(Minghui.org) Il y a onze ans, Li Zhihe n’aurait jamais imaginé qu'il pourrait s'établir en Suède et ne pas être en mesure de retourner dans son pays natal ni retrouver sa famille.
Falun Gong apporte le bonheur
En Chine, Li Zhihe travaillait pour le Groupe chinois de construction ferroviaire. Son épouse, Zhang Guirong, était directrice adjointe au bureau des finances d'un comité de rue du district de Haidian à Pékin. Leur fils, Li Cheng, était étudiant du onzième collège de Pékin.
Autrefois, la santé de M. Li était médiocre. Il souffrait des maux de dos, des fourmillements dans les jambes et les pieds et de paralysie dans la moitié du corps. Il souffrait d'une protubérance de vertèbre lombaire, une déchirure dans le pachyméninge de la vertèbre lombaire et des muscles lombaires tendus. S'il n'était pas soigné, il risquait d'être totalement paralysé. Son épouse souffrait aussi d'une mauvaise santé, dont des menstruations très douloureuses. Finalement, une tumeur ovarienne a été détectée. Après qu’elle ait subi une intervention chirurgicale pour enlever la tumeur sur l’un des ovaires, une tumeur a été trouvée sur l'autre.
En octobre 1997, ils ont commencé à pratiquer le Falun Gong après qu'une collègue leur en ait parlé. En l'espace de deux semaines, tous les symptômes de M. Li ont disparu. Son épouse a aussi été soulagée des règles douloureuses en moins d'un mois.
Il s'est exclamé : « Ayant été éduqué dans la culture du Parti communiste chinois, j'étais athée. Ma propre expérience et de nombreuses choses miraculeuses qui sont arrivées à des gens que je connais, m'ont complètement convaincu. Cette merveilleuse pratique m'a non seulement donné un corps sain, mais elle a également rendu ma vie de famille plus heureuse. »
Touché par l'appel pacifique du 25 avril
Dans la matinée du 25 avril 1999, M. Li a été informé par d'autres personnes sur son point de pratique que plusieurs dizaines de pratiquants à Tianjin avaient été arrêtés et battus après avoir signalé qu'un magazine avait publié un article calomnieux sur le Falun Gong. Quand les pratiquants locaux sont allés demander la libération de ceux qui étaient placés en détention, la police les a renvoyés et leur a dit de faire appel à Pékin. La première réaction de Li Zhihe a été : « Ma seule pensée était que nous devrions leur demander de libérer les pratiquants. Je me sentais obligé d'aller au Bureau des appels et de leur parler de ma propre expérience, afin qu'ils sachent ce qu’est vraiment le Falun Gong. Cela corrigerait la situation. Je n'ai eu aucune autre pensée. »
M. Li se souvenait très bien ce qui s'est passé ce jour-là. « Ce matin-là, je suis allé jusqu'à la rue Fuyou (l’emplacement du Bureau des appels du conseil d'état). Comme beaucoup de personnes pratiquaient le Falun Gong en Chine, beaucoup de gens sont arrivés et ont rapidement rempli la zone devant le Bureau des appels. Les personnes en surplus se sont ensuite déplacées vers les rues Liubukou et Beihai. Les pratiquants ont fait preuve de bonnes manières. Ils se sont comportés de manière ordonnée et ont même aidé la police à diriger la circulation. Ils se sont assurés qu’il y avait de la place pour que les piétons passent sur le trottoir et ont coopéré avec la police. Ils se tenaient là où les policiers les dirigeaient. Ce jour-là, de nombreux policiers ont appris la vérité sur le Falun Gong. Certains passagers dans des voitures qui passaient ont demandé : « Pourquoi y a-t-il tant de gens ici ? Qu’est-ce qu’ils font ? » Un policier a répondu : « Ils pratiquent le Falun Gong. Ils sont venus faire appel. C’est une bonne pratique, ma belle-mère la pratique, ce sont tous de bonnes personnes. »
Beaucoup de gens ont commenté plus tard que les pratiquants de Falun Gong étaient bien organisés et très disciplinés. Li Zhihe, qui était dans l'armée, a commenté : « Pour être plus précis, ce qui s'est passé ce jour-là n'aurait pas pu être appliqué par la loi ni obtenu par l'entraînement. C'est le reflet du comportement des gens dont la morale s'est élevée après avoir cultivé selon les principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Très peu d'entre nous se connaissaient. La majorité ne connaissait aucune autre personne présente. Mais tout le monde est venu avec un objectif commun : dire la réalité de la situation aux agents du Bureau des appels. Les gens se tenaient simplement debout tranquillement, attendant les résultats de la réunion. Personne n’a réagi de façon excessive, ni crié de slogans ni élevé la voix. Le sol était très propre. Les pratiquants ont même ramassé les mégots de cigarettes laissés par la police et les ont mis dans les poubelles. Nous avons vu des voitures avec des caméras vidéo passer et repasser pour nous filmer. Les pratiquants étaient calmes, dignes et rationnels. C’était vraiment une scène émouvante. »
Plus tard, le premier ministre Zhu Rongji a rencontré les représentants des pratiquants, qui ont demandé la libération des pratiquants qui étaient détenus à Tianjin, ils ont demandé que la pratique du Falun Gong soit à nouveau rendue légale et soulevé des questions, telles que l'autorisation de publier à nouveau légalement le livre Zhuan Falun. Autour de 21 h, après avoir appris que les pratiquants à Tianjin avaient été libérés, tous ceux qui s'étaient réunis au Bureau des appels ont nettoyé l’endroit et sont partis.
Zhang Guirong, l’épouse de M. Li, pense que son mari et les pratiquants qui ont pacifiquement fait appel le 25 avril ont fait une bonne chose. « Beaucoup d'entre nous ont connu la Révolution culturelle et le massacre de la place Tiananmen. Nous avons compris clairement les conséquences de traiter avec le Parti communiste chinois. Mais tout le monde a abandonné la peur développée après avoir connu de nombreux mouvements politiques. Nous exercions nos droits légaux accordés par la Constitution chinoise. »
Persécutés et contraints de quitter le domicile
Dans les jours suivant le début officiel de la persécution en juillet 1999, M. Li Zhihe a commencé à être surveillé au travail, surtout après qu'il soit allé à plusieurs reprises sur la place Tiananmen pour faire appel. Son téléphone a été mis sur écoute par les policiers du poste de police local et du comité de rue et il a été suivi. Il a été victime de discrimination au travail et n'a pas été autorisé à prendre sa retraite, bien qu'il y ait eu droit. En outre, il a été forcé d’assister aux séances de lavage de cerveau et a subi des pressions visant à le faire renoncer à la pratique du Falun Gong.
Le secrétaire du comité du parti de son lieu de travail a trouvé une personne qui ne pratiquait pas le Falun Gong pour remplacer M. Li au cours des sessions de lavage de cerveau. Le responsable de son unité de travail a menti et a dit aux autorités que Li Zhihe avait été « transformé », ce qui lui a valu des éloges.
Mme Zhang Guirong a été congédiée de l'emploi qu'elle occupait depuis plus de 20 ans, car elle refusait de renoncer à sa pratique du Falun Gong. Le Bureau 610 l’a également emmenée et soumise à des séances de lavage de cerveau.
En dernier recours, M. Li Zhihe et sa famille se sont rendus en Russie avec l'aide de quelques amis.
Peu de temps après qu’ils aient quitté la Chine, un ami leur a dit : « Vous ne pouvez certainement plus revenir. Vos employeurs ont établi des équipes spécialement pour s'occuper de vous. La police surveille votre porte jour et nuit. Ils harcèlent souvent vos proches. Ils sont allés à l'école de votre enfant pour l'arrêter. Finalement, ils sauront où vous êtes. Vous devez être très prudents. »
Après avoir traversé de nombreuses épreuves, M. Li Zhihe et sa famille sont enfin arrivés en Suède où ils se sont établis. En comparaison avec des milliers de pratiquants en Chine continentale dont les familles ont été brisées à cause de leur pratique du Falun Gong, ils ont eu beaucoup de chance.
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Traduit de l’anglais au Canada
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