(Minghui.org) Plusieurs dizaines de pratiquantes de Falun Gong illégalement arrêtées fin 2011 ont été envoyées dans le camp de travaux forcés pour femmes de Daxing à Pékin. Les gardes du camp de travail mélangeaient des drogues à leur nourriture et prélevaient leur sang tous les mois. 25 pratiquantes parmi elles n’étaient pas enregistrées comme résidentes permanentes de Pékin. Plus tard, elles ont été transférées dans le camp de travaux forcés de Tumuji, Mongolie intérieure, où elles étaient souvent électrocutées et battues avec des matraques électriques, et soumise à des prélèvements sanguins mensuels. Les autorités du camp ont déclaré qu’il s’agissait d’un « contrôle physique ». Mais pourquoi des échantillons sanguins et des examens physiques mensuels ? Que dissimulaient les responsables du camp de travaux forcés ?


Des prélèvements sanguins mensuels dans le camp de travaux forcés pour femmes de Pékin

Les agents du Bureau 610 de Pékin, accompagnés d’agents des postes de police de plusieurs districts et cantons ont arrêté des dizaines de pratiquantes de Falun Gong, fin 2011. Elles ont été condamnées à des peines de travaux forcés allant de deux ans à deux ans et demi, et transférées dans le camp de travaux forcés pour femmes de Pékin.


Alors qu’elles étaient incarcérées dans le camp de travail, les pratiquantes devaient s’asseoir sur de petits tabourets de bois pendant plus de 10 heures par jour comme forme de torture, et ne recevaient qu’un peu de soupe de légumes et des petits pains à la vapeur à manger. Après plusieurs mois, leur poids avait considérablement chuté. Elles ont aussi été soumises à diverses tortures physiques et tourments mentaux.


Les gardes de la division n°1 mélangeaient de la soupe de légumes avec de l’ecstasy (drogue hallucinogène) devant les pratiquantes, et obligeaient celles qu’ils pensaient être « malades » à en prendre. Certaines pratiquantes qui mangeaient cette soupe étaient incapables de tenir debout et ne pouvaient que ramper par terre. De plus, autre chose incompréhensible, chaque mois, un grand tube de sang était prélevé sur chaque pratiquante de Falun Gong illégalement détenue. Les gardes ont tous déclaré qu’il s’agissait d’un contrôle physique régulier. Mais était-il nécessaire de subir tous les mois un examen physique ? Pourquoi tant d’échantillons sanguins étaient-ils prélevés ? Les responsables du camp vendaient-ils le sang sain des pratiquantes ou les vidaient-ils simplement de leur sang ?


Vingt-cinq pratiquantes transférées et détenues en Mongolie intérieure continuent à être torturées et à se voir prélever leur sang

Vingt-cinq pratiquantes qui ne sont pas des résidentes permanentes enregistrées à Pékin ont été placées dans un grand camion dans la soirée du 21 juin 2012. Elles ont été envoyées dans le camp de travaux forcés de Tumuji, étendard de Zhalaite, Mongolie intérieure. Les pratiquantes étaient soumises à un travail épuisant – fabriquer des vêtements pour le camp. Les plus jeunes étaient sur les machines à coudre à pédale, les plus âgées travaillaient comme assistantes. Parfois, elles devaient travailler plus de 10 heures par jour.

酷刑演示:电棍电击

Reconstitution de torture : électrochocs avec une matraque électrique


Souvent, les gardiens électrocutent et battent les pratiquantes avec des matraques électriques. Une fois, 25 pratiquantes ont crié à l’unisson « Falun Dafa Hao [Falun Dafa est bon] ! » Suite à cela, toutes les pratiquantes excepté quelques-unes plus âgées ont été électrocutées et battues avec des matraques électriques. Le cou d’une pratiquante a été électrocuté si gravement qu’il était couvert de tuméfactions et la peau était carbonisée. Les gardiens ont alors appliqué des substances irritantes sur son cou.


Chacune d’entre elles se voit prélever un grand tube de sang chaque mois, les gardes affirmant qu’il s’agit d’un contrôle physique.


Parmi les pratiquantes illégalement détenues dans ce camp se trouvent entre autres, Shen Yueqian, Wang Shaohua, Zhang Xiuli, Yue Jun, Li Fenglian, Wang Chunxia, Jing Zhangxiu, Ning Yuhuan, Wang Li et Tan Zhen.


Individus impliqués dans la persécution :
Ma Lizi, responsable du camp de travaux forcés de Tumuji : +86-482-6710005, +86-482-6710251 (bureau)
Xu Renjie, responsable du bureau politique: +86-482-6710300


Veuillez vous référer à l’article original en chinois pour plus de personnes et bureaux impliqués dans la persécution.

Traduit de l'anglais en Europe