(Minghui.org) Au cours du premier semestre de 2025, le site web Minghui.org a recensé 2003 cas d’arrestation ou de harcèlement de pratiquants de Falun Gong en raison de leur croyance.
Comme le Parti communiste chinois (PCC) exerce une censure stricte sur l’information, les correspondants de Minghui ont parfois des difficultés à recueillir des informations sur la persécution et à les diffuser en temps opportun, certains des incidents signalés ont en réalité eu lieu avant 2025.
Ces 2003 cas se répartissent en 948 arrestations et 1055 cas de harcèlement. Parmi eux, 446 pratiquants ont vu leur domicile saccagé, 20 autres ont été emmenés dans des centres de lavage de cerveau, 17 ont été contraints de vivre loin de chez eux pour éviter de nouvelles persécutions, et au moins 20 pratiquants ont vu leur pension suspendue.
Au cours du premier semestre 2025, outre le nombre d’arrestations et de harcèlements, 76 décès dus à la persécution et 430 condamnations ont également été confirmés.
Vingt-six ans après le début de la persécution du Falun Gong, le PCC continue toujours d’exercer une répression permanente sur les citoyens respectueux de la loi. Tous les aspects du droit des pratiquants de Falun Gong à mener une vie normale ont été affectés, que ce soit la recherche d’un emploi, la confrontation à l’hostilité de leur propre famille trompée par la propagande du PCC ou le risque de voir leurs organes prélevés pendant leur détention.
I. Aperçu de la persécution
A. Des cas de persécution dans tout le pays
La Chine compte 22 provinces, 4 municipalités sous contrôle central (Pékin, Tianjin, Shanghai et Chongqing) et 5 régions autonomes (Guangxi, Mongolie intérieure, Tibet, Guangxi, Xinjiang et Ningxia). À l’exception du Tibet, du Xinjiang, du Qinghai et du Guangxi, les 27 autres juridictions ont fait état d’arrestations et de harcèlement à l’encontre des pratiquants de Falun Gong.
En particulier, c’est dans la province du Hebei, qui entoure Pékin, que le plus grand nombre de cas a été signalé (353), soit près de cinq fois la moyenne nationale (74). La persécution dans les provinces du Shandong, Jilin et Liaoning ont également été sévères, avec respectivement 245, 218 et 211 cas signalés. Trois autres régions ont enregistré un nombre de cas à trois chiffres. Seize autres régions ont enregistré un nombre de cas à deux chiffres et les quatre régions restantes un nombre de cas à un chiffre.
Arrestations collectives dans les provinces du Liaoning et du Heilongjiang
Sur ordre du Bureau de la sécurité publique de la province du Liaoning, la police de la ville de Jinzhou, province du Liaoning, a arrêté au moins 36 pratiquants de Falun Gong à Jinzhou et dans les districts qui lui sont subordonnés les 2 et 3 juin 2025. Avant de procéder aux arrestations, la police a recouru à diverses techniques de surveillance, telles que l’installation de dispositifs de localisation sur les voitures privées et les vélos électriques des pratiquants, et les a suivis pour contrôler leurs activités quotidiennes. La majorité des pratiquants ont été arrêtés chez eux. Le plus âgé avait 88 ans au moment de son arrestation.
Le 10 mai 2025, une autre opération policière a été signalée dans la ville de Qiqihar, province du Heilongjiang, au cours de laquelle plus de 20 pratiquants ont été arrêtés. Tous les domiciles des pratiquants ont été perquisitionnés et leurs livres de Falun Gong ont été confisqués. La police a également saisi d’autres objets de valeur, notamment des vêtements de marque et des objets de famille. La plupart des pratiquants ont été interrogés, photographiés, et leurs empreintes digitales ont été relevées contre leur gré. Après un examen médical, ceux qui ont été jugés inaptes à la détention ont été remis en liberté sous caution et placés sous étroite surveillance, tandis que les autres ont été conduits au centre de détention local.
Les pratiquants visés par cette arrestation massive savaient que la police les observait depuis un certain temps. La police a pu fournir des détails sur les activités quotidiennes des pratiquants, comme la couleur des vêtements qu’ils portaient un jour donné, les lieux où ils se sont rendus et à quel moment. Aucun des policiers n’a présenté de mandat de perquisition ni révélé son identité lors des arrestations. Certains ont donné de faux noms.
B. 397 pratiquants âgés de plus de 60 ans visés
Parmi les 2003 pratiquants visés, 397 avaient 60 ans ou plus, dont 111 sexagénaires, 186 septuagénaires, 95 octogénaires et 5 nonagénaires.
Mme Qu Xueying, septuagénaire, du district de Bin, province du Heilongjiang, a été harcelée au moins huit fois depuis août 2024. Les agents ont tenté de la forcer à signer une déclaration de renoncement au Falun Gong, en lui promettant d’approuver sa demande de subvention pour faibles revenus si elle s’exécutait. Fin mars 2025, la police est revenue et a ordonné au mari de Mme Qu, frappé d’incapacité depuis des années, de signer certains documents. Il a refusé et est décédé le lendemain.
Mme Zhou Shumin, une agricultrice de 84 ans de la ville de Rongcheng, province du Shandong, a été arrêtée le 18 janvier 2025, alors qu’elle parlait du Falun Gong à des gens lors d’une foire locale. La police a trouvé l’adresse de son domicile dans sa base de données des pratiquants de Falun Gong. Quatre agents ont fait une descente à son domicile et ont confisqué ses livres sur le Falun Gong, ses documents d’information, son lecteur de musique, ses DVD et d’autres objets de valeur. Ils ont également forcé ses enfants à signer des documents en son nom en les menaçant de compromettre leur emploi. C’est la douzième fois que Mme Zhou est arrêtée depuis que le PCC a ordonné la persécution du Falun Gong.
Mme Jia Xiufang, âgée d’environ 70 ans et originaire de la ville de Hanzhong, province du Shaanxi, a été arrêtée à son domicile au début du mois de février 2025, après que la police l’a soupçonnée d’avoir affiché des dépliants concernant le Falun Gong. La police a fait irruption au domicile de Mme Jia et a confisqué ses livres de Falun Gong. Avant de partir, ils l’ont avertie de ne plus sortir pour afficher des documents d’information sur le Falun Gong, sous peine de lui briser les jambes et de la battre à mort.
Malgré les problèmes de santé de Mme Liao An’an, la police a continué à harceler cette habitante de la ville de Baiyin, province du Gansu, âgée de 89 ans, et a tenté de la placer en détention pour qu’elle purge une peine de prison de six ans et neuf mois. Lors du dernier harcèlement en date du 6 mars 2025, alors que Mme Liao tentait d’expliquer qu’elle n’avait rien fait de mal en pratiquant sa croyance, un agent lui a dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes une criminelle condamnée ? Comment osez-vous adopter une telle attitude ? Je pourrais vous faire emprisonner pour cela. » Mme Liao subit aujourd’hui d’énormes pressions et vit dans la peur.
C. Arrestations et harcèlement tout au long de l’année, en particulier à l’occasion de journées politiquement sensibles
Le PCC a la réputation d’intensifier le harcèlement des pratiquants de Falun Gong avant les grandes réunions politiques ou les anniversaires liés au Falun Gong, afin de les menacer pour qu’ils ne profitent pas de ces événements pour sensibiliser l’opinion à la persécution. Le Nouvel An chinois 2025 et les réunions politiques annuelles du PCC en mars n’ont pas fait exception à la règle.
1) Harcèlement autour du Nouvel An chinois
Mme Yuan Hongying et sa famille, de la ville de Qiqihar, province du Heilongjiang, se sont rendues à Harbin, dans la même province, pour les vacances du Nouvel An chinois (29 janvier). Alors qu’ils attendaient leur train de retour à Harbin le 5 février 2025, la police a fouillé les bagages de Mme Yuan, l’a interrogée ainsi que sa fille et a perquisitionné leurs domiciles respectifs à Qiqihar.
Le 15 janvier 2025, à Chongqing, Mme Li Yunhui a été suivie alors qu’elle faisait des courses pour le Nouvel An chinois. La même personne l’a suivie à nouveau les deux jours suivants, alors qu’elle allait rendre visite à sa famille. L’une des personnes qui la suivaient a dit qu’elle voulait simplement gagner de l’argent en faisant ce travail de « surveillance ». La police a ensuite installé des caméras de surveillance devant le domicile de Mme Li, qu’elle partage avec sa fille, Mme Zhao Li, ainsi que devant l’atelier de couture de cette dernière.
2) Harcèlement pendant les « deux sessions »
En plus d’être pris pour cible autour du Nouvel An chinois, d’autres pratiquants ont été harcelés avant les « deux sessions », les sessions plénières annuelles du Congrès national du peuple et de la Conférence consultative politique du peuple chinois, qui se sont déroulées à Pékin du 5 au 11 mars 2025. Des pratiquants ont été surveillés 24 heures sur 24 pendant des semaines avant et pendant les « deux sessions », tant à Pékin qu’à Shanghai.
Dans la soirée du 14 février 2025, un groupe de policiers s’est présenté chez M. Wang Yu à Pékin. Comme M. Wang n’était pas là, les policiers ont parlé à sa grand-mère de 93 ans, qui vit avec lui et est également une pratiquante de Falun Gong. Le 17 février, la police est revenue et a parlé avec M. Wang et son épouse, Mme Guo Xiaoqing.
Mme Cong Peixi, de Shanghai, a affirmé avoir été surveillée 24 heures sur 24 entre le 13 et le 18 janvier 2025. Quelques semaines plus tard, la police locale a reçu un nouvel ordre de surveillance du 5 au 14 février 2025, alors que les Jeux asiatiques d’hiver 2025 se déroulaient dans la ville de Harbin, dans la province du Heilongjiang (à près de 1500 km de Shanghai). Les autorités ont recommencé à la surveiller peu avant le début des « deux sessions », le 5 mars.
3) Autres cas de harcèlement
Outre le harcèlement habituel avant les grandes réunions politiques, la police prend régulièrement pour cible les pratiquants figurant sur sa liste noire.
Dans le district de Chengmai, province du Hainan, un agent en civil s’est rendu chez Mme He Ping dans la soirée du 8 février 2025. Il a d’abord parlé au mari de Mme He et lui a dit qu’il soupçonnait sa femme de distribuer des documents d’information sur le Falun Gong. Lorsque le mari de Mme He a demandé de fournir des preuves de ces allégations, le policier a appelé des renforts. Comme Mme He refusait de les laisser entrer, ils ont prétendu qu’ils n’étaient là que pour faire une inspection de la maison. Finalement, ils ont changé leur version des faits et ont prétendu que Mme He avait publié des « commentaires inappropriés » en ligne.
Le 7 mars, un mois après l’incident, la police a contacté le responsable de Mme He au travail et lui a dit que quelqu’un avait signalé qu’elle distribuait des documents sur le Falun Gong et l’avait accusée d’écouter des émissions de radio émanant d’« ennemis étrangers ». Son mari a également reçu l’ordre de convaincre sa femme d’abandonner le Falun Gong.
Vers le 9 mars, deux panneaux d’affichage contenant des informations diffamatoires sur le Falun Gong sont apparus à l’extérieur de l’appartement de Mme He. Les panneaux d’affichage étaient parrainés par la Commission des affaires politiques et juridiques et affichaient un avis sur les récompenses accordées au grand public pour tout signalement concernant les pratiquants de Falun Gong. L’avis indiquait que ceux qui sensibilisaient le public à la persécution seraient condamnés à une peine de prison. La police a aussi mis en garde Mme He de ne pas tenter d’enlever les panneaux d’affichage.
II. Politique globale de persécution visant l’éradication du groupe confessionnel
Après avoir ordonné la persécution du Falun Gong en 1999, Jiang Zemin, l’ancien chef du régime communiste chinois, a mobilisé l’ensemble du pays, y compris les forces de l’ordre, les parquets, les tribunaux, les centres de détention, les écoles et les entreprises, pour mener à bien sa politique d’éradication des pratiquants de Falun Gong : « Les détruire physiquement, ruiner leur réputation et les ruiner. »
Jiang a créé l’organisation illégale, le Bureau 610, pour travailler en tandem avec la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ — également une agence extrajudiciaire) afin de mettre en œuvre sa politique de persécution. Les deux agences ont reçu le pouvoir d’outrepasser le système judiciaire et ont eu recours à des mesures excessives pour s’assurer que la persécution pénètre tous les niveaux du gouvernement.
Au cours des vingt-six dernières années, les pratiquants de Falun Gong ont été confrontés à toute une série de tactiques de persécution, allant de la violence verbale à l’incarcération de longue durée, voire à l’assassinat. Le PCC a encouragé l’ensemble de la société à se tourner contre la communauté du Falun Gong, incitant à la haine et à la discrimination, rendant leur vie difficile à tous les niveaux.
A. Arrestations pures et simples
1) Après 11,5 ans d’incarcération, une femme de 73 ans est à nouveau arrêtée
Trois mois seulement après que Mme Xia Yilin, habitante de 73 ans de la ville de Taiyuan, province du Shanxi, a fini de purger une peine de prison de quatre ans et demi, elle a été de nouveau arrêtée le 19 mars 2025, après que la police a vu la déclaration solennelle qu’elle avait publiée sur Minghui.org où elle annulait une déclaration de renoncement au Falun Gong qu’elle avait faite sous la pression lors d’une précédente détention. Elle a été envoyée dans un centre de détention malgré sa tension artérielle élevée. Avant cette dernière vague de persécution, Mme Xia a purgé trois peines de prison totalisant onze ans et demi.
2) Après huit ans d’incarcération et la perte de trois membres de sa famille, une femme du Ningxia a été arrêtée pour la septième fois pour sa pratique du Falun Gong
Mme Zhang Lifang, 65 ans, originaire de la ville de Guyuan, dans la région autonome Hui du Ningxia, a été arrêtée à Yinchuan, la capitale du Ningxia, le 29 mars 2025, alors qu’elle rendait visite à sa fille. Il s’agit de la septième arrestation de Mme Zhang depuis le début de la persécution. Elle a déjà purgé trois peines de travaux forcés.
Outre le calvaire de Mme Zhang, ses trois sœurs et sa nièce ont aussi été prises pour cible en raison de leur pratique du Falun Gong. Sa sœur aînée, Mme Zhang Yufang, a été torturée dans un camp de travail au point de devenir invalide et reste à ce jour clouée au lit. Le mari de Mme Zhang Yufang, M. Xu Yaozhen, est mort des suites de la persécution. Leur fille, Mme Xu Yan, a été condamnée à trois ans de prison. Les deux autres sœurs de Mme Zhang Lifang, Mme Zhang Shufang et Mme Zhang Lanfang, ont aussi perdu la vie à cause de la persécution.
3) Arrêtées ensemble, la mère, contrainte de prendre des médicaments pour sa tension artérielle, et la fille, renvoyée par son employeur
La police de la ville de Mishan, province du Heilongjiang, a arrêté Mme Liu Ying et sa fille, Mme Wang Jing, le 20 janvier 2025. Comme Mme Liu souffrait d’hypertension artérielle, la police l’a forcée à prendre divers médicaments, et sa tension artérielle a continué d’augmenter. Mme Liu a découvert par la suite que les policiers voulaient l’arrêter pour une raison bien précise, leur supérieur avait menacé de refuser toutes leurs demandes de remboursement de frais professionnels s’ils ne l’arrêtaient pas. Lorsque la mère et la fille ont été libérées après dix jours de détention, Mme Wang a été consternée d’apprendre que son employeur l’avait licenciée.
4) Effraction violente à domicile
Lorsque les policiers de la ville de Longkou, province du Shandong, ont tenté de pénétrer chez M. Yi Xiangyang, âgé de 76 ans, le 5 mars 2025, ils ont demandé à un serrurier d’enlever le judas de la porte et d’insérer ensuite un long bâton métallique dans l’ouverture. M. Yi et sa femme ont été terrifiés, pensant qu’il s’agissait d’une intrusion de cambrioleurs. Après un bref face-à-face, la police a retiré de force la serrure et a fait irruption dans le domicile. Ils ont fouillé la maison dans ses moindres recoins, y compris les placards et les tiroirs. Certains documents d’information sur le Falun Gong et trois lecteurs multimédias de M. Yi, ont été confisqués. Quelques semaines plus tard, M. Yi a été condamné à une peine de cinq ans et demi de prison.
5) Une comptable à la retraite arrêtée pour avoir lu des livres du Falun Gong
Dans l’après-midi du 16 mai 2025, Mme Guo Danxia, 79 ans, comptable retraitée de la ville de Yueyang, province du Hunan, lisait les enseignements du Falun Gong avec Mme Zhang Lanhui au domicile de cette dernière lorsque la police a soudain fait irruption et s’est emparée d’elle. Ils ont dit qu’une caméra de surveillance l’avait enregistrée en train de distribuer des documents d’information sur le Falun Gong. Il s’agit de la 11e arrestation de Mme Guo pour sa croyance. Elle a déjà purgé une peine de trois ans et deux mois entre le 18 mars 2020 et le 17 mai 2023. Avant d’être condamnée à une peine de prison, Mme Guo a été envoyée dans un hôpital psychiatrique en juin 2020 et contrainte de prendre des médicaments psychiatriques alors qu’elle ne souffrait d’aucune maladie mentale. Par la suite, elle a souffert d’essoufflement et d’insomnie, et était souvent dans un état délirant.
B. Santé physique et/ou vie en danger
1) Réapparition d’un kyste abdomino-pelvien chez une femme âgée de 79 ans
Mme Chi Fengying, 79 ans, habitante de la ville de Shenyang, province du Liaoning, a été arrêtée le 22 octobre 2024. La police a tenté à trois reprises de la placer dans un centre de détention, mais a échoué à chaque fois en raison de son mauvais état de santé. Le 26 décembre 2024, le parquet local a inculpé Mme Chi et a porté l’affaire devant un tribunal. La pression mentale exercée par la persécution a provoqué une réapparition du kyste abdomino-pelvien de Mme Chi. Ses jambes étaient également enflées et elle avait du mal à manger ou à aller aux toilettes. Malgré son état, la police a non seulement continué à la harceler, mais elle s’en est également prise à sa famille.
Mme Chi Fengying se fait examiner à l’hôpital
2) Torturé et nourri de force en détention
M. Feng Guoqing, 59 ans, habitant de la ville de Yichun, province du Heilongjiang, a entamé une grève de la faim pendant plus de quarante jours au centre de détention de la ville de Yichun après son arrestation le 4 décembre 2024. La police l’a déshabillé et immobilisé sur un lit dans la position de l’aigle écarté, puis l’a gavé. Il devait également se soulager sur le lit. Il a souffert d’une insuffisance rénale. Après une comparution devant le tribunal le 20 juin 2025, M. Feng a été condamné à six ans de prison.
3) Une veuve handicapée de 73 ans souffre d’hypertension artérielle et d’oppression thoracique après une arrestation violente
Le 16 janvier 2025, Mme Song Huilan, une habitante de 73 ans de la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang, lisait dans son lit lorsque plus de dix agents ont fait irruption chez elle à l’aide d’un passe-partout. Aucun d’entre eux n’a présenté de papier d’identité ou de mandat de perquisition. Sans permettre à la femme handicapée de mettre sa prothèse, sa veste ou ses chaussures, les policiers l’ont traînée au rez-de-chaussée. Son chemisier et son soutien-gorge ont été remontés, dévoilant sa poitrine et son dos. Son pantalon s’est également retrouvé au niveau de ses cuisses.
Les policiers ont jeté Mme Song dans la voiture sans lui permettre d’ajuster ses vêtements. En raison du temps glacial, elle n’arrêtait pas de grelotter, et la policière qui se trouvait dans la voiture a refusé de l’aider à baisser son haut ou à remonter son pantalon. Arrivée au poste de police, elle a demandé à aller aux toilettes, mais les policiers ont refusé de l’aider, malgré le fait qu’elle était incapable de marcher seule. Elle a mouillé son pantalon, mais la police ne s’en est pas préoccupée.
Le centre de détention local a refusé d’admettre Mme Song en raison d’une tension artérielle dangereusement élevée, alors le médecin lui a injecté une substance inconnue, ce qui l’a rendue faible et lui a causé une sensation d’oppression thoracique. Elle a été libérée vers 19 heures, le corps couvert d’ecchymoses.
4) Un homme de 89 ans du Heilongjiang encore hospitalisé après une arrestation violente
M. Chen Hongrui, un habitant de 89 ans de la ville de Mishan, province du Heilongjiang, a été trompé et a ouvert sa porte à la police à la fin du mois de mai 2025. Malgré son âge avancé et sa mobilité réduite en raison d’une blessure au fémur gauche, les policiers l’ont traîné jusqu’à la voiture de police, lui causant des douleurs thoraciques et dorsales intenses. Après avoir été relâché, M. Chen s’est rendu à l’hôpital où l’on a constaté qu’il souffrait de fractures des vertèbres thoraciques (partie centrale de la colonne vertébrale).
5) Une femme de 63 ans entre dans un état de choc trois fois en un mois
Après son arrestation le 2 mars 2025, on a constaté que Mme Meng Xianfang, 63 ans, de la ville de Dalian, province du Liaoning, souffrait d’insuffisance rénale et d’une tension artérielle systolique de 280 mmHg (la normale étant de 120 mmHg ou moins). Le centre de détention local l’a forcée à prendre des médicaments contre l’hypertension et l’a incarcérée. Malgré ses problèmes de santé, les gardiens ont exigé que Mme Meng accomplisse des tâches ménagères quotidiennement. Sa santé s’est détériorée et elle est tombée en état de choc trois fois en l’espace d’un mois. Comme le frère de Mme Meng, M. Meng Xianqi, âgé de près de 70 ans, a demandé sa libération, il a été arrêté le 12 mai 2025 et détenu pendant dix jours.
6) Une femme du Heilongjiang est victime d’un accident vasculaire cérébral en détention et doit se présenter devant la justice
Mme Fu Yunping, originaire du district de Longjiang, province du Heilongjiang, s’est installée dans la ville de Taizhou, province du Zhejiang, pour y travailler en 2024. Elle y a été arrêtée le 7 avril 2025, quand quelqu’un a signalé qu’elle avait parlé du Falun Gong à une personne. Afin de recueillir davantage de « preuves » contre elle, la police a interrogé tous les collègues de Mme Fu dans un hôtel et leur a demandé si elle leur avait parlé du Falun Gong.
Le centre de détention a appelé la famille de Mme Fu le 19 juin, en disant qu’elle avait eu un accident vasculaire cérébral et qu’elle était en réanimation à l’hôpital. Lorsque sa famille est allée la voir, elle était incapable de bouger un côté de son corps ou de parler. Elle était attachée dans son lit et semblait avoir les idées claires. Le tribunal local a refusé de libérer Mme Fu sous caution et a engagé des poursuites à son encontre.
7) Une gardienne de prison dit à des pratiquantes de Falun Gong qu’elles devraient « faire don » de leurs organes
Après que Mme Song Shuzhi et Mme Liang Jin’e, de la ville de Lingyuan, province du Liaoning, ont été emmenées dans un centre de détention provisoire à la suite de leur arrestation le 8 mai 2025, les gardiennes les ont exhortées à faire don de leurs organes et à signer le formulaire de consentement.
C. Dévastation financière et gel des avoirs
Outre les arrestations, la détention et la torture, les pratiquants de Falun Gong font également l’objet de persécutions financières. En plus des actes les plus fréquemment observés, comme les mises à sac des domiciles, la confiscation d’objets personnels, les amendes, certains pratiquants ont vu leur salaire, leur pension, leurs allocations ou leurs primes suspendus. Certains ont signalé le gel de leurs comptes bancaires ou d’autres biens privés, tels que des propriétés résidentielles. Certains ont été rétrogradés ou licenciés de leur lieu de travail, ou ont vu leurs années de service effacées. Certains propriétaires de petites entreprises font face au risque de se voir retirer leur licence d’exploitation ou de ne pas pouvoir renouveler leur bail.
1) Suspension de la pension
Dans la ville de Yingkou, province du Liaoning, Mme Zhu Ruimin, une institutrice à la retraite âgée de 83 ans, a vu sa pension suspendue depuis octobre 2014. Comme elle recevait 4700 yuans par mois avant la suspension, la perte totale s’élève à plus de 600 000 yuans, sans compter le calcul de l’augmentation annuelle de sa pension en fonction du coût de la vie.
2) Objets de valeur confisqués lors de perquisitions à domicile
Le 14 avril 2024, la police de la ville de Jinzhou, province du Liaoning, a fait une descente au domicile de Mme Zhou Lina et a arrêté sa colocataire, Mme Meng Chunying, également pratiquante de Falun Gong. Mme Zhou a échappé à l’arrestation, car elle était absente, mais la police a saisi ses 115 000 yuans en espèces et deux certificats de dépôt de 50 000 yuans et 30 000 yuans. À ce jour, la police n’a pas restitué l’argent.
Plus de 20 agents se sont présentés chez Mme Du Likun dans la ville de Handan, province du Hebei, vers 23 heures le 19 février 2025. Ils sont entrés par effraction avec l’aide d’un serrurier. La police a rempli sa voiture de patrouille d’objets confisqués à Mme Du, notamment un ordinateur, une imprimante, deux boîtes d’argent en liquide, une boîte de bijoux et un certificat de dépôt d’un montant de 230 000 yuans. Ils ont également confisqué deux voitures et sont revenus le 21 février pour emporter un vélo.
3) Retenue de la prime d’une professeur de musique
Le 6 janvier 2025, Mme He Yan, professeur de musique à Wuhan, province du Hubei, a reçu un avertissement de la direction de l’école l’informant qu’elle ne recevrait probablement pas de prime pour le dernier trimestre de 2024, en raison de sa pratique du Falun Gong et du fait qu’elle avait porté plainte contre la police pour l’avoir arrêtée et avoir perquisitionné son domicile en mars 2023. Mme He a décidé de maintenir sa plainte malgré les pressions exercées par la police, la direction de l’école et le Bureau de l’éducation. En représailles, l’école a retenu sa prime trimestrielle de 20 000 yuans le jour du versement, soit le 9 janvier 2025, puis a aussi retenu l’augmentation de salaire qui devait lui être versée le 12 juin 2025.
4) Les enseignants n’ont pas le droit d’enseigner
Toujours dans la province du Hubei, trois pratiquants travaillant à l’université des sciences et technologies du Hubei, dont M. Li Mincai, M. Zheng Shuanghua et Mme Yan Qin, n’ont pas été autorisés à donner des cours depuis le semestre du printemps, début 2025.
5) Gel du compte bancaire
Mme Tan Guangming, 71 ans, habitante de la ville de Hanzhong, province du Shaanxi, est rentrée chez elle le 22 janvier 2025, après avoir purgé une peine de six ans de prison pour sa pratique du Falun Gong, pour découvrir que son compte bancaire était toujours gelé par le tribunal de première instance qui l’avait condamnée. Les récoltes qu’elle avait effectuées avant son arrestation en janvier 2019 étaient couvertes de moisissures et l’huile de colza qu’elle extrayait était devenue rance depuis longtemps. Maintenant, elle a de la difficulté à subvenir à ses besoins.
D. Persécution étendue aux membres de la famille
Dans le cadre de cette persécution généralisée, les membres de la famille des pratiquants subissent également la même pression et deviennent parfois eux-mêmes des cibles.
1) Une épouse frappée d’incapacité est laissée à elle-même pendant la détention arbitraire de son mari
M. Wang Junheng, 76 ans, de la ville de Yantai, province du Shandong, a été arrêté vers le 7 avril 2025, quand quelqu’un a signalé qu’il parlait de la persécution du Falun Gong à des gens. Sa femme, frappée d’incapacité depuis des années et qui dépend de lui, est désormais abandonnée à son sort.
2) Une mère forcée de se cacher ; la police arrête sa fille à la place
Le 23 décembre 2024, lorsque la police de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, a tenté d’arrêter Mme Zhao Xihua, sa fille, Mme Xuan Shaojing, s’est tenue devant la porte et a refusé de laisser entrer la police. La police a alors tenté de persuader le mari de Mme Zhao, retenu au poste de police depuis six heures, de parler à sa fille au téléphone. Celle-ci a refusé de s’écarter, même après que l’un des policiers a pointé une arme sur son front. Les policiers sont partis, mais cinq jours plus tard, ils ont arrêté Mme Xuan sur son lieu de travail et l’ont placée en détention pour « obstruction à l’application de la loi ». Mme Zhao a été contrainte de partir vivre dans la clandestinité pour éviter la persécution.
3) Un père et sa fille sont retenus à l’aéroport pendant huit heures ; ils sont contraints d’annuler leur voyage de vacances en Asie du Sud-Est
Depuis le début de la persécution du Falun Gong en 1999, M. Xu Xudong, de la ville de Shiyan, province du Hubei, a purgé deux peines de prison de cinq ans pour sa croyance. Sa première peine a été prononcée peu après la naissance de sa fille. Il a de nouveau été arrêté en 2013, alors que sa fille avait 13 ans. Lorsqu’il a été libéré, sa fille avait déjà 18 ans. Afin d’améliorer ses relations avec sa fille, il a réservé un voyage en Asie du Sud-Est en février 2025.
Alors qu’ils passaient l’inspection frontalière à l’aéroport international de Pudong à Shanghai vers 23 h 30 le 2 février 2025, M. Xu et sa fille ont été arrêtés et emmenés dans une petite pièce. Ils y sont restés jusqu’à 7 h 42 le lendemain, surveillés en permanence par deux policiers, et n’ont pas été autorisés à se parler. Les agents les ont aussi interrogés longuement au sujet des motifs de leur départ du pays ainsi que de la façon dont ils avaient réservé leurs billets. Sa fille a souffert de la faim et du froid durant les huit heures passées en garde à vue. Elle a ensuite dit qu’elle comprenait mieux les épreuves endurées par son père pendant toutes ces années.
De plus, la police a confisqué les téléphones portables du père et de la fille et a appelé leurs familles à partir de leurs téléphones sans leur permission. Comme le billet d’avion et la chambre d’hôtel n’étaient pas remboursables, M. Xu a perdu plusieurs milliers de yuans. Il a ensuite appelé un policier pour déposer plainte. Celui-ci lui a répondu qu’il faisait partie des cibles prioritaires et qu’il n’avait pas l’autorisation de quitter le pays.
E. Marginalisés par la société et les membres de la famille
Au cours des vingt-six années de la persécution, la propagande diffamant le Falun Gong s’est infiltrée dans tous les aspects de la société chinoise, et la haine et le ressentiment sont profondément gravés dans les esprits. Si les familles de certains pratiquants les soutiennent malgré tout dans leur croyance, les propres enfants de certains pratiquants se sont retournés contre eux.
1) Une femme de Shanghai forcée de divorcer et éloignée de sa fille
Après avoir purgé deux peines de prison totalisant sept ans et vu sa pension suspendue, Mme Xu Nixia, une habitante de Shanghai âgée de 68 ans, a été arrêtée à nouveau le 13 mai 2025. Après le début de la persécution, Mme Xu a été condamnée à quatre ans et trois ans de prison en 2006 et 2018, respectivement. Lorsqu’elle n’était pas détenue, la police la harcelait fréquemment et la surveillait parfois 24 heures sur 24.
Craignant la persécution, le mari de Mme Xu a divorcé peu après un autre épisode de harcèlement et de perquisition en avril 2015. Sa fille a également eu une très mauvaise attitude à son égard. Quand Mme Xu a quitté le domicile familial, la police a continué à la harceler et l’a forcée à déménager à plusieurs reprises. Même le propriétaire de l’appartement que son père louait en 2014 l’a expulsé sous la pression du comité résidentiel.
2) Une femme ingénieur à la retraite contrainte de rester dans un centre pour personnes âgées meurt quelques mois plus tard
Mme Wu Chunru, ingénieur à la retraite de la ville de Nanjing, province du Jiangsu, a été contrainte de déménager dans un centre pour personnes âgées à la fin de l’année 2023. Elle a demandé à rentrer chez elle, mais le centre pour personnes âgées ne l’a pas autorisée à partir. En raison de sa détresse mentale, elle est décédée en avril 2024. Elle avait 90 ans.
3) Induits en erreur par la propagande haineuse, les fils envoient leur mère dans un centre pour personnes âgées après sept ans d’emprisonnement et menacent d’arrêter de couvrir les frais
Influencés par la propagande haineuse du PCC, les enfants de Mme Fan Shufen se sont fermement opposés à ce qu’elle continue à pratiquer le Falun Gong. Sa belle-fille a menacé de divorcer de son fils, son fils a essayé de l’étouffer et ils lui ont tous dit qu’elle leur faisait honte. Ils l’ont souvent traitée de « vieille détenue politique » et la battaient. Après que Mme Fan a purgé une peine de sept ans en septembre 2024 et qu’elle a été libérée, ses enfants l’ont placée dans un centre pour personnes âgées. Ils ont demandé au directeur du centre d’empêcher Mme Fan de rencontrer d’autres pratiquants de Falun Gong et ont menacé de cesser de payer ses frais de séjour si elle persistait à pratiquer le Falun Gong.
4) Une mère de 78 ans emprisonnée par ses deux fils
Dans un autre cas, une mère veuve de 78 ans de la ville de Rushan, province du Shandong, a été détenue dans un lieu secret par ses deux fils vers octobre 2024, et ses communications avec le monde extérieur ont été coupées. Les fils de Mme Xun Peiying ont agi ainsi parce qu’ils craignaient que sa pratique de Falun Gong n’affecte la candidature de l’un de leurs fils à l’académie de police. Ils ont également détruit l’exemplaire du Zhuan Falun qu’elle possédait, le livre principal des enseignements du Falun Gong.
5) Un fils et sa belle-fille ont fait interner leur mère dans un hôpital psychiatrique
Mme Zhang Shuping, du district de Yutian, province du Hebei, a été internée dans un hôpital psychiatrique en avril 2025 sur la requête de son fils et de sa belle-fille, qui ont été manipulés par la propagande et menacés par la police. Selon la police, si elle persistait à pratiquer le Falun Gong, leurs enfants ne pourraient pas aller à l’université ni décrocher un bon emploi. [Dans le cadre de la persécution, de nombreux pratiquants en bonne santé mentale sont conduits dans des hôpitaux psychiatriques et soumis contre leur gré à l’administration de substances.]
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Traduit de l’anglais
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