(Minghui.org) Un vétéran de la guerre sino-vietnamienne d’il y a trois décennies a été récemment arrêté en raison de ses efforts pour rester en bonne santé et en forme.
M. Liang Yuansheng, 61 ans, a trouvé un emploi au sein de la Société pharmaceutique de la ville de Maoming après sa retraite de l’armée en 1987. Des années de service militaire et son travail en tant que civil ont eu des répercussions sur sa santé et il souffrait d’hémorroïdes persistantes et de problèmes d’estomac.
En 2006, on lui a présenté le Falun Gong, une discipline du corps et de l’esprit qui a redonné la santé à beaucoup de gens, mais qui n’en est pas moins persécutée par le régime communiste chinois pour sa popularité. Malgré la persécution, il a décidé d’essayer, aucun traitement médical ne l’ayant jamais soulagé.
M. Liang s’est rapidement remis de ses symptômes et a également abandonné ses habitudes de fumer et de boire qu’il avait depuis des décennies. Alors qu’il redécouvrait la joie d’être libre de toute maladie, il est également devenu la cible des autorités locales.
Il a reçu un appel téléphonique du bureau du comité de rue local le 19 septembre 2017. Lorsque l’appelant lui a demandé s’il était à la maison, M. Liang a dit qu’il se préparait à retourner dans sa ville natale. L’appelant l’a averti de ne pas partir, sinon ils le pourchasseraient jusque dans sa ville natale.
Plus d’une vingtaine de policiers ont fait une descente chez lui moins d’une heure plus tard. Sans montrer de mandat d’arrestation ou de perquisition, la police l’a saisi et a fouillé sa maison.
L’épouse de M. Liang est rentrée chez elle au milieu du chaos. Quand elle a essayé d’empêcher la police de confisquer les livres du Falun Gong de son mari, le chef de la police Zheng Yingbiao lui a crié : « Sortez d’ici ! N’essayez pas d’interférer avec notre perquisition ! »
Le fils de M. Liang a saisi la main de son père, mais la police a écarté le garçon.
La police est partie avec M. Liang et ses livres du Falun Gong. Ils n’ont donné à son épouse et à son fils aucune liste d’objets confisqués comme l’exige la loi.
M. Liang reste au premier centre de détention de la ville de Maoning. Son avocat lui a rendu visite le 25 octobre et a appris que son client était déterminé à se battre pour son droit constitutionnel à la liberté de croyance, puisqu’il n’existe aucune loi en Chine qui considère la pratique du Falun Gong comme étant un crime.
Traduit de l’anglais en Europe
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