(Minghui.org)

La pratiquante Liu Jie, une femme de 37 ans, était une résidente de la ville de Shuangcheng, province de Heilongjiang. Elle était une employée de la brasserie de Shuangcheng et a commencé a pratiquer le Falun Gong en 1996.

Le 6 février 2003, pendant que Mme Liu distribuait les cartes de vœux de la Nouvelle Année avec des dépliants au sujet de " Vérité-Compassion-Tolérance," quelqu’un a informé la police. Un policier, dont le nom de famille est Dong qui est de la section de sécurité nationale du département de police de la ville de Shuangcheng, avec d'autres policiers, ont arrêté Mme Liu et son mari, qui n'est pas un pratiquant de Falun Gong. Après avoir appris l'arrestation de Liu Jie et son mari, la belle-mère de Mme Liu a perdu la vue, parce qu’elle était inquiète. Pour rendre les choses plus mauvaises, son beau-père qui était paralysé depuis plusieurs années et son fils, en bas âge, n'avaient plus personne pour prendre soin d’eux. Le 7 février, le département de police de la ville de Shuangcheng a extorqué 1.000 Yuan [500 Yuan est le revenu mensuel moyen pour un ouvrier urbain en Chine] pour la prétendue "caution." Ils ont également extorqué des argents  pour d'autres dépenses s'élevant environ à 500 Yuan. Après ceci, ils ont libéré son mari. Cependant, Mme Liu était encore illégalement détenue au deuxième centre de détention de la ville de Shuangcheng. Quand les membres de sa famille sont allés lui rendre visite, les policiers ont refusé leur visite et ils leur ont demandé en plus 100 Yuan. À ce moment-là, Mme Liu était en une grève de faim et sa famille ne le savait pas. Voulant la voir, sa famille a payé les 100 Yuan. Mais les policiers ont pris l'argent et l’ont gardé pour eux même. Le matin du 8 février, du deuxième étage du centre de détention, quelqu'un a entendu les bruits d’un interrogatoire, des gronderies et des claques. On a entendu un policier crier et les faibles cris d'une femme. C'était Liu Jie qui était torturée et interrogée au sujet de la source des cartes de vœux pour la Nouvelle Année et les dépliants.

À environ 20h:00 du 17 février 2003, le département de police et le centre de détention de la ville de Shuangcheng ont informé la famille de Liu Jie qu'elle était morte à 16h:00 le même jour. Ils ont aussi dit que la cause de sa mort était inconnue. Depuis que le département de police et le centre de détention bloquent strictement les informations concernant la persécution des pratiquants de Falun Dafa, la police refusait aux membres de la famille de Mme Liu de voir son corps. La cause de la mort de Mme Liu est enquêtée. Les responsables de la mort de Mme Liu seront punis par la loi et les règles du ciel. Nous continuerons de rapporter le cas de Liu Jie.

Ce ne fut que vers  17h:00 le 20 février 2003 que la police a permis à la famille de Liu Jie de voir son corps. La bouche de Mme Liu était grande ouverte, ses vêtements étaient ébouriffés, et ses pieds étaient nus. Son corps était dans un état horrible que c’était insupportable à voir pour ceux qui ont été témoins. S’ils ne l’avait pas su,  ces gens n’auraient pas pu croire qu’il s’agissait de Mme Liu elle-même. Sa bouche, grande ouverte, semblait dire aux gens beaucoup de choses.

Pendant leur détention illégale, la voiture personnelle, la téléphone cellulaire, l’ordinateur portable et d'autres choses personnelles de Liu Jie et son mari ont été saisi et détenus illégalement. Après la mort de Mme Liu par torture, la police a eu peur que l'appel des membres de sa famille expose leur comportement pervers et ils ont ainsi promis retourner ses affaires personnelles. En même temps cependant, la police a menacé les membres de famille de Mme Liu et a rapidement fait incinérer son corps. Pour cacher leurs actions perverses, la police a interdit a d'autres de témoigner  de son incinération. Après cela, les membres de la famille de Mme Liu ont été  forcés de signer contre leur volonté un accord qui disant :  "Nous n'avons pas demandé d’autopsie."

Chacun qui connaît Liu Jie, de la communauté à son unité de travail, des voisins aux membres de sa famille, tous ont beaucoup respecté son caractère. Elle a donné des présents à ses beaux-parents, et a méticuleusement pris soin de son beau-père, qui était paralysé depuis plusieurs années. Elle était une belle-fille aimable avec une vertu élevée. Son beau-père avait toujours dit aux gens : "Je suis vraiment béni dans cette vie, puisque j'ai une belle-fille très gentille. Mon épouse a très bien pris soin de moi. Mais ma belle-fille s'occupe de moi encore plus." Il ne se rendait pas compte que Mme Liu a été torturée à la mort. Tous les membres de famille lui ont caché la vérité au sujet de la mort de Liu  afin de lui épargner  le choc d'apprendre la vérité. Tout le monde a dit que Liu a donné des présents aux aînés, a éduqué le jeune fils et s'est très bien entendu avec son mari. Elle était une personne vertueuse. Tous ces derniers ont réalisé que c’est parce qu'elle pratiquait le Falun Gong et qu’elle s’était  toujours bien conduite en tant que pratiquante.

Cependant, dans ces courts dix jours, Liu Jie a été torturée à la mort au centre de détention. Chacun qui a connu Liu Jie ressent  beaucoup de douleur profonde.

La mort par la torture de la pratiquante de Dafa, Liu Jie, a causé des réactions fortes dans la ville de Shuangcheng. Les gens ont exprimé leur indignation et condamné la police perverse du département de police et au centre de détention de la ville de Shuangcheng. A l'unisson,  les gens ont déclaré :  "Les policiers pervers ont perdu leur humanité et tuent les bonnes gens." Les résidants qui résident dans le même bâtiment avec Mme Liu ont tous été choqués par les nouvelles et ont versé des larmes de douleur. Les voisins de Mme Liu et d'autres ont rempli un autobus et sont allés au centre de détention. Ils ont condamné la police, en disant; "Qu’est-ce que cela pouvait bien vous faire qu’elle pratique le Falun Gong pour être une bonne personne? Quel genre de crime est-ce ? Comment pouvez-vous avoir recours à une telle violente trahison sur elle? Vous n'avez aucune humanité dans vos cœurs et vous l'avez assassinée." "Nous, les civils n'avons pas peur de vous. Quel genre d’accusation pouvez-vous employer pour nous accuser?" Aucun des policiers n'a osé dire un mot et ils se sont tous cachés. Quand la police est allé à la maison de Mme Liu, un vieil homme qui gardait la porte les a arrêtés et a dit en colère : "Qu’est ce que vous faites ici? Vous avez persécuté la bonne personne d’ici à la mort. Pourquoi voulez-vous encore harceler sa famille ?" Ils ont montré leur identification et dit : "Nous sommes en devoir officiel." Le vieil homme a dit : "Je sais que vous êtes du département de la police. Vous avez persécuté une bonne personne à la mort. Sur quel genre de devoir officiel êtes-vous? Vous ne pouvez pas entrer. Peu m’importe qui vous  êtes." Plus tard, les policiers ont eu peur parce que plus de personnes en colère sont venu des voisinages et ils ont quitté rapidement les lieux.

Dans l'unité de travail, la communauté et a d'autres endroits, toutes les personnes ont condamné les crimes pervers de la police. Certains ont dit en colère : "Ils vous ont mis, vous les  pratiquants innocents de Falun Gong,  dans les prisons. Ils vous ont condamnés a des peines de prison, ils vous ont extorqués d’énormes sommes d’argent en amende, ils vous ont confisqué vos maisons, même ils  vous ont torturés et battus à la mort ou infligés d'autres dommages. Mais vous ne rendez pas la pareille. C'est vraiment incroyable. Si nous étions vous, nous ne pourrions pas faire cela. Les autorités corrompues comme Zhang Gangfu et Jin Wanzhi du “bureau 610” [un bureau créé spécifiquement pour persécuter le Falun Gong avec le pouvoir absolu sur chaque niveau de l’administration du Parti et tous les autres systèmes politiques et judiciaires] vous ont follement persécutés et ont fait tant de mauvais actes contre les pratiquants de Falun Gong. Maintenant, Jiang Zemin est fou et a assigné toutes ces mauvaises personnes pour ces affaires avec vous." Faisant face à la colère et la condamnation des personnes, les personnes telles que Zhang Guofu et le Jin Wanzhi du “bureau 610" ont eu peur de se montrer en public et ils se sont juste cachés.

En raison de la persécution, la famille de la pratiquante Liu Jie a été laissée avec le cœur brisé. La preuve solide a démontré que les serviteurs pervers de la troupe politique de Jiang dans Shuangcheng a assassiné un autre pratiquant de Dafa. Elle est le 10e  pratiquant assassiné dans la ville de Shuangcheng après Zhou Zhichang, Zhang Shengfan, Zhao Yayun, Wang Jin'guo, Wang Xiulan, Zhang Tao, Wu Baowang, et Zang Dianlong.

http://www.minghui.org/mh/articles/2003/3/24/47024.html