(Minghui.org)

M. Cao Dong, un pratiquant de Falun Gong de Pékin, est actuellement détenu et persécuté dans la prison de Tianshu dans la province de Gansu en représailles d’une interview qu’il a donnée au Vice-Président du Parlement européen dans laquelle il exposait la persécution du Falun Gong. Il a rencontré M. Mc Millan Scott, Vice-président du Parlement européen le 21 mai 2006 et lui a parlé de la sévère persécution visant les pratiquants de Falun Gong en Chine. M. Cao a été immédiatement arrêté par la police de la Division de sûreté intérieure et emmené à Gansu pour y être détenu. Il a été ‘illégalement condamné’ à cinq ans de prison juste avant la Nouvelle année chinoise 2007. Son avocat a dit que la seule preuve justifiant la condamnation était une fausse confession.

Lors d’une réunion du Parlement européen l’après midi du 7 août 2008, M. McMillan Scott a fait un discours à propos de la persécution des pratiquants de Falun Gong Cao Dong, Niu Jinping et Zhang Lianying et de la persécution de l’avocat des droits de l’homme Gao Zhisheng et du dissident Hu Jia. Il a exprimé son inquiétude pour la sécurité des pratiquants de Falun Gong.

M. Cao Dong est né à Qingyang, dans la province de Gansu, le 4 juillet 1972. Il est sorti diplômé du département de français de l’Université des langues étrangères de Pékin en 1995. Il travaillait dans l’industrie du tourisme. Il vivait dans la Chambre 704, Unité 1, Bâtiment 6 à Baozhuzhi, Zhaojialou dans le quartier de Dongcheng à Pékin.

Le 20 juillet 1999, le Parti communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong. De nombreux pratiquants sont allés demander justice à Pékin et que le gouvernement innocente le nom du Falun Gong. Cependant, le PCC a envoyé la police civile et militaire pour arrêter les pratiquants qui faisaient appel au nom du Falun Gong. Les pratiquants de Pékin Cao Dong et Yu Zhou (qui a été persécuté à mort en février 2008) ont réussi à louer des endroits temporaires pour loger de nombreux pratiquants de toute la Chine venus faire appel au nom du Falun Gong. Le 20 août, quelques 200 pratiquants ont tenu une conférence de Loi (Fa) à Tashan dans les faubourgs de Liang, district de Fangshan, Pékin, et ont partagé des expériences pendant près de quatre heures. Les pratiquants étaient d’accord sur le fait que Falun Gong n’avait pas d’ennemis. Falun Gong n’avait jamais été contre le gouvernement. Dans les circonstances actuelles, tous étaient d’avis que les pratiquants devaient parler du Falun Gong au gouvernement, pacifiquement, rationnellement et avec bienveillance. Le PCC a appelé cet incident l’ "Assemblée du 20 août de Tashan." Cao Dong et Yu Zhou ont été considérés comme les organisateurs de cette assemblée. Des agents des services de police de Fangshan ont illégalement arrêté Yu Zhou et d’autres pratiquants assistant à la conférence. Ils ont trompé Cao Dong à se rendre à une réunion en lui garantissant que ces pratiquants seraient relâchés. Après avoir rencontré Cao Dong, il l’ont immédiatement arrêté et emmené au Centre de détention de Fangshan puis transféré à la Station d’expédition de Qiliqu à Pékin. Grâce aux efforts de ses amis, M. Cao a été relâché deux mois plus tard. Il avait été torturé.

En novembre 1999, M. Cao a accompagné un pratiquant d’une autre région visiter une pratiquante de Pékin Mme Ren Qiongfang. Le PCC a reconnu le mari de Mme Ren, li Xuejun, comme étant un " pratiquant clé" Leur maison a été secrètement placée sous surveillance par la police. En rentrant chez lui, Cao Dong a été arrêté par la police qui l’avait suivi en secret. Il fut interrogé, mais rien dans son comportement ne put être retenu contre lui. Des agents des services de police de Xicheng l’emmenèrent à son département de police local, la Station de Police du district de Dongcheng où il lui fut demandé s’il pratiquait Falun Gong. Cao Dong répondit que oui. Puis il fut emmené au centre de détention du district de Dongcheng où il fut illégalement détenu pendant un mois.

Le 25 février 2000, Cao Dong et un autre pratiquant, Gao Feng, retournèrent à Pékin de Lanzhou par le train. La police ferroviaire trouva Gao Feng en train de lire Zhuan Falun et leur demanda s’ils pratiquaient le Falun Gong. Ils répondirent que oui. La police les arrêta alors et les emmena aux Services de police de l’agglomération de Jining en Mongolie intérieure. Tous les deux furent placés en détention administrative sous l'accusation de " lire Zhuan Falun dans le train "Ils furent emmenés au Centre de réhabilitation de la drogue de la ville de Jining où on les enferma avec des toxicomanes. Parce qu’ils continuaient à pratiquer le Falun Gong, la police et les toxicomanes les soumirent à des passages à tabac. Selon la loi chinoise, la période maximum de détention administrative ne doit pas dépasser 15 jours. Mais le centre de réhabilitation de la drogue a détenu Cao Dong et Gao Feng pendant 22 jours avant de les relâcher après avoir fait pression sur leurs membres de famille. Le 1er octobre 2000, Yang Dong, un policier chargé de la région de Zhaojialou dans le district de Dongcheng à Pékin, reçut l’ordre d’amener de force tous les pratiquants de Falun Gong de sa région au poste de police et de les détenir pour les empêcher d’aller à Tiananamen faire appel au nom du Falun Gong. Yang Dong se rendit au domicile de Cao Dong tôt le matin, avec l’intention de l’emmener au poste de police. L’épouse de Cao Dong refusa de lui ouvrir la porte. Toutefois Yang Dong resta à l’extérieur de leur maison. Cao Dong devait aller travailler ce jour là devant aller chercher un groupe de touristes étrangers à l’aéroport. Il ouvrit la porte Yang Dong l’empoigna mais Cao Dong lui dit qu’il devait aller travailler. Yang Dong ne le crut pas et le suivit à l’agence de voyage où Cao Dong travaillait. Il découvrit que Cao Gong devait effectivement aller à l’aéroport et retourna donc au Commissariat de Police. Mais ses supérieurs réprimandèrent Yang Dong et lui demandèrent d’amener Cao Dong au commissariat par n'importe quel moyen. Ils envoyèrent trois autres policiers à l’aéroport avec Yang Dong. Mais Cao Dong réussit à les éviter. Yong Dong et d’autres fonctionnaires du bureau de la sécurité de la veille se rendirent au domicile de l’employeur de Cao Dong pour enquêter sur la situation de ce dernier. L’employeur leur dit que Cao Dong était très droit et faisait du bon travail. Incapable d’obtenir les preuves de quelques méfaits contre Cao Dong, les fonctionnaires de la sécurité menacèrent son patron en disant " Une personne si dangereuse ! Comment pouvez vous lui laisser faire un travail lié aux affaires étrangères? Serez vous capables d’en endosser la responsabilité si quoique ce soit devait arriver ?" Cao Dong apprit l’incident par la suite. Pour protéger son lieu de travail et son employeur de la persécution, il faxa à son employeur une lettre de démission lui exprimant ses regrets de devoir partir. Son employeur demanda à quelqu’un de lui transmettre un message " Vous pouvez revenir quand vous voulez, notre porte sera toujours ouverte pour vous ."

Le 19 novembre 2000, lorsque Cao Dong et plusieurs autres pratiquants se rencontrèrent dans un appartement à Kandan, agglomération de Fengti, la police y fit une descente et les arrêta. Ils confisquèrent son téléphone mobile, plus de 6000 dollars en espèce, son livret d’enregistrement de résidence, et une mallette sans fournir aucun reçu. Ils gardèrent les effets confisqués. La police trouva plusieurs banderoles et accusa Cao Dong de les avoir amenées. Cao Dong fut le premier à être détenu au Centre de détention de Haidian où il fut interrogé et privé de sommeil chaque nuit pendant une semaine. Le policier Li Jun avec deux autres agents essayèrent de lui extorquer une confession par la torture durant les interrogatoires. Ils lui administrèrent à plusieurs reprises des décharges électriques en visant l’artère du cou ce qui lui fit perdre ses cheveux et il devint chauve. Un mois plus tard, Cao Dong fut transféré au Septième département du Centre de détention de Pékin pour être ensuite transféré au Centre de détention de Fengtai.

Le 1er mars 2001, la cour du district de Fengtai " condamna illégalement" Cao Dong à quatre ans et demi de prison pour avoir imprimé du matériel de ' clarification' du Falun Gong. A l’ouverture de la session à la cour, aucun avocat ne fut autorisé à défendre Cao Dong où à l’aider à déposer une demande de non culpabilité. Après la condamnation, le centre de détention ne l’autorisa pas à faire appel. En mai, il fut transféré au centre de répartition des prisonniers, où un policier prénommé Zhang lui donna des décharges électriques pour avoir pratiqué le Falun Gong au point de lui faire perdre conscience.

Une semaine plus tard, Cao Dong et son compagnon de pratique Gao Feng furent emmenés à la Prison de Lanzhou dans la province de Gansu. La police de l’équipe d’admission menotta Gao Feng et le suspendit à une barre horizontale ses pieds touchant à peine terre pendant presque une heure. Ils le suspendirent de cette façon à trois moments différents. Chaque fois il s’évanouissait sous l’intense douleur. Pour protester de leur détention illégale Cao Dong et Gao Feng commencèrent une grève de la faim. Ils refusèrent de manger ou de boire. Afin de les séparer, le cinquième jour, la prison envoya Cao Dong à la prison de Pingliang dans la province de Gansu.

Cao Dong fut gardé à la prison de Pingliang durant quatre ans. Le 19 mai 2005, son terme prit fin. Selon la loi chinoise, les prisonniers doivent être relâchés si leur terme est fini. Mais le PCC ne suit jamais la loi dans le cas du Falun Gong. Parce que Cao Dong n’avait pas été ‘transformé’, la prison le renvoya directement au Bureau 610 de l’agglomération de Qingyang. Le Bureau 610 essaya de faire écrire à Cao Dong une déclaration de garantie. Ils le menacèrent de l’envoyer à la base de ‘transformation’ de la province de Gansu pour une persécution plus poussée. Cao Dong refusa d’écrire la déclaration. Après beaucoup d’efforts de sa famille, il fut relâché et retourna à la maison sain et sauf.

Une année plus tard, le 21 mai 2006, Cao Dong eut un entretien avec le Vice-Président du Parlement européen à propos de la situation des droits de l’homme en Chine continentale. Il raconta ses souffrances personnelles au Vice président, ce qu’il avait vu et entendu en prison, et comment les pratiquants de Falun Gong étaient soumis à toutes sortes de torture. Le même jour, la Seconde section du Bureau de la sécurité nationale de Pékin arrêta en secret Cao Dong. Ils le torturèrent afin d’obtenir des informations sur les pratiquants de Falun Gong à l’étranger et les pratiquants d’autres régions. Ils menottèrent Cao Dong à une chaise et ne le laissèrent pas dormir de six jours et six nuits, durant lesquels huit personnes se partagèrent en quatre rondes et le menacèrent l’intimidèrent et l’injurièrent à tour de rôle, 24 heures sur 24. Ils poussèrent Cao Dong à un mètre d’un écran TV et mirent le volume au maximum en passant un VCD calomniant le Falun Gong. Ils le forcèrent à regarder et à écouter. Au cours de cette série de persécution, les malfaiteurs lui blessèrent l’œil gauche.

Sous la torture mentale et physique, Cao Dong commença à vomir du sang et à perdre du sang en grande quantité chaque jour. Un jour il perdit connaissance et était presque mort. Trois fois il fut emmené à l’hôpital pour un traitement d’urgence. Les fonctionnaires du PCC envoyèrent alors Cao Dong au Centre d’entraînement judiciaire du district Chaoyang où il fut davantage persécuté. Ils recoururent à une grande quantité de ressources et d’hommes pour essayer de lui laver le cerveau et l’amener à se réformer. Ils envoyèrent des gens au domicile de ses parents pour les menacer et les duper, avec l’intention d’utiliser la pression sur ses parents pour ‘transformer’ Cao Dong. Ils filmèrent ses parents en vidéo et ramenèrent la vidéo pour la montrer à Cao Dong dans une tentative de miner sa volonté. Ils confisquèrent son carnet de téléphone et le menacèrent en disant qu’ils arrêteraient tous les pratiquants avec lesquels il était en contact dans une tentative de le forcer à se rendre. Ils essayèrent de le tromper en disant que tant qu’il coopérait avec eux, il serait vite relâché. Lorsque toutes ces méthodes eurent échoué, la Seconde section de la Division intérieure de Pékin le transféra au secret au Bureau provincial de la sécurité de Gansu. Ceci pour éviter l’attention de la communauté internationale. La seconde section donna les ordres au Bureau de la sécurité provincial de Gansu de traiter Cao sans ménagements.

Le 4 septembre 2006, Cao Dong fut envoyé au Bureau de la sécurité provincial de Gansu. Le 27 septembre, le Procuratorat de l’agglomération de Qingyang annonça officiellement l’arrestation de Cao Dong et le détint au centre de détention du Bureau de la sécurité publique. Des fonctionnaires du Bureau de la sécurité vinrent secrètement s’entretenir avec lui, lui disant que tant qu’il acceptait de collecter des informations sur les pratiquants de Falun Gong et leurs activités outremer, et qu’il disait " J’en suis là à cause du poison du Falun Gong," le Bureau de la sécurité le libèrerait sur parole une fois condamné. Cao Dong refusa. Le 22 décembre, manipulé par la Seconde section de la Division de la sécurité intérieure de Pékin, et le Bureau provincial de sécurité de Gansu, la Cour du district Xifeng dans l’agglomération de Qingyang ouvrit secrètement une session contre lui. Cao Dong et son avocat demandèrent que le procureur fournisse des preuves pour les crimes censés avoir été commis par Cao Dong. Le procureur ne présenta aucune preuve de crimes commis par Cao Dong. Il ne put présenter aucune preuve et n’ouvrit pas la bouche lors de l’examen croisé. Après la session, le juge dit à Cao Dong que tant qu’il écrivait quelque chose dénonçant le Falun Gong tout serait " facile à résoudre". Cao Dong refusa d’écrire ce genre de déclaration.

Le 29 janvier 2007, la Cour de district de Xifeng condamna secrètement Cao Dong à cinq ans de prison pour le crime de “fournir à des organisations d’outremer des matériaux et des informations sur la persécution des disciples du Falun Gong” (d’après le verdict) Le 22 mars 2007, la Cour de Qingyang rejeta l’appel de Cao Dong sans raison déclarée.

Le 24 mai 2007, le Bureau provincial de la sécurité de Gansu envoya secrètement Cao Dong à la prison de Tianshui dans la province de Gansu où il fut isolé avec des détenus qui le surveillaient 24 heures sur 24. Ils l’enfermèrent seul dans une cellule avec quatre criminels le surveillant à tour de rôle. Il n’était pas autorisé à quitter la cellule même un instant, et ne pouvait ni écouter la radio ni contacter quiconque. Les autres personnes n’étaient pas autorisées à contacter Cao Dong non plus. Les quatre criminels étaient un meurtrier, un toxicomane, un proxénète et un condamné pour détournement de fonds. La prison dit aux quatre détenus que Cao Dong pouvait se suicider à tout moment et avait des problèmes mentaux et leur ordonna de le surveiller étroitement. Ils établirent un système de récompense pour les quatre détenus. S’ils mettaient du cœur à l’ouvrage, alors leurs peines seraient réduites, dans le cas contraire leurs condamnations seraient prolongées. A l’incitation de la prison, les quatre détenus injuriaient, menaçaient et intimidaient Cao Dong, le tabassant parfois En mai 2008, dans un abri antisismique, le toxicomane insulta lourdement Cao Dong alors qu’il allait aux toilettes seul. Il battit Cao Dong mais les autres détenus l’arrêtèrent. Le 26 juin 2008, la prison tient une réunion d’Accueil des Jeux Olympiques de Pékin. Tous les pratiquants de Falun Gong devaient y assister. Lors de la réunion Cao Dong annonça qu’il voulait faire un discours. Deux détenus l’en empêchèrent et traînèrent dehors. Ces détenus furent gratifiés de quarante points en récompense de leur "bon travail " et obtinrent une réduction de peine. Le 1er juin 2008, un détenu dit bonjour à Cao Dong en passant devant la fenêtre de sa cellule. Les quatre détenus le battirent sans pitié et les cadres de la prison l’interrogèrent aussi. Cao Dong se vit assigner un travail difficile dans la zone de la Seconde prison où les conditions de travail étaient les plus dures.

Cao Dong a été dans cette situation d’isolement et contrôlé pendant plus d’un an, et les abus continuent.

Après avoir été condamné, Cao Dong fit une demande d’appel, mais son application fut interceptée par le Bureau provincial de la sécurité de Gansu. Lorsqu’il arriva à la prison de Tianshu, il rédigea à nouveau un appel et essaya de l’envoyer à son avocat. Toutefois la prison l’en empêcha. Fin 2007, la famille de Cao Dong essaya d’embaucher un avocat mais avait besoin qu’il écrive une lettre d’autorisation. La prison ne le laissa pas l’envoyer à sa famille. En conséquence, Cao Dong fut incapable de jouir de son droit d’appel. La prison lui dit aussi qu’il n’était pas autorisé à mentionner son cas dans des lettres à sa famille, ni quand il avait été arrêté, quand il avait été condamné, et quand il avait été transféré à la prison de Tianshui ou comment était la prison. Sans quoi toutes les lettres seraient interceptées. Une ceinture et une montre que sa famille lui envoya furent confisquées par la prison. Cao Dong aborda la question plusieurs fois avec des cadres de la prison, mais ils l’ignorèrent. Cao Dong fut privé de tous ses droits légaux.

Parmi les 15 prisons de la province de Gansu, la prison de Tinashui est la base spéciale pour "transformer " les pratiquants de Falun Gong. Elle est une soi-disant " section anti-Falun Gong " qui se spécialise dans la persécution des pratiquants. En 2006, un pratiquant de Qingyang, Liu Zhirong, a été battu à mort par les gardiens de la prison. Pour tromper le monde extérieur, la prison a créé de fausses preuves pour "montrer " que Liu Zhirong était mort en se suicidant. Ils ont utilisé cet incident comme excuse pour renforcer la persécution des pratiquants de Falun Gong. Du 9 au 11 avril 2007, la prison a tenu une soi-disant exposition de photos " Défendre la civilisation et s’opposer aux groupes pervers ". Ils ont présenté du matériel de propagande tels que l’incident fabriqué de l’auto immolation de Tiananmen pour tromper les gardiens et les détenus qui ignoraient la vérité à propos du Falun Gong et les ont incités à la haine envers Falun Gong et ses pratiquants. La "Section anti-Falun Gong " a souvent incité les détenus à forcer les pratiquants déterminés dans leur croyance à regarder des VCD qui calomniaient vicieusement le Falun Gong. Ils ne laissaient pas les pratiquants dormir et les forçaient à regarder ces VCD 24h sur 24, dans le but de les ‘transformer’. Un détenu qui en a été relâché a dit que Cao Dong était enfermé dans une cellule séparée aussitôt arrivé là bas, quatre détenus le suivaient constamment à tour de rôle, et il n’était autorisé ni à contacter qui que ce soit ni à faire les exercices en dehors de la chambre. Il a été enfermé dans la cellule pendant plus d’un an. Les autres détails concernant son emprisonnement son inconnus du fait d’une stricte censure. Nous savons seulement qu’il est très faible, qu’il a perdu ses cheveux et que son visage est extrêmement pâle. "

Le père de Cao Dong, Cao Douxu, et sa mère Cao Jumei, vivent dans l’agglomération de Qingyang dans la province de Gansu. Ils sont localement des professeurs bien connus. Ils ont la soixantaine et ont pris leur retraite. Son père a eu une hémorragie cérébrale et ne peut pas marcher correctement et a des difficultés à parler. Sa mère doit s’occuper de son père qui ne peut pas prendre soin de lui-même. Elle non plus n’est pas en bonne santé. L’an dernier elle a fait une rechute d’un problème de jambe et ne pouvait pas marcher. Ça s’est amélioré après un traitement médical mais elle ne peut toujours pas marcher. Cao Dong est leur fils unique. Ses parents n’ont personne pour veiller sur eux. Le harcèlement et la tromperie de la Seconde section de la Division intérieure de Pékin et le Bureau 610 de l’agglomération de Qingyang, ainsi que l’emprisonnement de Cao Dong les ont profondément affectés. Ils ont été traumatisés au point d’être effondrés.

L’épouse de Cao Dong, Yang Xiaojing, est aussi une pratiquante de Falun Gong de Pékin. Elle a été illégalement placée dans des camps de travaux forcés à deux reprises. En mai 2006, lorsque Cao Dong a été arrêté, elle était encore dans le Camp de travaux forcés pour femmes de Pékin. Après avoir été relâchée, elle a essayé d’embaucher un avocat pour son mari. Dans le processus, elle a été constamment surveillée par les services de police de Pékin qui les ont harcelés à de nombreuses reprises. En décembre 2007, la police du district de Dongcheng l’a emmenée de force à la station de police puis à la Division intérieure de Fengtai où elle été interrogée toute une journée. En même temps ils ont fouillé sa maison à la recherche de matériel du Falun Gong qui puisse leur servir de " preuve " pour la mettre en prison. Mais ils n’ont rien trouvé et ont du la relâcher. De peur d’une autre arrestation et en mauvaise santé, Mme Yang a du quitter son domicile pour échapper à la persécution. Elle doit aujourd’hui sans cesse déménager d’un endroit à un autre.

La maison de Cao Dong à Pékin a été saccagée plusieurs fois. Le 26 mai 2006, Hu Songtao et Chen Soushui de la Seconde section des services de police de la ville de Pékin ont pris les clés de Cao Dong et sont entrés illégalement chez lui sans avertir aucun membre de sa famille. Ils ont confisqué des objets de valeur dont un ordinateur portable valant au moins 20 000 yuans. Ils n’ont pas fait de liste officielle de ce qu’ils confisquaient et les ont gardé pour leur usage privé. Le soir du 19 novembre 2000, la police du district Fengtai a fait irruption au domicile de Cao Dong à Yueqiao et pris son téléphone portable, six mille yuans en espèces, une carte bancaire et une carte téléphonique parmi d’autres choses. Là encore ils n’ont pas enregistré officiellement les objets confisqués, d’une valeur équivalant à 15 000 yuans et les ont gardés pour eux. En décembre 2007, la police de la Division intérieure de Fengtai est une fois de plus entrée par effraction au domicile de Cao Dong et a volé des biens, prétendant être à la recherche de preuves pour condamner sa femme.

Nous demandons l’attention des organisations de droits de l’homme internationales, des gouvernements, et de toutes les personnes afin de soutenir Cao Dong et sa famille. Travaillons ensemble pour faire libérer Cao Dong de prison.

Traduit de l’anglais le 9 février 2009