pouvait dormir qu’une fois que les gardiennes étaient satisfaites de son rapport.
Mme Sheng est devenue progressivement aveugle et sourde, en plus de développer du diabète et de l’hypertension. Malgré son état, elle était toujours contrainte de continuer à rédiger quotidiennement des documents diffamant le Falun Gong et était battue par les détenues.
Lavage de cerveau et rédaction de comptes rendus sur les pensées
Chaque matin, les pratiquantes sont contraintes d’assister à des « cours » qui consistent à diffamer le fondateur du Falun Gong. Elles doivent également regarder des vidéos qui diffament le Falun Gong. L’après-midi, elles doivent rédiger des résumés de leurs pensées et les remettre avant 22 heures le jour même. Celles qui n’y parviennent pas sont traînées jusqu’au bureau des gardiennes et reçoivent des décharges avec des matraques électriques.
Mme Li Mingyi, du district de Gangu, était contrainte d’assister aux « cours », de rédiger des comptes rendus de ses réflexions et de les remettre chaque soir. Si son rapport ne répondait pas aux attentes des gardiennes, des détenues la battaient dans les toilettes. Elle était torturée tous les jours et ne pouvait pas dormir. Elle avait la tête très lourde toute la journée.
Séances de critique
Les séances de critique se déroulent dans le hall, où les pratiquantes doivent se tenir debout devant tout le monde et être critiquées par les gardiennes. Après les séances, les surveillantes détenues maltraitent encore plus les pratiquantes.
Un jour, Mme Wang Lixia a évoqué certains des crimes commis par le régime communiste chinois dans le passé, notamment ses campagnes politiques et le massacre de Tiananmen. Les gardiennes se sont mises en colère et l’ont critiquée devant toutes les détenues.
Lors des séances de critique mensuelles, au moins sept ou huit pratiquantes, voire dix, sont obligées de renoncer publiquement au Falun Gong. Le bureau administratif de la prison examine également leurs comptes rendus de réflexion. Un mois avant leur libération, les pratiquantes doivent prononcer à nouveau leur discours de « transformation ». La prison conserve toutes les déclarations de garantie que les pratiquantes ont rédigées contre leur gré.
Les pratiquantes qui ont été « transformées »» sont également obligées d'en informer leur famille.
Contraintes de chanter des chants communistes et de prêter serment
Les détenues sont contraintes de chanter des chansons qui font l’éloge du PCC.
Le premier lundi du mois , les prisonnières se rassemblent dans la cour pour lever le poing et jurer qu’elles reconnaissent leurs crimes. Celles qui ne respectent pas cette règle sont punies lorsqu’elles retournent dans leurs cellules.
Décès
Mme He Xuehua, âgée de 40 ans, a été incarcérée le 12 juillet 2003. Quatre jours plus tard, trois gardiens armés de matraques électriques ont menacé les prisonnières. Mme He est tombée du cinquième étage et est décédée.
Après avoir été torturée en prison, Mme Zhao Fenglian était incapable de s’alimenter pendant plus de quatre mois avant son décès. Lorsqu’elles l’ont nourrie de force avec de l’eau salée concentrée, elle s’est évanouie. Ne voulant pas être tenues responsables de sa mort, les gardiennes l’ont envoyée à l’hôpital, où elle a reçu le diagnostic d’un cancer du pancréas. Les autorités pénitentiaires ont libéré Mme Zhao sous caution afin qu’elle puisse recevoir des soins médicaux. Elle est décédée en décembre 2005.
Mme Sheng Chunmei a développé un diabète et est devenue aveugle et sourde après des mois de torture en prison. Elle a été renvoyée chez elle dans un état critique et est décédée un peu plus d’un mois plus tard, le 12 octobre 2013.
Mme Xu Huixian s’est retrouvée dans un état critique à cause des tortures subies. Après son retour chez elle, son état de santé a continué à se détériorer et elle est décédée trois semaines plus tard, le 8 juillet 2016.
Mme Wan Mingfen, qui a subi toute l’année des violences verbales, s’est retrouvée dans un état critique. Lorsque la prison a demandé à sa famille de l’emmener à l’hôpital, elle a reçu un diagnostic de plus de 10 maladies et est décédée sept mois plus tard, le 30 juillet 2017.
Mme Bai Xianglan, âgée d’environ 83 ans, originaire de la ville de Yumen, province du Gansu, a été incarcérée en 2020 pour purger une peine de quatre ans. Elle devait régulièrement consulter un médecin pour son asthme. Elle est décédée en prison au début de l’année 2024.
Mme Guo Caiping a été contrainte de prendre des substances inconnues et est décédée le 19 mai 2025. Elle était âgée de 74 ans.
Mme Li Qiaolian, originaire de la ville de Baiyin, avait déjà été condamnée à deux reprises et torturée pendant son incarcération. À la mi-avril 2025, elle a commencé à vomir du sang et a été diagnostiquée d’un cancer du poumon en phase terminale. Elle est décédée le 12 septembre 2025. Elle avait 70 ans.
Mme Li était souvent contrainte de rester debout face au mur pendant des heures ou recevait des gifles, jusqu’à ce qu’elle ait une grosse bosse sur la tête et les yeux au beurre noir. Lorsqu’elle a demandé à aller aux toilettes, la détenue l’a attrapée par les cheveux et a cogné sa tête contre la porte des toilettes. Elle s’est presque évanouie. On lui a aussi fait ingérer des substances inconnues.
Lorsqu’une détenue a asséné à Mme Li des coups de pied dans les jambes et l’a blessée, Mme Li a dit avoir eu l’impression que ses muscles étaient déchirés. La douleur était si intense qu’elle l’empêchait de dormir. Un an plus tard, elle ne s’était toujours pas remise. Les autres détenues l’agressaient régulièrement si elles pensaient qu’elle ne respectait pas les règles. Elles lui crachaient dessus et la giflaient. Elle avait souvent des ecchymoses à la tête et au visage.
Handicapée à la suite d’actes de torture
Mme Lu Huiqin est devenue aveugle d’un œil et sourde d’une oreille à la suite des tabassages en prison.
Mme Guo Huifang a été contrainte de rester debout pendant deux mois entre deux barres métalliques. Quelqu’un l’a frappée dans le bas du dos avec un tabouret et elle est devenue handicapée.
Mme Qin Shixiu est devenue sourde d’une oreille après avoir été battue par deux codétenues.
Après avoir été suspendue et attachée, Mme Liu Wanqiu a perdu l’usage de ses mains.
Mme Liu Rong est devenue aveugle et s’est fracturé la hanche.
Mme Duan Xiaoyan a reçu plusieurs décharges avec des matraques électriques et a perdu ses dents de devant. Elle a été blessée au bas du dos et est devenue invalide à partir de la taille.
Mme Yang Mei a développé la maladie de Kashin-Beck (une affection articulaire) et ne pouvait plus marcher.
Mme Wang Yuxia a eu le bras cassé, les jambes déformées et est devenue handicapée.
Mme Liu Yong est devenue aveugle après avoir été frappée à la tête. Elle a également subi une fracture de la hanche.
Mme Lyu Guihua est devenue handicapée et incapable de prendre soin d’elle-même.
Mme Li Xiulan a été contrainte de prendre des sédatifs, ce qui a entraîné un gonflement de son corps au fil du temps. Elle tenait des propos incohérents et était mentalement désorientée.
Mme Han Zhongcui a été gravement blessée. Sa vision était floue, et ses membres étaient devenus raides.
Mme Zhao Changju était frappée au moins dix fois par jour, mais parfois plus de cent fois. Elle était frappée au visage et à la tête. Son visage était enflé et ses dents se déchaussaient. Elle est devenue sourde et sa tête était couverte d’ecchymoses. En raison des tortures prolongées, elle était souvent dans un état de confusion mentale et avait des réactions lentes. Elle souffrait d’une grave déficience visuelle, de la rigidité dans les jambes et d’une perte d’équilibre. Elle pouvait à peine marcher et était incontinente.
En raison de la torture qu’elle a subie, Mme Wei Fengling est devenue émaciée. Son poids est passé de 60 kg à 45 kg .
Liste des pratiquantes qui ont été torturées dans cette prison :
Mme Wang Ailan, Mme Wang Xiulan, Mme Wang Zefang, Mme Wang Yuxia, Mme Wang Yurong, Mme Wang Mei, Mme Wang Yuqin, Mme Wang Yumei, Mme Wang Ruilin, Mme Wang Caiqin, Mme Wang Liqian, Mme Wang Hui, Mme Wang Fengqin, Mme Zhang Jinmei, Mme Zhang Yuxia, Mme Zhang Jianhua, Mme Zhang Youfu, Mme Zhang Jinmei, Mme Zhang Ping, Mme Zhang Youfu, Mme Zhang Guilan, Mme Zhang Xuelian, Mme Zhang Ping, Mme Zhang Ping (une autre personne), Mme Zhang Zhenmin, Mme Guo Caiping, Mme Guo Qiangchuan, Mme Guo Hong, Mme Guo Lianqing, Mme Guo Huifang, Mme Guo Wenying, Mme Li Ya, Mme Li Zhaoying, Mme Li Xia, Mme Li Fang, Mme Li Xiulan, Mme Li Xiuzhen, Mme Li Dexiang, Mme Li Mingyi, Mme Li Xiaolan, Mme Li Qiaolian, Mme Li Yu, Mme Liu Yuqin, Mme Liu Rong, Mme Liu Guifang, Mme Liu Yongyuan, Mme Liu Lixia, Mme Liu Lanying, Mme Liu Wanqiu, Mme Liu Yanrong, Mme Liu Shuping, Mme Zhao Li, Mme Zhao Changju, Mme Zhao Yuhua, Mme Zhao Cuilan, Mme Yang Xiao, Mme Yang Jun, Mme Yang Xuqin, Mme Yang Wenxiu, Mme Yang Juxiang, Mme Ma Fumei, Mme Ma Fulan, Mme Ma Yuling, Mme Gao Lili, Mme Gao Lijin, Mme Yang Mei, Mme Gao Xirong, Mme Cao Wenmei, Mme Cao Fang, Mme Cao Airong, Mme Wei Zhouxiang, Mme Miao Huixia, Mme Bai Xianglan, Mme Qi Huirong, Mme Fang Jianping, Mme Tang Qiong, Mme Yu Shufeng, Mme Yu Shufen, Mme Yu Fengying, Mme Qiang Weixiu, Mme Niu Bianbian, Mme Niu Bianzi, Mme Chen Gahong, Mme Chen Shufen, Mme Jiao Lili, Mme Duan Xiaoyan, Mme Xu Liying, Mme Tai Meihua, Mme He Niudui, Mme Cui Jianping, Mme Cui Guilian, Mme Cui Chengxiang, Mme Wu Yinfeng, Mme He Bingying, Mme Zhu Lanxiu, Mme Zhou Jiaying, Mme Zhou Yuelian, Mme Wu Xiaojing, Mme Xu Liying, Mme Qi Huirong, Mme Tang Zhongbi, Mme Tu Yuchun, Mme Lu Yinghua, Mme Shen Lidong, Mme Shen, Mme Mao Xiulan, Mme Liang Ailing, Mme Xie Guifang, Mme Wu Yuying, Mme Xu Liying, Mme Yan Ping, Mme Miao Cuihua, Mme Jia Shujuan, Mme Fan Ailing, Mme Tan Xiuhua, Mme Lyu Fengmei, Mme Cai Shuilan, Mme Wei Xueling, Mme Wei Fengling, Mme Yue Yuhua, Mme Yue Puling, Mme Yue Dingxue, Mme Bao Xinlan, Mme Ding Yinglan, Mme Lu, Mme Zheng Shu, Mme Fang Jianping, Mme Shen Jinyu, Mme Shen Lidong, Mme Dou Xiaoning, Mme Bao Xinlan, Mme Dou Qiuxin, Mme Du Shuzhen, Mme Xiao Yanhong, Mme Hao Guofang, Mme Sun Lifang, Mme Zhao Changjun, Mme Wu Lijun, Mme Qin Shixiu, Mme Ren Shuzhen, Mme Yin Xiaolan, Mme Tan Hui, Mme Jing Yulan, Mme Xia Fuying, et Mme Lei Zhanxiang
Liste partielle des gardiennes de prison qui ont participé à la persécution :
Shi Mingyu, Pang Yongxiang, Zhang Peng, Duan Shengcheng, An Qun, Liu Ying, Zhu Xianzong, Sun Liwei, Ding Yuping, Lai Yidan, Cao Meng, Liu Ying, Yuan Jinping, Ren Jianqi, Hua Xin, Xu Xiaoying, Chang Xiuling, Qi Lijun, Zhao Changju, Yin Xiaolan, Han Zhongcui, Guo Huifang, Guo Lianqing, Gao Xirong, Li Zhaoying, Tian Fenglan, Ding Junhuan, Ma Meiying, Wang Fukun, Wang Ling, Ma Ying, Hao Guofang, Ma Liyuan, Ma Zufu, Ma He, Ma Zufu, Ma He, Zhang Yingbo, Wei Xuemei, Ma Hongmei, Tian Ming, Ding Yuping, Xue Qing, Wen Yaqin, Xue Yuan, Yang Xiaofang, Wang Yuxia, Wang Lei, Zhang Xiaohui, Zhu Yuanyuan, Yang Li, Bai Junfang, Zhang Liping, Qi Zhengge, Cao Yan, Cao Yiwei, Dang Fengqin, Luo Lin, Li Yuhua, Wei Ying, Yue Yongjun, Bao Lin, Li Wenping, Li Li, Xu Rui, Zuo Hongli, Ye Shengjie, Shan Shuli, Hou Pei, Guan Yanqiong, Qi Xuemei, Zhang Meilan, Xing Yanhong, Li Zhongqin, Wang Hongling, Wang Huifang, Xue Rong, Lu Lingli, Ji Lixia, Luo Yilian, Chi Huifa, Duan Baofeng, Meng Xianhui, Ge Jingying, Zhang Yuhua, Zhang Guanghua, Da Xiaoming, Xiao Jing, Xue Yan, Yan Jingyun, Li Yaqin, Zhang Juan, Mao Yuping, Wang Wenjuan, Zhang Ni, Guo Weiying, Wang Hui, Lin Jiawei, Li Yumei, Liu Jianling, Su Haihua, Chen Cangying, Liu Jing, Guan Lei, Chen Jie, Hou Junhong, Hou Zhihong, Wei Shanshan, Wang Manying, Li Huaji, Wu Yin, Jin Yafeng, Tian Shu, He Xiaoli, Xu Ruiping, Yang Linglan, Hao Yujie, Meng Huiling, Wang Danyi, Shan Lirong, Zhang Linhun, Fang Wei, Duojiju, Zhang Linming, Zhang Guiqin, Ma Zhenya, Li Xiaohui, Zuo Huiling, Zhu Shuyu, Liu Yuanyuan, Tuo Wanfei, Ma Meiying, Wang Ling, Wang Yan, Gan Yumei, Duan Baofeng, Chi Huifa, Zhang Zhen, Zhu Hong, Nian Xuefeng, Zhang Zhen, Zhu Guangzhong, Yuan Lei, Wang Wenhui, Lyu Huijuan, Dai Wenqing, Ding Haiyan, Xiao Yan, Wei Ying, Luo Lin, Liu Xiaolan, Cao Yiwei, Sun Liwei, Liu Xiaolan, Zhang Mei, Zhang Mei, Chen Xiaotong, Wang Yun, Hou Zhihong, Liu Xiaolan, Ma Hongmei, Chen Jia, Hou Zhihong, Xiao Yan, Liu Yancheng, et Wang Yan.
Traduit de l’anglais
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