(Minghui.org) Un total de 116 cas de pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance ont été signalés en mars 2023.

Parmi les nouveaux cas documentés, 2 ont eu lieu en 2016 et 2 en 2020, 8 en 2021, 40 en 2022 et 64 en 2023. Les cas de 2023 se répartissent comme suit : 6 en janvier, 13 en février, 43 en mars et deux autres cas dont le mois d’occurrence n’est pas connu. Ce retard est dû à la stricte censure des informations imposée par le régime communiste, qui tente de maintenir la persécution dans la clandestinité afin d’éviter tout contrôle international.

Les pratiquants condamnés provenaient de 16 provinces et de 4 municipalités sous contrôle central (Pékin, Chongqing, Shanghai et Tianjin). Par rapport au mois dernier, la province du Shandong reste celle qui a enregistré le plus grand nombre de cas (19). Le Liaoning arrive en deuxième position avec 18 cas. Le Jilin, le Sichuan, le Heilongjiang et le Hebei ont chacun enregistré un nombre de cas à deux chiffres. Les 14 régions restantes ont enregistré des cas entre 1 et 9.

Les peines des pratiquants allaient de six mois à dix ans. En particulier, celui qui a été condamné à dix ans a également été condamné à une amende de 100 000 yuans.

Les pratiquants condamnés venaient de tous les horizons, y compris un artiste, un ingénieur, un enseignant, un employé de banque, un directeur du bureau des impôts et une pharmacienne. On connaît l’âge de 34 pratiquants, ils avaient entre 32 et 83 ans au moment de leur condamnation, dont 9 sexagénaires, 14 septuagénaires et 4 octogénaires. Une femme âgée de 66 ans a été condamnée à une peine de sept ans de prison, une femme âgée de 76 ans à une peine de cinq ans et une femme âgée de 78 ans, mère d’une résidente canadienne, à une peine de quatre ans.

De nombreux pratiquants ont été condamnés pour avoir sensibilisé le public à la persécution, notamment en envoyant des lettres, en parlant aux gens dans la rue ou en passant des appels téléphoniques. Un couple marié a été condamné à respectivement neuf ans et huit mois et à dix ans, pour avoir téléphoné à des gens à propos des bienfaits du Falun Gong pour la santé. Une mère a été accusée de « collusion avec des forces antichinoises étrangères » pour avoir rendu visite à ses enfants qui vivent hors de Chine.

Une femme âgée de 53 ans, condamnée à une peine d'un an et demi de prison pour avoir posé des affiches sur le Falun Gong, avait commencé à pratiquer cette discipline en 2020. Auparavant, elle souffrait de graves insomnies dues au profond chagrin causé par la mort de son mari, persécuté en raison de sa croyance dans le Falun Gong. C’est le Falun Gong qui lui a donné la force de s’en sortir, mais elle est maintenant elle-même persécutée.

L’arrestation d’une femme lors de la fête organisée pour le 89e anniversaire de sa mère a plongé cette dernière dans un profond désarroi et l’a privée de soins. Elle est décédée un an plus tard, peu avant que sa fille ne soit condamnée à trois ans de prison.

La condamnation à une peine de quatre ans d’une mère âgée de 61 ans a dévasté sa fille âgée de 39 ans, qui pleurait encore la mort de son père, persécuté pour sa pratique du Falun Gong. Le chagrin de la fille était si intense qu’elle est décédée peu de temps après, laissant derrière elle son fils de six ans.

Les paragraphes suivants donnent un aperçu de certains cas de condamnation. La liste complète des pratiquants condamnés peut être téléchargée ici (PDF).

Les pratiquants âgés pris pour cible

La mère d’une Canadienne, âgée de 78 ans, est condamnée à quatre ans de prison pour avoir fait les exercices de Falun Gong en public

Récemment, un tribunal chinois a condamné une femme âgée de 78 ans à une peine de quatre ans de prison et à une amende de 20 000 yuans en raison de sa croyance dans le Falun Gong. C’est la mère d’une résidente canadienne.

Mme Cong Laiying, de la ville de Weihai, province du Shandong, a été arrêtée le 15 octobre 2022 pour avoir fait les exercices de Falun Dafa sur une place de la ville. La police l’a menottée et l’a traînée par les menottes, lui causant de l’hypertension artérielle persistante (200/150 mmHg).

Mme Cong a tout d'abord été détenue au centre de détention de la ville de Rongcheng, puis elle a été transférée au centre de détention de Wendeng. Le 18 novembre, après avoir payé une caution de 10 000 yuans, elle a obtenu sa libération sous caution.

Le 1er février 2023, Mme Cong a été ramenée en détention au centre de détention de Wendeng. Le 16 février, le tribunal de la ville de Rongcheng l’a jugée et condamnée à une peine de prison. Le procureur l’a accusée d’avoir « sapé l’application de la loi par le biais d’une organisation sectaire » et a cité comme preuve à charge la persécution dont elle a fait l’objet dans le passé pour sa pratique du Falun Dafa.

Le 1er mars 2023, la fille de Mme Cong, Mme Cong Xinmiao, a dit lors d’un rassemblement devant le consulat chinois à Montréal : « Le PCC persécute brutalement les pratiquants de Falun Dafa qui adhèrent au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. La pratique du Falun Dafa n’est pas contraire à la loi en Chine. Ce n’est pas un crime de croire au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour devenir une meilleure personne. Je demande la libération immédiate de ma mère. »

Mme Cong Xinmiao a pris la parole lors du rassemblement.

Une femme de 83 ans condamnée à une peine d’un an pour sa pratique du Falun Gong

Le 28 février 2023, une femme âgée de 83 ans de la ville de Maoming dans la province du Guangdong a été condamnée à une peine d’un an avec une amende de 3000 yuans en raison de sa pratique du Falun Gong.

La condamnation de Mme Li Shunhua découle de son arrestation du 23 octobre 2020 par plus de dix policiers. Ses livres de Falun Gong et des documents d’information lui ont été confisqués. Au poste de police de Zhanqianlu, la police l’a interrogée et menacée. Ils lui ont également ordonné de signer une déclaration de renoncement au Falun Gong.

Mme Li a refusé d’obtempérer et elle a été emmenée au centre de détention no 1 de la ville de Maoming. Quelques jours plus tard, lors de son examen de santé, elle avait de l’hypertension et un grave problème cardiaque. Elle a été libérée durant la soirée du 6 octobre 2020.

Bien que la police ait libéré Mme Li, ils n’ont pas renoncé à la faire poursuivre en justice. Le 22 octobre 2021, le procureur Deng Lijin du parquet du district de Maonan l’a inculpée en l’accusant de « saper l’application de la loi et des règlements avec une organisation sectaire », un prétexte couramment utilisé par les autorités communistes pour diffamer les pratiquants de Falun Gong.

Le 27 décembre 2021, Mme Li a comparu devant le tribunal du district de Maonan. Le juge a suspendu son dossier, le 15 février 2022, et l’a rouvert en mai de la même année.

Le matin du 28 février 2023, Mme Li a été jugée par le tribunal du district de Maonan et elle a été condamnée. Ses deux avocats n’ont pas pu assister à son procès.

Mme Li n’est jamais rentrée chez elle après le procès et la police n’a jamais mis à jour son statut, son fils était alors très inquiet à son sujet. Le lendemain de son audience, il a signalé sa disparition. Le lendemain, la police a contacté la famille pour leur dire d’attendre de plus amples informations.

Avec l’aide de ses avocats, la famille a finalement appris la condamnation de Mme Li et qu’après le procès, elle avait été emmenée au centre de détention no 1 de la ville de Maoming.

Une médecin retraitée de 80 ans emmenée en détention pour une peine de deux ans pour sa pratique du Falun Gong

Une médecin retraitée âgée de 80 ans a été emmenée en détention pour une peine de deux ans en raison de sa pratique du Falun Gong.

Le 15 février 2023, le tribunal a tenu une deuxième audience et le 17 mars, elle a été condamnée à une peine de deux ans avec une amende de 3000 yuans. Elle a été emmenée au centre de détention de la ville de Nanchong tout de suite après la sentence. Elle a fait appel auprès de la cour intermédiaire de la ville de Nanchong.

La condamnation de Mme Liu Junhua, médecin à la retraite de l’hôpital affilié à l’Université du pétrole du sud-ouest à la ville de Nanchong, dans la province du Sichuan, est intervenue dans le cadre des représailles exercées par la police pour son refus de renoncer au Falun Gong.

Le 23 avril 2021, deux policiers et le directeur de la sécurité de l’université sont allés chez Mme Liu et lui ont ordonné de signer une déclaration de renoncement au Falun Gong. Elle a refusé de coopérer et ils sont partis.

Le 21 mai 2021, ils sont de nouveau venus harceler Mme Liu. Elle ne se trouvait pas chez elle. Son mari, qui a ouvert la porte aux policiers, les a condamnés pour leur harcèlement.

Peu après le départ des policiers, ces derniers ont vu Mme Liu qui marchait dans la rue. Ils se sont approchés dans la voiture de police, l’ont prise en photo et lui ont demandé où sa fille travaillait. (On ne sait pas clairement si sa fille pratique le Falun Gong ou la raison pour laquelle la police la ciblait.)

Le 23 juillet 2021, la police a installé une caméra de surveillance face à la porte de l’appartement de Mme Liu. Son mari a pris une photo de la caméra et l’a enlevée le même jour. Il a déposé plainte contre la police pour atteinte à leur vie privée au tribunal du district de Shunqing.

En représailles, la police a soumis le dossier de Mme Liu au parquet du district de Shunqing, qui l’a inculpée et a transféré son dossier au tribunal du district de Shunqing.

Le 19 avril 2022, Mme Liu a comparu devant le tribunal pour la première fois et elle a été libérée après l’audience. Moins de deux mois plus tard, le 10 juin, la police et les gardiens de la sécurité de l’université l’ont harcelée et ont trompé son mari pour qu’il ouvre la porte en prétendant venir pour leur donner une dose de vaccin pour la COVID. Ils ont confisqué le livre de Falun Gong que Mme Liu avait retranscrit à la main et ils ont emmené Mme Liu au poste de police. Elle a été libérée quelques heures plus tard.

Le tribunal a tenu une deuxième audience le 15 février 2023 et l’a condamnée le 17 mars.

Une femme âgée libérée sous caution a été hospitalisée six fois en raison du harcèlement policier ; elle est maintenant condamnée à une peine de prison pour sa croyance

Une habitante âgée de 71 ans de la ville de Huaian, dans la province du Jiangsu, a été condamnée à une peine d'un an de prison et à une amende de 1000 yuans le 29 janvier 2023. Lorsque l’huissier s’est présenté au domicile de Mme Feng Huizhen le 23 mars 2023 pour l’emmener à la prison, les huissiers ont dû la porter dans la voiture, car elle était si faible et ses jambes étaient si enflées qu’elle ne pouvait pas marcher seule.

Après l’avoir soumise à un examen physique complet, le tribunal a accepté qu’elle purge une peine en dehors de la prison. Sa famille a été contrainte de payer les 3000 yuans de frais d’examen. À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas si Mme Feng a été ramenée chez elle.

Mme Feng Huizhen a été arrêtée le 29 mars 2022 pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. La police a fouillé son domicile sans présenter de papiers d’identité ni de mandat de perquisition. Son garage n’a pas été épargné lors de la perquisition. La police n’a fourni aucune liste des objets confisqués et n’a pas passé en revue les objets devant Mme Feng.

Plus tard, Mme Feng a été libérée sous caution. Le parquet du district de Lianshui l’a inculpée en mai 2022. Le tribunal du district de Lianshui l’a passé en jugement en septembre 2022.

Lors de l’audience de Mme Feng, son avocat a plaidé non coupable. Il a souligné que le procureur n’avait aucune base légale en l’accusant d’avoir « sapé l’application de la loi avec une organisation sectaire », car aucune loi ne criminalise le Falun Gong en Chine. Le président du tribunal, Li Yang, a menacé l’avocat et tenté de l’empêcher de parler. Le procureur, Yang Haijiao, a également crié après Mme Feng et son avocat, accusant Mme Feng de distribuer des documents qui faisaient la promotion d’une secte. De plus, Yang a ordonné à Mme Feng d’avouer d’où provenaient les documents, sinon elle serait condamnée à une lourde peine si elle n’obtempérait pas.

Mme Feng a témoigné pour sa propre défense. Elle a dit qu’elle pratiquait le Falun Gong pour être une bonne personne et améliorer sa santé. Elle a ajouté que le Falun Gong ne figurait pas sur la liste des sectes publiée par le ministère de la Sécurité publique et que depuis longtemps, soit en 2011, le Bureau chinois des publications avait levé l’interdiction des livres sur le Falun Gong. Le juge et le procureur n’ont pas tenu compte de son plaidoyer.

La police a prétendu que Mme Feng avait distribué 101 documents sur le Falun Gong alors qu’elle ne l’avait jamais fait. Cependant, dans son verdict rendu le 29 janvier 2023, le juge a cité les preuves fabriquées par la police.

Pendant sa libération sous caution, la police a constamment harcelé Mme Feng. La détresse mentale a eu des répercussions sur sa santé et elle a dû être hospitalisée à six reprises. Elle était encore à l’hôpital lorsqu’elle a reçu le verdict. Bien que sa famille ait signalé son état de santé au tribunal, Tan Wendong, chef du poste de police de Yuanjixiang, a continué à la harceler.

Après une première condamnation à cinq ans de prison et à la suspension de sa pension, une femme de 76 ans est à nouveau condamnée à cinq ans de prison

Une habitante de la ville de Jinzhou, province du Liaoning, âgée de 76 ans, a été condamnée le 24 février 2023 à une peine de cinq ans de prison pour sa croyance dans le Falun Gong. Elle a fait appel du verdict.

Mme Wei Xiuying

Mme Wei Xiuying a été arrêtée le 25 mai 2021 après avoir été suivie par la police. Elle a été libérée sous caution, car elle n’avait pas réussi l’examen physique. Deux policiers l’ont harcelée en mai 2022 avant de soumettre son dossier au parquet de la ville de Linghai.

Le 19 juillet 2022, le juge Xu Bing du tribunal de la ville de Linghai s’est rendu au domicile de Mme Wei avec quatre membres du personnel du comité résidentiel pour lui remettre son acte d’accusation. L’acte d’accusation contenait des informations fabriquées de toutes pièces selon lesquelles Mme Wei avait été arrêtée le 27 avril 2022 pour avoir distribué des documents faisant la promotion du Falun Gong et avait été condamnée à dix jours de détention administrative.

Le 13 décembre, le procureur Li Feng du parquet de la ville de Linghai a appelé le gendre de Mme Wei et lui a dit qu’il se rendrait à leur domicile commun trois jours plus tard pour procéder à son audition. La séance a ensuite été annulée après que deux responsables du tribunal ont été déclarés positifs à la COVID.

Le juge président Huang Yanchun, les procureurs Li Dongyu et Li Feng, ainsi que dix autres personnes se sont rendus au domicile de Mme Wei dans la matinée du 10 février 2023. Ils ont prétendu être là pour « vérifier certaines informations concernant son affaire et procéder aux formalités ». Cependant, elles n’ont fait que lire des documents préparés à l’avance et sont parties sans demander à Mme Wei de lire elle-même les documents ou de signer quoi que ce soit.

Le 24 février, le juge a annoncé que Mme Wei avait été condamnée à une peine de cinq ans de prison et à une amende de 10 000 yuans.

Parce qu’elle est restée fidèle à sa croyance après le début de la persécution du Falun Gong en 1999, Mme Wei a été arrêtée à plusieurs reprises et condamnée à sept ans de prison, avant sa dernière épreuve.

Traumatisée par les humiliations infligées par la police lors de sa détention en 2009, la fille cadette de Mme Wei, alors âgée de 20 ans, a souffert d’une dépression et a toujours besoin de soins constants jusqu'à ce jour.

Deux ans après que Mme Wei a été libérée de prison en 2014, alors qu’elle était au seuil de la mort, elle a dû faire face à une bataille difficile lorsque les autorités ont arbitrairement suspendu sa pension.

Tragédies familiales

Deux habitants du Liaoning condamnés à un an et demi de prison chacun pour avoir collé des affiches sur lesquelles on pouvait lire « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon »

Le 21 mars 2023, deux habitants de la ville de Fushun, dans la province du Liaoning, ont été condamnés chacun à une peine d'un an et demi de prison et à une amende de 5000 yuans pour avoir collé des affiches sur lesquelles on pouvait lire « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ».

M. Wang Xiuguo, un artiste âgé de 56 ans, et Mme Sun Jing, âgée de 53 ans, qui a commencé à pratiquer le Falun Gong en 2020, ont été arrêtés le 29 mai 2022 alors qu’ils posaient des affiches sur le Falun Gong et distribuaient des documents sur les bienfaits du Falun Gong pour la santé.

Les familles des deux pratiquants se sont rendues au poste de police local pour demander leur libération, mais elles n’ont eu droit qu’à des réponses évasives. Le 4 juillet 2022, l’agent de police Wang Jing a contacté les deux familles et leur a ordonné d’aller chercher les notifications concernant l’approbation de leur arrestation. Le père de M. Wang, âgé de 79 ans, et le fils de Mme Sun se sont rendus au poste de police, mais ils ont tous deux refusé de signer les notifications.

Le père de M. Wang et le fils de Mme Sun se sont rendus au parquet du district de Shuncheng pour demander le classement sans suite de leur affaire, mais en vain. Ils ont engagé des avocats pour représenter leurs proches vers la mi-juillet. Lorsque les avocats ont rendu visite aux pratiquants pour s’informer de l’état d’avancement de leurs dossiers, les autorités leur ont dit que ce serait la seule fois où ils seraient autorisés à rendre visite à leurs clients.

Le tribunal du district de Shuncheng a tenu une audience sur les cas des pratiquants le 25 novembre 2022. Ils se sont connectés par appel vidéo au centre de détention, tandis que leurs avocats ont déposé un plaidoyer de non-culpabilité pour eux au tribunal. Le fils de Mme Sun a également lu une déclaration de la défense plaidant son innocence. Le juge a annoncé le verdict des pratiquants le 21 mars 2023.

Persécution antérieure de M. Wang, sa mère meurt dans la détresse

M. Wang a été arrêté le 25 avril 2009 et condamné à une peine de sept ans et demi de prison. Il a été conduit à la prison de la nouvelle admission le 18 novembre 2009, puis transféré à la prison de Kangjiashan au bout de vingt jours.

Lorsqu’il a été libéré, il n’avait plus de domicile. On ne sait pas exactement comment il a perdu son logement. Il a emménagé chez ses parents et a trouvé un emploi dans une galerie voisine.

La dernière arrestation de M. Wang, en mai 2022, a porté un coup dur à sa mère, âgée de 78 ans. Elle est tombée malade et a été hospitalisée. Elle est décédée deux mois plus tard, le 25 juillet 2022, sans l’avoir revu une dernière fois.

Son mari torturé à mort, Mme Sun s’en sort grâce au Falun Gong

Le mari de Mme Sun, M. Hu Guojian, a développé une tumeur à l’estomac alors qu’il n’avait que 28 ans et que leur fils avait environ deux ans. Alors que M. Hu luttait contre sa maladie, Mme Sun subissait une pression énorme pour s’occuper de sa famille.

En 1998, M. Hu a été initié au Falun Gong. Une semaine plus tard, sa tumeur disparaissait. En continuant à pratiquer, sa santé générale s’est également améliorée. Il a dirigé une usine de pâtisserie avec Mme Sun et a fait de bonnes affaires.

Pour avoir assisté à un rassemblement de pratiquants de Falun Gong, M. Hu a été arrêté en décembre 2000 et condamné à dix ans de prison le 6 septembre 2001. Lorsqu’il a été libéré le 16 décembre 2010, il avait des difficultés à s’occuper de lui-même et à garder l’équilibre en marchant, et son élocution était devenue difficile.

Après s’être rétabli en pratiquant le Falun Gong, il a poursuivi ses efforts de sensibilisation à la persécution, avant d’être à nouveau arrêté le 7 juillet 2015, alors qu’il collait des affiches sur le Falun Gong. Le 12 novembre 2015, le tribunal du district de Dongzhou l’a condamné à une nouvelle peine de quatre ans. Il a été conduit à la prison de Benxi le 4 mai 2016. Par la suite, il a souffert de troubles de l’élocution et d’une mobilité réduite, en particulier du côté droit. Cependant, la prison l’obligeait toujours à travailler de longues heures chaque jour, sans rémunération.

Lorsque Mme Sun lui a rendu visite le 23 mai 2016, elle a été bouleversée de constater que M. Hu avait perdu près de la moitié de son poids, passant de plus de 90 kg à moins de 50 kg. Il lui a dit que les détenus du centre de détention de Nangou le torturaient et ne lui permettaient pas de manger ni de dormir. Il a également placé sa main autour de son cou, ajoutant que les détenus l’avaient étranglé. La torture s’est poursuivie quand il a été transféré en prison.

Trois jours après la visite de sa femme, plusieurs détenus ont déshabillé M. Hu et l’ont aspergé d’eau froide. Cette nuit-là, il n’a pas été autorisé à dormir et a été contraint de s’asseoir sur un petit banc. Il a perdu connaissance et est tombé du banc. Un détenu lui a donné un coup de pied à la tête et l’a grondé : « Ne fais pas semblant de t’évanouir ! » M. Hu n’a pas bougé, alors les détenus ont appelé les gardiens de service, qui l’ont emmené d’urgence à l’hôpital. Le médecin a constaté qu’il souffrait d’une grave hémorragie cérébrale.

La prison a informé Mme Sun de l’état de M. Hu tôt le lendemain matin. Elle s’est précipitée à l’hôpital et a accepté que le médecin procède à une craniotomie. Il n’a jamais repris connaissance. Même lorsqu’il était dans le coma, les gardiens l’ont maintenu enchaîné au lit d’hôpital.

Le 15 mai 2018, après avoir passé deux ans dans un état végétatif, M. Hu est décédé.

M. Hu Guojian dans le coma

Le pied de M. Hu enchaîné au lit

Au moment du décès de M. Hu, son fils était déjà à l’université. Tout en pleurant la mort de M. Hu, Mme Sun a dû continuer à travailler pour financer les études de leur fils. Lorsque son fils a finalement obtenu son diplôme et trouvé un emploi pour subvenir à ses besoins, Mme Sun a commencé à souffrir de graves problèmes physiques et mentaux.

Pendant trois mois en 2020, Mme Sun n’arrivait pas à s’endormir et son état mental était extrêmement instable. Son fils a dû quitter son emploi et l’a emmenée dans plusieurs hôpitaux pour la faire soigner. Un médecin lui a dit que son problème de sommeil pourrait être permanent.

Le fils de Mme Sun se souvient : « Ma mère me disait tous les jours qu’elle ne voulait plus vivre. Elle m’a demandé de l’assommer pour qu’elle puisse dormir un peu. Je suis son seul enfant. Mais je n’arrivais pas à m’occuper d’elle tout en travaillant à plein temps. C’était une période très difficile pour nous deux. »

N’ayant plus d’espoir, Mme Sun a décidé de pratiquer le Falun Gong en 2020. Peu de temps après, elle a pu retrouver un sommeil normal et son fils a recommencé à travailler. Avant sa dernière arrestation et sa condamnation, elle a été arrêtée une autre fois le 27 février 2022 et détenue pendant dix jours.

Veuve à cause de la persécution du Falun Gong, une femme du Heilongjiang est condamnée à quatre ans de prison pour sa croyance ; sa fille, dévastée, meurt à 39 ans

Après avoir perdu son mari à cause de la persécution du Falun Gong, une femme âgée de 61 ans de la ville de Harbin, dans la province du Heilongjiang, a récemment été condamnée à une peine de quatre ans d’emprisonnement pour avoir partagé sa croyance. Sa fille est décédée peu après en raison de la détresse mentale causée par la persécution.

Mme Jiao Xiaohua a été arrêtée le 5 mars 2022 pour avoir diffusé des informations sur le Falun Gong et est détenue au centre de détention de Mulan. Le 12 juillet 2022, le tribunal du district de Daowai l’a condamnée à une peine de deux ans d’emprisonnement.

Afin d’obtenir justice pour Mme Jiao, sa fille, Mme Jin Xin, a écrit une lettre à l’agent de police chargé de son dossier. L’agent, un ancien collègue du défunt mari de Mme Jiao, a utilisé la lettre contre elle, ce qui a conduit le juge à ajouter deux années supplémentaires à sa peine.

Portant encore le deuil de son père, décédé des suites de la persécution pour sa croyance dans le Falun Gong, Mme Jin a été dévastée par la prolongation de la peine d’emprisonnement de sa mère. Cette femme âgée de 39 ans, mère d’un fils de six ans, est décédée peu après en raison d’une immense détresse mentale.

Le père de Mme Jin, M. Jin Chengshan, travaillait au Département de police du district de Hulan à Harbin. Il a eu un accident de voiture en 1996 et a subi une fracture de la colonne vertébrale au niveau du thorax qui l’a rendu paralysé. Alors qu’il perdait espoir, il a été initié au Falun Gong et a ressenti de grands bienfaits physiques et mentaux. Témoin de ses progrès, Mme Jiao s’est également mise à pratiquer le Falun Gong.

Après le début de la persécution en 1999, Mme Jiao a été arrêtée quatre fois et condamnée deux fois à la prison. M. Jin a été condamné une fois à une peine de cinq ans.

Après l’arrestation du couple le 22 décembre 2006, M. Jin a été détenu dans une cellule étroitement isolée du centre de détention local. Sans personne pour s’occuper de lui, il n’a pas déféqué pendant neuf jours et souffrait énormément. La pression des ulcères sur ses hanches a fait que ses fesses et son dos ont également commencé à suinter du pus jaune et du sang. La police a dû emmener Mme Jiao sur place pour retirer manuellement ses selles.

Le 27 février 2007, le tribunal du district de Hulan a tenu une audience secrète sur l’affaire du couple dans le centre de détention. M. Jin a été condamné à une peine de cinq ans de prison et Mme Jiao à une peine de trois ans.

M. Jin a été emmené à la prison de Hulan le 24 avril 2007. Il a enduré des souffrances inimaginables et a failli mourir. Après que Mme Jiao a été libérée en juin 2009, elle a demandé la libération de son mari pour raisons médicales et s’est rendue à plusieurs reprises à la prison pour exiger sa libération. Bien que la prison l’ait autorisé à rentrer chez lui peu de temps après, il a été ramené en détention le 5 mai 2010. La prison l’a remis en liberté pour raisons médicales quatre mois plus tard, après que Mme Jiao et leur fille ont tenté à plusieurs reprises de le sauver. L’incarcération a eu des répercussions sur la santé de M. Jin. Il est décédé quelques années plus tard.

Une femme du Liaoning condamnée à trois ans de prison pour sa foi, sa mère de 90 ans meurt en détresse

Le 21 février 2023, une habitante de la ville de Dandong, dans la province du Liaoning, a été incarcérée à la prison pour femmes de la province du Liaoning pour y purger une peine de trois ans en raison de sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Pan Jing a été arrêtée le 3 septembre 2021, alors qu’elle organisait une fête d’anniversaire pour sa mère, alors âgée de 89 ans. Bien que le procureur ait classé l’affaire le 17 septembre, affirmant « qu’il n’y avait pas assez de preuves pour démontrer que Mme Pan était un danger pour la société », la police a soumis à nouveau son dossier au parquet un an plus tard.

Mme Pan a été de nouveau placée en détention le 19 septembre 2022 et a été jugée par le tribunal du district de Zhen’an le 19 octobre. Le juge a tenté de la forcer à renoncer au Falun Gong en lui promettant une peine plus légère, mais elle a refusé d’obtempérer. Les autorités l’ont maintenue au centre de détention de la ville de Dandong et ont refusé de la libérer pour qu’elle puisse s’occuper de sa mère.

Comme le frère de Mme Pan et son épouse n’avaient pas la capacité de prendre soin de la mère, ils ont dû l’emmener dans un centre d’hébergement pour personnes âgées. En raison du manque de soins, la femme âgée a développé des escarres et a également contracté la COVID-19. Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital pour y être réanimée le 24 décembre 2022 et est décédée le 31 décembre.

Le juge a condamné Mme Pan à une peine de trois ans de prison et à une amende de 5000 yuans. Elle a fait appel du verdict, mais la juridiction supérieure a décidé de maintenir le verdict initial.

Avant que Mme Pan ne soit emmenée en prison le 21 février 2023, sa famille a été autorisée à lui rendre visite au centre de détention. Ils ont déclaré qu’elle était très amaigrie, après avoir entamé une grève de la faim en décembre dernier pour protester contre la persécution. Elle était portée par deux détenues et avait une sonde d’alimentation dans le nez.

Mme Pan est actuellement détenue dans le 12e quartier de la prison, qui a été désigné comme quartier correctionnel, l’endroit où les pratiquantes de Falun Gong sont soumises à des tortures brutales visant à les contraindre à renoncer à leur croyance.

Une pharmacienne est de nouveau condamnée pour sa croyance après avoir perdu son mari et avoir purgé une peine de trois ans

Cinq ans après la mort de son mari, persécuté pour sa pratique du Falun Gong, Mme Huang Xiaofen a été arrêtée et condamnée à une peine de trois ans de prison en 2017. Deux ans après sa libération, la pharmacienne retraitée, de la ville de Chenzhou, dans la province du Hunan, est de nouveau arrêtée et condamnée à une nouvelle peine d’emprisonnement de deux ans et demi.

Mme Huang Xiaofen et son défunt mari M. Chen Yiyuan

Le 20 juillet 2022, Mme Huang, âgée de 71 ans, a été arrêtée avec Mme Gu Zhifang, une autre pratiquante. Le domicile de Mme Huang a été saccagé ce soir-là. Elles ont été détenues au centre de détention de la ville de Chenzhou pendant un mois, puis libérées sous caution. Craignant la persécution, les familles des deux femmes ne les ont pas autorisées à contacter les pratiquants locaux de Falun Gong.

Le 12 mars 2023, l’un des proches de Mme Huang a révélé qu’elle avait été condamnée à une peine de deux ans et demi de prison une dizaine de jours auparavant. On ne sait pas si elle a été envoyée en prison ni si Mme Gu a, elle aussi, été condamnée.

Le 20 avril 2003, le mari de Mme Huang, M. Chen Yiyuan, a été condamné à huit ans de prison après avoir été arrêté. Il était contraint de travailler au moins 14 h par jour sans rémunération, et a reçu des drogues inconnues en prison. Il est décédé en mars 2012, un an seulement après avoir été libéré.

Pris pour cible parce qu’ils se sont exprimés

Une femme condamnée à trois ans de prison pour avoir envoyé une lettre exhortant le nouveau chef de la police à ne pas persécuter le Falun Gong

Le 17 mars 2023, une femme de la ville de Qingdao, province du Shandong, a été condamnée à une peine de trois ans de prison pour avoir envoyé une lettre exhortant le nouveau chef de la police à ne pas persécuter le Falun Gong.

Le 29 novembre 2021, alors qu’elle sortait de chez elle, Mme Duan Guixiu a été arrêtée. La police a affirmé avoir arrêté Mme Duan parce qu’elle avait écrit une lettre à Guo Xiaohui, le nouveau chef du Département de police de Huangdao, l’exhortant à ne pas participer à la persécution et lui conseillant de protéger les pratiquants dans la mesure du possible. Ensuite la police a obtenu la lettre ainsi que la vidéo de surveillance la montrant en train d’envoyer la lettre, cela a été utilisé comme preuves contre Mme Duan.

Le mari de Mme Duan étant décédé en 2001, elle a élevé seule sa fille. Sa fille, aujourd’hui diplômée de l’université, a commencé à travailler. Alors que Mme Duan s’apprêtait à jouir d’une vie plus facile, elle a été arrêtée et condamnée.

Une professeur d’université condamnée à deux ans de prison pour avoir parlé du Falun Gong à des adolescents

Récemment, une professeur d’université qui a parlé du Falun Gong à deux adolescents a été signalée et condamnée à deux ans de prison. Les autorités ont interdit à la famille de Mme Chen Ping de lui rendre visite et ont menacé d’arrêter son avocat s’ils en engageaient un pour elle.

Le 26 juillet 2020, Mme Chen, professeur à l’Université normale de Chine occidentale à Nanchong, province du Sichuan, a été arrêtée, à la suite du signalement de deux adolescents. Plus de dix policiers l’ont interrogée pendant les trente-huit heures qu’a duré sa détention. Elle a été affamée et contrainte de porter une camisole de force. Elle a été libérée le lendemain soir et assignée à résidence.

Six mois plus tard, la police a soumis le dossier de Mme Chen au parquet du district de Shunqing. Elle a écrit des lettres aux responsables chargés de son dossier, les exhortant à ne pas participer à la persécution. Mais ils ont continué à faire pression sur elle pour qu’elle plaide coupable. Le procureur a inculpé Mme Chen vers la fin de 2021 et a porté sa cause devant le tribunal du district de Shunqing.

Le 21 avril 2022, Mme Chen comparaissait devant le tribunal du district de Shunqing. Les preuves présentées par la police étaient pour la plupart fabriquées, y compris de fausses signatures de témoins.

Malgré la prétention du tribunal de tenir un « procès ouvert », la sœur, le frère et la belle-sœur de Mme Chen n’ont pas été autorisés à y assister. Seuls son mari et ses parents ont été autorisés à entrer dans la salle d’audience. La tribune était remplie de policiers, de membres du personnel du comité résidentiel et de vigiles de l’université où Mme Chen travaillait. D’importantes forces de police étaient stationnées à l’extérieur du tribunal, prétendant empêcher les pratiquants locaux de se rassembler là.

Le 17 mars 2023, un membre du personnel du comité résidentiel a appelé Mme Chen et lui a demandé de se rendre à leur bureau. Elle s’y est rendue, seulement pour voir des responsables du tribunal lui annoncer sa condamnation. Depuis, elle a été emmenée en détention.

Accusation absurde

Une femme condamnée à une peine de un an pour avoir rendu visite à ses enfants, accusée de « collusion avec les forces anti-chinoises à l’étranger »

Lorsque la police n’a pas réussi à recueillir des preuves contre une pratiquante de Falun Gong pour sa croyance et après avoir découvert qu’elle rendait visite à ses enfants qui ne vivent plus en Chine, ils l’ont accusée de « collusion avec les forces anti-chinoises à l’étranger ».

Mme Chen Hua, une femme âgée de 64 ans de la ville de Chaoyang, province du Liaoning, a récemment été condamnée à un an de prison par le tribunal du canton de Kazuo.

Le 1er juin 2022, lorsque Mme Chen, accompagnée de son mari, M. Hao Zhiqiang, âgé de 65 ans et ancien président de l’entreprise sidérurgique de la ville de Lingyuan, est sortie pour se faire coiffer, la police est entrée par effraction dans leur domicile et a confisqué les livres de Falun Gong de Mme Chen, une photo du fondateur du Falun Gong, un ordinateur et un téléphone portable.

Bien que M. Hao ne pratique pas le Falun Gong, il a été arrêté avec Mme Chen sur le chemin du retour. La police les a d’abord détenus dans un hôtel pour une surveillance résidentielle, puis les a transférés au centre de détention du canton de Kazuo en détention criminelle. Mme Chen a ensuite été emmenée au centre de détention pour femmes de la ville de Chaoyang.

Lorsque le couple a demandé à la police la raison de leur arrestation, la police leur a dit : « Vous ne savez pas ce que vous avez fait ? » Un autre agent a dit : « Nous vous avons surveillé pendant plus de dix jours. Vous ne le savez pas ? »

Début juillet 2022, le parquet du canton de Kazuo a approuvé les arrestations du couple. Incapable de trouver quoi que ce soit pour inculper le couple, Zhang Feng, l’instructeur politique du Département de police du canton de Kazuo, a ordonné à ses subordonnés de se rendre à l’ancien domicile du couple dans la ville de Lingyuan pour y chercher des informations qui pourraient les incriminer. Après avoir découvert qu’ils voyageaient parfois à l’étranger pour rendre visite à leurs enfants, Zhang les a accusés de « collusion avec les forces anti-chinoises à l’étranger ».

Grâce aux efforts persistants de la famille du couple pour les secourir, M. Hao a été libéré plus tard, mais Mme Chen est toujours détenue et a été condamnée à une peine de un an.

Lourdes peines

Un couple marié condamné à de lourdes peines pour avoir passé des appels téléphoniques sur les bienfaits de leur croyance pour la santé

En décembre 2022, un couple marié de la ville de Harbin, dans la province du Heilongjiang, a été condamné à de lourdes peines de prison et à des amendes en raison de sa croyance dans le Falun Gong.

M. Zhu Mingdi, ancien directeur adjoint du Bureau des impôts du district de Songbei, et son épouse, Mme Cai Xiuying, ancienne responsable du Département de la propagande du comité municipal du Parti de Heihe, ont été arrêtés respectivement les 7 et 8 avril 2020, alors qu’ils passaient des appels téléphoniques aux gens sur les bienfaits du Falun Gong pour la santé et sur la manière dont le régime communiste chinois a dissimulé la pandémie de coronavirus.

Après avoir été détenus dans un hôtel pour une séance de lavage de cerveau d’un mois, M. Zhu et Mme Cai ont été libérés sous caution à la mi-mai 2020. Gu Songhai, le directeur du Bureau de la sécurité intérieure de la province du Heilongjiang, a continué à les harceler et à les intimider.

Début juillet 2022, M. Zhu a appelé le chef de la police, Luan, pour lui redemander de lui restituer les objets confisqués. Quelques jours plus tard, le 5 juillet, le policier Huang l’a appelé et lui a ordonné, ainsi qu’à son épouse, de venir récupérer les objets confisqués au poste de police. Le couple s’y est rendu le lendemain, mais a été arrêté et placé en garde à vue. Leur arrestation a été approuvée peu après.

Fin décembre 2022, le tribunal de la ville de Daqing a tenu un procès sur l’affaire du couple. M. Zhu a été condamné à une peine de neuf ans et huit mois, assortie d’une amende de 60 000 yuans. Mme Cai a été condamnée à dix ans de prison et à une amende de 70 000 yuans. Tous deux ont fait appel du jugement.

Une femme du Heilongjiang condamnée à huit ans de prison pour sa croyance dans le Falun Gong

Le 17 février 2023, après sept mois de détention pour leur croyance dans le Falun Gong, quatre membres d’une famille élargie de la ville de Qitaihe, dans la province du Heilongjiang, ont été jugés.

Le 11 juillet 2022, Mme Guo, 46 ans, son mari M. Zhang Guangcai, leur fille Mme Zhang Jinfeng et la mère de M. Zhang, Mme Yuan Meie, ont été arrêtés à leur domicile commun. La police a fouillé leur maison de 8 h à 18 h. Leurs livres de Falun Gong et leur imprimante ont été confisqués, et la camionnette de Mme Zhang a également été saisie.

Le 17 février 2023, les quatre membres de la famille ont été jugés par le tribunal du district de Qiezi. Minghui.org a récemment confirmé que Mme Guo avait été condamnée à huit ans de prison. Elle a fait appel auprès de la cour intermédiaire de la ville de Qitaihe. On ignore si son mari, sa fille et la belle-mère ont été condamnés.

Voir aussi

Rapporté en février 2023 : 110 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance

Rapporté en janvier 2023 : 117 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance

Traduit de l’anglais