(Minghui.org)

« Un disciple : Nous sommes des disciples de Taïwan, nous avons obtenu le Fa il y a de nombreuses années. Je pratique avec mon mari qui est aussi pratiquant, en croyant dans le Maître et dans le Fa, nous faisons bien les trois choses. Je sais que Dafa n'a pas pour but la guérison des maladies, que les cellules des pratiquants sont transformées par une matière de haute énergie, mais le rhumatisme que que j'ai contracté avant de connaître Dafa n'est toujours pas guéri, dernièrement les articulations sont toujours douloureuses. (Le public rit.)

Le Maître : (Rires) Les pratiquants le savent tous, tant que vous êtes diligents, votre corps se transforme, le Maître va aussi le réajuster pour vous. Ce n'est pas le corps humain du Maître qui va le faire, mais le Fashen. Si vous n'êtes toujours pas guéri depuis le début du xiulian, il faut vraiment que vous recherchiez les problèmes au niveau du xinxing, regardez où se trouvent les attachements, où il faut s'améliorer, c'est vraiment un problème de xiulian personnel. (Applaudissements) »

En lisant cette question-réponse dans Enseignement du Fa à la conférence de Fa dans la grande région de New York 2013, j’ai souri. Je comprends tout à fait ce que ressent la pratiquante qui a posé la question, car c’est une question qui m’a laissé perplexe pendant longtemps. Maintenant permettez-moi de partager mes pensées dans l’espoir que cela bénéficiera aux compagnons de cultivation qui ont des questions similaires.

En réalité, notre état personnel reflète vraiment notre cultivation, bien que très souvent nous ne le réalisions pas. C’est parce que nous nous cultivons superficiellement, et que ce que nous comprenons est plutôt superficiel. Nous disons que nous savons que Dafa n’est pas pour se débarrasser des maladies, mais le sait-on véritablement ? En fait, nous ne le savons pas. Parce que le Maître l’a dit très clairement et c'est également écrit dans le Zhuan Falun, notre côté humain le sait sans y être éveillé. Comme un compagnon de cultivation l’a dit : « L'enseignement du Maître sur cette question est très clair. Nous n’avons pas besoin de nous éveiller là-dessus, mais juste d'agir en conformité. » Mais si nous n’y croyons pas véritablement, une telle question ne pourra pas être résolue avec la pensée droite.

Une fois, un compagnon de cultivation a déclaré lors d’une conférence de partage d’expériences qu’il avait participé à l’enquête de santé sur les 10 000 pratiquants de Falun Gong. À ce moment-là, il avait encore certains symptômes de maladies, bien que la plupart de ses maladies aient disparu. Mais il a répondu sur le questionnaire de santé sans aucune hésitation, qu’il était complètement guéri de toutes les maladies qu’il avait eues. Peu après, tous ses symptômes avaient disparu. Pourquoi ? Je pense que c’est à cause de la différence entre savoir du côté humain et croire en Dafa du plus profond de son cœur.

Le Maître a dit que les pratiquants n’ont pas de maladies. Nous savons cela superficiellement, mais le croyons-nous vraiment ? Si nous y croyons vraiment, pourquoi continuons-nous alors de souffrir de symptômes de maladies ? Ces symptômes sont-ils réels ou croyons-nous vraiment dans l’enseignement du Maître ? Si nous croyons vraiment dans le Maître, les symptômes sont des illusions. Pourquoi alors continuons-nous d’en faire l’expérience ?

Parfois, je pense que si j’avais eu à participer à cette enquête, je n’aurais pas écrit sur le formulaire que j’avais été complètement guéri. En tant que pratiquant, je ne devrais pas mentir puisque nous cultivons l’authenticité. Je comprends à présent que cette pensée vient de mon côté humain et de mes conceptions humaines. Le Maître nous a dit de changer complètement nos conceptions de personnes ordinaires. Mais nous ne pouvons toujours pas accomplir cela, quand bien même les enseignements sont tellement clairs.

La pensée de « ne pas mentir » mentionnée ci-dessus n’est-elle pas un raisonnement humain ? Elle acceptait l’illusion de la maladie comme étant vraie. Parfois l’illusion de symptômes graves peut apparaître. Je pense que cela pourrait être une interférence démoniaque ou un test que le Maître a arrangé pour voir notre détermination dans la cultivation.

En fait, c’est la question de croire véritablement dans le Maître et le Fa. Mais certains d’entre nous pourraient dire : « Nous croyons dans le Maître et le Fa. Autrement, nous n’apprendrions pas Dafa. » Examinons cela de plus près. La croyance que nous proclamons pourrait être seulement l’admiration de notre côté humain pour les principes de Dafa, mais c’est sans commune mesure avec le fait de croire en Dafa du fond du cœur. Si quelqu’un comprend véritablement le principe, son cœur ne sera perturbé par aucune douleur ou symptôme.

Une pratiquante a dit : « Ensemble avec mon mari comme compagnon de cultivation, j’ai cru dans le Maître et le Fa, et j’ai essayé de bien faire les trois choses. » Ceci signifie qu’ils ont répondu aux critères d’un pratiquant de la période de la rectification de Fa. Alors comment expliquons-nous que des symptômes de maladies puissent apparaître au cours de notre cultivation ? Nous savons que le Maître a arrangé le meilleur pour nous. Les symptômes sont juste des tests. Bien sûr, si les symptômes sont si graves au point qu’ils interfèrent avec les trois choses que nous faisons, nous devons les éliminer avec la pensée droite.

Le Maître a dit :

« Nous disons que le bien ou le mal surgit d’une seule pensée. » (

Zhuan Falun)

Je pense que ce principe s’applique à tous les problèmes et il faut voir si les pensées de quelqu’un sont droites ou viennent de conceptions humaines, ce qui change parfois. Par exemple, la pratiquante a dit que son rhumatisme n’était pas parti – quelle a été sa première pensée ? Était-ce penser à la récurrence d’une ancienne maladie, ou penser que c’est une bonne chose du point de vue du Fa ? C’est une bonne opportunité pour s’élever, que ce soit une tribulation ou une interférence. Si elle peut penser selon le Fa, la douleur pourrait cesser d’exister. Elle n’aurait pas eu besoin de poser la question. Par conséquent, la clé est de savoir sous quel angle nous considérons le problème, en usant de la pensée droite d’un pratiquant ou selon les conceptions des gens ordinaires.

Imaginons ce scénario : s’il n’y avait pas eu d’effets miraculeux d’élimination des maladies au début de la transmission du Fa par le Maître, c’est-à-dire, si le Maître n’avait traité initialement aucun patient et avait seulement donné les conférences, est-ce que ces pratiquants du début auraient été inébranlables dans leur foi dans le Maître et Dafa comme ils le sont maintenant ? Si non, cela signifie que la notion de « voir c’est croire » n’a pas encore changé. Donc le pratiquant n’a pas complètement changé ses conceptions humaines, mais y a seulement cru en surface.

Il y a une autre situation : si un pratiquant a commis des fautes dans la cultivation, il pourrait penser que le Maître ne s'occupera plus de lui. En fait, la question n’est pas que le Maître s'occupe ou non de nous, c’est une question de savoir si on peut être ou non un véritable pratiquant. Si quelqu’un se comporte vraiment comme un authentique pratiquant en toutes circonstances en suivant le Fa, il n’a pas besoin de se demander si le Maître s'occupe de lui ou non. En d’autres termes, la même opportunité de suivre les principes existe pour tout le monde.

Ce que j’ai partagé ci-dessus est juste à titre indicatif. J’espère que mes compagnons de cultivation pourront avoir des partages plus profonds et aider ceux qui sont perplexes sur de telles questions.

Traduit de l'anglais en Europe