(Minghui.org) En juillet et août 2025, un total de 937 cas impliquant des pratiquants de Falun Gong arrêtés ou harcelés en raison de leur croyance ont été recensés.

Parmi les 937 cas, on retrouve 468 arrestations et 469 cas de harcèlement. Parmi eux, 319 pratiquants ont vu leur domicile saccagé et 12 ont été détenus dans des centres de lavage de cerveau. Certains cas de persécution ont eu lieu au cours des années précédentes. Le retard dans la communication de ces informations est dû à la censure de l’information en Chine sous le régime communiste, ce qui rend difficile pour les correspondants de Minghui de collecter, de vérifier et de communiquer les données en temps opportun.

Parmi les 159 pratiquants âgés de 60 ans ou plus qui ont été arrêtés ou ont fait l’objet de harcèlement, on compte 43 sexagénaires, 61 septuagénaires, 53 octogénaires et 2 nonagénaires. Le plus âgé était un homme de 92 ans vivant dans la ville de Jixi, province du Heilongjiang, qui a été harcelé en même temps que sa femme âgée de 86 ans.

Les 937 pratiquants provenaient de 27 provinces, régions autonomes ou municipalités contrôlées centralement. Le Hebei a signalé le plus grand nombre de cas combinés, soit 170, suivi par le Heilongjiang avec 139 cas et le Shandong avec 120 cas. Quinze régions ont enregistré un nombre de cas à deux chiffres, compris entre 10 et 75. Les neuf autres régions ont enregistré un nombre de cas à un chiffre, compris entre 1 et 7.

Arrestations et harcèlement avant le défilé militaire du PCC

Avant le grand défilé militaire organisé par le Parti communiste chinois (PCC) le 3 septembre 2025, les pratiquants de Falun Gong à travers la Chine ont été victimes d’ arrestations et de harcèlement intensifiés. Le PCC vise régulièrement les pratiquants de Falun Gong avant les événements majeurs ou les anniversaires afin d’éviter qu’ils profitent de ces occasions pour sensibiliser le public à la persécution qui se poursuit depuis vingt-six ans.

À Pékin, M me Deng (prénom inconnu) 85 ans, s’est rendu compte qu’elle était suivie par deux agents de sécurité chaque fois qu’elle sortait à la fin du mois d’août 2025. Elle leur a dit : « Le régime communiste a des fusils, des canons et une armée. Pourquoi avez-vous peur d’une femme de 85 ans comme moi ? » Les agents sont restés silencieux.

D’autres pratiquants de Pékin ont également signalé avoir été harcelés à leur domicile et filmés par la police. Certains employés résidentiels ont ordonné aux pratiquants de ne pas lire certaines informations en ligne.

À Shanghai, à partir du 26 août 2025, la police et/ou les employés résidentiels ont commencé à surveiller certains pratiquants 24 heures sur 24. Ils ont annoncé que cette surveillance durerait neuf jours, soit jusqu’à la fin du défilé militaire le 3 septembre. La police devient même très nerveuse lorsque les familles de ces pratiquants sortent.

Dans la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang, M me Li Huihui et sa grand-mère, Mme Qiu Zhiyun, 82 ans, ont été illégalement arrêtées le 6 août. La police a fait une descente à leur domicile commun et confisqué plusieurs effets personnels. Mme Li a dit à la police qu’elle n’était pas leur ennemie. La police lui a répondu : « Vous êtes l’ennemie. »

De plus, le 18 août 2025, neuf pratiquants du district de Bin, province du Heilongjiang, ont été détenus, arrêtés ou harcelés. Et entre 30 et 40 pratiquants de la ville de Dehui, province du Jilin, ont été arrêtés ou harcelés le 28 août 2025.

Violence policière lors des arrestations

Un homme du Hebei battu à deux reprises par la police jusqu’à perdre connaissance

Le 19 février 2025, M. Ma Yongxiao, 42 ans, un habitant de la ville de Handan, province du Hebei, ne se sentait pas très bien et s’est couché tôt. Il dormait profondément à 23 heures lorsqu’il a senti quelqu’un lui tirer violemment les bras. Encore en convalescence après une blessure au bras gauche, il a crié de douleur. Il s’est avéré que plus de 20 policiers venaient de faire irruption. Ils l’ont attrapé et l’ont plaqué au sol, l’ont menotté et l’ont roué de coups de poing et de pied jusqu’à ce qu’il s’affaisse et ne bouge plus.

Après la descente, les policiers ont de nouveau frappé M. Ma et l’ont jeté dans une voiture de police. Il avait déjà perdu connaissance à ce moment-là. Lorsqu’il a repris conscience, il s’est retrouvé dans un ascenseur, le visage couvert. Les policiers l’ont de nouveau frappé.

L’un d’entre eux a dit alors : « Arrêtons. Nous l’avons battu trop fort. »

Un autre a répondu : « Eh bien, c’est ce que nous ont demandé nos supérieurs ! »

L’ascenseur s’est alors arrêté. Les policiers ont continué à frapper M. Ma et l’ont traîné à l’extérieur de l’ascenseur. Il s’est à nouveau évanoui.

Quand il a repris connaissance, il s’est retrouvé dans une salle de torture, les mains menottées et les pieds enchaînés. Il faisait froid, mais il était toujours vêtu de son pyjama léger et pieds nus. Il était désorienté et avait perdu la coordination de ses membres. Il s’est mis à dire des choses incohérentes et a présenté des symptômes de crise épileptique.

Il a entendu un agent dire : « Peut-être avons-nous arrêté la mauvaise personne. » Un autre a répondu : « Nous ne pouvons pas le libérer, même si c’est la mauvaise personne. »

Lorsque la police a emmené M. Ma à l’hôpital de la police, le médecin a dit qu’il avait de la chance d’être encore en vie après avoir subi des coups aussi violents.

Sans lui permettre de recevoir d’autres soins, la police a conduit M. Ma au centre de détention. Les gardiens l’ont menotté tellement serré que les menottes lui ont entaillé la chair. Les blessures se sont infectées, exsudant du pus et du sang. Il a été libéré sous caution vers le 2 mai 2025.

Une mère de trois jeunes enfants soumise à un examen physique violent

M me Jin Yun du district de Cang, province du Hebei, a été illégalement arrêtée le 13 mai 2025, pour avoir envoyé une lettre de plainte contre la police qui l’avait persécutée dans le passé en raison de sa croyance dans Falun Gong. Les policiers l’ont attrapée par les cheveux et l’ont traînée dans leur voiture de patrouille.

Le 14 mai 2025 à 8 heures du matin, la belle-mère de M me Jin a emmené ses trois enfants à la Division de la sécurité intérieure du district de Cang pour demander sa libération. Le capitaine Zhao a gardé la femme âgée en garde à vue pendant environ quatre heures avant de la libérer.

Pendant ce temps, M me Jin a été emmenée pour un examen physique. Sept policiers l’ont maintenue de force pour lui faire passer un électrocardiogramme, une radiographie pulmonaire et une prise de sang. Les gardiens du centre de détention ont refusé d’incarcérer Mme Jin après avoir vu ses résultats. Le capitaine Zhao, qui a frappé Mme Jin à la tête et au dos lors de l’examen, a dit qu’il avait reçu l’autorisation de la Commission des affaires politiques et juridiques de la région ainsi que celle de M. Ma, le directeur du centre de détention, pour qu’elle soit placée en détention.

Pendant la détention de M me Jin, ses trois jeunes enfants pleuraient tous les jours pour leur mère.

Un homme du Hebei battu après son arrestation, ses dents se sont déchaussées

M. Xi Zhaojun, enseignant dans un lycée de la ville de Zhangjiakou, province du Hebei, a été arrêté le 8 juillet 2025 alors qu’il se rendait dans le district de Shangdu, en Mongolie intérieure. Il a d’abord été illégalement détenu dans une prison de Shangdu, puis transféré dans un centre de détention de la ville d’Ulanqab le 24 juillet.

En route, trois agents ont giflé M. Xi à plusieurs reprises. Son visage était enflé et ensanglanté. Ils ont également inséré la boucle de la ceinture de sécurité dans sa bouche pour lui ouvrir les dents. Lorsqu’il a essayé de se débattre, ils lui ont enfoncé la boucle dans les yeux et ont menacé de l’envoyer dans un hôpital psychiatrique.

Lorsque l’avocat de M. Xi lui a rendu visite huit jours plus tard, son visage était encore enflé et sa bouche continuait de saigner. Plusieurs de ses dents étaient déchaussées et il souffrait également d’ulcérations.

Détenu malgré son état de santé

Un cancer du poumon en phase terminale guéri en huit jours grâce à la pratique du Falun Gong, un policier à la retraite détenu pendant quinze jours pour sa croyance

M. Li Zhongxiao, un policier à la retraite âgé de 74 ans vivant à Shenyang, province du Liaoning, s’est remis d’un cancer du poumon en phase terminale huit jours après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en 2006, mais il a été détenu pendant quinze jours en août 2025 pour avoir maintenu sa croyance.

M. Li Zhongxiao

Sept agents en civil ont fait irruption au domicile de M. Li, dans la ville de Shenyang, province du Liaoning, le 14 août 2025. Ils l’ont interrogé toute la journée sans lui donner à manger.

Vers 16 heures, cinq agents sont retournés au domicile de M. Li pour y effectuer une rafle, alors que personne ne s’y trouvait. Ils ont confisqué son ordinateur de bureau, son imprimante, des livres sur le Falun Gong, des documents d’information, son téléphone portable, ses clés, 2500  yuans en espèces et quelques autres effets personnels. Aucune liste des objets confisqués n’a été fournie.

Le 15 août, vers 1 h 50, M. Li a été conduit à l’hôpital Weikang pour subir un examen médical. Ce n’est qu’à ce moment-là que la police lui a donné un morceau de pain. Le rapport d’examen indiquait qu’il présentait des résultats anormaux à l’électrocardiogramme et une tension artérielle dangereusement élevée (pression systolique de 160 mmHg, alors que le niveau normal est de 120 mmHg ou moins).

Compte tenu de l’état de santé de M. Li, la police ne l’a pas immédiatement emmené au centre de détention, mais l’a conduit dans l’après-midi à l’hôpital central affilié à la faculté de médecine de Shenyang pour un nouvel examen. On ignore le résultat de cet examen, mais M. Li a été incarcéré au centre de détention du district de Tiexi où il a été détenu jusqu’au 30 août.

Après l’arrestation de M. Li, sa famille s’est rendue à plusieurs reprises au poste de police du village de Gongren pour demander à la police de fournir les documents juridiques appropriés concernant son arrestation et sa détention. La police n’a pas autorisé la famille à poser des questions et a refusé de leur fournir de l’information. Lorsque la famille est revenue au poste de police pour obtenir des informations supplémentaires, les agents étaient soit « hors de la ville », soit « en vacances ».

En avril 2006, M. Li a reçu un diagnostic de cancer du poumon en phase terminale et le médecin lui a annoncé qu’il lui restait au maximum deux ou trois mois à vivre. Sachant qu’un membre de sa famille s’était remis d’une maladie qui durait depuis des décennies après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, il a lui aussi commencé à apprendre les exercices. Il s’est senti mieux de jour en jour et s’est complètement rétabli en seulement huit jours.

La police et les médecins ont falsifié le rapport d’examen médical d’une femme afin de la placer en détention.

Le matin du 25 avril 2025, lorsqu’elle est sortie de chez elle, M me Zhang Shuying, âgée de 67 ans et originaire de la ville de Shenyang, province du Liaoning, a été suivie par un cycliste. Lorsqu’elle lui a demandé pourquoi il la suivait, il a révélé être un policier et l’a arrêtée.

Après avoir interrogé M me Zhang dans l’après-midi, la police l’a conduite à l’hôpital pour un examen médical en début de soirée. Il s’est avéré qu’elle souffrait d’hypertension artérielle (pression systolique à 179 mmHg ; le niveau normal est de 120 mmHg ou moins) et que son électrocardiogramme présentait des anomalies.

Après le refus des gardiens du premier centre de détention de la ville de Shenyang de placer M me Zhang en détention, la police l’a conduite dans un autre hôpital, où sa pression systolique a même atteint 200 mmHg. Quelques minutes plus tard, la police a répété la mesure et elle était de 197 mmHg. Pour pouvoir la mettre en détention, la police a demandé à un médecin d’inscrire 179 mmHg dans le dossier, ce que le médecin a fait.

La police a ensuite conduit M me Zhang au centre de détention et a discuté en privé avec le médecin interne. Lorsque le médecin est entré dans la pièce, il a dit à Mme Zhang : « Ne vous inquiétez pas. Je vous l’ai dit, vous serez libérée dans quelques jours. »

Un autre agent a renchéri : « C’est vrai ! Vous serez libéré dans cinq jours. Je viendrai vous chercher le 30. »

Ensuite, le médecin a pris une nouvelle fois la tension artérielle de M me Zhang et il l’a « félicitée », car sa tension avait baissé à 140 mmHg. Mme Zhang a donc été placée en détention.

Le 28 avril, la police a conduit M me Zhang à l’hôpital pour un nouvel examen médical. Cette fois-ci, sa pression systolique était de 170 mmHg. Le médecin, qui a réalisé l’électrocardiogramme, était insatisfait des deux images qu’il avait prises. Il a demandé à Mme Zhang de retenir sa respiration, puis a pris une troisième image, qu’il a jugée satisfaisante et l’a remise à la police. Mme Zhang a été détenue pendant deux jours supplémentaires et libérée le 30 avril.

Surveillance étroite

Une habitante de Shanghai étroitement surveillé pendant trois jours

Après avoir purgé une peine d’un an pour sa croyance dans le Falun Gong, M me Li Hong, une habitante de Shanghai, a été libérée le 8 septembre 2023, puis placée sous étroite surveillance par la police locale.

Entre le 20 et le 22 juillet 2025, deux personnes l’ont surveillée et suivie partout où elle allait. Elles ont pris des photos d’elle et ont rapporté ses activités à quelqu’un d’autre. Elle a essayé de les persuader de ne pas participer à la persécution. Elles lui ont répondu qu’elles gagnaient 300 yuans par jour pour faire ce travail.

L’enregistreur de conduite d’un couple du Liaoning suivi par la police

Un couple marié du district de Qingyuan, province du Liaoning, a été arrêté à son domicile vers 22 heures le 21 juillet 2025. La police a fait une descente à leur domicile et a emmené M. Chen Guicun au centre de détention de Dashagou et son épouse, M me Chen Ji’e, au centre de détention de Nangou.

Lorsque la police a fouillé leur domicile, elle connaissait parfaitement la disposition de leur maison et s’est directement rendue au grenier à l’aide d’une échelle pour récupérer leurs livres de Falun Gong. L’enregistreur de conduite du couple a également été suivi par la police. Le couple soupçonnait la police d’avoir surveillé leurs appels téléphoniques et de les avoir enregistrés à l’aide de caméras de surveillance.

Arrestation arbitraire

La police du Liaoning recouvre les plaques d’immatriculation des voitures avec des masques faciaux

Le 3 juin 2025, la police de la ville de Panjin, province du Liaoning, a arrêté plusieurs pratiquants de Falun Gong locaux. Afin de dissimuler leur identité, elle a même recouvert les plaques d’immatriculation des voitures de police avec des masques faciaux.

Lorsque les policiers se sont rendus au domicile de M. Wang Jianquan pour l’arrêter, il n’était pas là. Ils ont fouillé son domicile et confisqué ses livres de Falun Gong et des documents d’information. Ils ont localisé son téléphone portable et l’ont arrêté sur son lieu de travail. Il a été détenu pendant cinq jours.

Une femme est heurtée par une voiture, la police l’arrête à la place du conducteur

M me Yuan Chunni, de la ville de Macheng, province du Hubei, a été heurtée par une voiture à la mi-juillet 2025. Le jeune conducteur, un livreur de repas, l’a suppliée de ne pas signaler l’accident. Elle l’a réconforté et lui a dit qu’elle pratiquait le Falun Gong et qu’elle ne lui demanderait pas de compensation. Cependant, leur conversation et le fait qu’elle ait donné au jeune homme un dépliant sur le Falun Gong ont été enregistrés par la caméra de surveillance. Au lieu d’enquêter sur l’accident, la police a arrêté Mme Yuan et l’a détenue pendant une semaine.

Une femme de 89 ans arrêtée alors qu’elle faisait ses courses

M me Wang Suqing, 89 ans, une habitante de la ville de Chengdu, province du Sichuan, a été arrêtée le 31 juillet 2025 alors qu’elle faisait ses courses sur le marché fermier. Le policier l’a d’abord emmenée au poste de police, puis chez elle, où il a procédé à une rafle. Plus de 50 livres de Falun Gong, son ordinateur, 3 graveurs de DVD, 6 imprimantes et 10 000 yuans en espèces lui ont été confisqués. Elle a été libérée peu après.

Deux habitants de Chongqing arrêtés alors qu’ils rendaient visite à une patiente

Le 21 juillet 2025, deux habitants de Chongqing, M. Yang Dingchan, un sexagénaire, et M. Li Chunyuan, 77 ans, se sont rendus ensemble à l’hôpital de médecine chinoise du district de Changshou pour rendre visite à une voisine, M me Chen Xiaoli, âgée d’une soixantaine d’années, qui avait récemment été victime d’un accident vasculaire cérébral. Peu après leur arrivée à l’hôpital, la police s’est présentée et les a arrêtés.

Le mari de M me Chen a exigé que la police libère les deux hommes. Cependant, la police a tenté de forcer le fils de Mme Chen à divulguer des informations à leur encontre.

La police a fait une descente au domicile de M. Yang et de M. Li dans la soirée et les a conduits dans un centre de détention local.

Une femme du Hebei arrêtée après treize ans d’errance

M me Wang Zhixin, 43 ans, originaire de la ville de Tangshan, province du Hebei, a été arrêtée le 16 juillet 2025 mettant fin à treize ans d’errance pour échapper à la police. Elle est actuellement détenue au premier centre de détention de la ville de Tangshan et son arrestation a été approuvée le 1er août.

L’épreuve de M me Wang a commencé le 12 mai 2010, lorsque la police l’a soupçonnée d’avoir publié en ligne les directives internes du régime communiste concernant la persécution. Elle a été détenue pendant huit mois et libérée le 27 janvier 2011. La police a ensuite soumis son dossier au parquet. Pour éviter d’être condamnée à une peine de prison, elle a vécu loin de chez elle et a été placée sur la liste des personnes recherchées.

Incapable de la retrouver, la police a fréquemment harcelé sa famille et ses amis. Elle a également affiché sa liste de personnes recherchées dans le village et a diffusé la récompense offerte pour tout signalement via le haut-parleur du village.

Famille affectée

Une femme seule à s’occuper de son mari et de sa fille handicapés est détenue

Après l’arrestation de M me Zhao Caixia le 25 avril 2025, son mari et sa fille, tous deux handicapés et dépendants de ses soins, ont eu du mal à subvenir à leurs besoins.

Le 25 avril, M me Zhao, 73 ans, de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, a été abordée par la police et ses bagages ont été fouillés alors qu’elle et sa sœur, Mme Zhao Caihong, attendaient pour monter dans un train à la gare de Harbin. Après avoir découvert des billets de banque sur lesquels étaient imprimées des informations sur le Falun Gong, la police a arrêté les deux sœurs et les a emmenées au poste. La police a également fait une descente aux domiciles des deux sœurs et saisi leurs livres de Falun Gong, leurs documents d’information et les portraits du fondateur du Falun Gong.

M me Zhao Caihong a été libérée après quinze jours. Mme Zhao Caixia a été illégalement détenue au centre de détention de la région ; elle fait désormais l’objet d’une mise en accusation depuis que la police a transmis son dossier au parquet des transports ferroviaires de Harbin le 28 juillet.

Le mari de M me Zhao souffre d’une hernie discale lombaire, de goutte et d’une infection parasitaire cérébrale ; il est alité la plupart du temps et incapable de prendre soin de lui-même. Leur fille souffre d’une maladie mentale et a besoin d’une surveillance constante. Avec la détention illégale de Mme Zhao, ils se trouvent désormais dans une situation très difficile.

Une mère et sa fille arrêtées pendant leurs vacances

Au cours des vingt-six dernières années, M me Lin Jinli, 48 ans, originaire de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, a été prise pour cible à maintes reprises en raison de sa croyance dans le Falun Gong. Elle a été arrêtée en 2019 alors qu’elle accompagnait sa fille de 15 ans à l’école, et condamnée à quatre ans de prison. Pendant sa détention, son mari a dû jongler entre son travail à temps plein et la garde de leur fille. La jeune fille pleurait souvent, car sa mère lui manquait.

En août 2025, M me Lin a emmené sa fille en vacances à Yangzhou, dans la province du Jiangsu. Comme elle avait emporté un téléphone portable qu’elle utilisait pour envoyer des SMS sur le Falun Gong, la police de Yangzhou l’a retrouvée et l’a arrêtée à Yangzhou le 10 août. Elle s’est également rendue à Harbin pour rafler son domicile. Sa fille a été libérée au bout de quatre jours. Mme Lin est restée détenue à Yangzhou et a été soumise à un lavage de cerveau.

Persécution à répétition

Torturé jusqu’à la cécité pendant quatre ans et demi de prison, un homme du Hubei est détenu dans une maison de retraite après sa libération

Après avoir purgé une peine injustifiée de quatre ans et demi de prison, le 5 juillet 2025, M. Shan Furong a été conduit directement dans un centre pour personnes âgées par les autorités locales, qui lui ont interdit de rentrer chez lui, alors même qu’il était devenu complètement aveugle à la suite des tortures subies pendant sa détention.

M. Shan, sexagénaire et originaire de la ville de Laohekou, province du Hubei, a été arrêté le 5 janvier 2021 alors qu’il distribuait des documents d’information sur le Falun Gong. Sa famille n’a pas été informée de l’état d’avancement de son dossier. Ils n’ont appris qu’il avait été condamné secrètement qu’en juillet 2023. Ils ont également été bouleversés d’apprendre qu’il était devenu aveugle des deux yeux après avoir été torturé en prison.

Le 5 juillet 2025, le jour prévu pour la libération de M. Shan, la Commission des affaires politiques et juridiques locale, une agence extrajudiciaire chargée de persécuter le Falun Gong, l’a emmené au centre pour personnes âgées de Sujiahe. Ils ont restreint sa liberté et ne l’ont pas autorisé à rentrer chez lui. Sa famille a demandé à plusieurs reprises qu’on l’autorise à le ramener chez lui, mais en vain.

Une femme de 79 ans poursuivie en justice après sa onzième arrestation pour sa pratique du Falun Gong

M me Guo Danxia, 79 ans, comptable retraitée de la compagnie pétrolière de la ville de Yueyang, province du Hunan, a été arrêtée le 15 mai 2025 par plus de dix policiers. C’était sa onzième arrestation en raison de sa pratique du Falun Gong.

La police a mis à sac le domicile de M me Guo sans mandat de perquisition et a confisqué ses livres de Falun Gong et le lecteur MP3 qu’elle utilisait pour écouter la musique des exercices. Ils ont affirmé que la veille une caméra de surveillance l’avait filmée en train de distribuer des documents d’information sur le Falun Gong dans la ville voisine de Linxiang.

En raison de son hypertension artérielle, M me Guo n’a pas été admise lorsque la police l’a emmenée dans un centre de détention dans l’après-midi. Elle a été détenue au Département de police pendant la nuit, puis conduite à l’hôpital le lendemain, où elle est détenue depuis.

Un procureur du parquet de la ville de Linxiang a déposé M me Guo à l’hôpital le 10 juin. Elle a refusé de répondre aux questions. Le procureur a approuvé son arrestation peu après et l’a accusée d’avoir distribué plus de dix dépliants de Falun Gong, bien que la police n’ait pas pu fournir les images de la distribution de ces documents.

La dernière arrestation de M me Guo a été précédée d’une peine de prison de trois ans et deux mois, entre le 18 mars 2020 et le 17 mai 2023. Avant sa condamnation, elle avait été internée dans un hôpital psychiatrique en juin 2020 et contrainte de prendre des médicaments psychiatriques, alors qu’elle ne souffrait d’aucune maladie mentale. Mme Guo a commencé à souffrir d’essoufflement et d’insomnie et était souvent en état de délire à cause de ces médicaments.

Une femme du Gansu victime de harcèlement répété après 21 ans de prison pour avoir défendu sa croyance

Après avoir purgé vingt et un ans de prison pour avoir sensibilisé le public à la persécution de sa croyance dans le Falun Gong, M me Zhang Rongjuan, habitante du district de Zhenyuan, province du Gansu, est constamment harcelée, même après son installation à Pékin.

M me Zhang a été libérée le 24 août 2022, après la prolongation d’un an de sa peine initiale de vingt ans de prison. Elle a trouvé un emploi dans un restaurant, mais les policiers sont venus la harceler régulièrement et lui ont ordonné de signer des déclarations de renoncement au Falun Gong.

Après le Nouvel An chinois 2023, M me Zhang s’est rendue à Pékin pour chercher du travail. Mais la police l’a suivie et a continué à la harceler.

Lors des sessions plénières annuelles du Congrès national du peuple et de la Conférence consultative politique du peuple chinois qui se sont tenues à Pékin en mars 2025, des policiers de Zhenyuan se sont rendus à Pékin et ont exigé de rencontrer M me Zhang. Face à son refus, ils ont collaboré avec la police pékinoise pour la harceler.

En mai 2025, des agents du poste de police de Beijie, dans le district de Dongcheng, à Pékin, se sont rendus au domicile de l’employeur de M me Zhang, où elle travaillait comme employée de maison, et lui ont ordonné de démissionner immédiatement. Ils ont également averti sa fille et son gendre de cesser de partager leur logement avec elle. Dans le cas contraire, les agents saccageraient le domicile de l’employeur de Mme Zhang, un nonagénaire, et suspendraient sa pension.

M me Zhang a maintenant perdu son emploi et n’a plus de logement.

Voir aussi :

Rapporté au premier semestre de 2025 : 2003 pratiquants de Falun Gong arrêtés ou harcelés pour leur croyance

Rapporté en mars et avril 2025 : 772 pratiquants de Falun Gong arrêtés ou harcelés pour leur croyance

Rapporté en janvier et février 2025 : 518 pratiquants de Falun Gong arrêtés ou harcelés pour leur croyance (photos explicites)

Traduit de l’anglais