Article initialement publié en anglais le 9 septembre 2001
LES NATIONS UNIES
Sous-Commission de la promotion et de la protection des droits de l'homme
Cinquante-troisième session
Point 6 de l'ordre du jour
Août 2001
International Educational Development suit le sujet du terrorisme et des droits de l'homme depuis de nombreuses années et nous avons accueilli avec satisfaction la nomination du Rapporteur spécial de la Sous-Commission Mme Koufa en 1996. Nous sommes tout à fait d'accord avec le rapporteur spécial que le terrorisme d'État sous forme de terrorisme gouvernemental contre son propre peuple - ce qu'elle appelle « terrorisme d'en haut » - produit des violations beaucoup plus graves des droits de l'homme que tout autre forme de terrorisme… Quand un régime recourt au terrorisme d'État, la communauté internationale peut s'attendre à être submergée par des cas relevant des mécanismes internationaux et submergée par des personnes cherchant refuge loin de ce régime. Tel est le cas en Chine avec l'assaut violent du régime contre les pratiquants de Falun Gong.
Dans notre déclaration au point 3, nous avons décrit la pratique du Falun Gong telle que nous l'avons constatée. Le gouvernement, dans l'exercice du droit de réponse, a tenté de justifier son terrorisme d'État contre le groupe en l'appelant « [mots calomnieux du gouvernement chinois supprimés] » qui ont causé des morts et la rupture des familles. Dans notre enquête, les seuls décès sont attribuables aux autorités chinoises ; les familles ont été séparées parce que les membres de la famille étaient tués par le régime ; les gens ont été détruits, non pas par le Falun Gong, mais par une torture extrême, l'incarcération dans les hôpitaux psychiatriques avec un traitement brutal, du travail acharné dans les camps de travaux forcés et d'autres pratiques de ce type. Comme l'a signalé l'International Herald Tribune, le 6 août 2001, le régime admet qu'il a officiellement approuvé la violence contre les pratiquants afin d'éliminer le Falun Gong. Le régime souligne un prétendu incident d'auto-immolations sur la place Tiananmen, le 23 janvier 2001, comme preuve que le Falun Gong est un « [mots calomnieux du gouvernement chinois supprimés] ». Cependant, nous avons obtenu une vidéo de cet incident qui, à notre avis, prouve que cette imposture a été organisée par le gouvernement. Nous avons des copies de cette vidéo disponibles pour la distribution.
Dans son plus récent rapport (U.N. Doc. E/CN.4/2001/66), le Rapporteur spécial de la Commission sur la torture atteste de dizaines de milliers de pratiquants détenus et torturés (paragraphes 246-290). Les Rapporteurs spéciaux de la Commission sur la violence à l'encontre des femmes et les exécutions extrajudiciaires attestent également de ces sévices, avec des indications similaires pour ce qui est des nombres (E/CN.4/2001/73/Add.1, paragraphe 19; E/CN.4/2001/[ ]). Nous sommes en train de compiler des preuves indiquant qu'au moins 50 000 pratiquants de Falun Gong sont détenus dans des prisons, des camps de travail ou des hôpitaux psychiatriques, dans lesquels des milliers sont battus et beaucoup torturés à mort. Des centaines de milliers (voire des millions) de pratiquants sont gravement menacés. Il est clair que les mécanismes des Nations Unies ne peuvent pas gérer ce volume de cas vérifiés et la communauté internationale ne peut pas facilement faire face à peut-être des millions de demandeurs d'asile - qui répondent tous clairement aux critères d'asile. En conséquence, la communauté internationale dans son ensemble et la Sous-Commission en particulier devraient traiter cette situation de terrorisme d'État comme une urgence extrême.
Traduit de l'anglais au Canada
Copyright © 2023 Minghui.org. Tous droits réservés.
Catégorie: Voix de soutien