NOUVELLES - Le 23 mai 2003 Centre d'information du Falun Dafa,

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Monsieur John Jaw, président de l'Organisation mondiale pour enquêter la persécution du Falun Gong (WOIPFG), présente les résultats de l'enquête au cours d'une conférence de presse à Washington, DC, ce qui révèle d'autres lacunes dans l'incident préparé par le régime chinois

WASHINGTON, DC (CIFD) - Monsieur John Jaw, le président d'une organisation enquêtant sur les atrocités commises contre les pratiquants du Falun Gong en Chine, a une histoire extraordinaire à raconter.

L'ancien dirigeant chinois, Jiang Zemin, a ordonné aux subalternes de rassembler un groupe d'individus qui s'immoleraient par le feu à la place Tiananmen. Ce coup monté serait présenté comme un suicide dramatique et attribué au Falun Gong - dans le but de rassembler l'opinion publique contre la pratique spirituelle que Jiang essaie désespérément de réprimer.

Malheureusement, a dit Monsieur Jaw, l'histoire est bien trop vraie !

Le 23 janvier 2001, il a été rapporté que cinq individus se sont immolés par le feu à la place Tiananmen. Les médias étatisés chinois ont allégué que ces personnes étaient des pratiquants du Falun Gong et ont rassemblé une pluie de programmes que le Washington Post a libellé « la dernière salve de la campagne gouvernementale [chinoise] qui ne cesse de croître afin de discréditer le Falun Gong ... et obtenir l'appui pour ses tentatives de l'exterminer en 18 mois [presque 4 ans maintenant]. »

Les critiques de la persécution du Falun Dafa par le régime chinois disent cependant que tout l'incident de « l'auto-immolation » était très suspect. En juillet 2001, une enquête sur vidéo affichée sur l'Internet dissèque les séquences de CCTV et les informations de référence rapportées par CNN et le Washington Post démontrent que cet incident était un coup monté.

Après la projection du vidéo à la Sous-commission sur la Promotion et la Protection des droits de l'homme aux Nations Unies, l'organisation du Développement de l'Éducation internationale (IED) a dit que le vidéo « selon notre opinion, prouve que cet incident a été monté par le gouvernement [chinois] ».

Monsieur Jaw est d'accord et trois mois plus tard, son organisation, l'Organisation Mondiale pour enquêter la Persécution du Falun Gong (WOIPFG) a commencé sa propre enquête.

« Si vous regardez les pièces de ce puzzle », dit Monsieur Jaw, « les vêtements de protection portés par ces individus qui s'immolaient, les extincteurs d'incendie et les caméras vidéo qui étaient immédiatement à portée de la main, les lacunes qui sautent aux yeux dans les diffusions subséquentes de CCTV de cet incident, il ressort vraiment une seule conclusion : la police sur la place Tiananmen savait ce qui allait se passer ce jour-là. Ils étaient prêts et avaient un cameraman à leur disposition pour filmer cet incident. »

Monsieur Jaw conclut : « C'est triste que le camouflage du SRAS soit la partie émergée de l'iceberg quand on pense à ce que le régime cache, mais avec cette information récente que nous savons, pour moi il est clair que toute cette production ne peut plus tenir debout. »

« L'information récente » dont réfère Monsieur Jaw et qui a été présentée au cours d'une conférence de presse à Washington DC, inclut les faits suivants :

  1. L'identification de deux Wang Jindongs : la technologie sur l'identification de la parole en chinois dans un laboratoire mondialement célèbre dans ce domaine et dans celui de la synthèse et la vérification ont constaté que « Wang Jindong, le principal individu qui s'est immolé, et qui a passé plusieurs fois dans les programmes diffusés par la chaîne de télévision étatisée CCTV, est en fait joué par deux personnes différentes. Cette preuve appuie l'analyse précédente de la naissance des cheveux et des oreilles du « Wang Jindong » qui s'est immolé dans le métrage diffère de celle de la photo de « Wang Jindong » diffusée par les médias étatisés chinois.
  1. Le retard de deux heures : le personnel médical de l'hôpital Jishuitan - l'hôpital où ont été transportés d'urgence les individus qui se sont immolés après l'incident - a révélé que l'ambulance est arrivée deux heures après que les victimes aient été placées dans ce véhicule à la place Tiananmen. Une distance de 6 milles sépare la place Tiananmen et l'hôpital Jishuitan. Le voyage devrait prendre environ 15 minutes. Où étaient les victimes durant ces deux heures ?
  1. La mort mystérieuse de la jeune fille : le personnel médical de l'hôpital Jishuitan dit que la fille de 12 ans qui, selon le reportage, était impliquée dans l'événement de « l'auto-immolation » est morte    « soudain » juste avant qu'elle devait quitter l'hôpital. Le personnel a rapporté que son décès était     « très louche » parce que sa santé s'est améliorée et elle était en bonne santé la veille de sa mort. Aussi, selon le personnel médical, le matin du 17 mars 2001, le jour de son départ de l'hôpital - elle était « assez animée et active », et avait reçu la visite du Chef de la Division de l'Administration médicale de Pékin. Quelques heures plus tard, elle était soudain dans une situation critique et elle est morte.

Des informations et « lacunes » qui ont été découvertes récemment à propos de l'incident de « l'auto-immolation » incluent :

  1. Les mensonges de la RPC concernant la source des séquences en gros plan : quelque temps après l'incident, le régime chinois a déclaré que les séquences en gros plan de l'incident de « l'auto-immolation », qui ont été fréquemment utilisées dans des programmes anti-Falun Gong, ont été tournées par une équipe de la section des nouvelles de CNN qui était à la Place ce jour-là. Cependant, selon un article du Washington Post, le cadre supérieur des nouvelles à CNN, Eason Jordan a dit : « Les séquences utilisées dans les reportages de la télévision chinoise ne proviennent pas du magnétoscope de CNN parce que le cameraman de CNN a été arrêté presque immédiatement après le début de l'incident. » Le Post a aussi ajouté : « les séquences en gros plan diffusées à la télévision en Chine semblent avoir été prises sans aucune interférence de la police. Dans certains cas, la caméra est manifestement derrière les barricades de la police ... De plus, les séquences des caméras de surveillance placés en haut à la place Tiananmen semblent montrer un homme en train d'utiliser une petite caméra vidéo qu'il tenait entre ses mains pour filmer la scène, et non pas une grande caméra de la télévision pour les nouvelles ». L'homme avec la caméra vidéo est habillé comme une agent policier chinois et circulait librement parmi eux afin d'enregistrer sur magnétoscope la scène de très près.
  1. La source du film tourné de loin demeure inconnue : Les caméras de surveillance de longue distance situées sur les toits des édifices entourant la place Tiananmen prenne des scène en panorama et ne peuvent pas faire du zoom. Mais, les séquences tournées d'une longue distance sur les «auto-immolations » n'étaient pas panoramiques du tout, mais focalisaient sur les locations exactes des actes « d'auto-immolation ». De plus, ces caméras faisaient du zoom. Qui a tourné ce métrage et comment se fait-il qu'elles étaient sur les toits des bâtiments avec une caméra vidéo de longue distance qui pouvait faire du zoom au bon moment ?
  1. Le film montre que l'individu qui s'était immolé a été frappé avec une massue sur la tête par l'agent de sécurité : En regardant le vidéo enregistrant l'acte « d'auto-immolation » diffusé sur CCTV, on peut voir un homme vêtu d'une manteau militaire et il semble avoir un objet lourd qui frappe la tête de madame Liu Chunling, une des personnes qui se sont immolées. Elle tombe au sol sous l'impact du coup. Le WOPIFG croit qu'il est fort probable que Liu Chunling soit morte sur les lieux du coup reçu et non des brûlures, comme le déclare le régime chinois. Qui est cet homme et pourquoi a-t-il frappé madame Liu sur la tête? Une théorie à déduire des mouvements frénétiques de madame Liu et tel qu'il a été annoncé, de ses cris, pendant cet incident suggère qu'elle avait ou disait quelque chose qui pourrait trahir ce complot.
  1. Les extincteurs d'incendie sont immédiatement disponibles : les extincteurs de feu étaient presque immédiatement disponibles, mais on sait qu'aucun policier ou membre de la sécurité ne porte des extincteurs en patrouillant la place Tiananmen. Qui avait ces extincteurs et comment se fait-il qu'ils étaient à la portée?
  1. La police fait une pause avant de mettre la couverture sur la victime pendant que les caméras tout près sont en train de filmer : Dans le film de l'incident vu de près, on peut voir un policier s'approcher d'une victime qui s'était immolée avec une couverture pour le feu. Cependant, il la tient au-dessus de la tête de la victime et attend. Finalement, la victime crie ces mots qui ressemblent à ceci : « Cette grande Loi universelle est quelque chose que tout le monde doit réussir », (les porte-parole du Centre de l'information du Falun Dafa disent que cette déclaration n'a aucun fondement avec les enseignements du Falun Gong) et à ce moment-là, il jette la couverture sur la victime. Pourquoi le policier a-t-il attendu que cet homme crie ce slogan pendant que la caméra filmait devant lui ?
  1. Diffusion immédiate par les médias chinois étatisés : La diffusion des nouvelles ayant des sujets sensibles prend normalement plusieurs heures et parfois des jours à finaliser parce qu'elle doit obtenir l'approbation de nombreux représentants du Parti et de la censure. Cependant, les nouvelles de l'incident de « l'auto-immolation » ont été diffusées la première fois en l'espace de quelques heures après qu'il s'est produit - à une vitesse foudroyante pour CTTV.
  1. Les découvertes du Washington Post à propos d'une des personnes qui se sont immolées : un journaliste du Washington Post s'est rendu à la ville natale d'une des personnes qui s'est immolée afin d'investiguer des informations de base sur elle. Un article subséquent du Washington Post a rapporté que « personne ne l'a vu pratiquer ». Après la publication de cet article, le journaliste a été arrêté après son retour à la ville natale de la victime pour poursuivre l'enquête.

Dans une déclaration écrite concernant le cas, l'Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong dit : « c'est possible que ce crime soit directement imputé à Jiang Zemin, le Président chinois et également Chef du Parti Communiste chinois.

Monsieur Jaw est conscient de la gravité des allégations que l'Organisation a faites et si leurs véracités sont prouvées, cela pourrait être la plus grande conspiration jamais entreprise par les dirigeants chinois depuis l'arrivée du Parti Communiste au pouvoir.

Mais Monsieur Jaw dit qu'il y a encore beaucoup de travail à faire. « Nous sommes conscients du degré de difficulté de ce cas et de l'importance de poursuivre cette enquête », ajoute-t-il. « Nous sommes déterminés à découvrir et révéler les faits entourant ce cas. »

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NOUVELLES - Le 23 mai 2003

Centre d'information du Falun Dafa, www. faluninfo.net

Historique

Le Falun Gong, ou Falun Dafa, est une méthode de méditation et d'exercices avec un enseignement basé sur le principe universel « Authenticité - Bienveillance - Patience ». C'est une méthode qui a été enseignée en privé pendant des milliers d'années avant d'être rendue publique en 1992 par Maître Li Hongzhi. Falun Gong prend ses racines dans la culture chinoise traditionnelle, mais il est différent du bouddhisme et du taoïsme. Depuis son introduction en 1992, la méthode s'est transmise rapidement de bouche à oreille à travers la Chine, et on la pratique maintenant dans plus de 50 pays.

D'après les estimations du gouvernement, le nombre de pratiquants a atteint les 100 millions, le dirigeant chinois Jiang Zemin a donc interdit cette pratique pacifique en juillet 1999, de peur qu'elle ait plus de succès au sein du peuple que le Parti Communiste lui-même. Mais, comme il est incapable d'ébranler les convictions des millions de personnes qui avaient bénéficié de la pratique du Falun Gong dans leur vie quotidienne, le régime de Jiang a intensifié la propagande pour tourner l'opinion publique contre cette méthode tout en emprisonnant, torturant et même tuant tranquillement ceux qui la pratiquent.

Le Centre d'Information du Falun Dafa a pu documenter 610 cas de morts depuis le début de la persécution du Falun Gong en Chine en 1999. Cependant, les dirigeants chinois rapportent que le nombre de morts dépasse les 1 600 et les experts estiment que le chiffre est beaucoup plus élevé. Des centaines de milliers de personnes sont détenues, dont plus de 100 000 ont été condamnées au camp de travail forcé, souvent de manière arbitraire.

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Traduit au Canada le 30 mai 2003.