(Minghui.org) Ayant autrefois souffert d'une grave maladie cardiaque et de tension artérielle élevée, Mme Yang Shengzhu a retrouvé la santé, la joie et la paix grâce au Falun Gong. Cependant, elle a dû endurer un genre différent de souffrances environ deux ans après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, lorsque l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin a lancé une campagne nationale contre la pratique qui avait si positivement transformé sa vie.
Mme Yang, une citoyenne respectueuse de la loi, a été forcée à purger un an dans un camp de travaux forcés en 2001 et condamnée à une peine de trois ans de prison en 2010. Son employeur, le système de finance et de commerce de la province du Fujian, a suspendu sa pension au cours de sa période de détention. Peu après sa condamnation à la prison, l'employeur de Mme Yang l'a complètement privée de ses avantages de retraite, malgré ses 38 années de service.
Nommée travailleuse de l'année de la province du Fujian en 1995, Mme Yang n'arrivait pas à comprendre le fait d'être incarcérée et de perdre sa pension de retraite juste pour avoir pratiqué le Falun Gong. Elle tient Jiang Zemin responsable d'avoir lancé la persécution qui a fait d'une employée modèle une prisonnière d'opinion.
Elle a envoyé sa plainte pénale contre Jiang Zemin au Parquet suprême du Peuple le 27 juillet 2015. Voici un compte-rendu de la persécution qu'elle a endurée, telle que rapportée dans sa plainte.
Carte d'identité confisquée pendant trois ans – un an de travaux forcés
Le 22 juillet 1999, Mme Yang a été convoquée sur son lieu de travail et a subi des pressions pour rédiger une déclaration de garantie selon laquelle elle promettrait de ne pas entrer en contact avec des pratiquants de Falun Gong ou de faire appel pour le Falun Gong. Le lendemain, sa carte d'identité était confisquée et elle ne lui a été rendue que trois ans plus tard. Chaque fois qu'elle devait faire quelque chose qui nécessitait l'usage de sa carte d'identité, elle devait retourner sur son lieu de travail pour récupérer temporairement sa pièce d'identité.
Le 17 août 2001, Mme Yang a été condamnée à un an de travaux forcés pour avoir distribué des documents d'informations sur le Falun Gong. La police ne lui a présenté aucune note écrite de la décision de la condamner aux travaux forcés. Cela l'a effectivement privée de son droit de faire appel de la condamnation du camp de travail.
Arrivée au camp de travail, Mme Yang a été soumise à un lavage de cerveau intensif et bombardée chaque jour de documents calomnieux diffamant le Falun Gong. Elle n'a pas pu supporter la pression et a renoncé à ses convictions après plus d'un mois. Elle a ensuite été envoyée aux travaux forcés et a dû fabriquer des balles en plastique avec des matériaux toxiques.
Le lieu de travail de Mme Yang a de nouveau suspendu sa pension et les bénéfices de son assurance maladie suite à sa détention en camp de travail, ce qui a causé une perte totale de revenus d'environ 21 000 yuan entre septembre 2001 et avril 2002.
Menacée par la police, Mme Yang est poursuivie pour une chose qu'elle n'a pas faite
Le 29 juin 2009 vers 9 h du matin, Mme Yang a entendu frapper à sa porte, puis le silence. Elle a jeté un regard discret dehors depuis son appartement au premier étage et a vu le directeur adjoint de la police Zhou Dengsheng et un autre agent sur l'unique allée menant hors de l'immeuble.
Elle est restée chez elle toute la journée, pour finalement voir les policiers entrer de force vers 19 h. Elle a refusé d'ouvrir la porte de la pièce dans laquelle elle se trouvait et les agents ont crié sans discontinuer pendant plus de 30 minutes jusqu'à ce qu'elle appelle un responsable de son lieu de travail et lui demande de venir à son secours. Après que les policiers sont finalement partis, Mme Yang tremblait et avait des difficultés à rester debout.
Les policiers n'ont pas abandonné et se sont tournés vers sa fille. Le lendemain matin, sa fille est venue supplier sa mère d'aller au poste de police afin qu'elle ne perde pas son emploi.
Mme Yang n'a eu d'autre alternative que de se rendre au poste de police accompagnée de sa fille. Zhou Dengsheng et ses agents ont continuellement exercé des pressions pour lui faire reconnaître qu'elle avait distribué des dépliants du Falun Gong la veille. Elle leur a demandé : « J'étais chez moi toute la journée hier. Comment aurais-je pu sortir pour distribuer des documents ? » Ils n'ont pas écouté et ont insisté pour qu'elle admette ce « fait ».
Mme Yang ne pouvait pas réfléchir clairement après le choc de la veille. De plus, elle était inquiète pour son mari, malade d'un cancer, si elle devait encore être arrêtée.
Elle a signé la copie d'interrogatoire déclarant qu'elle avait distribué plus de dix exemplaires de documents du Falun Gong. Mme Yang a ensuite été envoyée dans un centre de détention, mais la police ne lui a jamais donné la note écrite de sa détention administrative de dix jours.
Le 6 juillet, la police a libéré Mme Yang sous caution, après avoir forcé sa fille a écrire un document selon lequel elle admettait le « crime » de sa mère.
Condamnée à trois ans
Un jour de mars 2010, Mme Yang a été convoquée par le Parquet local. Elle était si traumatisée par l'expérience de l'année précédente qu'elle a admis la même chose – qu'elle était sortie distribuer des dépliants du Falun Gong le 29 juin 2009. Plus tard, elle a découvert que toute sa « confession » avait été filmée.
Le parquet a publié l'inculpation de Mme Yang le 4 mai de cette année. C'est seulement après avoir lu le document qu'elle a réalisé que la police avait trouvé un ancien collègue comme témoin à charge. Zhou Jianhui, un homme qui était toujours en conflit avec Mme Yang lorsqu'elle travaillait des années auparavant dans une grande surface aujourd'hui disparue, avait « témoigné » qu'il l'avait vue distribuer des dépliants ce jour de juin.
Mme Yang a été arrêtée le 3 juin et jugée quelques semaines plus tard. Le jour précédant le procès, un préposé du tribunal lui a demandé de signer un document, tout en refusant d'en dévoiler le contenu. Pensant à son mari malade, Mme Yang a senti qu'elle pourrait s'effondrer mentalement. Elle a signé sans savoir ce qu'il y avait sur le document.
Son ancien collègue Zhou Jianhui a assisté à l'audience. Il a juré avoir vu Mme Yang à un certain endroit le 29 juin 2009, mais n'a pas été jusqu'à dire qu'elle distribuait des dépliants. Pourtant, sur le document d'inculpation, il était dit que Zhou Jianhui l'avait vue distribuer des documents du Falun Gong.
Mme Yang a expliqué comment elle avait été forcée à signer divers documents et à admettre des choses qu'elle n'avait jamais faites, mais le juge a ignoré son argument et l'a condamnée à trois ans en citant le « témoignage » de Zhou Jianhui, les documents qu'elle avait signés et sa fille ainsi que la vidéo sur laquelle elle apparaît en train d'admettre son « crime ».
Elle a été transférée vers la prison pour femmes du Fujian le 17 septembre, peu après que la cour supérieure locale a rejeté son appel du verdict.
Incapable de supporter l'avalanche incessante de lavage de cerveau, Mme Yang a renoncé à ses convictions, contre sa volonté, quatre jours après avoir été envoyée en prison. Peu après, elle a subi une rechute de sa maladie cardiaque et de sa tension artérielle élevée et a été hospitalisée deux fois en conséquence.
La famille a souffert durant tout ce temps
Le mari de Mme Yang est décédé trois mois après son emprisonnement, mais la prison a rejeté la demande de la famille de l'autoriser à assister aux funérailles. Elle n'a appris le décès de son mari que bien plus tard.
Même lorsque Mme Yang n'était pas en détention, elle était constamment harcelée à son domicile et son téléphone était sur écoute. Sa fille et ses deux fils vivaient dans la terreur.
Son employeur a empêché Mme Yang de percevoir sa pension de retraite peu après qu'elle a été emprisonnée. Au lieu de recevoir sa pension mensuelle de plus de 3 000 yuans due à son statut d'employée modèle, elle a dû se contenter ces cinq dernières années d'une aide publique de bas revenus. Après le décès de son mari, sa vie quotidienne est très difficile.
Historique
En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, a fait fi des autres membres du Comité permanent du Politburo et a instauré la répression violente du Falun Gong.
La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup ont été torturés et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable du lancement et de la poursuite de la persécution.
Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a établi un organe de sécurité extralégal, le Bureau 610, le 10 juin 1999. L'organisation l'emporte sur la loi pour exécuter la politique de Jiang Zemin concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les éliminer physiquement.
La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales et de nombreux pratiquants exercent maintenant leur droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.
Traduit de l'anglais en Belgique
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