(Minghui.org)


Par un correspondant de la province du Sichuan, Chine


Nom: Hu Yunhuai (胡云怀)
Genre: F
Âge: 54 ans
Adresse: Xichang City, province du Sichuan
Emploi: Tailleur
Date du décès: le 23 octobre 2010
Date de la dernière arrestation: le 7 mais 2010
Dernier lieur de détention: Centre de détention de Tuohuang (拓荒看守所)
City: Xichang
Province: Sichuan
Persécution endurée: Détention, lavage de cerveau, extorsion, interrogatoires, maison pillée


La pratiquante de Falun Gong Mme. Hu Yunhuai de l'agglomération de Xichang, province du Sichuan, a été incinérée le 13 décembre 2010, par le Bureau municipal de sécurité nationale après qu'elle ait été persécutée à mort dans un centre de détention par le Parti communiste chinois. Sa famille n'a eu nulle part où se tourner pour demander réparation pour sa mort. Les départements qu'ils ont contacté ont rejeté la responsabilité sur le Bureau municipal de sécurité publique . Lorsque la famille a demandé une preuve écrite de sa mort, le Bureau municipal de sécurité publique a refusé de la donner. Ils ont aussi refusé de compenser la famille pour les frais de son hospitalisation, se montant à près de 10,000 yuans.



Mme. Hu. Photo prise le 23 janvier 2010


Après que le Parti communiste chinois ait commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999, Mme Hu et sa famille ont été tourmentés psychologiquement et financièrement. Elle est morte d'un asthme sévère et d'un échec respiratoire dans le Premier hôpital de Liangshanzhou le 23 octobre 2010, après avoir été détenue et torturée dans un centre de détention pendant cinq mois.


Mme Hu était très faible et en proie à la maladie avant de pratiquer Falun Gong. Sa santé était menacée par des symptômes de paralysie cérébrale. Elle avait un caractère emporté. Toutes ses maladies ont disparu après qu’elle ait débuté la pratique. Elle était devenue très compatissante. Elle et sa famille tenaient une boutique de tailleur dans l’agglomération de Xichang qui subvenait aux besoins de toute la famille.


Les autorités de l’agglomération de Xichang ont établi un «centre de lavage de cerveau» dans la municipalité de Xining en 2003. Dans la matinée du 24 septembre, Mme Hu a été trompée par six agents du poste de police local à se rendre dans le centre de lavage de cerveau. Elle a été détenue dans cette installation pendant 71 jours. Ils l’ont libérée après lui avoir extorqué 2000 yuans et obligée à signer une déclaration de garantie, promettant qu’elle ne pratiquerait plus Falun Gong.

Après sa libération, elle est devenue cible de la surveillance du personnel du Bureau municipal de la sécurité nationale. Des policiers en civils surveillaient souvent son pas de porte pour garder un œil sur elle. Plus de pratiquants de Falun Gong, dont Gao Deyu, Cheng, Donglan, He Xianzhen, et He Zhengqiong, ont été arrêtés en octobre 2009. Elle était surveillée encore plus strictement, puisque He Xianzhen et He Zhengqiong étaient de sa famille.


Dans l’après-midi du 7 mai 2010, Mme Hu s’est rendue à la première école élémentaire de l’agglomération de Xichang, pour récupérer son petit-fils. Elle a été arrêtée devant l’entrée principale de l’école par plusieurs agents de police du Bureau municipal de la sécurité nationale. Ensuite, ils ont saccagé son atelier de couture et confisqué ses ciseaux, un ordinateur et une imprimante. L’ordinateur avait été emmené sous le prétexte qu'on y avait trouvé les mots «Minghui.ca». L’époux de Mme Hu supplia la police de laisser leur petit-fils en dehors de cela lors de l’arrestation, car il avait une maladie du sang assez rare qu’aucun hôpital local ne pouvait soigner. La famille de l’enfant venait juste de dépenser prés de 20000 yuans de traitements à l’hôpital Huaxi de l’agglomération de Chengdu. Ignorant les plaintes du vieil homme, un des agents est allé vers l’enfant et l’a saisi fermement au bras. Instantanément, son bras est devenu noir et bleu. Les symptômes de la maladie sanguine sont réapparus. Sa mère, qui a dû quitter son emploi plus tôt, a emmené rapidement son fils pour un traitement d’urgence à l’hôpital, à plusieurs centaines de kilomètres de là, dans l’agglomération de Chengdu.


Lors de la détention de Mme Hu dans le centre de Tuohuang, agglomération de Xichang, on lui a confisqué son dentier. Les conditions de vie étaient très précaires. Deux repas, comprenant un bol de riz de piètre qualité et de légumes bouillis, étaient servis quotidiennement. Le riz était souvent froid et dur. N’ayant pas son dentier, elle ne pouvait pas mastiquer. En juin, elle a eu l’impression d’avoir un objet dans sa gorge et ne pouvait avaler. Elle a rapporté sa condition au centre de détention, le 23 juin, et demandé à être examinée. Zhou Lian, capitaine du centre de détention, l’a ignoré. Plus tard, elle a demandé à nouveau un contrôle, mais Zhou a, à plusieurs reprises, refusé son accord. Son poids a chuté de plus de 45 kilos à un peu plus de 30 kilos.


Mme Hu était émaciée et n'avait plus que la peau sur les os. En dépit de sa santé précaire, la police du Bureau municipal de la sécurité nationale a continué à exercer des pressions sur elle afin qu’elle avoue des accusations injustifiées. La veille du jour où elle a reçu une lettre de mise en accusation du tribunal, Wu Hongtie, capitaine du bureau municipal de la sécurité nationale et Chen Qi, directeur adjoint du Bureau 610 local, se sont rendus dans le centre de détention de Tuohuang pour lui extorquer des aveux dans le but d’obtenir un prétendu «témoignage oral».


Aucune preuve n’ayant été trouvée pour accuser Mme Hu, à la mi-août, la police du Bureau municipal de la sécurité nationale, menée par Tai Gangyi, s’est rendue à la brigade 281 d’industrie nucléaire de l’agglomération de Xichang pour trouver le fils et la fille de Mme Wu Shujun, pratiquante de Falun Gong dans le but de fabriquer des preuves. La police a menacé les enfants que s’ils ne coopéraient pas avec eux, ils emprisonneraient leur mère. Par peur, ils ont donné de fausses preuves. La police est aussi allée voir un autre pratiquant dans la brigade pour qu’il les aide à créer plus de fausses preuves.


Le bureau municipal de la sécurité nationale a remis les preuves falsifiées (qui étaient pleines de failles) au procurateurs de la ville Jiang Shou et Xiao Hui, qui ont inculpé Mme Hu et Mme Wu sur la base des preuves fabriquées. [Voir procédure criminelle N° 196 du procureur de l’agglomération de Xichang (2010)]


Le tribunal de Xichang a traduit Mme Hu et Mme Wu en procès, le 20 septembre 2010. Mme Hu était dans un piètre état le jour de l’audience, elle toussait fréquemment, vomissait et souffrait de douleur abdominale. Elle ne pouvait se tenir droite. Le 15 octobre, sa santé a empiré. Elle a été emmenée à l’hôpital Zhouer par la police du centre de détention pour y être examinée. Lorsque le médecin a demandé pourquoi ils avaient attendu si longtemps avant de l'amener et qu’elle devait être hospitalisée pour un traitement poussé, ils ont refusé de répondre ou de tenir compte de son avis. Le 16 octobre, la police a menti à la famille de Mme Hu, leur déclarant qu’elle était en bonne santé.


Sachant probablement que Mme Hu se trouvait dans un état critique, le 21 octobre, les fonctionnaires du tribunal de Xichang ont appelé sa famille pour qu’ils déposent une demande de liberté pour raisons médicales. La famille est venue et a dû faire plusieurs demandes avant qu'ils n'acceptent. Mme Hu était alors sérieusement malade, et personne n’osait lui enlever son alimentation en oxygène. Elle est décédée le 23 octobre.


Mme Hu et les deux membres de sa famille ont été persécutées pour leur croyance en Authenticité-Compassion-Tolérance. Mme Hu est décédée suite à la persécution. La mère de sa belle-fille, Mme He Zhenqiong a été condamnée à sept ans de prison. La tante de Mme He, Mme He Xianzhen, a été condamnée à 10 ans de prison. Les deux cas sont actuellement en appel.



Article correspondant: http://fr.minghui.org/news/1011/08/E121252_20101105_fr.html


Traduction de l’anglais