Par une pratiquante de la rectification par la Loi d’origine du Nord-Est de la Chine et maintenant à Beijing

(Vraiesagesse.net) La police locale de la défense avec l'armée civile, nous ont pincées dans une banlieue de Beijing le 8 avril 2001, alors qu'une compagne de pratique dans la cinquantaine et moi étions en train de distribuer des documents clarifiant la vérité avec. Ils ne nous ont montré aucun papier. Je leur ai demandé honnêtement de ne pas faire des choses aidant la perversité. Je leur ai expliqué que le Falun Dafa est la loi de l’univers et que les pratiquants sont tous de bons citoyens. Pourtant, pour gagner une récompense, ils ne nous ont pas écoutées et ont appelé le poste de police local. Plusieurs centaines de personnes étaient là comme spectateurs, alors nous avons commencé à leur propager la Loi et à leur clarifier la vérité sur le Falun Gong et la persécution, nous avons distribué des dépliants et répondu à leurs questions. Beaucoup d’entre eux ont ainsi eu la chance d’apprendre la vérité. Certains d’entre eux ont dit à la police : « Libérez-les s’il vous plaît. Pourquoi arrêtez-vous les personnes qui pratiquent le Falun Gong ? Ce sont de bonnes personnes. » J’ai pu voir que les gens étaient en train de se réveiller.

Une voiture de police est venue après une heure et nous a emmenées au poste de police de Changping Dongxiaokou. Un policier dont le numéro d’employé est le 050143 m’a emmenée dans une pièce et a essayé d’obtenir mes nom et adresse. Je lui ai gentiment expliqué la Loi et lui ai conseillé de ne pas faire des choses qui aident la perversité. Cependant, il ne m’a pas écoutée du tout. Il a commencé à faire pression et à injurier la Loi, alors je ne lui ai plus adressé un seul mot. Il m’a demandé pourquoi j’avais arrêté de lui parler. J’ai répondu : « Je peux répondre à vos questions, s’il y a quoique ce soit du Falun Dafa qui ne soit pas clair pour vous, mais je ne répondrai à aucune autre question. » Il est devenu furieux. Il m’a tiré les cheveux et m’a frappée au visage. Il m’a donné l’ordre de m’agenouiller. J’ai fermement refusé. Alors il m’a menacée de m’enterrer vivante si je ne lui donnais pas mon nom. Il n’a rien obtenu de moi cette nuit-là.

Ils nous ont enfermées dans deux grandes cages métalliques. La police a dit aux gardes de la sécurité de ne pas nous permettre d’utiliser la salle de bain à moins que nous leur disions nos noms. Il faisait très froid la nuit. Alors nous avons commencé à pratiquer les exercices de Dafa. Je me suis assise sur le sol pour faire l’exercice de méditation. Un policier a alors appelé un garde pour qu’il lui amène un grand verre d’eau. Il a versé l’eau sur ma tête. Je n’ai absolument pas bougé. Pourtant, j’étais remplie de pitié pour eux en les voyant accumuler autant de karma  par leur ignorance.

Le matin suivant, quand le policier est arrivé pour travailler, il m’a emmenée de nouveau dans la même pièce et a continué à m’interroger. Je n’ai rien dit, me sentant désolée pour lui. Je ne pouvais m’empêcher de verser des larmes. Quand le policier a vu qu’il ne pourrait obtenir aucune information de moi, il a révélé sa nature de bandit. Il m’a dit de mettre les mains sur la table. Je ne l’ai pas fait, alors il a essayé de m’attraper les mains. Je ne voulais pas qu’il me touche, alors j’ai mis les mains sur la table. Il a allumé une cigarette et m’a soufflé la fumée au visage. Voyant que je ne lui accordais aucune attention, il a utilisé la cigarette pour brûler le dos de mes mains. Je l’ai regardé franchement dans les yeux et je ne le craignais pas du tout. Il a sorti un couteau qui était utilisé pour couper les fruits et a essayé de me séparer les doigts repliés avec. Je l’ai arrêté. Il a commencé à me frapper et à me gifler sur les deux côtés du visage plusieurs fois. Ensuite il m’a poussée dehors dans la pluie, m’injuriant dans un langage grossier. Environ dix minutes plus tard, il m’a reprise à l’intérieur. Il m’a fait asseoir sur une chaise et il s’est assis en face. Il a recommencé à fumer et il me soufflait la fumée dessus. Il m’a mis de force le mégot de cigarette dans la bouche. Je me suis étouffée et j’ai toussé, mais je n’ai toujours rien dit. Il avait utilisé tous ses trucs, alors il a demandé à quelques gardes de la sécurité de me surveiller. Avant de partir, il a dit aux gardes de toucher mes mains et mon visage s’ils n’avaient rien à faire. Les gardes m’ont encerclée. Ils m’ont insultée et humiliée. Ils m’ont même harcelée sexuellement. Avec rectitude, je les ai avertis de me respecter. Ils se sont calmés un petit peu. Ils m’ont encerclée et m’ont surveillée de près. Ils ne m’ont toujours pas permis d’utiliser la salle de bain.

Vers 23h. cette nuit-là, le flic malveillant est revenu complètement ivre. Il m’a demandé mon nom et je n’ai rien dit. Il a dit : « Bien. Sans regrets ! » Il m’a mis devant une cage. Dedans, il y avait un homme dans la trentaine. Le policier aviné a dit que l’homme avait été arrêté aujourd’hui parce qu’il était impliqué dans une guerre des gangs et a continué : « Le camp de travaux forcés de Masanjia n’a-t-il pas envoyé des pratiquantes de Falun Gong dans des cellules de prisonniers mâles ? Je vais te livrer à cet homme cette nuit et voir ce qu’il va faire avec toi. » J’ai très fortement résisté, j’essayais de ne pas être poussée à l’intérieur. Le policier pervers a vu qu’il n’arrivait pas à me pousser dedans, alors il m’a emmenée vers une autre pièce vide. Il a fermé la porte à clé et a éteint la lumière. Il s’est précipité sur moi et m’a forcée à m’étendre sur le sol. Ses mains dégoûtantes me pinçaient cruellement les seins. Je me démenais pour éviter ses sinistres intentions. Il a essayé de me contraindre à suivre ses ordres. Je n’arrive pas à trouver les mots pour décrire son effronterie. Pour finir, je n’ai pas pu supporter l’humiliation davantage et j’ai été forcée à lui dire combien de copies de documents clarifiant la vérité j’avais distribué, combien j’en avais pris avec moi et combien j’en avais affichés. J’ai signé ‘une particule de Dafa’ et mis mon empreinte de doigt sur la déclaration. Je me sentais très triste. Je ne m’attendais pas à ce que la ‘police du peuple’ menée par le gang du Président Jiang soit si flagrante. Plus tard, j’ai questionné un garde de la sécurité sur le nom de ce policier, mais il n’a pas osé me le dire. J’ai commencé une fois encore à propager la Loi aux trois gardes de la sécurité qui me surveillaient, utilisant la compassion que j’avais cultivée dans Dafa. Mes paroles et mes actes les ont émus. Ils m’ont raconté que plus d’une centaine de pratiquants de Falun Dafa étaient en détention préventive ici. Certains d’entre eux avaient été battus sur la place Tiananmen et saignaient gravement quand ils ont été amenés ici. La police a envoyé les pratiquants qui faisaient les exercices de Falun Gong dehors par une journée d’hiver extrêmement froide. Les pratiquants ont tous essayé de propager la Loi aux gardes de la sécurité avec leur cœur plein de compassion. Les gardes savent tous que les pratiquants sont de bonnes personnes. Pourtant, s’ils ne donnent pas les nom et adresse des pratiquants, ils perdront leur bonus. Ils m’ont dit qu’ils traiteront mieux les pratiquants dans le futur. Juste à ce moment-là, le garde qui m’avait insultée avant est arrivé et à recommencer à m’insulter. Les trois autres gardes l’ont immédiatement stoppé et lui ont demandé de quitter la pièce. J’ai pu dire que leur gentillesse leur sera rendue.

Tôt le matin suivant, le policier qui avait commencé à me violer est arrivé de nouveau pour me parler. Il a dit qu’il avait fait une erreur avec ma déclaration la nuit passée et qu’il fallait que je la récrive. J’ai compris que le Maître, avec sa grandiose bienveillance, me donnait une chance de corriger mon erreur. J’ai rejeté ma peur et j’ai fermement refusé de répondre à toutes questions. Il est devenu fou furieux et m’a demandé pourquoi je lui avais parlé la nuit passée. Il a dit que son chef savait déjà que je lui avais donné des informations. Maintenant, il ne pouvait pas clore le cas sans ma déclaration. Je lui ai demandé : « Ne vous rappelez-vous pas comment vous m’avez forcée à vous donner des informations la nuit dernière ? Peut-on encore vous appelez un être humain ? Vous avez aussi un père, une mère, des frères et sœurs, une épouse et des enfants. Que feriez-vous si un membre de votre famille était traité de la sorte ? » Il a répondu sans vergogne : « C’est vrai. On ne peut pas m’appeler un être humain. Je suis un bandit. Je deviens policier quand j’enfile mon uniforme et je redeviens un bandit quand je l’enlève. Tu n’as qu’à me haïr ! » Il était totalement déraisonnable, puisqu’il ne pourrait pas rapporter à son chef le cas. Alors il m’a de nouveau battue par terre. Je pèse quarante-cinq kilos, alors il m’a saisi les cheveux et m’a lancée en l’air. Il m’a giflée très fort et a dit durement : « Crois-tu que je ne sache pas comment faire avec toi ? Tu vas avoir les idées claires sur la question, même si je dois te tuer ! » Je n’ai toujours pas cédé. Finalement il a renoncé et s’est assis pour fabriquer ma ‘déclaration’. Une fois fini, il m’a dit de la signer : « ¨Ça va si tu signes ‘une particule de Dafa’ et mets ton empreinte du pouce sur la déclaration. » J’ai refusé. Il a donné l’ordre à deux gardes de la sécurité de me maintenir pendant qu’il me forçait à ouvrir le poing et il a tiré mon index en arrière contre le dos de ma main jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’à un centimètre du dos de ma main. Ensuite il a mis mon empreinte sur la déclaration. Pendant les dix jours qui ont suivi, ma main droite n’arrivait même pas à tenir une petite cuillère.

L’après-midi du 3 avril, ils nous ont envoyées dans un centre de détention. Nous avons été en détention préventive là-bas pendant presque cinq mois. Beaucoup de criminels détenus là-bas étaient profondément respectueux de la Loi et des pratiquants. Certains d’entre eux ont même pratiqué les exercices avec nous. La personne qui m’a le plus impressionnée, c’est la cheffe de ma cellule. Elle nous comprenait très bien. Je l’ai encouragée à pratiquer les exercices avec nous. Elle nous a demandé de la réveiller le matin quand nous faisions les exercices, alors nous l’avons toujours réveillée pour qu’elle fasse les exercices avec nous. A l’origine, il n’y avait que deux pratiquantes qui faisaient les exercices dans la cellule. Ensuite il y en a eu trois et parfois quatre. Le gardien qui nous surveillait nous a demandé : « Combien de pratiquante y a-t-il dans votre cellule ? » Les autres ont répondu : « Deux » « Alors, pourquoi y a-t-il quatre personnes faisant les exercices ? » Elles ont répondu : « Falun Dafa est bon. Ces personnes-là qui pratiquent le Falun Gong sont de bonnes personnes. Nous voulons aussi devenir de bonnes personnes. »

Dans notre cellule, nous avions une jeune fille de 18 ans. Elle était condamnée à une peine d’un an de camp de travail. Elle avait une relation prédestinée avec la Loi. Elle voulait toujours bavarder avec moi sur le sujet. Pourtant, elle n’arrivait tout d’abord pas à décider si elle voulait pratiquer. Plus tard, elle n’arrivait pas à dormir la nuit. Chaque fois qu’elle fermait les yeux, elle n’arrivait plus respirer. Tout allait bien si elle ouvrait les yeux, alors elle tombait de sommeil. Cette situation a duré plus de dix jours. Je lui ai dit : « Fais un vœu. » Cette nuit-là, quand les mêmes symptômes sont revenus, elle a fait le vœu de pratiquer la Loi et de suivre « Vérité, Bienveillance, Tolérance ». Elle a demandé au Maître de la renforcer. Un miracle est arrivé. Ses symptômes ont immédiatement disparu. Elle a dormi profondément toute la nuit. Elle était très contente et a commencé à réciter des poèmes du Maître. Une autre fille était de la province de Guangdong. C’était une étudiante. Elle voulait rester près de nous, alors j’ai parlé de la Loi avec elle. Elle a dit qu’elle était décidée à pratiquer la Loi quand elle serait libérée. Sa santé était très mauvaise et elle tombait souvent malade. Aucun médicament ne lui faisait d’effets. Je lui ai dit de faire un vœu de tout son cœur pour pratiquer la Loi. Elle s’est assise et profondément, silencieusement, elle a fait un vœu. Un autre miracle s’est produit. Elle s’est immédiatement sentie bien dans tout son corps. Depuis lors, elle n’a plus pris de médicaments et elle a commencé à s’appeler elle-même ‘une pratiquante de Dafa’.

Depuis le 20 juillet, le centre de détention ne nous a plus permis de pratiquer les exercices de Falun Gong. La nouvelle cheffe de cellule était très méchante. Elle incitait les autres détenues à me frapper si je pratiquais les exercices. Une nuit, j’ai été emmenée à la salle de bain et j’ai été battue par quelques unes d’entre elles parce que je pratiquais les exercices. Peu après, elles sont toutes tombées malades et aucun médicament ne les aidait. La cheffe de cellule m’a donné des coups de pieds une fois et elle a été malade toute la journée. Plus tard elle s’est excusée et m’a dit : « Ce n’est pas possible de frapper les pratiquants. Quiconque le fait sera puni. »

Un jour en août, j’ai fait un rêve dans lequel le Maître me disait que nous devrions braver notre chemin hors du centre de détention. Nous ne devrions plus supporter passivement ces tribulations. Quelques jours plus tard, une compagne de pratique a été transférée dans une autre cellule parce qu’elle faisait une grève de la faim. J’ai commencé une grève de la faim après qu’elle soit partie. Ils m’ont nourrie de force le jour suivant, mais j’ai fermement refusé de coopérer avec eux. Je pesais environ 40 kilos à ce moment-là, mais quatre ou cinq criminels m’ont torturée en me nourrissant de force. Pousser le tube à l’intérieur leur a demandé beaucoup d’efforts. Après m’avoir nourrie de force, ils ont retiré le tube et il était plein de sang. J’ai tout de suite vomi le liquide ingurgité. Il y avait également du sang dedans. Alors j’ai commencé à cracher du sang et j’avais le nez qui coulait. Il y avait du sang dans le mucus. J’ai craché du sang pendant trois heures.

Le cinquième et le sixième jour de ma grève de la faim, le centre de détention a envoyé cinq d’entre nous dans une classe de lavage de cerveau à Changping. Ils nous ont forcées à regarder une vidéo, dont le contenu était entièrement fabriqué. Le septième jour de ma grève de la faim, un policier est venu vers moi et m’a demandé ce que je pensais après avoir vu la vidéo pendant deux jours. Je lui ai dit que je l’avais regardée soigneusement. Il me demanda mon avis. Je lui ai dit que c’était tous des mensonges pour tromper les gens dans le monde entier. Je lui ai donné des exemples et lui ai clarifié la vérité avec le cœur plein de compassion. Je lui ai dit que les pratiquants sont tous de bonnes personnes. Nous sommes exigeants envers nous-mêmes et suivons des critères moraux élevés. Ne serait-ce pas une bonne chose s’il y avait davantage de personnes comme nous ? Il a un peu compris après que j’aie parlé avec lui. Il m’a dit du fond du cœur qu’il désirait m’aider, néanmoins, il n’en avait pas le pouvoir. S’il en avait le pouvoir, il me libérerait sur le champ. J’ai vu clairement que dans son cœur il s’était très bien positionné et je me sentais heureuse pour lui.

La neuvième nuit de ma grève de la faim, le secrétaire du directeur du centre de détention est venu. Il m’a dit de prendre mes affaires et de partir. Toutes les personnes dans la cellule m’ont dit au revoir et m’ont regardée partir. Ils m’ont dit qu’ils voulaient me contacter quand ils seraient dehors et qu’eux aussi, ils voulaient pratiquer le Falun Gong. La pratiquante qui avait été arrêtée avec moi et moi-même avons bravé le chemin hors du centre de détention sous la bienveillante attention du Maître. Nous avons quitté le camp de travail et nous avons de nouveau rejoint l’immense vague de la rectification par la Loi.