Nom : Zhao Ye (赵烨)
Genre : Féminin
Âge : 43 ans
Adresse : Ville de Tangshan, Hebei
Profession : Designer pour l'Institut de recherche de céramique de Tangshan
Date de la dernière arrestation : Le 25 février 2011
Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés pour femmes du Hebei (河北省女子劳教所 )
Ville : Tangshan
Province : Hebei
Persécution endurée : Décharges électriques, travail forcé, condamnation illégale, passages à tabac, emprisonnement, interrogatoire, détention
(Minghui.org) Un jour de mars 2012, une patiente mourante a été amenée à l'Hôpital des maladies thoraciques de la province du Hebei. Il était difficile de dire son âge en raison de la grave détérioration liquide de son corps. Ce qui a dérouté les docteurs de l'hôpital est qu'elle était accompagnée chaque jour par 4 agents de police. Les médecins ont diagnostiqué la tuberculose, une anémie et de la malnutrition. Après des mois de traitement son état ne s'améliorait toujours pas et sa famille l'a alors ramenée à la maison.
Cette femme de 43 ans, Mme Zhao Te, habitait la ville de Tangshan. Elle était designer artistique, employée par l'Institut de recherche de céramique de Tangshan où ses créations avaient reçu des prix. Elle a par la suite travaillé comme designer pour une entreprise de décoration résidentielle. A trente ans, elle souffrait de graves maladie et était dans un état de faiblesse permanente et d'un caractère emporté. Après quelque temps de pratique du Falun Gong, toutes ses maladies ont disparu et son caractère a changé en conséquence, à la grande joie de sa famille. En 2011, Mme Zhao a été emmenée de force par la police au camp de travaux forcés pour femmes du Hebei et en moins d'un an, elle a été torturée au point d'être extrêmement maigre, ne pesant plus que 30 kilos. Son bras droit était handicapé et son esprit confus. Le camp n'a autorisé sa libération sous caution pour raison médicale que lorsque son état s'est détérioré au point où elle ne pouvait plus s'occuper d'elle.
En cinq mois, la famille de Mme Zhao a dépensé plusieurs dizaines de milliers de yuans en traitements médicaux mais elle ne se rétablissait toujours pas et dépendait d'injections et de médicaments pour survivre. Ses bourreaux au camp de travaux forcés pour femmes du Hebei n'en ont pas moins continué à forcer les membres de sa famille à leur rendre mensuellement compte de son état de santé .
Mme Zhao Ye
Mme Zhao Ye, torturée au point d'être extrêmement émaciée
Le 25 février 2011, Mme Zhao Ye a donné un CD vidéo du spectacle de Shen Yun et a été arrêtée par le commissariat de la police routière de Huoju dans la ville de Tangshan. La division de la sécurité intérieure du département de police de Gaoxin a repris immédiatement la persécution de Mme Zhao et l'a illégalement emprisonnée au centre de détention de Tangshan sans le moindre aveu ou la moindre signature. Le 11 mars, le chef de la division de la sécurité intérieure du Département de police de Gaoxin, Liu Hong ainsi que Xie Lei ont menotté de force Mme Zhao et l'ont emmenée au camp de travaux forcés Kaiping pour 21 mois. En mai, Mme Zhao a été emmenée à la troisième brigade du camp de travaux forcés pour femmes du Hebei pour une persécution plus poussée.
Quand Mme Zhao est arrivée au camp de travail elle mesurait environ 1,60 mètres et avait l'air en bonne santé. Elle marchait avec énergie et parlait avec franchise. Elle avait une fille au collège qui passait l'examen d'entrée au lycée en 2011 et avait besoin de l'attention de Mme Zhao. Son mari devait souvent voyager en raison de son travail. Son arrestation a complètement perturbé la vie normale de sa famille. Quand elle est arrivée au camp, les policiers ont essayé de la forcer à abjurer sa foi. Mme Zhao a validé Dafa en utilisant son expérience personnelle et a refusé résolument de renoncer à sa croyance ou de coopérer avec le travail forcé d'esclave.
Soumettre les pratiquantes de Falun Gong au travail d'esclave est un des principaux moyens de persécution du camp de travail. On y travaille 9 heures et demie par jour. Quelquefois quand les pratiquantes ne pouvaient pas finir leur tâche on les forçaient à faire des heures supplémentaires pendant la pause de midi ou la nuit. Après un an d'un tel régime, beaucoup de personnes à la constitution forte ayant une vingtaine d'années sont devenues extrêmement faibles. Leur travail de collaboration avec les usines extérieures était un moyen pour le camp de se faire de l'argent Les gardes forçaient non seulement ces pratiquantes n'ayant pas été « transformées » à faire le travail, mais prolongeaient aussi leurs peines.
Le 15 août 2011, les pratiquantes de la troisième brigade se sont opposées à la persécution et ont protesté contre le travail d'esclave illégal. Mme Zhao était parmi elles. Toutes ont été réunies dans le hall au premier étage. Presque toutes les gardiennes se sont précipitées avec des matraques électriques crépitant et jetant des étincelles. Lu Yaqin a ordonné aux pratiquantes de se tenir en rangs et a crié : « Je ne crois pas ne pas pouvoir vous soumettre. Je prolongerai toutes vos peines de 3 mois. » Elle a appelé chaque pratiquante qui ne participait pas au travail d'esclave.
Mme Zhao était la première à être appelée et elle a été traînée dans leur bureau où il n'y a pas de caméra de surveillance. Les gardes ont utilisé des matraques électriques pour l'électrocuter. Les matraques mesuraient plus de 20 centimètres de long et 3 centimètres de diamètre. Mme Zhao portait une chemise à manches courtes. Elles la lui ont retirée et ont électrocuté ses clavicules où les blessures des coups sont encore visibles. Ils ont électrocuté son cou et sa bouche. A la suite de quoi ses dents et sa bouche l'ont fait souffrir pendant plusieurs jours. Les principales gardes exécutant la torture étaient Lu Yaqin et Liu Ziwei. Feng Kezhuang est restée dans la pièce adjacente pour surveiller et plusieurs gardes masculins se tenaient à l'extérieur du bureau pour crier en soutien à la torture. Environ une demi-heure après, Mme Zhao est ressortie et les gardes l'ont forcée à rejoindre le travail d'esclave. Puis les pratiquantes Liu Suran et Zhang Ni ont été amenées dans le bureau pour y être soumises à la même torture.
Cette scène rappelait la Révolution Culturelle et était encore plus terrifiante. D'un côté, les gardes criaient hystériquement, de l'autre, les gens suaient et tremblaient. Les personnes âgées tremblaient intérieurement la sueur coulant sur leurs visages. Les plus jeunes commençaient à pleurer. Les pratiquantes de Falun Gong n'avaient aucune peur et regardaient impassibles. Cette situation a duré jusqu'à l'heure du dîner et personne n'a prêté attention au fait que le ciel était devenu nuageux et que la pluie avait commencé à tomber.
Le jour suivant, on a forcé Mme Zhao à se tenir debout pendant une journée entière Le troisième jour elle n'avait toujours pas cédé et Liu Ziwei l'a de nouveau traînée dans le bureau pour la battre avec des matraques électriques pendant une demi-heure. Quand Mme Zho est ressortie, elle a remonté ses manches et tout le monde a vu que son bras supérieur droit était pourpre. L'après-midi elle a été menacée par le garde Shi Jiangxia, qui l'a forcée à réciter les règlements du camp. Zhang Ning, le mari de Shi était aussi gardien au camp de travail. Il proférait des menaces sur le côté,disant : « Laissez-moi vous parler seul à seul. » Puis on a obligé Mme Zhao à s'asseoir à même le sol de l'atelier pendant un jour entier et à dormir dans le hall. Les gardiennes ont désigné quelqu'un pour la surveiller afin qu'elle ne parle à personne. Les gardes ont séparé Mme Zhao des autres, en essayant de dissimuler le fait qu'ils la battaient.
Mme Zhao a dormi dans le hall pendant environ 3 mois. En raison de la douleur et des lésions neurologiques, les muscles de son bras droit ont commencé à s'atrophier et sa paume droite est devenue apparemment plus petite que sa paume gauche ce qui lui a provoqué une grande gène. Elle pouvait seulement utiliser sa main gauche pour manger ou se laver et en lavant ses vêtements son bras droit ne pouvait exercer aucune force. Son bras droit paraissait comme détaché de son corps. Elle a demandé plusieurs fois à passer des examens dans un hôpital normal à l'extérieur. Le docteur du camp, Ma (Homme, la quarantaine) a dit qu'aucun examen n'était nécessaire tant que les os n'étaient pas cassés.
En septembre lorsqu’un membre de la famille de Mme Zhao lui a rendu visite, elle a mentionné les passages à tabac subis au camp de travail et les gardes ont immédiatement coupé leur conversation téléphonique. Les gardes avaient très peur que leurs crimes ne soient exposés. Shi Jiangxia a bloqué tous les renseignements concernant Mme Zhao, y compris ses lettres et coups de téléphone chaque mois. Quand les membres de sa famille ont finalement appris sa situation et demandé une libération pour raison médicale, les gardes les ont trompés en disant que les docteurs du camp l'avaient déjà soignée.
En décembre, deux membres du personnel avec des badges sont venus au camp pour surveiller certaines choses. On a suspecté que certaines personnes avaient signalé les passages à tabac au camp de travail aux autorités supérieures. Des caméras de surveillance ont été installées à de nombreux endroits à l'intérieur du camp. Les gardes étaient tous prudents et pas aussi intimidants qu'auparavant. Des dispositions ont été prises pour que Mme Zhao dorme dans une chambre. Cependant, son état de santé s'est rapidement détérioré. Quand elle dormait on pouvait entendre sa respiration bruyante. Plus tard elle toussait fréquemment et c'est avec de grandes difficultés qu'elle participait aux activités quotidiennes normales. Vers la fin 2011, elle était devenue extrêmement maigre et son audition s'était détériorée. Au début, une de ses oreilles a perdu la capacité d'entendre, puis les deux.
Début 2012, son état s'était encore détérioré. Elle ne pouvait manger que très peu et avait la diarrhée. Son crachat était noir, ses mouvements lents, sa marche tremblante, sa conscience faible et elle avait des hallucinations. Elle ne pouvait même pas reconnaître son propre sac à main et apparemment son esprit n'était plus clair. Néanmoins, les chefs de brigade Wang Xin et Shi Jiangxia ont tous deux déclaré qu'elle simulait et ne lui ont pas prêté attention. Une fois dans la salle à manger, Mme Zhao avait la diarrhée et a demandé à Wang Weiwei la permission d'aller aux toilettes. Wang l'a impatiemment ramenée à son siège. À la fin, Mme Zhao a du se soulager dans son pantalon. D'autres personnes lui avaient acheté un œuf cuit mais elle a vomi juste après une bouchée.
En raison de la grave malnutrition et de la diarrhée, Mme Zhao avait des symptômes de déshydratation et s'est évanouie plusieurs fois. Une fois elle s'est évanouie dans les toilettes. Plus tard elle ne pouvait même plus marcher et devait être portée à l'atelier. Son état mental était encore plus mauvais. Elle disait fréquemment qu'elle voyait son père par la fenêtre, venu pour la ramener à la maison. Elle a demandé aux gardes de lui permettre de rentrer chez elle. Tout le monde versait des larmes pour elle, mais les gardes ignoraient ses demandes.
Le 1er mars 2012, l'état de Mme Zhao était critique et le camp l'a laissée recevoir des perfusions intraveineuses dans la pièce médicale. Le chef de brigade la surveillait, ne permettant à personne d'entrer en contact avec elle craignant que son cas ne s'ébruite. Plus tard Mme Zhao a été transférée dans un hôpital extérieur.
Le 14 mars, les membres de la famille de Mme Zhao ont reçu un message et se sont précipités au camp de travaux forcés pour femmes de la province du Hebei. Mme Zhao était dans un état semi-conscient et grabataire. Elle avait une fièvre persistante de plus de 40° Celsius et son poids n'était plus que de 30 kilos. Le camp a finalement accordé une libération sous caution pour traitement médical, rejetant le fardeau sur la famille.
La famille de Mme Zhao avait dépensé plusieurs dizaines de milliers de yuans en traitement médical mais elle ne s'était pas rétablie. Elle avait encore besoin de transfusions sanguines quotidiennes et d'injections intraveineuses. Malgré tout, le camp a continué à forcer les membres de sa famille à leur faire un rapport mensuel de son état.
Quand Mme Zhao a été amenée au camp de travail elle avait un beau visage et était pleine d'énergie. Elle était heureuse d'aider les autres. Même après que son bras droit soit handicapé, elle aidait encore les autres à porter de l'eau et nettoyait au mieux de sa capacité. Cependant, en moins d'une an, le camp de travail a torturé cette personne bonne au point où elle ne pèse plus que 30 kilos et où son corps entier est défiguré.
Ce genre de choses se produit souvent dans les camps de travail et dans les prisons de Chine continentale. Ce que Mme Zhao a subi n'est que la pointe de l'iceberg. Les pratiquants de Falun Gong sont torturés en Chine pour leur seule croyance en Vérité-Compassion-Tolérance. Ils sont bons, droits et ont une haute moralité, mais endurent des tribulations sous l'autorité du PCC. Les pratiquants de Falun Gong demandent aux gens d'aider à mettre fin à la persécution brutale. Le ciel octroie à chaque être vivant une voie de salut en quittant les organisations du PCC et en se positionnant du côté des bonnes personnes.
Adresse du camp de travail pour femmes de la province du Hebei : Route de Shitong, commune de Tongye, ville de Luquan, province du Hebei, code postal 050222
Feng Kezhuang, sous-directeur : +86-311-8393-9177, +86-311-83939125, +86-13933840195
Yu Yan, assistant : +86-13383939166, +86-13582132059
An Huane, sous-directeur : +86-311-8393-9168
Traduit de l'anglais en Europe
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