(Minghui.org) Alors qu'un habitant de la ville de Tangshan est encore détenu pour sa croyance, sa famille et ses voisins sont assujettis au harcèlement par la police.
Le 3 juillet 2017, M. Wang Baoshan a été saisi sur son lieu de travail. Selon des personnes de l'intérieur, il a été visé parce qu'on le soupçonnait d'accrocher des banderoles portant des messages sur le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.
Lin Wenjun, directeur du bureau de la sécurité intérieure du district de Fengrun et ses agents ont saisi les clés de la voiture et de la maison de M. Wang et ont saccagé son domicile quand il n'y avait personne. Ils ont confisqué l'ordinateur, les imprimantes de M. Wang et à peu près 80 000 yuans en liquide.
L'épouse de M. Wang, qui ne pratique pas le Falun Gong, est rentrée chez elle après avoir fait des courses alimentaires et elle a trouvé la police chez elle. Ils lui ont confisqué ses trois yuans de monnaie ainsi que son téléphone. Elle a été emmenée ensuite au poste de police local pour subir un interrogatoire. La police ne l'a libérée que cinq heures plus tard.
Elle a appris le lendemain que son mari était détenu à la prison de la ville de Tangshan. Elle a essayé de lui rendre visite, mais a été bloquée à l'extérieur. Elle a appelé alors Lin Wenjun qui a raccroché aussitôt qu'il a connu son identité.
Le mercredi 5 juillet était la journée « portes ouvertes » à la prison, mais on a néanmoins refusé les visites de la famille de M. Wang. On leur a dit qu'il était « un cas particulier » et que les supérieurs avaient donné des instructions disant que M. Wang ne devait pas recevoir de visite.
Le 18 juillet, son épouse et des membres de sa famille sont allés à la prison et ils ont vu Zeng Xianghai, directeur adjoint du bureau de la sécurité intérieure du district de Fengrun, et un autre agent. La famille a demandé à voir M. Wang, mais Zeng Xianghai a appelé trois autres policiers qui ont filmé la famille et les ont bousculés. La police a dit qu'ils étaient là pour transférer M. Wang au centre de détention du district de Fengrun.
La famille s'est dépêchée d'aller au centre de détention, mais on leur a dit que M. Wang n'était pas là. Quelques heures plus tard, l'épouse de M. Wang a reçu de la police un avis concernant la détention administrative, qui confirmait que son mari était bien au centre de détention.
La police n'a cessé de harceler la famille de M. Wang chez eux. Le 5 août, ils ont emmené son fils au poste de police vers 19 h. Le jeune homme n'a été libéré qu'une heure plus tard. La police est venue le chercher encore quelques jours plus tard, mais il a refusé d'ouvrir la porte.
Les voisins de M. Wang ont également été harcelés. Ils ont dit à l'épouse de M. Wang et à son fils que la police les avait interrogés à propos des contacts de M. Wang et sur ce qu'ils savaient de sa famille.
Ceci n'est pas la première fois que M. Wang est visé pour sa croyance. Il a déjà été détenu en décembre 2015 pour avoir déposé une plainte pénale contre l'ancien dictateur chinois, Jiang Zemin, pour avoir lancé la persécution du Falun Gong. Quand il a été libéré, il a déposé une plainte contre les agents qui ont fait les arrestations, mais le tribunal local a refusé d'accepter son dossier.
Traduit de l'anglais en France
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