(Minghui.org) Plusieurs voyous ont arraché Liang Zhenwing de son lit, l’ont complètement déshabillé avant de lui lacérer le dos avec un fouet. « Fouetter les gens est un travail si fatiguant ! » s’est exclamé Gao Minglong épuisé. Zhang Liwei a pris le relais et ne s’est arrêté que lorsque Liang s’est évanoui.
Ils riaient en regardant le dos ensanglanté de Liang. « Je n’ai battu personne depuis des années. Aujourd’hui, je me suis vraiment amusé ! » a déclaré Guo. « Quiconque refuse de m’écouter, qu'il vienne et je lui donnerai une leçon ! »
Ce qui précède est le récit d’un témoin oculaire de ce qui est arrivé à M. Liang Zhenxing (梁振兴) dans la prison de Siping, province du Jilin, le 29 juin 2008. M. Liang était un des pionniers à avoir risqué sa vie en interceptant le réseau du câble de la ville de Changchun pour diffuser des programmes révélant la persécution du Falun Gong en 2002.
Selon ce même témoin, les gardes n’ont jamais fait le moindre geste pour empêcher les détenus de fouetter M. Liang. Il est finalement décédé en mai 2010 des coups de fouets et autres tortures.
M. Liang Zhenxing avant la persécution
M. Liang dans le centre de détention ; du sang était visible sur le côté gauche de sa tête.
À environ 2000 kilomètres de là, en novembre 2002, dans l’agglomération de Baiyin, province du Gansu, une scène similaire s’est déroulée dans un poste de police local. Mme Chen Jie (陈洁) a été suspendue et privée de sommeil, de nourriture et d’eau durant trois jours d’affilée, durant lesquels elle a été fréquemment fouettée avec des fils électriques.
Son sang coulait jusqu'à remplir ses chaussures avant d’inonder le sol. Dix gardes l’ont fouettée à tour de rôle, et ont menacé de continuer si elle refusait de révéler la source des documents révélant la persécution découverts dans son sac.
Fouetter les pratiquants de Falun Gong pour leur infliger la douleur est une des méthodes de torture les plus communément utilisées dans les tentatives du Parti communiste chinois pour amener des citoyens respectueux de la loi à abjurer leur croyance.
Selon des rapports collectés par Minghui, fouetter est utilisé dans toutes sortes d’installations de détention du PCC, prisons, postes de police, centres de détention, centres de lavage de cerveau et dans les camps de travaux forcés aujourd'hui disparus.
Les fouets sont faits de divers matériaux, y compris, mais pas exclusivement, de fils électriques, câbles téléphoniques, bâtons de bambous, cuir et cordes de nylon. Les pratiquants, jeunes et vieux, sont soumis à cette torture cruelle. Parfois les tortionnaires utilisent les coups de fouet comme principale torture dans leurs tentatives d’affaiblir le pouvoir de volonté des pratiquants, alors qu’en d’autres occasions, ils l'associent à d’autres méthodes.
Ci-dessous, nous documentons quelques cas dans lesquels le fouet est utilisé comme principale technique de torture pour faire souffrir les pratiquants.
Mise en scène de torture : Fouetter
Fouetter les yeux avec des cordes de nylon
Incités par une récompense en espèces allant jusqu’à 10 000 yuans (1300 euros) par pratiquante « transformée », les gardes de la prison pour femmes de la province du Hunan ont utilisé tous les moyens possibles pour tenter de faire abandonner leurs convictions aux pratiquantes de Falun Gong. Ils visent en particulier les yeux dans leur torture par le fouet.
Ils leur frottent les yeux avec un baume et de l’alcool avant de les fouetter avec trois cordes de nylon tordues ensemble.
Totalement déshabillés et fouettés
Par peur d’être renvoyés de leurs emplois, les gardes de la prison de Mudanjiang, dans la province du Heilongjiang, exercent toutes sortes de pression sur les pratiquants pour qu’ils écrivent les soi-disant « quatre déclarations » dénonçant le Falun Gong.
Ils déshabillent totalement les pratiquants qui refusent d’écrire les déclarations et les enferment dans des pièces dont les fenêtres sont grandes ouvertes dans les périodes hivernales les plus froides. Ils les électrocutent avec des matraques électriques et finalement les fouettent des heures durant.
De nombreux pratiquants ne peuvent endurer l’humiliation d’être fouettés nus et écrivent les « quatre déclarations » contre leur volonté.
Une telle humiliation n'a pas lieu dans la seule prison de Mudanjiang. À plus de 1600 kilomètres de là, dans la province du Hebei, M. Li Zhenfang (李振芳) a aussi été dévêtu et fouetté avec un fouet trempé dans l'eau. Le fouet rigide l’a laissé couvert de bleus et avec des difficultés à marcher.
Fouetté sur la plante des pieds
Mme Chen Jinhua (陈金华), 73 ans, était auparavant une directrice adjointe de la municipalité de Hesheng, district de Wenjiang, agglomération de Chengdu, province du Sichuan. Elle a une fois perdu sa voix après avoir reçu des injections de médicaments inconnus dans un centre de lavage de cerveau.
En juillet 2000, elle a aussi enduré la torture par le fouet dans le bureau de Huang Hongshi, secrétaire adjoint du PCC de la municipalité de Hesheng. Huang, ainsi que deux responsables municipaux, l’ont fouetté avec trois câbles de cuivre tordus ensemble. Elle a roulé au sol sous la douleur. Le bracelet de sa montre s'est cassé et ses vêtements étaient méchamment déchirés.
Ils l’ont ensuite obligée à s’agenouiller au sol et lui ont retiré ses chaussures. Ils ont fouetté ses plantes des pieds, tout en lui criant des obscénités. Elle s’est évanouie à plusieurs reprises, mais a été de nouveau fouettée sitôt revenue à elle.
Après avoir été fouettée durant plus de quatre heures, son corps était couvert de bleus. Ses pieds étaient enflés la rendant incapable de marcher.
Une femme de 20 ans fouettée pendant plus de 40 jours
Mme. Liu Xia (刘霞) a été arrêtée en novembre 2001 pour avoir fait appel au nom du Falun Gong à Pékin. Dans le centre de détention de Huaiyang, le garde Wu Quanzhong a attaché ses mains derrière son dos et saisi ses cheveux pour la frapper contre un placard. Le garde Li Degong l’a fouettée avec une ceinture de cuir.
Elle s'est mise en grève de la faim pour protester, mais elle a été gavée. Pour la faire souffrir davantage, les gardes l’ont attachée dans une posture où elle ne pouvait ni s’asseoir ni s’allonger. Dans le même temps, ils l’ont fouettée fréquemment pendant plus de 40 jours. Ils ne l’ont libérée que lorsqu’elle s’est trouvée au seuil de la mort. Lorsque sa famille est venue la chercher, elle n’avait que la peau et les os.
Continuer à fouetter un pratiquant crachant du sang
M. Li Xinliang (李新良) de la ville de Donggang, province du Liaoning, était malade mental, il est redevenu normal après avoir commencé la pratique. Il a été arrêté le 5 avril 2002, pour avoir partagé ses expériences avec d’autres et révélé la persécution du Falun Gong.
Un agent du nom de famille de Wang a fouetté M. Li lors de l’interrogatoire devant Niu Chengyi, chef de la police, qui regardait dans un assentiment silencieux. Wang a continué à fouetter M. Li, même après qu’il soit ramené dans la cellule. M. Li crachait du sang suite aux coups de fouets continuels. Wang ne s’est arrêté que lorsqu’il a été épuisé.
Un pratiquant à présent décédé, fouetté dans le camp de travail
M. Yang Lidong (杨立东), de l’agglomération de Songyuan, dans la province du Jilin, a été fouetté avec un fil métallique épais, alors qu’il était détenu dans le camp de travail de Yinmahe, en mai 2002. Ses blessures ont saigné presque immédiatement.
Il est décédé deux ans après sa libération à l’âge de 35 ans.
Une femme fouettée sur les fesses et les mains
Mme Xiao Yongkang (肖永康) du canton de Huayan, province du Hunan, a été battue à trois reprises alors qu’elle refusait de répondre à l’appel dans le centre de détention du canton de Baojing.
Le garde Zhan Jianjun l’a fouettée violemment sur les fesses et les mains. Il lui a aussi donné des coups de pieds, lui causant une douleur épouvantable. Elle a gémi plusieurs heures d’affilée. Elle ne pouvait ni s’asseoir ni s’allonger sur le dos à cause de ses blessures. Après avoir été fouettée, elle a été menottée et enchaînée dans une petite cellule.
Un couple battu avec un fouet long de 3 pieds (plus de 90 cm)
M. Wei Youtong (魏有同) et son épouse Liu Fengzhi (刘凤芝), tous deux de la commune de Songgezhuang dans la province du Hebei, ont été brutalisés après avoir refusé de révéler des informations sur d'autres pratiquants. Li Zhiguo, chef de la police, a menotté le couple à un radiateur et les a battus avec un fouet long de trois pieds (plus de 90 cm) fait de sept fils électriques. Le dos de M. Wei était zébré de traces de fouets et celui de Mme Liu, saignait.
Traduit de l'anglais en Europe
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