Témoignage oculaire d’une réunion au camp de travaux forcés de Masanjia dans la province de Liaoning

Au début de la réunion, Su Jing, le chef du camp de travaux forcés a prononcé le verdict concernant les trois pratiquantes, qui ont été amenées à la réunion une à la fois.

La première pratiquante a crié : " Falun Dafa est bon, Falu Dafa est la Loi juste, nous sommes des pratiquantes dignes et droites et non des criminelles aux travaux forcés". "Ce n’est pas un délit d’être des gens bons d’après Vérité, Compassion et Tolérance!".

Sa voix résonnait dans le ciel.

Lorsqu’elle se dirigeait vers l’estrade, elle marchait pleine de loyauté, absolument sans crainte. Elle criait continuellement : " Falun Dafa est bon " jusqu’à ce qu’ils l’aient poussée dans le fourgon de la police. La deuxième pratiquante était amenée de la cafétéria et elle souriait en se dirigeant vers la voiture de police. La troisième pratiquante  criait de la même façon que la première, et  les pratiquantes rassemblées criaient : " Falun Dafa est bon ", sans relâche.

Leurs voix, par vagues, ne pouvaient être réduites au silence.

Le chef du camp de travail, les chefs de section et les policiers sont devenus nerveux et se sont précipités pour contrôler les pratiquantes. Lorsqu’une d’entre elles criait, les policiers se lançaient dans la foule pour la menotter, mais les autres pratiquantes continuaient en se levant les unes après les autres.

Les cris de ‘’Falun Dafa est bon ‘’ pouvaient être entendus pendant toute la durée et jusqu’à la fin de la réunion, et le vice chef du camp a été obligé de se taire au milieu de son discours.

Environs 50 pratiquantes ont crié " Falun Dafa est bon " pendant la réunion. Ensuite, la police a ajouté de 2 à 6 mois à leur terme de détention.

Depuis peu les autorités ont commencé à étirer les pratiquantes qui refusaient de faire les exercices sur la place d’entraînement, quatre gardes tirant chaque pratiquante par les membres. Ils ont utilisé de la bande adhésive pour leur fermer la bouche d’une oreille à l’autre. Les pratiquantes ayant refusé de porter la carte de détenue sur la poitrine ont été privées de nourriture. Lu Chuanxiang, qui refusait de porter la tenue du camp de travail, a été menottée les mains un moment devant, un moment derrière et elle a été attachée à un tuyau de chauffage pendant 33 jours consécutifs. Lorsqu’on lui a enlevé les menottes, ses bras étaient bleus et noirs.

Actuellement le travail dans le camp est extrêmement dur. Les pratiquantes sont forcées de travailler jusqu’à 8h le soir sans arrêt, sauf pour manger. Plusieurs d’entre elles avaient des signes de déficience causés par ce surcroît de travail.

De plus, les pratiquantes détenues en cellules individuelles et celles refusant de travailler ne reçoivent que du pain et des cornichons salés trois fois par jour, une nourriture  peu   nutritive. Durant de longues périodes, elles doivent rester debout, certaines sont restées debout pendant plus d’un mois, leurs mains, leurs pieds et leur visage étaient sévèrement enflés. Les gardiens ont ordonné aux collaborateurs (les anciennes pratiquantes égarées suite aux lavages de cerveaux et la torture) de battre et donner des coups de pieds aux pratiquantes refusant d’aller faire les exercices sur le terrain d’entraînement. Certains aussi tiraient les pratiquantes par les cheveux. Sur le terrain d’exercice, le matin, on pouvait voir les pratiquantes de Dafa se faire traîner un peu partout. Certaines avaient les bras menottés dans le dos et étaient forcées de participer à l’exercice avec le groupe.

Cette situation quotidienne va toujours en se détériorant.