(Minghui.org) En mai 2025, il a été confirmé que onze autres pratiquants de Falun Gong sont décédés à la suite de la persécution de leur croyance.
Un décès a eu lieu en 2012, en 2015, en 2016 et en 2023 ; trois décès ont eu lieu en 2024 et quatre autres entre février et mai 2025. En raison de la censure stricte du Parti communiste chinois, la persécution des pratiquants de Falun Gong ne peut pas toujours être signalée à temps, et toutes les informations ne sont pas facilement accessibles.
Les onze pratiquants, dont cinq femmes, étaient originaires de six régions. Chongqing, une municipalité sous contrôle central, et quatre provinces (Heilongjiang, Liaoning, Hubei et Sichuan) ont chacune signalé deux décès. La province du Jilin a signalé un décès. À l’exception d’une pratiquante dont l’âge au moment de son décès était inconnu, les dix autres pratiquants avaient entre 53 et 87 ans lorsqu’ils sont décédés. On retrouve parmi eux deux quinquagénaires, un sexagénaire, cinq septuagénaires et deux octogénaires.
Trois des pratiquants décédés en prison purgeaient des peines de prison de douze ans pour un homme de 53 ans, de quatre ans pour une femme de 71 ans et de quatre ou quatre ans et demi pour un homme de 71 ans.
Un homme de 67 ans est mort en 2024, ayant passé les vingt-deux années précédentes à vivre loin de chez lui pour éviter d’être arrêté. Avec six autres pratiquants, il avait intercepté des signaux de télévision en 2002 et diffusé des vidéos qui démystifiaient la propagande calomnieuse sur le Falun Gong. Alors qu’il s’est échappé, ceux qui ont été arrêtés ont été condamnés à des peines variant de quatorze à vingt ans de prison pour leur acte courageux.
Un habitant de Chongqing est tombé gravement malade une dizaine de jours après avoir été incarcéré à la prison de Yongchuan le 27 avril 2023 pour y purger une peine de deux ans et demi. Il a développé un diabète et a été contraint de se soumettre à des injections de substances inconnues. Après sa libération en août 2024, il a continué à lutter contre sa mauvaise santé et est décédé quelques mois plus tard. Il avait 73 ans.
Un habitant de la province du Sichuan, qui purgeait une peine de prison de trois ans et demi, a dû prendre des médicaments pour traiter une « hypertension artérielle » qu’il ne présentait pas. Ces traitements et les abus subis ont considérablement altéré sa santé. Après sa libération, il ne pouvait plus se redresser ni lever la tête. Il souffrait également de pertes de mémoire graves et d’un déclin mental. La police le harcelait encore régulièrement. Il est décédé le 22 février 2025. Il avait 87 ans.
Vous trouverez ci-dessous une sélection de cas. La liste complète des pratiquants décédés peut être téléchargée ici (PDF).
Décès en détention
Un homme de la province du Heilongjiang est décédé alors qu’il purgeait une peine de 12 ans
M. Li Chang’an du district de Fangzheng, province du Heilongjiang, est décédé à l’hôpital le 24 septembre 2023, alors qu’il purgeait une peine de douze ans pour sa pratique du Falun Gong. Il avait 53 ans.
M. Li Chang’an, chauffeur de camion, a été pris pour cible à maintes reprises en raison de sa croyance après que le Parti communiste chinois a ordonné la persécution du Falun Gong en juillet 1999. Après avoir été illégalement arrêté le 21 mai 2015, il a été condamné à douze ans de prison le 28 octobre 2015 et incarcéré à la prison de Hulan.
Comme M. Li a refusé de porter l’uniforme des prisonniers ou de répondre aux appels le 23 mai 2016, il a été battu et mis à l’isolement pendant treize jours. Il n’a reçu qu’un seul petit pain par jour et a été soumis à des mauvais traitements incessants.
Les gardiens ont de nouveau battu M. Li en juillet 2018 parce qu’il refusait de porter l’uniforme des détenus. Ils l’ont placé à l’isolement et ne l’ont laissé sortir que lorsqu’il est tombé gravement malade à la suite d’une grève de la faim.
Au cours de l’année suivante, le capitaine Xu a placé M. Li à l’isolement à cinq autres reprises au motif qu’il refusait de porter l’uniforme des prisonniers ou d’effectuer des travaux forcés. Une fois, il a été battu par un gardien à tel point que son visage était couvert de sang. Les gardiens ont également incité les détenus à le battre et ils lui ont cassé une dent. Les gardiens n’ont rien fait pour punir les détenus, qui ont alors battu M. Li encore plus sauvagement.
Fin 2022, la prison a procédé à une réorganisation et a placé M. Li sous la direction d’une nouvelle équipe « anti-émeute ». Il a refusé de se conformer aux ordres de la nouvelle équipe et a été mis à l’isolement à répétition. Il a entamé une grève de la faim en signe de protestation et a été nourri de force encore et encore.
L’état de santé de M. Li s’est dégradé en raison de l’alimentation forcée et des mauvais traitements subis sur une longue période. Vers novembre 2022, on a constaté qu’il souffrait d’un œdème général, d’une accumulation de liquide dans l’abdomen et d’une cirrhose. Au lieu de tenir ses persécuteurs pour responsables, la prison a extorqué 50 000 yuans à sa famille pour couvrir ses « frais médicaux ».
M. Li est tombé dans le coma et a été envoyé à l’hôpital, où il est décédé une semaine plus tard, le 24 septembre 2023. Selon des personnes bien informées, au moins seize autres pratiquants de Falun Gong sont également décédés après avoir subi des mauvais traitements dans la prison de Hulan, qui a été conçue comme une prison de haute sécurité destinée à accueillir des condamnés à mort et des détenus condamnés à des peines d’au moins quinze ans de prison. Après le début de la persécution en 1999, elle est devenue le principal lieu de détention des pratiquants de Falun Gong dans la province du Heilongjiang.
Une femme de 71 ans du Liaoning meurt en prison alors qu’elle purgeait une peine de quatre ans pour sa croyance dans le Falun Gong
Mme Wang, originaire de la ville de Shenyang, province du Liaoning, est décédée le 9 mai 2025, alors qu’elle purgeait une peine de quatre ans dans la prison pour femmes de la province du Liaoning pour sa croyance dans le Falun Gong.
Mme Wang a été arrêtée chez elle le 5 mars 2022, après avoir été signalée parce qu’elle distribuait des documents d’information sur le Falun Gong dans une zone résidentielle. L’agent Fang Peng et d’autres membres du poste de police de Dongta ont confisqué ses livres de Falun Gong, le portrait du fondateur du Falun Gong et son téléphone portable.
La police a libéré Mme Wang sous caution trois jours plus tard, après lui avoir extorqué 5000 yuans. Le 19 juillet 2022, l’agent Fang l’a harcelée à son domicile et l’a avertie qu’un juge était « à sa recherche ». Il est revenu le lendemain et l’a emmenée au premier centre de détention de la ville de Shenyang. Elle a d’abord été détenue dans la division 5, puis transférée dans la division 3 en raison de l’épidémie de COVID-19. Le tribunal du district de Dadong l’a condamnée à une peine de quatre ans de prison à une date inconnue. Elle a été admise à la deuxième prison pour femmes de la province du Liaoning le 15 février 2023 (probablement dans la division 3) et y est décédée le 9 mai 2025.
On a diagnostiqué un cancer du sein chez Mme Wang alors qu’elle se trouvait encore au centre de détention, avant d’être envoyée à la prison. Selon le règlement de la prison, les personnes souffrant de maladies graves ne devraient pas être incarcérées, et si elle avait demandé une libération conditionnelle pour raisons médicales, elle aurait dû être autorisée à purger sa peine chez elle. Malgré son état, la prison l’a non seulement incarcérée, mais l’a également forcée à rédiger des déclarations de renoncement au Falun Gong et à enregistrer des vidéos de renoncement au Falun Gong contre son gré, et l’a soumise à d’autres formes d’abus.
Le règlement de la prison stipule également que les détenues âgées de 65 ans ou plus, ou souffrant de maladies graves, doivent être affectées à la division des personnes âgées et des infirmes, et exemptées de travaux forcés. Mais les pratiquantes de Falun Gong ne sont pas affectées à la division des personnes âgées et des infirmes, quel que soit leur âge ou leur état physique.
Un homme de 71 ans gravement torturé en prison est décédé à l’hôpital
M. Tang Fenghua, 71 ans, originaire de Chongqing, a été brutalement torturé et s’est retrouvé dans un état critique alors qu’il était incarcéré à la prison de Yongchuan en raison de sa croyance dans le Falun Gong. Il a été transporté au deuxième hôpital de Chongqing pour des soins et y est décédé le 17 avril 2025.
En raison de la censure stricte de l’information et de la dissimulation de la persécution du Falun Gong par le régime communiste chinois, on ne sait pas exactement quand M. Tang Fenghua a été illégalement arrêté (probablement fin 2021 ou début 2022) ou condamné. Selon nos informations, il y purgeait une peine d’emprisonnement de quatre ans ou quatre ans et demi et il était censé terminer sa peine en 2025.
M. Tang, propriétaire d’un magasin de meubles, a été visé à répétition depuis le début de la persécution en 1999. Il avait déjà purgé deux peines de prison pour un total de cinq ans.
Décès après plus d’une décennie de persécution
M. Wang Zhanhai est parvenu à échapper à une arrestation le 16 février 2002, après que lui et six autres pratiquants de Falun Gong de la ville d’Anshan, province du Liaoning, ont intercepté un signal de télévision pour diffuser des vidéos qui réfutaient la propagande calomnieuse du Parti communiste chinois sur le Falun Gong. Pour éviter d’être arrêté, il a été contraint de vivre loin de chez lui à partir de ce moment-là. Cette situation difficile a eu des répercussions sur sa santé. Il est décédé le 10 mai 2024, après vingt-deux ans d’errance. Il avait 67 ans.
M. Wang Zhanhai
Si M. Wang s’est échappé, les six autres pratiquants qui ont participé à l’interception du signal de télévision ont tous été arrêtés au cours des semaines qui ont suivi. La police a tiré sur M. Xu Zhaobin le blessant à la jambe et au nez la nuit où le signal a été intercepté. Par la suite, le tribunal de la ville d’Anshan a condamné M. Xu et quatre autres pratiquants à de lourdes peines de prison : M. Wei Zhiyi à vingt ans, M. Shen Hailong à dix-huit ans, M. Xu à dix-sept ans, Mme Li Guihong à quinze ans et Mme He Xiaoqiu à quatorze ans.
Mme Zhang Li a été appréhendée le 19 mars 2002 et elle est décédée le 27 août 2002 à la suite de la torture qu’elle a subie. Elle avait 40 ans. Une personne bien informée a révélé qu’elle avait été interrogée à plusieurs reprises pendant sa détention au premier centre de détention de la ville d’Anshan. À chaque fois, elle avait été transportée sur une civière et laissée dans un couloir, où les gens ont vu qu’elle était couverte de contusions et qu’elle saignait. Selon un témoin qui a vu son corps après sa mort, sa trachée était ouverte et elle avait des coupures sous les deux aisselles. Le témoin a soupçonné qu’elle avait été victime du crime de prélèvements d’organes du Parti communiste chinois.
Alors que M. Wang était en fuite, la police a fréquemment fait irruption chez lui, posant des micros pour surveiller les conversations de sa famille. De plus, plusieurs de ses proches ont été victimes de harcèlement ou même arrêtés. L’allocation mensuelle de 296 yuans que recevait sa femme, récemment licenciée, a été brutalement interrompue après seulement deux mois, ce qui l’a plongée, ainsi que leur enfant en âge d’aller à l’école, dans une situation financière précaire. La police a aussi essayé de soudoyer ses amis pour essayer de savoir où il se trouvait. Pendant les vacances importantes, la police est restée à l’extérieur de la maison de ses parents à sa recherche. Tous les membres de sa famille ont subi une pression mentale énorme à cause de la persécution.
Dans la plainte pénale qu’il a déposée en 2015 contre Jiang Zemin, l’ancien chef du Parti communiste qui a ordonné la persécution, M. Wang a rappelé : « Je me suis souvent retrouvé dans l’impossibilité de trouver un emploi et de sortir. J’ai été également profondément triste de ne pas pouvoir m’occuper de mes parents âgés et de ne pas pouvoir remplir mes responsabilités en tant que père. La pression que je subis, qu’elle soit physique, émotionnelle ou financière, serait inimaginable pour la plupart des gens. Pendant toutes ces années, ce n’est pas seulement moi, mais aussi de nombreux pratiquants de Falun Gong qui ont subi une persécution aussi brutale, qui ont été séparés de leur famille ou qui ont même été persécutés à mort. »
Après avoir purgé trois peines de prison et une peine de camp de travaux forcés pour un total de huit ans et deux mois pour sa croyance dans le Falun Gong, un habitant de Chongqing est décédé le 19 avril 2025. Il avait 73 ans.
M. Dai a été arrêté le 5 janvier 2022, après avoir été trompé pour qu’il se rende au poste de police. Par la suite, il a été jugé en secret par le tribunal du district de Yongchuan et condamné à une peine de deux ans et demi de détention. Il a été transféré du centre pénitentiaire du district de Yongchuan à la prison de Yongchuan le 27 avril 2023.
Dix jours seulement après avoir été admis dans la 10e division, également connue sous le nom de division de gestion stricte, il est tombé dans un état critique et a été transporté à l’hôpital pour y être réanimé. Son épouse, Mme Xu Keqin, s’est rendue neuf fois à la prison pour lui rendre visite, mais elle a été rejetée à chaque fois.
Le 22 mai 2023, Mme Xu a reçu une lettre de la prison, indiquant que M. Dai souffrait d’hyperglycémie, mais qu’il s’était rétabli après un séjour à l’hôpital. La lettre demandait ensuite à Mme Xu de virer 2000 yuans à la prison pour que son mari puisse acheter des produits de première nécessité et des compléments alimentaires.
Mme Xu s’est inquiétée de la santé de son mari. Elle s’est rendue à nouveau à la prison et a montré la lettre à un gardien. Celui-ci a menacé de punir l’auteur de la lettre. Mme Xu a dit que la pension de M. Dai avait été suspendue pour sa pratique du Falun Gong et qu’elle n’avait pas d’argent pour effectuer un dépôt sur le compte de l’économat de M. Dai. Elle a demandé à voir son mari, mais sa demande a été rejetée.
Quelques jours plus tard, Mme Xu est retournée à la prison, mais on lui a encore refusé la possibilité de voir son mari. Un gardien lui a demandé d’attendre un appel téléphonique de la prison. Quelqu’un a appelé plus tard, mais la décision était toujours « pas de visites avec M. Dai ».
Le 7 juillet, Mme Xu a reçu une lettre de M. Dai. Il a écrit : « J’ai failli mourir après seulement dix jours d’incarcération. J’ai été hospitalisé pendant plus de dix jours. Après avoir été ramené à la 10e division, j’ai pris des médicaments et reçu des injections intraveineuses. »
Plus tard, M. Dai a développé un diabète et a de nouveau été hospitalisé. Il a été contraint de recevoir chaque jour deux injections d’une substance inconnue.
M. Dai a continué à souffrir d’une santé défaillante après sa libération en août 2024. Il est décédé le 19 avril 2025 au deuxième hôpital de Chongqing.
Avant sa dernière arrestation et sa condamnation, M. Dai et son épouse ont été arrêtés, harcelés et leurs domiciles ont été saccagés à maintes reprises parce qu’ils partageaient la même croyance dans le Falun Gong.
Un homme du Sichuan condamné à trois ans et demi de prison meurt dix ans plus tard à l’âge de 87 ans
Un homme de 87 ans de la ville de Suining, province du Sichuan, est décédé le 22 février 2025, dix ans après avoir été condamné à trois ans de prison pour sa pratique du Falun Gong.
M. Zheng Shiyi a été arrêté le 3 février 2015, quand quelqu’un a signalé qu’il posait des autocollants contenant des informations sur le Falun Gong. Plus de dix policiers ont fait irruption à son domicile et l’ont appréhendé. Son fils, M. Zheng Deliang, s’est précipité chez lui et a également été arrêté.
Le père et le fils ont été emmenés au Département de police du district de Hedongxin pour y être interrogés. M. Zheng Shiyi a refusé de révéler où il avait obtenu les autocollants. Ensuite, lui et son fils ont été admis au centre de détention de Yongxing. Ils ont tous deux reçu un mandat d’arrêt officiel le 11 mars 2015 et leur dossier a été soumis au parquet du district de Chuanshan.
Le 20 novembre 2015, le tribunal du district de Chuanshan a condamné M. Zheng Shiyi, alors âgé de 77 ans, à une peine de trois ans et demi et son fils à une peine de trois ans. M. Huang Yichao, un autre pratiquant local, qui avait posé les autocollants avec M. Zheng, a également été arrêté et condamné au même moment. M. Huang, alors âgé de 73 ans, a été autorisé à purger sa peine de trois ans en dehors de la prison et est décédé plus tard des suites de la persécution de longue durée.
M. Zheng et son fils ont été tous deux admis à la prison de Jiazhou. Il a été brutalement torturé et contraint de prendre des médicaments pour traiter « son hypertension artérielle élevée », alors qu’il ne présentait aucun symptôme d’hypertension. Après sa libération en mars 2018, sa santé était gravement atteinte. Il ne pouvait plus redresser le dos ni lever la tête. De plus, il souffrait de graves troubles de la mémoire, probablement causés par les médicaments. Son état s’est dégradé au fil des dernières années de sa vie jusqu’à ce qu’il devienne complètement invalide.
Malgré son état, la police l’a harcelé chez lui à nombreuses reprises. Ils lui ont fait une prise de sang et l’ont photographié contre son gré. Il est décédé le 22 février 2025.
Voir aussi :
Rapporté en avril 2025 : Seize pratiquants de Falun Gong décèdent des suites de la persécution
Rapporté en mars 2025 : Treize pratiquants de Falun Gong décèdent des suites de la persécution
Rapporté en février 2025 : Huit pratiquants de Falun Gong décèdent des suites de la persécution
Rapporté en janvier 2025 : Treize pratiquants de Falun Gong décèdent des suites de la persécution
Traduit de l’anglais
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