(Minghui.org)

La pratiquante de Dafa Mme Wei Yaxia de la ville de Wuchang, province de Heilongjiang a enduré beaucoup de persécution pour sa persistance dans la pratique de Falun Gong. Elle a été brutalement torturée dans le camp de travaux forcés Wanjia. Après avoir été relâchée du camp de travail, elle a encore été sujette au harcèlement à l’enlèvement de la part de la police. Mme Wei a alors été contrainte de quitter son domicile pour éviter plus de persécution. Bien qu’elle soit morte en avril 2004, les causes de sa mort restent encore à déterminer.

Mme Wei Yaxia était née en 1953 et était employée du centre de contrôle de trafic de la ville de Wuchang, province de Heilongjiang. Avant de pratiquer le Falun Gong, elle souffrait de plusieurs maladies chroniques. Depuis qu’elle avait commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996, elle en était venue à comprendre le sens de sa vie, elle avait élevé son niveau moral et en avait ainsi bénéficié physiquement et mentalement.

Mme Wei est allée deux fois à Beijing, faire appel pour le Falun Gong, une fois le 15 juin 2000 et une autre le 14 novembre 2000. Elle a été illégalement détenue les deux fois. La deuxième fois qu’elle a été détenue, elle avait fait une grève de la faim pour protester contre la persécution et avait été relâchée le 30 décembre 2000. Cependant, 10 jours plus tard, le 9 janvier, Mme Wei a de nouveau été arrêtée, sans procédure légale et a été condamnée à un an au camp de travaux forcés Wanjia.

Au camp de travaux forcés de Wanjia, Mme Wei a été brutalement torturée pour sa persistance dans la pratique du Falun Gong. La police l’a privée de sommeil, l’a gavée de force et l’a forcée à se tenir debout ou à s’accroupir dans une même position pour de longues périodes. Elle a été mise deux fois sur le « banc du tigre » (1), à chaque fois pendant une journée et une nuit, avec les menottes qui lui coupaient la chair des poignets. Elle a été plusieurs fois enfermée dans une petite cellule « en solitaire » pendant plusieurs jours. En juillet 2001, Mme Wei a été torturée avec la méthode de la « grande suspension » (2) pendant une longue période. Chaque jour on la décrochait seulement un petit instant après que les détenus soient revenus de leur travail. Puis juste avant que tout le monde reparte au travail, on la suspendait de nouveau. Quelques fois on la suspendait dans une cellule d’homme. Quand le frère de Mme Wei avait appelé pour s’enquérir de sa situation, la police lui dit qu’elle était dans la cellule des hommes en ce moment. Une fois, Mme Wei a vomi car elle avait été suspendue trop longtemps et le détenu qui avait reçu ordre de la surveiller a rapporté sa situation aux gardiens. Les gardiens lui ont alors demandé si elle voulait toujours pratiquer le Falun Gong. Mme Wei a répondu « oui », alors ils ont donné l’ordre de la laisser suspendue.

Plus tard, Mme Wei avait eu le corps recouvert par la gale et souffrait beaucoup de sérieuses démangeaisons. Le camp de travail utilisait une tactique qui s’appelait « Gratter la démangeaison », ce qui faisait que la personne saignait de partout et qui était très douloureux. Mme Wei ne s’est pas amollie après une telle tribulation, mais elle avait pu voir à travers les tactiques de la police. Avant d’être relâchée, les gardiens ont voulu prendre des photos d’elle et d’autres pratiquants de Dafa qui avaient la gale et ils déclaraient qu’ils ne relâcheraient que ceux qui auraient été pris en photo. Mme Wei refusait fermement de se faire prendre en photo et elle a été la première à être relâchée avant terme, sans aucune condition. Elle est sortie dignement du camp de travaux forcés de Wanjia.

A son retour chez elle, les fonctionnaires de son unité de travail l’ont soumise sans cesse à de grandes pressions. Le département de la police et les responsables du « bureau 610 » allaient souvent chez elle pour la harceler. En Avril 2002, la police de la ville de Wuchang et le « bureau 610 » ont commencé à faire une autre rafle de pratiquants de Dafa, Mme Wei a été licenciée par son unité de travail. Il y avait des policiers et des voitures de police stationnées tout autour de chez elle. De plus, ils ont vicieusement fait pression sur les membres de sa famille et ils ont menacé de faire virer son mari et faire en sorte que son fils ne puisse plus travailler normalement. Ceci a causé un grand poids psychologique sur Mme Wei et à sa famille. Mme Wei a dû quitter la maison et changer constamment d’endroit pour éviter la persécution. Elle s’était cachée dans la maison vide d’un proche. Selon les voisins, le soir du 25 avril, ceux-ci ont entendu quelqu’un frapper à la porte de la chambre où Mme Wei se cachait. Le matin du 26 avril, ils ont retrouvé Mme Wei morte à l’extérieur du bâtiment. Les détails de sa mort sont encore inconnus.

Cependant, la persécution vicieuse contre Mme Wei ne s’est même pas arrêter avec sa mort. Les autorités ont fabriqué des rumeurs répétées selon lesquelles Mme Wei était devenue folle après avoir pratiqué le Falun Gong et qu’elle s’était suicidée. Ils essayaient d’utiliser cela pour accuser et calomnier le Falun Gong et ainsi tromper le peuple. Mme Wei n’a jamais eu de pensée suicidaire, même sous les tortures brutales et dans les situations difficiles. Comment aurait-elle pu tomber du bâtiment ? On ne sait pas encore ce qui s’était effectivement passé, mais une chose est sûre : ceci est un autre crime que le régime de Jiang a commis dans sa persécution des pratiquants de Falun Dafa.

Notes

 (1) « Banc du tigre » – Une méthode de torture communément utilisée sur les pratiquants de Falun Gong. On force les pratiquants à s’asseoir sur un petit banc de métal d’environ 20 cm (6 pouces) de haut, avec les genoux attachés ensemble. Avec leurs mains attachées derrière le dos ou parfois sur leur genoux, on les oblige à se tenir droit et à regarder droit devant eux. Ils n’ont pas le droit de tourner la tête, fermer les yeux, parler aux gens, ni de bouger. On assigne plusieurs détenus de surveiller les pratiquants et de les forcer à rester immobile pendant qu’ils sont assis sur le banc. Généralement des objets durs sont insérés sous les mollets ou les chevilles des pratiquants pour leur rendre ce traitement encore plus difficile à supporter. (voir illustration sur )

 (2) « Grande suspension » – Une méthode de torture communément utilisée sur les pratiquants de Falun Gong. Il y a deux formes de cette torture. (a) Avec les deux mains menottées derrière le dos et seulement les orteils touchant le sol, les pratiquants sont suspendus par une corde accroché au cadre d’une fenêtre en métal ; (b) Une main du pratiquant est menottée à une couchette et l’autre main à un autre lit, et on tire les deux lits dans des directions opposées. On ressent une douleur extrême car le corps est étiré.

Traduit en France le 2 septembre 2004.