(Minghui.org) Les cas de treize pratiquants de Falun Gong qui ont perdu la vie en raison de la persécution ont été signalés en mars 2025.
Les treize décès nouvellement signalés comprennent un décès chacun en 2019, 2020 et 2023, trois en 2024 et sept en 2025. À l’exception d’un pratiquant dont le sexe et l’âge sont inconnus, les douze autres pratiquants décédés, neuf femmes et trois hommes, étaient âgés de 52 à 92 ans au moment de leur décès, dont deux étaient des quinquagénaires, cinq septuagénaires, trois octogénaires et deux nonagénaires.
Les treize pratiquants étaient originaires de neuf provinces. Le Hubei a enregistré le plus grand nombre de cas (trois), suivi de deux dans le Liaoning et le Heilongjiang, et les six autres régions, à savoir le Guangdong, le Hebei, le Jiangsu, le Jiangxi, le Jilin et le Sichuan, ont chacune enregistré un cas.
En raison de la censure stricte du Parti communiste chinois (PCC), la persécution des pratiquants de Falun Gong ne peut pas toujours être rapportée à temps et les informations sont souvent difficiles à obtenir.
Les treize pratiquants sont décédés après avoir enduré des décennies de persécution pour avoir défendu leur croyance. Deux femmes, âgées de 85 ans et de 52 ans, sont décédées, l’une quelques heures et l’autre quelques semaines après avoir été harcelées une nouvelle fois par la police. Deux autres pratiquants, une femme de 92 ans et un homme de 84 ans, sont morts peu après avoir purgé des peines jugées injustes.
Une femme est décédée après avoir vécu loin de chez elle pendant dix-sept ans pour se cacher de la police. Un ingénieur nonagénaire à la retraite est décédé quelques mois après avoir été contraint de déménager dans un centre pour personnes âgées et qu’on lui ait interdit d’en sortir.
Vous trouverez ci-dessous une sélection de cas de décès. La liste des pratiquants décédés peut être téléchargée ici (PDF).
Décès peu après une condamnation injustifiée à une peine de prison
Mme Yu Fangzhuang, de la ville de Nanchang, province du Jiangxi, est décédée le 9 février 2025, quelques mois seulement après avoir purgé une peine de six mois pour sa pratique du Falun Gong. Elle avait 92 ans.
Mme Yu avait été arrêtée illégalement le 25 janvier 2020, puis libérée sous caution quelques heures plus tard. Elle a été illégalement condamnée à six mois de prison le 18 janvier 2021. En raison de son âge avancé, le tribunal l’a autorisée à purger sa peine en dehors de la prison.
Le 14 novembre 2023, la police a informé Mme Yu qu’elle devait subir un examen médical. Son fils l’a accompagnée à l’hôpital. Une semaine plus tard, le 21 novembre, la police l’a arrêtée à son domicile et l’a placée dans la prison pour femmes de la province du Jiangxi, alors qu’elle avait déjà purgé sa peine de six mois à l’extérieur de la prison, conformément à l’ordonnance du tribunal. La raison pour laquelle le tribunal lui a ordonné de purger à nouveau sa peine de prison n’est pas claire.
Lorsque la peine de Mme Yu a pris fin le 20 mai 2024, les membres du Bureau de la justice de la ville de Nanchang et du poste de police local ont tenté d’emmener Mme Yu, mais ont cédé devant les protestations catégoriques de son fils.
Ensuite, Mme Yu a raconté les mauvais traitements qu’elle a subis en prison. Les détenues chargées de la surveiller l’ont enchaînée pendant trois jours d’affilée. Une autre fois, elles lui ont versé de l’eau bouillante sur la tête alors qu’elle prenait un bain. À l’époque, elle avait déjà 91 ans et les gardiennes l’ont fait dormir sur la couchette supérieure d’un lit. Elle luttait chaque jour pour monter et descendre. Il n’y avait pas assez de nourriture pour tout le monde à l’heure des repas et elle n’avait souvent rien à manger.
Ces mauvais traitements ont gravement nui à la santé de Mme Yu. Après son retour à la maison, son état n’a cessé de se dégrader. Elle était souvent inconsciente et perdait progressivement sa capacité à reconnaître les gens, même son propre fils. Elle ressentait également des douleurs dans tout le corps. Elle avait du mal à garder l’équilibre en marchant et tombait facilement. Elle est décédée tôt le matin du 9 février 2025.
Après que le régime communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, M. Zhou Xiancheng de la ville de Mancheng, province du Hubei, a été illégalement arrêté au moins neuf fois, et les deux dernières fois, il a été illégalement condamné à des peines de prison.
Son avant-dernière arrestation illégale a eu lieu le 15 mars 2015, alors qu’il était âgé de 75 ans. Le tribunal du district de Xinzhou l’a illégalement condamné à une peine de trois ans de prison le 20 juillet. Alors qu’il purgeait une peine à la prison de Fanjiatai, des détenus l’ont battu et il a été hospitalisé.
M. Zhou a été libéré le 5 mars 2018, avant d’être arrêté à nouveau le 28 mars 2021. Bien que sa femme soit atteinte de la maladie d’Alzheimer et que tous leurs enfants travaillent à l’extérieur de la ville, la police a néanmoins contraint le centre de détention à l’admettre, alors que le centre l’avait d’abord refusé en raison de son âge avancé.
M. Zhou a ensuite été condamné secrètement à une peine de prison inconnue et emmené à la prison de Fanjiatai pour y purger sa peine. Il est décédé le 25 janvier 2025, peu après sa libération. Il avait 84 ans.
Un homme de 75 ans meurt cinq ans après avoir purgé une peine de prison injustifiée
En 2019, M. Wang Yuansheng, un habitant de la ville de Hengshui, province du Hebei, a été victime d’un accident vasculaire cérébral et est devenu invalide six mois avant la fin de sa peine de trois ans de prison. Sa santé a continué à décliner après sa libération et il est finalement décédé le 10 novembre 2024. Il avait 75 ans.
La mort de M. Wang a mis fin à des décennies de persécution pour sa pratique du Falun Gong. Avant sa dernière condamnation à trois ans de prison, il avait également purgé une peine d’un an dans un camp de travail et une autre de trois ans en prison. Il a été brutalement torturé à chaque fois qu’il a été incarcéré.
M. Wang a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997 et estime que c’est grâce à cette discipline qu’il a pu changer son tempérament colérique et améliorer sa santé. Peu après le début de la persécution en 1999, il a été détenu pendant deux semaines pour avoir pratiqué les exercices de Falun Gong dans un lieu public. Il a de nouveau été arrêté en 2000 pour s’être rendu à Pékin afin de demander le droit de pratiquer le Falun Gong. Il a passé un an dans le camp de travail de la ville de Shijiazhuang, où il a été soumis à des tortures brutales pour avoir refusé de renoncer à sa croyance.
Lors de l’une des séances de torture, les détenus ont déshabillé M. Wang, enroulé deux cordes à linge en acier autour de ses bras et lui ont passé les menottes dans le dos, conformément aux instructions des gardiens de prison. Ils ont poussé son corps vers l’avant, faisant en sorte que les fils d’acier entaillent profondément sa chair. Du sang s’écoulait des plaies. Certains pratiquants ont été torturés ainsi pendant plus d’une demi-heure.
Après ces mauvais traitements, M. Wang était incapable de lever l’un de ses bras. Ses doigts sont restés recroquevillés et il ne pouvait plus serrer le poing. Il lui était difficile de manger. Lorsqu’il a été libéré, il ne pouvait toujours pas contrôler ses bras et sa vision était altérée.
En juin 2006, M. Wang a de nouveau été arrêté pour avoir informé le public des faits concernant le Falun Gong. Son domicile a été saccagé. Dans le centre de détention local, il a partagé une cellule avec un détenu qui avait été condamné à mort, mais qui a été libéré par la suite. Le détenu prenait la nourriture de M. Wang et pendant la nuit, lui faisait une prise d’étranglement. Sa voix est restée rauque pendant plusieurs mois.
Plus tard, M. Wang a été condamné à trois ans de prison par le tribunal du district de Jizhou. Bien qu’il soit dans un état critique, la police l’a tout de même emmené à la prison de Jidong. Lorsque les gardiens ont refusé de l’admettre, la police est partie sans l’emmener. M. Wang a purgé la totalité de sa peine et a été libéré en 2009.
La dernière arrestation de M. Wang a eu lieu le 20 octobre 2016, après qu’il a été signalé pour avoir accroché des banderoles contenant des messages sur le Falun Gong. Les autorités ont approuvé son arrestation en dix jours. Le 15 novembre, lorsque sa famille a engagé un avocat pour le représenter, il avait déjà été inculpé et devait être jugé.
Peu après la visite de l’avocat de M. Wang, la police l’a interrogé, l’a torturé en utilisant le banc du tigre et en lui administrant des décharges avec des matraques électriques.
Le 27 avril 2017, le tribunal du district de Jizhou a condamné M. Wang à une peine de trois ans de prison et une amende de 5000 yuans. À l’approche de la soixantaine, il a été admis à la prison de Jidong. Il était souvent battu par des gardiens âgés d’une vingtaine d’années. Sa famille n’était pas autorisée à lui rendre visite.
En avril 2019, M. Wang a été victime d’un accident vasculaire cérébral et est devenu invalide. La prison n’a pas informé sa famille de son état. Il a fallu beaucoup d’efforts à la famille pour obtenir de ses nouvelles et la permission de lui rendre visite. Selon la famille, M. Wang était émacié ; il ne pouvait pas marcher seul et devait utiliser un fauteuil roulant pour se déplacer. M. Wang a également révélé que, bien que la prison ait chargé un détenu de s’occuper de lui, ce dernier le maltraitait, notamment en le privant de nourriture pour l’empêcher d’utiliser les toilettes et en le pinçant. Il portait de nombreuses ecchymoses sur son corps.
Lors de sa libération le 19 octobre 2019, M. Wang était profondément déprimé, compte tenu des énormes souffrances physiques qu’il avait endurées. Sa santé s’est ensuite dégradée progressivement et il est décédé cinq ans plus tard.
Mme Wang Hongbing, une habitante de 73 ans de la ville de Fushun, province du Liaoning, est décédée au début de l’année 2020, trois ans à peine après avoir purgé une peine de sept ans et demi pour sa croyance dans le Falun Gong.
Mme Wang Hongbing a été illégalement arrêtée lors d’une opération policière le 18 avril 2009 et a ensuite été illégalement condamnée à la prison. À son arrivée à la prison pour femmes de la province du Liaoning le 28 novembre 2009, la chef d’équipe qui s’occupait d’elle a demandé à deux détenues de la surveiller 24 h sur 24 et d’essayer de la « transformer ». La chef d’équipe a menacé de la priver de nourriture et de boissons si elle refusait de renoncer au Falun Gong. Les détenues la frappaient souvent à la tête et la forçaient à rester debout toute la journée.
En plein hiver, les gardiennes ont déshabillé Mme Wang jusqu’à ses sous-vêtements. Lorsque les gardiennes et les détenues la battaient, elles lui ordonnaient de ne pas les regarder en disant : « Qui as-tu vu te battre ? » Elle les a condamnées pour s’être dérobées à leurs responsabilités, alors elles l’ont battue encore davantage. Elle n’arrivait même pas à se relever, mais elles lui ont tout de même ordonné de rester debout.
Les coups ont duré six jours d’affilée. Les détenues ont ensuite ordonné à Mme Wang de rédiger des déclarations de renoncement au Falun Gong, mais elle a refusé. Elles en ont rédigé une et ont attrapé Mme Wang par les mains pour qu’elle y appose ses empreintes digitales. Elles ont ensuite présenté cela aux gardiennes comme preuve qu’elles avaient réussi à « transformer » Mme Wang.
La persécution à l’encontre de Mme Wang n’a pas pris fin pour autant. Elle et d’autres pratiquantes emprisonnées ont été soumises à des examens constants pour vérifier si elles étaient toujours déterminées à renoncer à leur croyance. Lorsque les résultats étaient jugés « insatisfaisants », les gardiennes leur interdisaient de manger ou de boire et ordonnaient aux détenues de les frapper à la tête. Elles étaient également contraintes de rester debout du matin au soir. Afin d’attiser la haine envers les pratiquantes, les gardiennes ont également demandé aux détenues d’effectuer des gardes de nuit de deux heures chacune, pendant lesquelles elles devaient rester debout. À leur tour, les détenues se sont déchaînées sur les pratiquantes et les ont maltraitées encore davantage.
Lorsque Mme Wang a été libérée en octobre 2016, elle était hébétée et boitait. Elle a également appris que sa pension avait été suspendue à partir de juin 2016 et ses demandes de rétablissement de sa pension ont été rejetées à plusieurs reprises. En outre, le Bureau local de la sécurité sociale lui a ordonné de restituer toutes les prestations de retraite qui lui avaient été accordées pendant sa période d’emprisonnement. Elle et son mari avaient divorcé depuis longtemps avant son admission en prison et elle n’avait pas d’autre source de revenus.
Ensuite, Mme Wang a déménagé chez sa jeune sœur, qui la voyait souvent assise au même endroit pendant de longues heures, le regard vide. Mme Wang a été victime d’un accident vasculaire cérébral à l’automne 2018 et s’est retrouvée dans un état végétatif. Elle est décédée au début de l’année 2020.
Décès après le harcèlement de la police
Une femme de 85 ans du Sichuan meurt quelques heures après avoir été harcelée par la police
Mme Wang Zhongqiong de la ville de Shifang, province du Sichuan, est décédée le 8 ou le 9 mars 2025, quelques heures après avoir été harcelée par la police en raison de sa croyance dans le Falun Gong. Elle avait 85 ans.
Mme Wang Zhongqiong
Le décès de Mme Wang Zhongqiong, pharmacienne et employée d’hôpital à la retraite, met fin à des décennies de persécution pour son refus de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong. Après le début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999, elle et son mari ont été arrêtés à plusieurs reprises et leur domicile a été fouillé. Le 6 juin 2005, ils ont été tous deux emmenés dans un centre local de lavage de cerveau, où ils ont été détenus pendant plus de trois mois. Ils n’ont pas pu recevoir la visite de leur famille et ont été contraints de regarder des émissions de télévision diffamant le Falun Gong. Le volume de la télévision était toujours réglé au maximum. Mme Wang a développé une dépression nerveuse et a présenté des traces de sang dans ses urines. De plus, elle a souffert d’hypertension et d’insomnie. Pendant la journée, les gardiens lui ordonnaient d’abandonner le Falun Gong et l’incitaient même à se « suicider » si elle restait fidèle à sa croyance.
Ce lavage de cerveau, qui a duré des mois, a causé des dommages irréparables à Mme Wang. Des années plus tard, elle tremble encore de peur lorsqu’on évoque cette expérience.
Après une nouvelle arrestation le 12 octobre 2007, Mme Wang a été condamnée à quatre ans de prison. Elle et son mari ont été arrêtés pour la dernière fois en novembre 2021. Le 8 juillet 2020, le tribunal de la ville de Shifang les a condamnés à une peine d’un an et demi de prison avec sursis et d’une amende de 8000 yuans pour Mme Wang et à une peine d’un an de prison avec sursis et une amende de 5000 yuans pour son mari. Après l’annonce du verdict, ils ont été libérés sous caution.
La police a harcelé le couple à leur domicile tous les mois. En mars 2024, la retraite de Mme Wang a été interrompue et elle a alors demandé sa réactivation le mois suivant. Cependant, elle n’a pas pu continuer son processus de demande, car elle a soudain développé de graves symptômes. Elle était incapable de manger et de dormir.
Mme Wang ne s’est jamais rétablie et est décédée le 8 ou le 9 mars 2025. Le matin de son décès, la police l’a encore harcelée à son domicile.
Outre les épreuves subies par Mme Wang et son mari, leur fille, Mme Gong Xingcan, économiste, a été arrêtée et détenue à plusieurs reprises, également pour sa pratique du Falun Gong. Elle a été condamnée à deux peines de camp de travaux forcés et a été détenue dans un centre de lavage de cerveau à trois reprises. Ses jambes sont devenues handicapées suite à la torture.
Une femme de 52 ans du Jilin meurt quelques semaines après avoir été harcelée par la police
Mme Wang Hongyan de la ville de Daan, province du Jilin, est décédée le 9 février 2025, quelques semaines après avoir été à nouveau harcelée pour sa croyance dans le Falun Gong. Elle avait 52 ans.
Mme Wang Hongyan
Mme Wang luttait contre des problèmes de santé et une grave maladie du foie depuis qu’elle avait fini de purger une peine de quatre ans pour sa pratique du Falun Gong en 2021. Le dernier harcèlement, au début de l’année 2025, a encore aggravé son état et l’a conduite à la mort quelques semaines plus tard.
Mme Wang a été arrêtée pour la première fois le 31 janvier 2013, alors qu’elle distribuait des documents d’information sur le Falun Gong à la campagne. En détention, elle a développé une hypertension artérielle et est tombée dans le coma. La Division de la sécurité intérieure de la ville de Daan a libéré Mme Wang sous caution après l’avoir obligée à payer 10 000 yuans. Par la suite, la police s’est rendue à son domicile à maintes reprises, tentant de l’arrêter et de la condamner. Elle a été contrainte de vivre loin de chez elle et de se cacher.
Mme Wang a été de nouveau arrêtée dans l’après-midi du 9 octobre 2017, alors qu’elle rendait visite à sa mère, Mme Zhang Fengling, également pratiquante de Falun Gong. La police a fait une descente au domicile de Mme Zhang et a confisqué son ordinateur, son imprimante et d’autres objets personnels.
Bien qu’il ait été constaté que Mme Wang souffrait d’hypertension artérielle, la police l’a tout de même emmenée au centre de détention du district de Zhenlai avec Mme Zhang. Mme Zhang, âgée d’une soixantaine d’années, a développé de graves symptômes en détention et s’est fréquemment évanouie. Les autorités n’ont pas informé sa famille de son état, mais ont exigé qu’elle fasse un dépôt en espèces pour elle et l’ont emmenée à l’hôpital pour qu’elle y soit soignée. Elle a été ramenée au centre de détention après son rétablissement.
Le tribunal de la ville de Taonan n’a informé la famille des deux femmes de leur procès que la veille de l’audience, le 15 mai 2018. Le président du tribunal a également interdit à la famille d’engager elle-même des avocats et a désigné un avocat pour plaider coupable en leur nom. Mme Wang a été condamnée à quatre ans de prison et à une amende de 5000 yuans. Mme Zhang a été condamnée à deux ans avec une probation de deux ans et une amende de 5000 yuans.
Le mari de Mme Zhang a été dévasté par les arrestations de sa femme et de sa fille et est décédé peu après.
Lorsque Mme Wang a été libérée de la prison pour femmes de la province du Jilin en 2021, elle était émaciée. Sa peau était foncée et couverte d’ecchymoses, son bas-ventre était gonflé et ses jambes enflées. Elle s’est rendue à l’hôpital où l’on a constaté qu’elle souffrait de cirrhose et d’ascite.
Malgré son état, la police a continué à la harceler en la prenant en photo et en lui ordonnant de signer des déclarations de renoncement au Falun Gong. Elle a subi un nouveau coup dur lorsque sa mère, Mme Zhang, a été de nouveau arrêtée en juillet 2022 et condamnée à dix mois de prison vers la fin de l’année 2022. Elle est tombée dans le coma et a été transportée à l’hôpital pour un traitement d’urgence. Le médecin a émis un avis d’état critique à son égard. Bien que Mme Wang ait survécu, elle vivait toujours dans la peur en raison du harcèlement policier incessant.
La police s’est de nouveau présentée au domicile de Mme Wang au début de l’année 2025 et a pris des photos autour de sa maison. Peu de temps après, son ascite est réapparue et son corps était gravement enflé. Elle est décédée quelques semaines plus tard, le 9 février 2025.
M. Lan Wenbin, un habitant de la ville de Wuhan, province du Hubei, arrêté illégalement en avril 2024, a vécu dans la peur en raison du harcèlement fréquent de la police après sa libération sous caution. Sa santé s’est rapidement détériorée et il est décédé le 11 janvier 2025. Il avait 77 ans.
En avril 2024, M. Lan Wenbin, cadre retraité d’une société de conseil à Pékin, a été arrêté après avoir été signalé pour la distribution de documents d’information sur le Falun Gong. Lors de son arrestation, la police l’a poussé au sol, ils l’ont ramené chez lui et ont effectué une perquisition. Ils ont confisqué ses livres de Falun Gong, la photo du fondateur du Falun Gong, des documents d’information, une imprimante, un ordinateur et un lecteur MP3.
Après avoir emmené M. Lan au poste de police, les agents l’ont gardé menotté pendant une journée et ne lui ont rien donné ni à boire ni à manger. Ce soir-là, il a demandé plusieurs fois à aller aux toilettes, mais cela lui a été refusé à chaque fois. Les policiers l’ont également agressé verbalement. Il est resté assis sur un banc pendant toute la nuit. La police l’a interrogé à plusieurs reprises pendant cette période. Il a reconnu que les objets qui lui avaient été confisqués étaient ses affaires personnelles, mais il a refusé de signer des documents.
Le lendemain, la police a emmené M. Lan à l’hôpital pour un examen médical. Il s’est avéré qu’il avait une tumeur de 4,8 cm dans l’abdomen. La police l’a libéré, disant à sa famille qu’il ne lui restait plus beaucoup de jours à vivre. Les détails concernant son pronostic n’étaient pas clairs. La police a également forcé sa famille à remettre son titre de propriété pour payer sa caution.
Après être rentré chez lui, des agents de trois postes de police se sont relayés pour le harceler et l’enregistrer sur vidéo. Il est décédé le 11 janvier 2025.
Mme Liao Yuying, une femme de 86 ans de la ville de Maoming, province du Guangdong, est décédée en décembre 2024, alors qu’elle attendait le verdict de son procès pour sa pratique du Falun Gong.
Mme Liao Yuying
Après que le régime communiste a lancé la campagne nationale contre le Falun Gong en juillet 1999, Mme Liao a été arrêtée à plusieurs reprises au fil des ans et a été condamnée à deux ans de travaux forcés (novembre 2000 – novembre 2002).
Après sa dernière arrestation le 21 avril 2022, bien que la police l’ait libérée sous caution quelques heures plus tard en raison de son mauvais état de santé, la police n’a cessé de la harceler pour tenter de la remettre en détention. Les policiers l’ont emmenée passer des examens physiques à plusieurs reprises, mais elle a toujours été jugée en mauvaise santé et inapte à la détention. La dernière fois qu’elle a subi un examen physique, c’était le 15 août 2023, et les résultats montraient qu’elle souffrait toujours d’hypertension artérielle.
Mme Liao a été emmenée au tribunal du district de Maonan pour une audience le 25 décembre 2023. Sa famille n’a pas été autorisée à assister à l’audience. Ses deux avocats ont fait valoir qu’aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong ou ne le qualifie de secte. La pratique du Falun Gong par Mme Liao n’a causé aucun préjudice à quiconque ou à la société dans son ensemble, et a encore moins porté atteinte à l’application de la loi. Les avocats ont demandé son acquittement.
Les juges ont ajourné l’audience et autorisé Mme Liao à rentrer chez elle. Elle ne s’est jamais remise de son mauvais état de santé et est décédée en décembre 2024, alors qu’elle était toujours en attente du verdict.
Privés de liberté personnelle et de moyens de subsistance
À la fin de l’année 2023, Mme Wu Chunru,une femme ingénieur à la retraite du Bureau de construction du district de Pukou, à Nanjing, province du Jiangsu, a été contrainte de déménager dans un centre pour personnes âgées. Elle n’a pas été autorisée à rentrer chez elle et est décédée quatre mois plus tard. Elle était âgée de 90 ans.
En 2023, Mme Wu Chunru a été signalée et harcelée par la police pour avoir distribué dans son quartier une clé USB contenant des informations sur le Falun Gong. À la fin de l’année 2023, sous la pression de la Commission des affaires politiques et juridiques du district de Pukou, du Bureau 610 du district de Pukou, du Département de police du district de Pukou et du Bureau de la construction du district de Pukou, les enfants de Mme Wu ont été contraints de l’envoyer dans un centre pour personnes âgées. Elle a demandé à rentrer chez elle, mais le centre pour personnes âgées ne l’a pas autorisée à partir. En raison de sa détresse mentale, elle est décédée en avril 2024.
Avant cette dernière persécution, Mme Wu avait été prise pour cible à plusieurs reprises au cours des deux dernières décennies pour avoir maintenu sa croyance.
Une femme du Heilongjiang meurt après avoir erré pendant 17 ans afin d’éviter la persécution
Après avoir purgé une peine de trois ans de prison en 2008 pour sa croyance dans le Falun Gong, Mme Zhang Qinghua a été contrainte de vivre loin de chez elle pour éviter de nouvelles persécutions. Les difficultés de la vie ont eu un impact sur sa santé. Elle est décédée le 9 février 2025. Elle avait 57 ans.
Mme Zhang Qinghua
Dans la soirée du 30 avril 2000, Mme Zhang, une ancienne comptable de la ferme Jiayin dans la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang, a été arrêtée par la police alors qu’elle traversait le district de Boli, dans la même province. Les policiers lui ont ordonné d’insulter et de marcher sur la photo du fondateur du Falun Gong. Elle a refusé d’obtempérer et a été condamnée à une peine de deux ans dans le camp de travaux forcés de la province du Heilongjiang, situé dans la capitale Harbin.
Depuis 2005, la police locale avait incité Yang Bin, l’agent de sécurité du quartier résidentiel de Mme Zhang, de la suivre lorsqu’elle sortait.
Le 19 mai 2005, à 15 heures, des agents du poste de police de Shunhe ont fait irruption au domicile de Mme Zhang. Ils ont fait une perquisition et l’ont emmenée au centre de détention de la ville de Jiamusi. Pendant les quatre mois qui ont suivi, la police est restée au domicile de Mme Zhang et a arrêté Mme Ji Yingping, également une pratiquante de Falun Gong, lorsqu’elle est venue rendre visite à Mme Zhang.
Le domicile de Mme Zhang après la descente de police
Le 7 décembre 2005, le tribunal du district de Qianjin a jugé Mme Zhang. Ensuite, elle a été condamnée à une peine de trois ans de prison et a purgé sa peine dans la prison pour femmes de la province du Heilongjiang.
Après sa libération en 2008, Mme Zhang a été contrainte de vivre loin de chez elle pour se cacher de la police. Elle a déménagé d’un endroit à l’autre et a mené une vie difficile. Finalement, elle est décédée le 9 février 2025.
Voir aussi :
Rapporté en février 2025 : Huit pratiquants de Falun Gong décèdent des suites de la persécution
Rapporté en janvier 2025 : Treize pratiquants de Falun Gong décèdent des suites de la persécution
Traduit de l’anglais
Copyright © 2025 Minghui.org. Tous droits réservés.