(Minghui.org) L’impact d’une action en justice déposée par un résident de la province du Shanxi auprès d'un bureau de poste local a eu des répercussions à travers toute la Chine, atteignant une province du nord-est éloignée de plus d’un millier de kilomètres.
Selon un ordre secret du Bureau 610 de la province du Heilongjiang, tous les niveaux de l’application de la loi et des systèmes judiciaires de la province doivent rester en alerte maximum pour empêcher que se développent des cas similaires.
M. Li Xifu, qui vit dans l’agglomération de Taiyuan, Shanxi, a déposé plainte contre son bureau de poste local après que le personnel a refusé d’envoyer la plainte pénale qu’il intentait contre l’ancien dictateur chinois Jiang Zemin. M. Li exerce son droit légal de traduire Jiang en justice pour avoir initié la persécution du Falun Gong ayant entrainé sa détention à répétition.
Le tribunal local a tenu en novembre dernier un procès pour entendre le cas de M. Li contre le bureau de poste, mais le juge a rapidement ajourné la session après avoir découvert que M. Li pratiquait le Falun Gong et que le courrier retenu était une plainte contre Jiang.
La police de Taiyuan a arrêté M. Li huit jours plus tard et son cas est actuellement entre les mains du parquet local.
Un ordre secret
L’ordre secret émis par le Bureau 610 de la province du Heilongjiang
L’ordre secret référençait le cas de M. Li et demandait aux postes de police locaux, départements de la sécurité, tribunaux, parquets, bureaux de poste et bureaux des appels d’être avertis de ce qui s’est produit dans la province du Shanxi.
L’ordre réprimandait les services juridiques et de mise en application de la loi pour le nombre croissant d’actions en justice contre Jiang, les rappelant à l’ordre pour n’être pas suffisamment « politiquement sensibles » et « manquer de responsabilité dans la prévention ».
Tous les niveaux du gouvernement du Heilongjiang ont reçu l’ordre d’accroître la surveillance des pratiquants de Falun Gong ayant déposé ou tenté de déposer des plaintes pénales contre Jiang.
Les tribunaux ont reçu pour instruction de n’accepter aucune action en justice déposée par des pratiquants de Falun Gong contre les agences locales.
Le chemin difficile de la quête de la justice
M. Li, un ouvrier métallurgiste retraité de 75 ans, a été envoyé dans un camp de travaux forcés à deux reprises au cours de ces seize dernières années pour sa pratique de Falun Gong.
M. Li a tenté de poster sa plainte pénale le 6 juillet 2015, mais celle-ci n’a jamais été remise au Tribunal suprême du Peuple ou au Parquet suprême du Peuple comme prévu. Le bureau de poste de Jiancaoping a déclaré que son courrier avait été suspendu pour des « questions de sécurité ».
M. Li a alors déposé une plainte civile contre le bureau de poste, demandant une explication raisonnable pour avoir retenu son courrier. Il a aussi demandé des excuses publiques et un remboursement de ses frais postaux.
Le tribunal du district de Jiancaoping a tenu une audition sur l’affaire le 9 novembre 2015, mais le juge a ajourné la session dès qu’il a appris que le courrier incriminé était une action en justice contre Jiang. Il a déclaré que M. Li n’avait pu fournir le reçu de son courrier et qu’une nouvelle audition aurait lieu ultérieurement.
Le 17 novembre, la police a arrêté M. Li et deux autres pratiquants de Falun Gong et fouillé les domiciles des trois pratiquants.
Utilisant les documents d’informations concernant le Falun Gong confisqués au domicile de M. Li, la police a fabriqué des preuves contre lui et rapidement transmis son cas au parquet.
La police a aussi harcelé les pratiquants de Falun Gong qui vivent près de chez M. Li, tentant de découvrir lesquels ont assisté à l’audition du 9 novembre.
Historique
En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.
La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des seize dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.
Although Jiang stepped down as head of the Communist Party in 2002, he has exerted much control through corrupt officials he had put in place.
Même si Jiang s'est retiré en tant que dirigeant du Parti communiste en 2002, il a exercé un grand contrôle à travers les fonctionnaires corrompus qu'il a mis en place.
Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.
La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.
Selon des informations recueillies par le site Internet Minghui, plus de 200 000 pratiquants de Falun Gong et les membres de leurs familles ont déposé des plaintes pénales contre Jiang depuis mai 2015. Ils demandent au Tribunal suprême du Peuple et au Parquet suprême du Peuple de traduire Jiang en justice pour le génocide et le prélèvement forcé d’organes de pratiquants de Falun Gong.
Voir également :
Dans la persécution du Falun Gong la Chaîne de commandement commence par le Bureau 610
Traduit de l'anglais en Europe
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