(Minghui.org)
Nom : Sun Shuxiang (孙淑香)
Sexe : Féminin
Âge : 53 ans
Adresse : Inconnue
Emploi : Inconnu
Date de décès : 10 octobre 2010
Date de la dernière arrestation : 22 septembre 2009
Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés de Heizuizi, Changchun (长春市黑嘴子劳教所)
Ville : Changchun
Province : Jilin
Persécution endurée : Détention, domicile mis à sac, extorsion, tortures, injections forcés, travaux forcés, coups, lavage de cerveau, choc électriques.
Mme Sun Shuxiang, âgée de 53 ans, est décédée le 10 octobre 2010 à 16 h 35. Depuis que le Parti communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong le 20 juillet 1999, Mme Sun a été arrêtée, détenue, condamnée aux travaux forcés et torturée à de multiples reprises. Mme Sun a été citée comme victime de tortures par le célèbre avocat Gao Zhisheng dans sa lettre ouverte aux hauts responsables chinois Hu Jintao et Wen Jiabao le 12 décembre 2005. il disait : « Mme Sun Shuxiang, âgée de 48 ans, a été arrêtée et détenue neuf fois au cours de six ans de persécution. »
Deux autres pratiquantes, Mme Wang Yuhuan et Mme Liu Lihua, qui avaient été interviewées par l'avocat Gao Zhisheng, sont également décédées des suites de la persécution.
Tôt le matin du 22 septembre 2009, Mme Sun s'occupait de son petit-fils chez sa fille. Des agents de la sécurité domestique et du Bureau 610 de Changchun l'ont arrêtée. Pendant neuf mois, elle a été détenue et torturée au Département de police de Changchun, au troisième Centre de détention de Changchun ainsi qu'au Camp de travaux forcés de Heizuizi à Changchun. Mme Sun a développé de graves problèmes de santé et est devenue très maigre. Elle avait des difficultés à respirer, à manger et à boire. Son abdomen était rempli de fluide et elle était extrêmement faible.
Le camp de travail a fini par accepter de la libérer pour raison médicale en juin 2010. Mais elle était malgré tout surveillée par la police. Finalement, Mme Sun n'a pas réussi à se rétablir et elle est décédée le 10 octobre.
Début de la pratique
Mme Sun avait toujours été très maigre avec un teint jaunâtre et souffrait de nombreuses maladies. Quelques jours après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, le 28 août 1997, elle n'avait plus eu besoin de prendre de médicaments et avait arrêté de les prendre. Quarante jours plus tard, elle avait retrouvé une parfaite santé.
Bien que Mme Sun ait été arrêtée, détenue, condamnée aux travaux forcés et torturée au moins douze fois en onze ans de persécution, elle a continué à expliquer les faits du Falun Gong aux gens. Pendant ce temps, son mari a subi des pressions, a été terrorisé et forcé de demander le divorce et sa mère est morte de chagrin.
Torturée les mains attachées dans le dos
Tôt le matin du 22 septembre 2009, Sun Shuxiang avait emmené son petit-fils à l'école et était ensuite rentrée à la maison. Alors qu'elle ouvrait la porte, un policier de l'équipe de la sécurité nationale de Changchun s'est précipité et lui a couvert la bouche. Trois agents sont rentrés chez elle et ont saisi de nombreux biens personnels. Au Département de police de Chagchun, ils ont voulu poser ses empreintes sur de faux documents. Un policier lui a tiré de force un bras par-dessus son épaule et lui a tiré l'autre bras derrière le dos. Il les a ensuite étroitement menottés. (Les policiers appellent cette torture « porter une épée dans le dos. ») La douleur était si grande qu'elle a hurlé. Les policiers lui ont ensuite écarté les doigts et posé ses empreintes sur de faux documents créés par les policiers. Ces faux documents ont été utilisés comme preuves contre elle.
Trois jours plus tard, Mme Sun a été incarcérée au troisième Centre de détention de Changchun. Après trois jours au centre de détention, elle a été emmenée à l'Hôpital de la sécurité publique de Changchun parce que le médecin du centre de détention n'arrivait pas à lui prélever du sang lors d'un examen physique. À l'hôpital, elle a reçu chaque jour des injections de drogues inconnues.
Soumise aux travaux forcés et au lavage de cerveau
Au bout d'un mois, Mme Sun a été transférée dans la première équipe du Camp de travaux forcés de Heizuizi à Changchun. Yang Lifeng, âgée d'une quarantaine d'années, directrice de la première équipe, a essayé quotidiennement de forcer Mme Sun à abandonner sa foi en Falun Dafa. Elle a également essayé de la forcer à rédiger une lettre diffamant Dafa et Maître Li, mais Mme Sun a fermement refusé. Les policiers l'ont alors forcée à accomplir des tâches intensives et à regarder des émissions télévisées qui diffamaient Dafa. Un jour, alors qu'elle retournait dans sa chambre après une journée de travaux forcés intenses, les gardes l'ont forcée à rester debout et elle s'est évanouie au bout de 20 minutes. Le lendemain, les gardes l'ont tirée du lit et l'ont forcée à poursuivre les travaux forcés. Les gardes voulaient la détruire à la fois physiquement et mentalement. Ils l'ont forcée à regarder des documents de lavage de cerveau pendant les travaux forcés toute la journée et ils l'ont aussi forcée à regarder des documents diffamant Dafa et le Maître pendant la nuit.
Mourante et extrêmement maigre à cause des tortures brutales
Au cours de l'hiver 2009, après de fortes chutes de neige, la directrice Yan Lifeng a obligé Zhou Zhanhong (âgée d'une trentaine d'années) à forcer Sun Shuxiang à dégager la neige à la pelle par une température de 30 degrés sous 0. Lorsqu'elle a été forcée à dégager la neige à la pelle pour la deuxième fois, elle était si faible qu'elle ne pouvait plus marcher. Wang Lei (âgée d'une quarantaine d'années) pensait qu'elle marchait trop lentement et l'a traînée par le bras. Mme Sun a immédiatement ressenti une grande douleur dans le côté gauche. Elle ne pouvait plus respirer. Elle s'est accroupie sur le sol et a toussé fort. Comme elle avait souvent été brutalement torturée, elle a dû être envoyée à de nombreuses reprises à l'Hôpital de la sécurité publique et à l'Hôpital unifié de Chine et du Japon pour s'y faire examiner et recevoir des injections. Un jour, sur le chemin de l'Hôpital unifié de Chine et du Japon, un garde de la section de sécurité l'a frappée très fort à l'estomac en disant qu'il n'était pas content qu'elle ait parlé. Elle a ensuite été incapable de parler et n'a pu ni manger ni boire pendant longtemps et a constamment souffert de l'estomac.
Chaque fois que des policiers lui ont injecté des drogues, ils la forçaient à accomplir de lourdes tâches, sans égard pour son état physique. En raison des tortures physiques et mentales constantes, Mme Sun était très maigre et extrêmement faible. Malgré tout, les gardes Yang Lifeng et Zhou Zhanhong ont incité la criminelle Fu Qiaoyun (âgée d'une cinquantaine d'années) à forcer Mme Sun à travailler plus rapidement et à lui rendre la vie difficile. À la fin, Mme Sun ne pouvait même plus tenir une paire de ciseaux à cause des mauvais traitements. Yang Lifeng a dû demander aux membres de sa famille de signer les documents de libération et de l'emmener chez elle.
En juin 2010, elle a ressenti des douleurs dans la tête et son esprit était confus après avoir été forcée à subir des injections de drogues inconnues administrées par la section médicale du camp de travaux forcés. À cette époque, Tian, chef du camp de travaux forcés et des agents du procuratorat du camp ont utilisé une caméra vidéo pour la filmer et ont déclaré que cela pourrait être utilisé comme preuve à l'avenir. Les agents du procuratorat lui ont demandé : « Le camp de travaux forcés ne vous a pas obligé à travailler, mais vous avez insisté pour le faire. Cela est-il vrai ? » Mme Sun a répondu : « Ils ne m'ont pas forcée à travailler le premier jour, mais bien le second jour. » Mais les agents ont immédiatement arrêté l'enregistrement juste après la première phrase. Le soir, elle a eu chaud et a été envoyée à l'Hôpital unifié de Chine et du Japon. Lorsqu'elle est arrivée à l'hôpital, la pièce était remplie d'agents de police en attente des résultats des examens. Les examens ont confirmé qu'elle avait trois blessures à l'estomac et elle ne pouvait ni tousser, ni pleurer, ni sourire ni éternuer sans ressentir de grandes douleurs. Ils ont également découvert que son estomac était rempli de fluide. Le médecin a dit : « Cette vieille dame a de nombreuses maladies de l'estomac et de l'abdomen. Nous devons procéder à une abdominocentèse. » Mme Sun n'a pas donné son accord pour l'examen. Toute la procédure a alors été engagée sans que ses enfants soient mis au courant. Les policiers ont appelé ses enfants juste pour venir signer les documents. Ils n'ont pas révélé les résultats de l'examen à sa famille. Au bout d'un très long moment, le fils de Mme Sun a finalement été autorisé à emmener sa mère chez elle.
Les tortures brutales citées par l'avocat Gao Zhisheng.
Mme Sun avait été citée comme victime de tortures par le célèbre avocat Gao Zhisheng dans une lettre ouverte adressée aux hauts responsables chinois Hu Jintao et Wen Jiabao le 12 décembre 2005. Il disait : « Mme Sun Shuxiang, âgée de 48 ans, a été arrêtée et détenue neuf fois au cours de six ans de persécution. » Seuls quelques incidents sont racontés ici.
« Début juillet 2002, je me suis rendue chez mon père. Quelques agents en civil ont surgi et m'ont arrêtée. Le lendemain, ils m'ont couvert le visage et ont roulé près de deux heures. Ils m'ont emmenée dans une cave sombre. Ils ont enlevé la couverture. Près de neuf agents sont entrés dans la pièce et m'ont portée sur le Banc du Tigre, m'ont attaché la poitrine et l'abdomen avec une corde et ils ont passé une grosse barre de fer à travers les accoudoirs de la chaise. Un agent a dit : « Si tu nous dis tout, tu ne restera assise là qu'une heure. Sinon, nous allons te faire subir toutes sortes de tortures. » un autre agent m'a giflée et a demandé quels pratiquants je connaissais. J'ai répondu que je n'en connaissais aucun. Il a ensuite utilisé une matraque électrique pour me choquer profondément entre mes côtes inférieures. Il m'a ensuite demandé si je me souvenais de numéros de téléphone de pratiquants. J'ai refusé de répondre. Il m'a alors choqué un côté, de l'extrémité des doigts jusque ma tête puis est passé de l'autre côté et a fait la même chose. Il a fait cela lentement deux fois. Il a pris une matraque de plus haut voltage et a commencé à me choquer le bout des orteils jusqu'en haut de mon corps deux fois. En voyant que je ne donnais toujours aucune information sur mes compagnons de pratique, les agents m'ont visé les yeux avec la matraque. J'ai senti comme si mes yeux étaient prêts à tomber et je pouvais à peine voir. Ils ont commencé à me choquer les côtes et les seins tout en continuant à me demander des informations. Ils m'ont mis la matraque dans la bouche et l'ont choquée. Elle a gonflé. Il y a eu de nombreuses cloques autour de ma bouche et il y avait des blessures à l'intérieur. Ils ont continué à me brûler la bouche. J'ai failli mourir.
« Début 2003, je vivais chez une pratiquante, Mme Xing Guiling. Très tard une nuit, ses deux portes ont été défoncées. Des policiers armés ont fait irruption, nous ont arrêtées et emmenées au Département de police du district de Luyuan. Ils m'ont encore mis de force sur le Banc du Tigre et ils ont brutalement frappé Mme Xing jusqu'à ce qu'elle soit à terre, ils lui ont ensuite donné des coups de pied pour qu'elle se relève, l'ont de nouveau frappée au sol puis de nouveau à coups de pied pour la relever. Ils ont essayé de la forcer à donner des informations de contact de nos compagnons de pratique. Voyant qu'elle ne trahirait pas les autres, ils l'ont étranglée avec une ceinture de cuir jusqu'à ce qu'elle soit presque morte. Ils ont ensuite commencé à me torturer. Nous avons été torturées trois jours avant d'être emmenées au troisième Centre de détention de Changchun.
« Le 4 août 2003, des policiers m'ont de nouveau arrêtée et emmenée au Département de police du district de Nan'guan. Un agent m'a attrapé par les cheveux et m'a jetée contre un mur. J'ai été désorientée par le choc. Ils m'ont ensuite mise sur le banc du Tigre et menottée. Un garde m'a frappé le bras et les menottes me sont entrées dans la chair. Ils m'ont mis des fers aux pieds et les ont serré le plus qu'ils ont pu. J'ai enduré une douleur insupportable dans les chevilles. Ils m'ont ensuite couvert la tête d'un sac en plastique et en ont clos l'ouverture. Il n'y avait pas d'air et j'ai failli étouffer. Ils ont alors ouvert le sac et ont recommencé encore et encore, trois fois en tout. Certains d'entre eux ont marché sur les fers à mes chevilles pour les tendre encore plus. Mes chevilles étaient en sang et la douleur était insupportable, j'ai alors perdu connaissance. Ils m'ont aspergé d'eau froide pour me réveiller et m'ont ensuite envoyée au troisième centre de détention. J'ai commencé une grève de la faim et me suis de nouveau évanouie. 27 jours plus tard, j'étais près de mourir et ils ont demandé à ma famille de m'emmener chez moi.
Rapport antérieur : http://fr.minghui.org/news/1009/27/E120072_20100918_FR.html
Traduit de l'anglais en Belgique
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Catégorie: Cas de décès