Cultivez avec détermination et chérissez l'occasion de sauver les êtres

Le 21 août 2002, à 14:00, le Bureau de la Sécurité publique local m'a arrêté ainsi que deux autres pratiquants dans une petite ville. Au Bureau, nous avons tous les trois clarifié les faits aux policiers. Ils travaillaient par roulement. Pendant que nous parlions, ils écoutaient attentivement et nous demandaient des questions à propos du Falun Gong. Certains montraient du respect envers la grande Loi, d'autres étaient d'accord avec ce que nous disions en faisant un signe de tête affirmatif, mais d'autres ont agis méchamment. Plus de 50 policiers ont appris la vérité sur la grande Loi, sa magnificence et les faits au sujet de la persécution.

Deux heures plus tard, je retournais dans ma ville natale sous escorte. La police m'a interrogé toute la nuit sans rien obtenir de moi. Le matin de la deuxième journée, un policer m'a battu brutalement. Il a utilisé toutes sortes de moyens pour me torturer : ils ont mis des menottes aux mains derrière le dos en passant une de mes mains par-dessus l'épaule et l'autre contre la partie inférieure du dos, ils m'ont aussi suspendu, ont tiré brusquement mes menottes afin d'augmenter la douleur et tiré aussi mes cheveux. J'ai perdu connaissance plusieurs fois, et les policiers ont jeté de l'eau sur moi afin de me ranimer.  Depuis le début, j'ai gardé un coeur de compassion et ai profité de chaque occasion pour clarifier les faits sur la grande Loi. Quoiqu'ils aient utilisé toutes sortes de méthodes, ils n'arrivaient pas à briser ma détermination et ma croyance envers la grande Loi et le Maître.

Ils m'ont envoyé suivre un cours de lavage de cerveau dans la ville de Jinan, province Shandong, et ont même forcé ma mère à suivre le cours avec moi. Tout en maintenant des pensées droites, ils ont constaté que j'étais inapte à suivre ce cours durant l'examen médical subi au préalable, et j'ai été renvoyé à la maison. J'ai été constamment sous surveillance policière et n'ai pas été autorisé à sortir. J'ai commencé une grève de la faim en guise de protestation. À ce moment-là, je n'avais qu'une pensée dans le coeur : j'espérais que des gens dotés d'une affinité prédestinée s'approcheraient de moi. Je voulais éliminer tout ce qui bloquait leur vraie nature et laisser briller leur vrai caractère, afin qu'ils connaissent la grande Loi.

Il faisait très chaud. Les trois directeurs du comité de la communauté locale qui ont eu des directives de « m'éduquer » étaient fatigués et en sueur. Ils se plaignaient que c'était de ma faute s'ils souffraient. J'ai gentiment pris un ventilateur pour les rafraîchir. Ils se sont calmés immédiatement et ont dit avec embarras : « Arrêtez ceci s'il vous plaît, vous n'avez rien mangé depuis quatre jours. » J'ai saisi l'occasion pour leur expliquer la vérité sur la grande Loi. Il y avait deux policiers qui venaient d'obtenir leur diplôme. Après m'avoir écouté, ils ont soudainement compris. Ils ont dit : « Tout ce qu'on nous a dit tout ce temps est exactement le contraire de ce que le Falun Gong est véritablement. Il ne nous est jamais venu à l'esprit que le Falun Gong était si magnifique. » J'étais content pour ces deux-là, car ils savent la vérité maintenant.

Je pensais souvent à mes compagnons pratiquants à l'extérieur. J'ai émis des pensées droites afin de geler les policiers. J'ai sauté du deuxième balcon et ai atterri sain et sauf. Puis je me suis lancé dans les activités de la rectification par la Loi à nouveau.

Le 19 septembre 2002